Solution – Nombres Complexes – Applications Géométriques – Forme Trigonométrique – s3670 → → Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct (O ; i ; j ) ; (unité : 2 cm ). → → On dit qu'un triangle équilatéral ABC est direct si et seulement si ( AB ; AC ) = π [2π π] . On pose j = e2iππ/3. 3 1-a) Vérifier que 1 , j et j2 sont solutions de l'équation z3 = 1 . z = 1 ⇒ z3 = 1 ; 3 z = j = e2iπ/3 ⇒ z3 = j3 = (e2iπ/3) = e2iπ = e0 = 1 ; z = j2 ⇒ z3 = (j2)3 = (j3)2 = 12 = 1 . Comme une équation complexe du 3ème degré ne peut admettre plus de trois racines, on peut dire que les racines cubiques de l'unité sont : {1 ; j ; j2} solutions de z3 = 1 . b) Calculer (1 – j)(1 + j + j2) . En déduire que 1 + j + j2 = 0 . (1 – j)(1 + j + j2) = (1 + j + j2) – j(1 + j + j2) = 1 + j + j2 – j – j2 – j3 = 1 – j3 = 1 – 1 = 0 . (1 – j)(1 + j + j2) = 0 hors j ≠ 1 , donc : 1 + j + j2 = 0 . c) Vérifier que eiππ/3 + j2 = 0 . 2 On sait : j2 = (e2iπ/3) = e4iπ/3 = cos d'où : j2 = -(cos cos (π + a) = -cos a 4π 4π π π + isin = -cos – isin puisque sin (π + a) –sin a 3 3 3 3 , π π + isin ) = -eiπ/3 ⇒ eiπ/3 + j2 = 0 . 3 3 2/ Dans le plan complexe, on considère trois points A , B et C , deux à deux distincts, d'affixes respectives a , b et c . a) Démontrer que le triangle ABC est équilatéral direct si et seulement si : c–a = eiππ/3 . b–a c–a AB = AC ⇔ AC c–a =1 ⇔ b–a =1 AB ABC équilatéral direct ⇔ ⇔ b–a=e c – a π π ( AB ; AC ) = 3 [2π] ⇔ Arg b – a = 3 [2π] → → iπ/3 . b) En utilisant les résultats des questions précédentes, montrer que le triangle ABC est équilatéral direct si et seulement si a + bj + cj2 = 0 . c–a c–a = eiπ/3 ⇔ = -j2 d'après 1-c) ⇔ c – a = -(b– a)j2 ⇔ c – a(1 + j2) + bj2 = 0 ; b–a b–a 1 + j + j2 = 0 ⇔ 1 + j2 = -j , d'où : c + aj + bj2 = 0 . En multipliant les deux membres par j2 ≠ 0 , on obtient aj3 + bj4 + cj2 = 0 , et sachant j3 = 1 , on déduit : a + bj + cj2 = 0 . 3/ A tout nombre complexe z ≠ 1 , on associe les points R , M et M' d'affixes respectives 1 , z et z . a) Pour quelles valeurs de z les points M et M' sont-ils distincts ? M et M' seraient confondus si et seulement si z = z , soit : x – iy = x + iy ⇔ y = 0 . z = z ⇔ Im (z) = 0 ⇔ z réel, soit M sur l'axe x'x . Les points M et M' sont distincts si et seulement si M n'appartient pas à l'axe x'x . 1 b) En supposant que la condition précédente est réalisée, montrer que l'ensemble (∆ ∆) des points M d'affixe z tels que le triangle RMM' soit équilatéral direct est une droite privée d'un point. Le triangle RMM' est équilatéral direct si et seulement si a + bj + cj2 = 0 ⇔ 1 + zj + z j2 = 0 . 1 1 3 3 1 + ze2iπ/3 + z e-2iπ/3 = 0 ⇔ 1 + (x + iy)- + i + (x – iy)- – i = 0 ⇔ (1 – x – y 3) + 0i = 0 . 2 2 2 2 On déduit : x + y 3 – 1 = 0 , équation de la droite (∆) dont il faut priver son point d'intersection (1 ; 0) avec l'axe des abscisses x'x puisque z = 1 ⇔ z = 1 ⇔ Le triangle RMM' se réduit à un point. 2