logements d’une certaine envergure. Toutes les constructions supérieures à quatre niveaux sont concernées, hors immeubles de grande hauteur (IGH). Points forts de l’ouvrage : le planning des tâches, présenté au chapitre 2, indique les étapes indispensables à respecter lors de la préparation du chantier ; il met en avant les étapes clés de l’exécution du projet. les encadrés « À retenir » rappellent les incontournables de la prévention de tout projet de construction. préparation du chantier. Réf. : E5 G 06 12 ISBN : 978-2-7354-0450-6 Prix : 10 € Édition et dépôt légal : 1re édition, novembre 2012 25 avenue du Général Leclerc - 92660 Boulogne-Billancourt Cedex Tél. : 01 46 09 27 00 - www.preventionbtp.fr N1770_Logements_Couv_BAT.indd 1 Ce document est édité sur un papier certifié PEFC (gestion durable des forêts) et imprimé avec des encres végétales les fiches pratiques en annexe sont destinées aux intervenants afin de leur faciliter la CONSTRUCTION DE BATIMENTS NEUFS HORS IGH – VOL. 2 LOGEMENTS Cet ouvrage traite des méthodes constructives tous corps d’état pour les bâtiments de type CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS NEUFS HORS IGH VOL. 2 LOGEMENTS PRATIQUES MÉTIER 09/11/12 13:31 L’OPPBTP est l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics. Sa mission est de conseiller, former et informer les entreprises de ce secteur à la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, et à l’amélioration des conditions de travail. Grâce à son réseau de 320 collaborateurs répartis dans 18 agences en France, l’OPPBTP accompagne les chefs d’entreprise dans l’analyse des risques de leur métier, dans la réalisation du document unique, dans la mise en œuvre de leur plan de formation. L’OPPBTP propose aux entreprises des services et des formations personnalisés répondant à leurs besoins. Il met à disposition sur son site www.preventionbtp.fr diverses publications, outils pratiques, fiches conseils pour aider les entreprises dans leur gestion de la prévention. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’OPPBTP est illicite. Il en est de même pour la traduction, l’adaptation ou la transformation, l’arrangement ou la reproduction, par un art ou un procédé quelconque (article L. 122.4 du code de la propriété intellectuelle). Cette représentation ou reproduction par quelque procédé que ce soit constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. © OPPBTP, 2012 Conception et réalisation : Soft Office Illustration de couverture : Soft Office Illustrations : Logomotif Photos : tous droits réservés Achevé d’imprimer sur les presses de Graphicentre en novembre 2012. N1770_Logements_Couv_BAT.indd 2 09/11/12 13:31 Construction de bâtiments neufs hors IGH Vol. 2 logements N1770_Logements.indd 1 09/11/12 14:49 Remerciements Nous remercions tout particulièrement Jean-Paul PUTIN, conseiller en prévention, qui a largement contribué à l’écriture de cet ouvrage en mettant son expérience au service de la profession. N1770_Logements-BAT.indd 2 09/11/12 13:28 introduction La réglementation (loi du 31 décembre 1992) vise à faire Par rapport aux constructions classiques, ces bâtiments intégrer la prévention des risques professionnels aux se distinguent par : stades de la conception de l’ouvrage, de l’organisation de n le démarrage des travaux des corps d’état secon- chantier et de l’exécution des travaux dans le respect des daires avant la fin du gros œuvre (ex. : hors d’eau sur principes généraux de prévention. le plancher du 6e niveau). À la différence des immeubles Les choix techniques et organisationnels sont donc à la de grande hauteur (IGH), les travaux de façade (rava- base de la démarche de prévention de tous les acteurs lement, pierre agrafée, serrurerie) ne doivent démarrer participant à l’acte de construire. qu’à la fin du gros œuvre en périphérie ; Cet ouvrage met en exergue les particularités de construction des logements neufs, hors IGH (immeuble de grande hauteur R+18 ou d’une hauteur supérieure à 50 m) et propose des solutions concrètes afin d’améliorer la prévention et les conditions de travail sur ce type de chantier. Les constructions d’immeubles de bureaux, bien que présentant des similitudes dans l’organisation de l’acte constructif, sont soumises à des spécificités qui sont détaillées dans le volume 1 « Construction de bâtiments neufs hors IGH – Bureaux ». n l’approvisionnement des corps d’état secondaires (CES) ne peut être réalisé par les grues du gros œuvre (difficulté technique et planning de charge) pour les bâtiments supérieurs à R+5, à l’exception des corps d’état intervenant en toiture (étanchéité, charpente, couverture, isolation) ; n un risque de chute très important pour les travaux en façade et en toiture, impliquant de nombreux corps de métier (ravalement, pierre agrafée, serrurerie, étanchéité, charpente, couverture, isolation, VMC) ; n une réflexion en amont concernant les conditions Cette étude exclut les chantiers de construction de d’accès et de travail des salariés ainsi que maisons individuelles ou de logements collectifs bas, dont l’approvisionnement ; les modes constructifs (murs maçonnés en briques ou en parpaings, planchers hourdis), relèvent d’une mise en œuvre radicalement différente. n la mise hors d’eau de l’ouvrage. Si certains corps d’état secondaires peuvent intervenir avant la fin de la mise hors d’eau définitive (pour la mise en place de matériel ne craignant pas l’humidité, de type réseaux en infrastructure, etc.), il faut néanmoins mettre en place un hors d’eau provisoire (horizontal et vertical) afin de limiter les venues d’eau en plateau pour les CES architecturaux. Vol. 2 LOGEMENTS - OPPBTP ∤ 3 N1770_Logements-BAT.indd 3 09/11/12 13:28 Toutes ces particularités doivent donc être envisagées dès la Afin d’établir un planning réaliste, reflétant contractuellement la rédaction du PGC de conception, en tenant compte des autres faisabilité du chantier dans des délais de plus en plus contrai- pièces du marché et de l’annexe A de la norme NFP 03-001 gnants imposés par les maîtres d’ouvrage, il faut donc: (travaux neufs, dépenses et recettes d’intérêt commun). Le temps n prendre des mesures organisationnelles dans le PGC afin passé à la réflexion pour mettre en œuvre des moyens appropriés sera largement compensé par de meilleures conditions de travail et un gain de productivité. Par exemple: n la mise en place d’un ascenseur de chantier et d’une logistique d’optimiser les conditions de travail; n prévoir l’ordonnancement des travaux techniques et générateurs de risques lors de la coactivité; n tenir compte des choix techniques et architecturaux faits en amont, lors de la phase conception. d’approvisionnement et de manutention permet de mieux Les conseils de l’OPPBTP ainsi que les notes sont signalés par un gérer les zones de stockage, les reprises de matériaux sur le encadré spécifique. site et de limiter l’encombrement et la surcharge des planchers. Dans les opérations de hauteur restreinte, il est plus réaliste d’utiliser l’ascenseur définitif en phase de chantier; n une politique de flux tendu (éventuellement avec un stockage «tampon» extérieur au chantier) est souvent nécessaire sur les chantiers dont l’emprise totale est exiguë; n pour certaines opérations importantes, la logistique peut être un lot spécifique attribué à une entreprise spécialisée; celle-ci réalise alors, pour l’ensemble des corps d’état, un approvisionnement des matériaux et matériels sur le niveau de pose, en concertation avec la maîtrise d’œuvre. 4 ∤OPPBTP - CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS NEUFS HORS IGH N1770_Logements-BAT.indd 4 09/11/12 13:28 Sommaire introduction 3 1. organiSation générale de chantier 7 2. ordonnancement deS tâcheS 8 Organisation spécifique avec ascenseur extérieur 8 Organisation avec utilisation de l’ascenseur définitif en phase travaux 9 3. travauX de groS œuvre 10 Caractéristiques communes 10 Cas particulier des balcons 11 4. travauX de façadeS 14 Montage des menuiseries par l’intérieur 14 Intervention par l’extérieur avec appareil élévateur 15 Intervention par l’extérieur avec échafaudage de pied 16 5. travauX de charPente et couverture 18 Mise en place d’un échafaudage de pied 18 Mise en place d’un platelage rigide sur échafaudage de pied 18 Mise en place d’un platelage rigide suspendu 19 6. horS d’eau ProviSoire 20 7. travauX deS corPS d’état SecondaireS 21 Travaux en étage courant d’un bâtiment en structure voiles percés 21 Travaux en double hauteur au rez-de-chaussée 22 8. électricité 23 Électricité de chantier 23 Éclairage de sécurité et signalisation 23 Passage de l’électricité de chantier à l’électricité définitive 24 Vol. 2 LOGEMENTS - OPPBTP ∤ 5 N1770_Logements-BAT.indd 5 09/11/12 13:28 9. StockageS et manutentionS 25 Approvisionnement et manutentions verticales 25 Emplacement des ascenseurs de chantier 26 Dispositions spécifiques aux ascenseurs de chantier 27 Formation des liftiers 28 Manutentions horizontales 28 Ascenseurs ou monte-charge définitifs en utilisation provisoire 28 Stockage 29 Évacuation des déchets de chantier 30 10. gaineS et trémieS «toute hauteur» de grandeS dimenSionS 32 Gaine lisse 32 Trémies en plancher « toute hauteur » 33 11. BaieS d’aScenSeurS 34 12. PointS d’eau, évacuationS et W.-c. en étage 35 Points d’eau, évacuations 35 W.-C. en étage 35 13. riSque incendie 36 14. organiSation deS SecourS 37 15. information du PerSonnel 38 anneXeS 39 6 ∤OPPBTP - CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS NEUFS HORS IGH N1770_Logements-BAT.indd 6 09/11/12 13:28 1 organiSation générale de chantier Fig. 2. Bâtiment de logement. Les étapes du terrassement, du gros œuvre et du hors d’eau constituent le chemin critique lors de la construction d’un bâtiment car un retard sur l’achèvement de ces travaux est difficilement rattrapable. Sans préjuger du mode opératoire induit par l’étude des sols et l’environnement, il faut être attentif à la durée totale de la tâche « terrassement, fondations et voiles périmétriques en infrastructure» par rapport au planning. En effet, certaines solutions peuvent Dans les bâtiments de logements, le volume des travaux des CES sembler plus opportunes et meilleur marché que d’autres mais sera généralement important, et pour les bâtiments les plus hauts, peuvent compromettre le calendrier de réalisation de l’ensemble les travaux de façades feront partie du chemin critique. de l’ouvrage. Les CES doivent disposer d’un moyen d’approvisionnement des La fermeture du bâtiment par les menuiseries extérieures et l’étan- matériaux en élévation (ascenseur de chantier ou recette extérieure chéité en toiture constitue, quant à elle, le point clé du chantier et pour livraison à la grue). Au départ de la grue, un équipement parti- l’étape la plus critique (Fig. 1). culier est mis en service jusqu’à la fin des travaux. Les travaux au plafond doivent être réalisés avant le démarrage Dans les bâtiments dont le nombre d’étages est important ou dont des cloisonnements afin de bénéficier d’une surface propice à la surface unitaire par niveau est étendue, il est nécessaire de l’évolution des échafaudages et des plates-formes individuelles disposer, en parallèle, d’un ascenseur de chantier (matériaux et roulantes (PIR). Tous les travaux en étage doivent être zonés afin personnels) et de recettes extérieures (Fig. 2). de limiter la coactivité. À retenir • Le point clé du chantier est le hors d’eau provisoire ou définitif du bâtiment, qui conditionne la planification des corps d’état secondaires. • Les CES doivent disposer d’un moyen d’approvisionnement spécifique au départ de la grue du gros œuvre. Les approvisionnements en toiture doivent être anticipés. Fig. 1. Bâtiment de logement. • À partir d’un certain nombre de niveaux, un ascenseur doit être mis à disposition des salariés pour accéder à leur poste de travail. Vol. 2 LOGEMENTS - OPPBTP ∤ 7 N1770_Logements-BAT.indd 7 09/11/12 13:28 2 ordonnancement deS tâcheS Organisation spécifique avec ascenseur extérieur Fig. 3. Schéma d’organisation d’immeuble de logements supérieurs à 8 étages hors IGH. Fig. 4. Ordonnancement de principe des tâches spécifiques aux immeubles de logements avec ascenseur extérieur. 8 ∤OPPBTP - CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS NEUFS HORS IGH N1770_Logements-BAT.indd 8 09/11/12 13:28 Organisation avec utilisation de l’ascenseur définitif en phase travaux Fig. 5. Schéma d’organisation d’immeuble de logements voiles percés. Fig. 6. Ordonnancement de principe des tâches spécifiques aux immeubles de logements avec utilisation de la grue après le gros œuvre. Vol. 2 LOGEMENTS - OPPBTP ∤ 9 N1770_Logements-BAT.indd 9 09/11/12 13:28 3 travauX de groS œuvre Caractéristiques communes Tous les immeubles en superstructure peuvent présenter l’une ou l’autre de ces caractéristiques. Des travaux en façade ou à proximité générant des risques importants de chute de grande hauteur La construction de bâtiments de logements est réalisée traditionnellement avec un ceinturage de passerelles de travail en encor- Des dispositifs doivent être mis en place dès la phase de concep- bellement et de banches de bâtiments à compas. Dans les tion des ouvrages. rez-de-chaussée de hauteur atypique, les passerelles pourront être Une dalle transfert ou un plancher de reprise Les dalles «transferts», souvent importantes, se situent en général au PH -1 (plancher haut du 1er sous-sol, voire une autre au PH rezde-chaussée). Dès la conception, on privilégie une altimétrie équipées de rallonges de pieds ou être mises en place sur un support de tours d’étaiement (Fig. 7). Dans tous les cas, la continuité des passerelles est impérative, car elle permet d’éviter le risque de chute à l’extérieur du bâtiment. unique en sous-face des poutres, de manière à pouvoir réaliser un étaiement général homogène à niveau constant, plutôt que des éléments disparates en plots isolés. L’optimisation excessive au niveau des calculs (section des poutres, aciers) est préjudiciable à la sécurité et à la productivité (coffrage et décoffrage longs et compliqués). Les armatures des poutres pouvant atteindre un poids conséquent, il faut être attentif, lors de la conception, aux dispositifs d’accrochage, pour un levage en sécurité. Le poids et les points de préhension doivent figurer sur les plans émis par le bureau d’étude. Une double hauteur du rez-de-chaussée En général, les hauteurs du rez-de-chaussée (ex.: hall d’entrée, commerces) sont plus importantes qu’en étage courant avec parfois une mezzanine ou un demi-niveau. Certains ouvrages nécessitent un étaiement de type génie civil. Fig. 7. Platelage sur tour d’étaiement. 10 ∤OPPBTP - CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS NEUFS HORS IGH N1770_Logements-BAT.indd 10 09/11/12 13:28 Pose de prédalles minces préfabriquées Le ferraillage de la prédalle et celui de l’appui doivent être compa- Les prédalles préfabriquées, avec ou sans précontrainte, présen- tibles. Pour des raisons d’exploitation ultérieure, l’utilisation de tent l’avantage de réduire la complexité et la durée des travaux de prédalles minces précontraintes est souvent proscrite par les coffrage. Leur utilisation permet d’économiser des heures de maîtres d’ouvrages (Fig. 8). travail et des manutentions exécutées dans des positions contraignantes. La pose des prédalles nécessite un étaiement autostable, réalisé avec des tours d’étaiement. Les files d’étais simples ne peuvent être utilisées qu’en complément, car elles ne permettent pas de reprendre les efforts horizontaux. Cas particulier des balcons Les ouvrages de balcons, spécifiques aux opérations de logement collectif, présentent des dangers particuliers, sur lesquels la plus grande vigilance est de mise. Il convient d’évoquer: n le risque de chute de hauteur, inhérent à toute structure en façade; n le danger de rupture, entraînant des risques de chute par effondrement et des risques d’écrasement; n le danger lié à la configuration, entraînant une aggravation du risque de chute par faible accessibilité ou positionnement complexe de la structure. Semelle de répartition Les forces verticales exercées par un balcon à travers l’étaiement vont se répartir sur le sol au niveau des platines de l’étaiement. Ainsi, le sol doit offrir une résistance uniforme et compatible avec la charge, de façon à éviter l’enfoncement d’une tour et donc le basculement et/ou l’affaissement du balcon. Fig. 8. Prédalles minces. La mise en place d’une tour d’étaiement ou d’une tour étai nécessite une surface horizontale nivelée (Fig. 9). Une surface inclinée, talutée, peut difficilement présenter un compactage uniforme et une résistance homogène. Vol. 2 LOGEMENTS - OPPBTP ∤ 11 N1770_Logements-BAT.indd 11 09/11/12 13:28 L’étaiement et son amarrage au bâtiment vont reprendre les forces décrites ci-dessus, majorées lors du coulage: chocs, vibrations, charges non réparties uniformément… Il est important de tenir compte du poids des balcons supérieurs dans le calcul de l’étaiement de reprise après coulage de la dalle pour les balcons superposés. En effet, le centre de gravité du Fig. 9. Étaiement de balcon, pose de balcon préfabriqué. balcon doit se confondre avec le centre de l’étaiement. Le seul contreventement horizontal ne suffit pas. Un contreventement vertical est donc indispensable. Si le contreventement vertical (tour d’étaiement ou tour étai) permet de reprendre en partie les efforts horizontaux exercés lors du réglage du balcon, c’est l’amarrage au bâtiment qui assure la stabilité définitive donc la sécurité. Le nombre et la nature des amarrages dépendent de la hauteur de l’étaiement et de sa dimen- Afin d’améliorer la résistance au poinçonnement du sol, l’étaiement prendra appui soit sur une dalle béton ou sur une semelle gros béton, soit sur une semelle de répartition de charge constituée au minimum d’un bastaing intéressant les pieds deux par deux et reposant sur un lit de sable. Étaiement Le balcon exerce deux types de forces: n une force verticale due au poids du balcon; n des forces horizontales qui vont varier en fonction: sion par rapport à celle du balcon. L’amarrage intéressant simultanément deux pieds de la tour permet de répartir les efforts horizontaux. Lisse d’appui La pose d’un balcon, qu’il s’agisse d’une pièce préfabriquée ou d’un ouvrage coulé en place, requiert une lisse d’appui. De plus, les derniers réglages de la position du balcon à l’aide d’une barre à mine entraînent des efforts horizontaux et verticaux sur la lisse d’appui. – du réglage du balcon, – de la verticalité de l’étaiement, – des efforts repris par la grue lors de la pose, – du coefficient dynamique. 12 ∤OPPBTP - CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS NEUFS HORS IGH N1770_Logements-BAT.indd 12 09/11/12 13:28 Pour tenir cette lisse, il existe trois possibilités: n les serre-joints. Il est difficile de définir précisément les efforts que peut reprendre ce dispositif: son état, son positionnement et sa réponse aux vibrations et aux chocs ont une influence importante sur son efficacité. Ce moyen de fixation n’est pas fiable, il est donc à proscrire; n les tiges tourbillon. Utilisées pour l’entretoisement des banches, elles ne sont pas conçues pour recevoir des efforts de flexion et de cisaillement (forces verticales dues au balcon); n les tiges filetées traversant. Seul moyen fiable de fixation, deux tiges sont requises pour sécuriser la lisse d’appui. Afin de faciliter la fixation de la lisse, prévoir l’utilisation des «trous de À retenir Dalles transferts : privilégier une altimétrie unique des sous-faces de poutres afin d’avoir un seul niveau de coffrage. Risques de chutes extérieures : mettre en place un encorbellement périphérique (PTE pour voiles percés, protections verticales pour balcons, terrasses et autres ouvrages similaires). appuis des éléments préfabriqués : vérifier les appuis minimaux et les efforts horizontaux sur les supports (si les appuis sont suffisants pour supporter les efforts, mettre en place des filières en rives et/ou des tirant-poussant). banches» qui pourront être indiqués sur les plans. Les tiges devront être prévues en nombre et en taille suffisants. Nota : en règle générale, les balcons reprennent des contraintes de porte-à-faux ; de ce fait, ils sont conçus avec un ferraillage important en partie haute de dalle. Ce point apparaît souvent clairement sur les plans d’exécution, auxquels il faudra prêter une attention particulière. Vol. 2 LOGEMENTS - OPPBTP ∤ 13 N1770_Logements-BAT.indd 13 09/11/12 13:28 4 travauX de façade Les travaux de façade (ravalement, pierre agrafée, serrurerie) débutent par l’extérieur, une fois le gros œuvre terminé. Cependant, lorsque le planning l’exige, les travaux peuvent débuter dès que le gros œuvre n’intervient plus qu’en terrasse, dès lors que ce lot a mis en place un platelage horizontal périmétrique étanche aux chutes d’objet, dédié aux travaux de couverture, et permettant la pose en sécurité. CoNSeiL oPPBtP Nous déconseillons les nacelles suspendues à niveau variable quand les matériaux à mettre en place pèsent un poids unitaire important ou impliquent un stockage en grande quantité d’éléments de masse unitaire faible. Il apparaît que, même si un système de levage indépendant est mis en place pour l’approvisionnement des éléments de Les travaux de façade vont intervenir sur toute la surface du bâti- façade (volumes verriers, pierres, briquettes…), des efforts ment. Ils justifient donc la pose d’un échafaudage périmétrique trop importants sont repris par le plateau de nacelle lors complet. de la pose. Les échafaudages de pied qui sont mentionnés dans ce chapitre répondent au concept « montage MDS » ; seuls les équipements de ce type permettent un montage en toute sécurité, et évitent un risque supplémentaire lors de la mise en œuvre de cet équipement de travail. Cet équipement doit être conçu dès l’origine, afin qu’il profite à l’ensemble des corps de métier intervenant en façade (Fig. 10). Le PGC doit donc indiquer les dispositions retenues (ex.: échafaudage de pied bâché, nacelle sur bi-mâts avec protection extérieure), compte tenu de la courbe de chute. Il indique également le nom de l’entreprise qui a la charge de ce moyen commun. Fig. 10. Échafaudage de pied, ravalement monocouche, pose isolat extérieur, pierre agrafée. 14 ∤OPPBTP - CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS NEUFS HORS IGH N1770_Logements-BAT.indd 14 09/11/12 13:28 Montage des menuiseries par l’intérieur Le premier problème à résoudre pour un montage par l’intérieur est l’approvisionnement des menuiseries au niveau de pose. Pour la manutention des châssis, une méthodologie de pose adaptée au volume, au poids et à la configuration de l’ensemble à poser doit également être prévue. Les risques de chute à l’extérieur du bâtiment et de chute d’objets sont les mêmes que ceux évoqués au paragraphe suivant. L’encombrement d’un élément ajouté au poids des palettes nécessite d’avoir en façade des recettes ou des ascenseurs de chantier Le poids important des colis impose un stockage, sur le niveau, au Intervention par l’extérieur avec appareil élévateur plus près des baies ; cette surcharge, ainsi que l’encombrement La solution qui offre le plus de confort d’approvisionnement réside engendré sur le niveau, gênant l’intervention des autres corps dans l’utilisation des plates-formes élévatrices sur bi-mâts (série d’états, doivent être pris en compte. lourde). de grande capacité. Il est impératif d’effectuer la pose à l’abri des garde-corps qui auront été conçus afin de permettre la pose intérieure sans démontage de la protection de baie (Fig. 11). Fig. 11. Protections de baies extérieures. Fig. 12. Pose à partir de plates-formes élévatrices. Vol. 2 LOGEMENTS - OPPBTP ∤ 15 N1770_Logements-BAT.indd 15 09/11/12 13:28 Ce mode opératoire permet d’amener les divers éléments au niveau de pose, pour une mise en œuvre manuelle. Afin d’équilibrer au mieux les charges, les emplacements de stockage sont matérialisés sur la plate-forme. Une protection grillagée de 2 mètres de hauteur sur l’extérieur et aux abouts évite toute chute d’objets. Il faut cependant considérer que l’existence de balcons réduit sensiblement l’efficacité d’un tel dispositif, en apportant de nombreuses singularités. En règle générale, on se contentera d’un recours ponctuel aux Fig. 13. Échafaudage de pied commun. nacelles élévatrices dans le cadre de la pose des garde-corps (Fig. 12). Intervention par l’extérieur avec échafaudage de pied Fig. 14. Échafaudage de pied commun. Si la solution de l’échafaudage de pied commun est retenue, le choix se porte sur un échafaudage multidirectionnel qui offre un Il est nécessaire de prévoir également la méthode d’acheminement positionnement plus souple des planchers de travail pour les des matériaux. Certains échafaudages ont leurs propres systèmes corniches, les décrochements de façades, etc. (Fig. 13 et 14). de poulies de levage, ou de monte-matériaux, bien que l’apport Il est choisi après examen d’adéquation des différents interve- par nacelle reste un moyen rapide et sûr d’exécuter ces livraisons. nants, en tenant compte, entre autres, des charges d’exploitation Ceci suppose que les objets manutentionnés soient suffisamment et des moyens d’approvisionnement (fiche D en annexe). légers et de faible volume, afin d’éviter tout démontage de garde- La conception, le montage, la réception, la modification et l’utilisa- corps lors des transferts. tion de l’échafaudage doivent être assurés par du personnel Outre l’avantage de permettre un travail en sécurité à tous les compétent. intervenants, l’échafaudage périmétrique avec filets verticaux adaptés aux produits employés sert de retenue à toute chute de 16 ∤OPPBTP - CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS NEUFS HORS IGH N1770_Logements-BAT.indd 16 09/11/12 13:28 matériaux. Dans ce cas, il n’est donc pas nécessaire de prévoir un dispositif de neutralisation complémentaire sur l’espace adjacent. À retenir Il convient également de prendre en compte les spécificités du • Les travaux effectués de l’extérieur commencent après les travaux de gros œuvre en façade. revêtement. Les techniques d’isolation par l’extérieur exigent la mise en place d’un revêtement épais, qui contraint l’échafaudage à se positionner avec un retrait important par rapport à la façade, engendrant un risque de chute entre l’échafaudage et la paroi. Plusieurs techniques permettent de remédier à cet inconvénient (planchons sur consoles amovibles, garde-corps face intérieure). Cet aspect doit impérativement être intégré à la conception de l’ouvrage provisoire. • Le choix de la méthode et du matériel utilisé prend d’abord en compte : – la configuration des façades ; – la nature des travaux à exécuter ; – le risque de chute de hauteur des poseurs ; – le risque de chute d’objets (superposition de tâches ou domaine public). • En ce qui concerne les travaux de façade, les échafaudages de pied sont privilégiés car ils permettent de réduire simultanément l’ensemble des risques engendrés par les différents intervenants. Vol. 2 LOGEMENTS - OPPBTP ∤ 17 N1770_Logements-BAT.indd 17 09/11/12 13:28 5 travauX de charPente et couverture Les opérations de logements comportent des phases de travaux importants en toiture, notamment au regard des lots étanchéité, charpente, couverture et isolation. Si le montage de la charpente reste classique, l’exiguïté de son emplacement risque de poser des problèmes lors de l’approvisionnement des profilés de structure. Les travaux de couverture ne posent pas de problèmes techniques particuliers, mais interviennent généralement sur des plans inclinés, aggravant la dangerosité du poste de travail en hauteur. Les travaux d’étanchéité et d’isolation sont menés généralement dans des conditions d’exiguïté et de confinement extrêmes et Fig. 15. Échafaudage de pied pour couverture et charpente. doivent faire l’objet d’une attention particulière. Cependant, elle doit intégrer dans sa conception la courbe de Ainsi: chute provenant des postes de travail de couverture. n privilégier l’approvisionnement des matériaux à la grue à tour Il faut également que sa pose suive au plus près l’achèvement des avant démontage de celle-ci par le lot gros œuvre; n assurer la stabilité dans les phases provisoires comme dans travaux de gros œuvre afin de ne pas créer de rupture de charge entre l’intervention des différents corps d’état (Fig. 15). toute charpente; n concevoir la protection collective pour les charpentiers en anticipant la problématique des couvreurs; n assurer l’accès et la ventilation pour les lots isolation et étanchéité. Mise en place d’un platelage rigide sur échafaudage de pied Dans le cas de travaux importants, il est possible d’utiliser un Mise en place d’un échafaudage de pied L’infrastructure provisoire prévue pour les travaux de façade peut également servir de protection contre la chute pour les travaux en toiture. platelage général rigide positionné sur l’échafaudage de pied, ou sous des tours d’étaiement au droit des balcons. Ce mode opératoire permet aux différents corps d’état d’intervenir en sous-face, à partir de l’échafaudage de pied, et de recueillir éventuellement les matériaux qui tombent de la toiture. 18 ∤OPPBTP - CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS NEUFS HORS IGH N1770_Logements-BAT.indd 18 09/11/12 13:28 Contraintes: Afin de respecter cette contrainte, les passerelles du gros œuvre n le temps nécessaire au montage et au démontage doit être peuvent simplement être maintenues au dernier niveau, sous intégré au planning du chantier; n généralement, le filet reste indispensable pour les travaux de réserve qu’elles n’engagent pas le gabarit de pose de la charpente et/ou celui de la couverture (Fig. 16). couverture. Mise en place d’un platelage rigide suspendu La mise en place d’un platelage rigide suspendu dégageant totalement la surface au sol permet de démarrer les travaux de façade au plus vite. En plus de la fonction de protection lourde, ce dispositif fait toujours office de plancher de travail et de protection contre les chutes d’objets. Le platelage suspendu, réalisé au sol et monté en place, nécessite une étude particulière dès la conception du bâtiment afin de reprendre les efforts amenés par les charges (poids propre, charges d’exploitation) ; cette structure doit faire l’objet d’une étude, d’un montage/démontage par une entreprise spécialisée, Fig. 16. Maintien des PTE du gros œuvre pour couverture. d’une vérification, et doit respecter a minima les dispositions de la norme NF EN 13-374. À retenir • Privilégier l’approvisionnement avec la grue du gros œuvre afin d’éviter toute interférence avec une grue mobile. • Étudier l’impact sur le planning de la mise en place d’un platelage entre les délais de montage/démontage et les avantages en prévention et en productivité. • Pour toute intervention à partir du plan de pose, mettre en place un recueil en sous-face à l’intérieur du bâtiment. Vol. 2 LOGEMENTS - OPPBTP ∤ 19 N1770_Logements-BAT.indd 19 09/11/12 13:28 6 horS d’eau ProviSoire Afin de démarrer les travaux des corps d’état secondaires inté- L’évacuation des eaux doit être assurée par un ensemble de cana- rieurs avant la fin du gros œuvre et du hors d’eau définitif, il est lisations provisoires reliées à l’égout. Ces dispositions supposent nécessaire de réaliser un hors d’eau provisoire. Le niveau du hors que le branchement à l’égout de l’ouvrage soit réalisé le plus tôt d’eau provisoire est fonction de la nature et de la hauteur totale de possible. l’ouvrage. Cette étape revêt une importance cruciale pour la plupart des Sous ce hors d’eau provisoire, l’installation électrique d’éclairage peut passer en 220 volts. maîtres d’ouvrages, car les clauses contractuelles qui les lie avec les acquéreurs prévoient généralement un appel de fond à ce stade. Pour les façades, la pose des menuiseries extérieures définitives, hors joints de finition depuis l’intérieur, suffit généralement à remédier aux entrées d’eau. En revanche, pour les trémies et réservations en plancher, il faut recouvrir les protections mises en place contre les chutes de personnes et d’objets par une étanchéité provisoire de type «paxalu». De plus, il peut parfois être nécessaire de réaliser des solins pour détourner ou endiguer les eaux (ex. : escaliers, baies d’ascenseurs). À retenir • De la qualité du hors d’eau provisoire dépend la bonne réalisation des corps d’état architecturaux et techniques particuliers (montage de l’ascenseur et des locaux électriques). • Le branchement à l’égout pour l’évacuation des eaux doit être assuré. 20 ∤OPPBTP - CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS NEUFS HORS IGH N1770_Logements-BAT.indd 20 09/11/12 13:28 7 travauX deS corPS d’état SecondaireS On distingue deux types de situations: Premières interventions (Fig. 17 et 18): n les travaux d’étages courants reproductibles d’étage en étage; n poser les colonnes montantes et les autres réseaux, éléments n les travaux spécifiques du niveau rez-de-chaussée (grande peu sensibles à l’humidité, qui sont, en général, placés au hauteur, mezzanine, locaux particuliers). centre des niveaux; n laisser en attente les travaux à réaliser en bordure des façades Travaux en étage courant d’un bâtiment en structure voiles percés L’intervention des corps d’état secondaires débute très rapidement après la livraison des plateaux par le gros œuvre et avant la mise hors d’eau constituée par les façades. tant que les menuiseries et garde-corps ne sont pas posés. Il convient de respecter un retrait de 3 mètres par rapport au vide, afin d’éviter les chutes de grande hauteur et chute d’objets à l’extérieur. Ordonnancement des interventions des corps d’état secondaires: n terminer les travaux en plafond (hors peinture et staff) avant de commencer les travaux au sol afin que les échafaudages et les PIR puissent évoluer sur une surface non finie; n zoner les travaux des corps d’état secondaires afin d’éviter toute coactivité et garantir un stockage et des conditions de travail convenables; n Les postes de travail exposant les opérateurs aux chutes de grande hauteur malgré l’existence de protections collectives (ragréage de sous-face de balcons) doivent faire l’objet d’une protection particulière adaptée. Fig. 17. Travaux des corps d’état techniques. Fig. 18. Vol. 2 LOGEMENTS - OPPBTP ∤ 21 N1770_Logements-BAT.indd 21 09/11/12 13:28 Travaux en double hauteur au rez-de-chaussée Dans le cas de double hauteur au rez-de-chaussée, les travaux des lots architecturaux, longs et complexes, nécessitent, en général, l’intervention de plusieurs corps d’état dans un espace limité. L’organisation de ces travaux doit être prévue dans le PGC et les moyens communs sont précisément définis afin de conserver en permanence les accès à l’ouvrage (Fig. 19). À retenir • Les travaux en élévation du plancher sont interdits à moins de 3 mètres de la rive avant la pose de la protection périmétrique définitive. • L’ordonnancement et le zonage des niveaux (stockage/ travaux) permettent un travail efficace en sécurité. • Le port du casque reste obligatoire, notamment pour se protéger de la chute de matériaux en sortant des bâtiments en construction. Fig. 19. Travaux double hauteur échafaudage commun. 22 ∤OPPBTP - CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS NEUFS HORS IGH N1770_Logements-BAT.indd 22 09/11/12 13:28 8 électricité Électricité de chantier Quels que soient le type de bâtiment et l’état d’avancement, Éclairage de sécurité et signalisation l’éclairage est en 24 volts sauf si un hors d’eau provisoire ou défi- Dans les parkings, dans les escaliers et dans toutes zones de nitif est réalisé. Dans ce cas seulement, il est possible de mettre circulation borgnes, une installation d’éclairage de secours permet- l’installation en 220 volts, plus efficace, à condition de respecter les tant l’évacuation sûre du personnel doit être mise en place impératifs d’une installation électrique de chantier. (Fig. 20). Le cheminement des câbles est étudié soigneusement de manière Lorsque la configuration l’exige, un balisage doit être installé de à ne pas entraver les circulations et à permettre des modifications façon à assurer la reconnaissance des obstacles, les changements et un retrait aisés. de direction et permettre de s’orienter vers les sorties. Lors de la mise en place de l’installation électrique de chantier, veiller à ce qu’aucun poste de travail ne soit éloigné de plus de 25 mètres d’un coffret, et que chaque niveau soit alimenté par au moins un coffret qui lui soit dédié. Éclairage de circulation L’installation peut être réalisée à partir des équipements définitifs (respectant les normes de protection chantier) ou de chantier. Des armoires électriques de chantier avec point d’éclairage intégré peuvent être utilisées à condition que leur positionnement permette un éclairage de secours efficace. Le besoin d’éclairage est crucial dans les logements en construction, qui comportent de nombreuses pièces sans lumière naturelle (notamment dans les infrastructures). Le 24 volts est maintenu tant qu’une mise hors d’eau particulière n’est pas réalisée (cages d’escaliers, etc.). Fig. 20. Éclairage de circulation et de secours. L’emplacement des luminaires est déterminé de manière à limiter les opérations de pose et dépose au cours de l’avancement du chantier (cloisons, peinture, etc.). Réseau intérieur Les besoins en puissance et en possibilités de branchement peuvent être décuplés dans certains locaux techniques comme les chaufferies. Vol. 2 LOGEMENTS - OPPBTP ∤ 23 N1770_Logements-BAT.indd 23 09/11/12 13:28 Passage de l’électricité de chantier à l’électricité définitive a Dans le cas d’essais d’appareillages alimentés par l’électricité définitive, seul le personnel habilité travaille au niveau concerné. On veillera à ce que le disjoncteur différentiel 30 mA du logement concerné soit mis en place avant essai. Toute intervention postérieure à la mise sous tension doit faire l’objet d’une analyse de risque spécifique qui prend en compte les facteurs tels que: les travaux humides, l’habilitation du personnel, etc. Il peut être judicieux de raccorder à l’installation de chantier l’éclairage définitif des sous-sols, les escaliers et les couloirs ; les composants et l’équipement ont habituellement un indice de protection suffisant (Fig. 21a et b). De même, les locaux aveugles (sanitaires) doivent être équipés correctement d’éclairages provisoires. b Fig. 21a et b. Éclairage 220 V en sous-sol. À retenir L’installation électrique de chantier doit être conservée le plus longtemps possible avant la livraison de l’ouvrage. Afin de réduire les risques, seuls les ouvrages terminés sont mis sous tension définitive. Les locaux techniques (ascenseurs, gaines d’étage) alimentés en courant définitif sont condamnés et accessibles aux seules personnes habilitées. • C’est la mise en place du hors d’eau provisoire ou définitif qui conditionne le passage de l’éclairage des circulations en 220 volts. • Certains locaux techniques ont des besoins particuliers en puissance électrique. • Les installations électriques définitives en 220 volts sont interdites aux salariés non habilités. 24 ∤OPPBTP - CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS NEUFS HORS IGH N1770_Logements-BAT.indd 24 09/11/12 13:28 9 StockageS et manutentionS Les manutentions manuelles étant une cause importante d’acci- tions nuisent au complet achèvement du gros œuvre, elles permet- dents du travail (heurts, chutes, lombalgies…), il convient de les tent l’approvisionnement de tous matériaux (Fig. 22) de grande mécaniser le plus possible. longueur (tuyaux, gaines, etc.). Nota : pour mémoire, 30 % des accidents et 75 % des maladies professionnelles ont pour origine un problème de manutention. Dans tous les cas, les réactions d’appui des recettes à matériaux doivent être impérativement validées par le bureau d’étude. L’importance des volumes et des poids manutentionnés de ce type d’ouvrage proscrit les manutentions manuelles. Approvisionnement et manutentions verticales Le PGC doit tenir compte des moyens d’approvisionnement communs à mettre en œuvre au cours des différents stades d’avancement du chantier: n au cours du gros œuvre; n après démontage des grues. Dès que tous les matériaux à mettre en place sont déterminés, le coordonnateur SPS doit organiser une réunion avec l’ensemble des corps d’état afin de valider les moyens initialement prévus. au cours du gros œuvre Il est nécessaire de laisser des réservations dans les allèges des façades (en absence d’ouverture toute hauteur) afin de permettre la mise en place de recettes à matériaux au niveau des planchers. Ces réservations doivent être prévues à l’étude, car elles peuvent nécessiter des aménagements de structure. Bien que ces réservaFig. 22. Recette à matériaux déplaçable. Vol. 2 LOGEMENTS - OPPBTP ∤ 25 N1770_Logements-BAT.indd 25 09/11/12 13:28 Après démontage des grues Le choix de l’ascenseur de chantier (charges, dimensionnement, Au départ des grues, il est nécessaire de mettre en service un implantation, dispositions supplémentaires, etc.) est déterminé moyen d’approvisionnement provisoire dans l’attente de l’utilisa- dans le PGC sur les indications du maître d’œuvre. Les impératifs tion du monte-charge ou de l’ascenseur définitif, ce qui est souvent de colisage que les entreprises doivent respecter (fiche A en le plus simple (Fig. 23). annexe) y sont également précisés. Il revient à chaque représentant d’entreprise utilisatrice de valider l’examen d’adéquation initié par le coordonnateur SPS (sécurité et protection de santé) et le maître d’œuvre. Emplacement des ascenseurs de chantier L’emplacement des appareils est défini en adéquation avec la structure (Fig. 24). Fig. 23. Ascenseur de chantier. En ce qui concerne les bâtiments de logements supérieurs à huit étages, l’intervention des CES avant la fin du gros œuvre nécessite un ascenseur de chantier à l’extérieur. Dans une première phase, ces équipements assurent la desserte des étages depuis le niveau de livraison jusqu’au 6e étage. Au départ de la grue, une rehausse des mâts de guidage des ascenseurs permet d’approvisionner les étages supérieurs. Ce sont les possibilités de circulation horizontale entre les cages d’escalier et la capacité à assurer le flux des matériaux par rapport au planning qui déterminent le nombre d’ascenseurs. Fig. 24. Ascenseur de chantier desservant de part et d’autre d’un joint de dilatation après aménagement particulier du matériel. 26 ∤OPPBTP - CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS NEUFS HORS IGH N1770_Logements-BAT.indd 26 09/11/12 13:28 CoNSeiL oPPBtP D’après notre expérience des chantiers, nous conseillons de choisir un appareil fermé à portes palières pleine hauteur. Dispositions spécifiques aux ascenseurs de chantier Lors de l’installation, les limites de prestation des différents interve- Le PGC attribue à un lot la prestation complète qui comprend nants et l’interface entre la machine et le bâti doivent être exami- fourniture, installation et retrait, utilisation, entretien, procé- nées en détail car des compléments de protection contre les dure d’alerte, vérification, règles d’accès. chutes ou les cisaillements peuvent être nécessaires. Toutes L’alimentation électrique de l’ascenseur se fait par une ligne séparée dans le tableau de répartition. Il convient d’étudier avec soin le cheminement des matériaux de manière à éviter toute rupture de charge au cours de la mécanisation des manutentions (transpalettes, chariots d’approvisionnement et d’évacuation…). Il faut être particulièrement attentif à l’espace de dégagement nécessaire au chargement et au déchargement, de même qu’aux dénivelés. En cas de petites dénivellations, des rampes fixes, dont les dimensions et la pente sont compatibles avec l’utilisation des appareils de manutention, sont mises en place. Pour mémoire, ces pentes maximales sont de 5 % pour le passage d’engins non moto- protections au vide (portes palières, compléments…) sont fixées mécaniquement. Nota : toute fixation par coincement est naturellement à proscrire. Se reporter à la notice d’instructions du constructeur, notamment en ce qui concerne la vitesse maximale du vent. Au point de chargement, l’emprise de l’ascenseur de chantier est rendue inaccessible par des panneaux grillagés et des portes palières. Les cabines et portes palières sont soit pleines, soit grillagées toute hauteur, ou au minimum dans les zones de cisaillement, et disposent d’un toit de protection. risés à main, 8 % pour engins motorisés à conducteur accompa- À chaque niveau, les zones d’accès aux cabines sont neutralisées gnant, 12 % pour les chariots automoteurs à conducteur porté. pour le chargement ou le déchargement, par exemple, par un Le choix de l’appareil et son emplacement, les modalités d’installa- marquage fluo au sol. tion, de retrait et de contrôle, le maintien en conformité et la formation des liftiers sont consignés dans un cahier des charges précis (fiche B en annexe). Les ascenseurs de chantier répondent à la directive machine (2006/42/CE), applicable depuis 2009. Vol. 2 LOGEMENTS - OPPBTP ∤ 27 N1770_Logements-BAT.indd 27 09/11/12 13:28 Formation des liftiers Les liftiers sont formés par le fournisseur. Sauf cas particulier d’un lot logistique responsable des ascenseurs de chantier, les liftiers sont choisis dans les entreprises dont l’intervention est la plus longue. Ils doivent être en nombre suffisant et tenir compte des congés et autres absences. En aucun cas les liftiers ne peuvent intervenir pour réparer l’appareil en cas de panne. Les liftiers sont en possession d’une autorisation de conduite du chef d’établissement (compétences techniques et médicales). Manutentions horizontales Un plan d’approvisionnement type par étage courant prend en compte le cheminement des matériaux à partir de la réception sur le niveau en indiquant les zones neutralisées pour les circulations. Il indique également les charges d’exploitation admissibles sur les Fig. 25. Réservation dans joint de dilatation pour passage entre cages. Les protections de trémies sont étudiées avec soin et le plus en Ascenseurs ou monte-charge définitifs en utilisation provisoire amont possible ; elles ne doivent pas présenter de surépaisseur La mise en service des ascenseurs définitifs est incontournable en (ex.: en feuillures) ou nuire, de quelque autre façon, à la circulation fin de chantier pour l’avancement des travaux des corps d’état des chariots de manutention ; elles doivent avoir une résistance architecturaux. Ces travaux intérieurs imposent la fermeture des compatible avec les charges roulantes. façades dans les conditions d’un hors d’eau définitif. Ce qui On peut envisager de faire des réservations dans les voiles des implique la dépose des moyens de manutention extérieurs dans la joints de dilatation pour permettre le passage des matériaux zone des travaux (ascenseur de chantier et recettes à matériaux). (Fig. 25) ou mettre en place une passerelle de contournement Cet équipement définitif doit permettre l’évacuation des déchets et extérieure (nécessité d’une grue pour la dépose). l’approvisionnement aux derniers niveaux des matériaux des corps planchers et les différentes zones de stockage selon l’avancement et les coactivités. 28 ∤OPPBTP - CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS NEUFS HORS IGH N1770_Logements-BAT.indd 28 09/11/12 13:28 d’états secondaires. Si la conception a été bien conduite, la cabine du monte-charge ou de l’ascenseur a des dimensions suffisantes pour accepter des panneaux de cloisons intérieures, sinon des Stockage Stockage extérieur mesures sont prises en cours de chantier pour modifier le toit de Un volume important de matériaux est mis en place par les corps cabine afin de permettre le chargement de ces éléments. d’état secondaires. Ces matériaux sont souvent livrés par camion L’utilisation de ces équipements définitifs nécessite au préalable (PGC) l’accord du maître d’ouvrage (départ de la garantie), du maître d’œuvre et de l’ascensoriste, ainsi que des dispositions particulières (Fig. 26 et Fiche C en annexe). complet et nécessitent des zones de stockage adaptées, extérieures ou en sous-sol, avant approvisionnement au niveau de pose. Le PGC doit prendre en compte ces impératifs et déterminer, suivant l’avancement du planning, les zones de stockage extérieures et intérieures correspondantes. Ces demandes sont reprises sur le plan d’installation de chantier: n le choix des emplacements de stockage permet des reprises mécanisées pour l’acheminement au plateau de travail selon les engins choisis (grue, élévateur, etc.); n le colisage des matériaux est en adéquation avec les moyens mécaniques du chantier, certains colis particuliers (poids, volume) font appel à des moyens de levage spécifiques; n un protocole de prêt de grue est instauré sur le site; n sur certains chantiers exigus, une zone de stockage tampon peut être nécessaire à l’extérieur du site. Un planning et des procédures de livraison sont alors mis en place, selon le cas, par la maîtrise d’œuvre ou par l’entreprise générale. Magasins des CeS Fig. 26. Protection de cabine d’ascenseur/monte-charge définitif. Les quantités mises en œuvre, l’importance des lots, la simultanéité des interventions nécessitent des surfaces d’entreposage importantes. De ce fait, les emplacements sont choisis et attribués selon les matériaux à entreposer et les impératifs de mécanisation des manutentions. Vol. 2 LOGEMENTS - OPPBTP ∤ 29 N1770_Logements-BAT.indd 29 09/11/12 13:29 Des zones de magasins fermés seront mises à disposition des CES, afin d’entreposer dans un local condamnable les matériaux et matériels sensibles (ex. : matériel électroportatif, peinture, solvants, etc.). Le stockage de certains produits (peintures, colles…) doit être conforme aux fiches de données de sécurité. Il conviendra en particulier de s’assurer des quantités « maximales», des compatibilités entre les différents produits, des conditions de ventilation et des risques d’incendie. Évacuation des déchets de chantier Fig. 28. Évacuation des déchets des corps d’état secondaires. La grande quantité de gravois de toute nature et l’option possible de tri sélectif sur le chantier obligent à consacrer une surface importante aux différentes bennes à gravois. Cette zone doit être accessible directement au camion d’enlèvement des bennes afin d’éviter les levages dangereux avec les grues du gros œuvre. Des goulottes peuvent être installées pour l’évacuation des déchets des bâtiments de hauteur limitée. On peut utiliser également la grue du gros œuvre avec des recettes à matériaux. Au départ de la grue, les évacuations se font par l’ascenseur de chantier. La fourniture des chariots à gravois, la manutention verticale, le déchargement dans les bennes à gravois sont attribués préciséFig. 27. Déchargement des chariots avec engin spécifique. ment à une entreprise désignée dans le PGC. Il est impératif de prendre en compte le déchargement des chariots, soit avec un 30 ∤OPPBTP - CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS NEUFS HORS IGH N1770_Logements-BAT.indd 30 09/11/12 13:29 engin spécifique, soit en aménageant une rampe sécurisée pour le vidage dans les bennes (Fig. 27 et 28). Les autres entreprises ont à leur charge le nettoyage de leur poste de travail et le chargement des chariots au niveau du plateau. À retenir • Les approvisionnements doivent être mécanisés, quel que soit l’avancement du chantier, avec la grue du gros œuvre ou après son départ. • Les équipements de manutention et de réception doivent être en adéquation avec les matériaux (poids, volume…) et les travaux à réaliser quel que soit l’état d’avancement de l’ouvrage. • L’aménagement des circulations horizontales doit permettre le passage de transpalettes, de chariots, etc. • Les risques de chute et de cisaillement feront l’objet d’une attention particulière lors de l’installation d’ascenseur ou de monte-matériaux. • Les exigences de montage et d’utilisation d’un ascenseur ou d’un monte-charge en exploitation définitive ou provisoire sont similaires. Vol. 2 LOGEMENTS - OPPBTP ∤ 31 N1770_Logements-BAT.indd 31 09/11/12 13:29 10 gaineS et trémieS « toute hauteur » de grandeS dimenSionS On entend par trémies toute hauteur les extractions de parking débouchant en toiture et les réservations techniques pour le passage des réseaux. La chute d’un homme est possible à travers ces trémies. C’est pourquoi, des mesures doivent être prises afin de limiter le risque de chute. Gaines lisses On recherche l’intégration des gaines lisses en béton dans le cycle du gros œuvre (ex. : ventilations des parkings…), soit coulées en place, soit en incorporant un élément préfabriqué. Les gaines préfabriquées béton sont calepinées de manière à être Fig. 31. Protection à l’intérieur de la gaine qui sera évacuée en terrasse. posées avec un demi-niveau d’avance par rapport au plancher de travail et à servir de garde-corps (sauf impossibilité des règles de Si l’intégration complète de ces gaines dans le cycle du gros construction). œuvre ne peut être réalisée, la fermeture par des matériaux de Dans le cas de gaines coulées en place, on peut utiliser un plateau à rochets ou profiter d’éventuelles réservations de clapets pour utiliser une protection grillagée auto-coinçante (Fig. 29 et Fig. 30). second-œuvre (parpaings, carreaux de plâtre, complexes spécifiques, etc.) impose un mode opératoire très strict. Le risque de chute à l’intérieur de la gaine conduit à l’obturer totalement au niveau du poste de travail. Selon les dimensions et l’arrivée directe ou non en toiture, on réalise une tour d’échafaudage toute hauteur à l’intérieur de la gaine. Elle est démontée et évacuée à chaque niveau au fur et à mesure de l’avancement, en commençant par le dernier niveau. Dans le cas d’une gaine maçonnée ou en panneaux, une autre solution consiste en la mise en place d’une protection intérieure qui évolue suivant l’avancement de la gaine afin d’être évacuée en Fig. 29. Protection grillagée auto-coinçante de gaine lisse sur plancher de travail. terrasse (Fig. 31). Tout mode opératoire doit faire l’objet d’une étude précise au regard du risque de chute de grande hauteur. Fig. 30. Protection grillagée auto-coinçante de gaine lisse en sous-face. 32 ∤OPPBTP - CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS NEUFS HORS IGH N1770_Logements-BAT.indd 32 09/11/12 13:29 Trémies en plancher « toute hauteur » Définir le plus en amont possible la section des réseaux traversant afin de réduire au maximum les dimensions des trémies ouvertes. Quand les réservations unitaires ne peuvent être effectuées, on recoupe les trémies de grande longueur par des chevêtres (béton ou acier). En cours de chantier, afin d’établir la continuité des Fig. 32. Calepinage vertical afin d’éviter la chute à l’intérieur des gaines. protections collectives, on prévoit au PGC une protection horizontale et une protection verticale. En ce qui concerne la protection flocage, on choisit à la conception, selon les principes généraux de horizontale, en l’absence de définition de sections des gaines, on prévention, un matériau non fibreux (pierre liquide, etc.) déterminé laisse un treillis soudé filant recouvert d’une protection interdisant dans le PGC. En cas de mise en place de matériaux fibreux, on la chute de gravois (métal déployé de type Nergalto ou similaire, protège provisoirement le flocage des éventuelles dégradations platelage bois, etc.). liées aux travaux ou circulations à proximité (dispersion de fibres). La protection verticale est implantée au plus près du vide et mise en place par le gros œuvre ou par les corps d’état secondaires La zone est isolée naturellement, ou par un polyane, et nettoyée après travaux (utilisation d’un aspirateur industriel). dans les réservations prévues avant démontage de la protection horizontale. Sur les gaines métalliques de grande section, qui présentent un risque important de chute à l’intérieur, on limite la longueur des éléments afin de faciliter la manutention et on calepine les gaines de manière à avoir le premier joint à environ 1,20 m du sol (travail de plain-pied) et le second joint sous le plafond en travaillant à partir d’une PIR (Fig. 32). Dans certains cas, il est possible de monter la gaine de plain-pied au niveau inférieur et de la hisser au fur et à mesure. Ce mode opératoire demande une étude spécifique et nécessite souvent des renforts provisoires sur la gaine pour le levage. En cas de À retenir • Mettre en place les gaines lisses au plus tôt dans le cycle de construction. • S’attacher à réduire ou à diviser la section des trémies communes afin de limiter le risque de chute de hauteur à l’intérieur. • Mettre en place, en phase gros œuvre, une protection en adéquation et en continuité avec les travaux à suivre. Vol. 2 LOGEMENTS - OPPBTP ∤ 33 N1770_Logements-BAT.indd 33 09/11/12 13:29 11 BaieS d’aScenSeurS Les portes palières étant des trémies verticales de grandes dimen- de la mise en service d’un appareil en cours de chantier, elle sions, une protection toute hauteur de type treillis soudé est devient impérative. installée. Cette protection doit permettre, en cas de besoin, l’évacuation de la gaine à chaque palier par les ascensoristes. Elle peut être réalisée sur chantier ou avec des éléments spécifiques du commerce (Fig. 33 a, b et c). voir des platelages adaptés à la structure. Ainsi, les podiums: n offrent un platelage sécurisé pour le niveau en cours de réalisation; Le montage des portes avant travail en gaine peut être une solution palliative. n maintiennent un accès entre le niveau inférieur et celui en cours; Ces dispositions servent également de protection contre les chutes de hauteur lors de tâches effectuées en élévation à proximité des baies. Pour des batteries duplex, une séparation continue sur toute la hauteur entre les gaines est sécurisante; dans le cas a Compte tenu de la répétitivité des étages, il est rentable de conce- b n permettent les travaux de ragréage et de finitions sur le niveau inférieur; n intègrent des ancrages permettant une manutention aisée par grutage. c Fig. 33a, b et c. Protection de baies d’ascenseur. 34 ∤OPPBTP - CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS NEUFS HORS IGH N1770_Logements-BAT.indd 34 09/11/12 13:29 12 PointS d’eau, évacuationS et W.-c. en étage Points d’eau, évacuations Suivant la nature des travaux secondaires demandant de l’eau (ex.: plâtre, staff…), au moins un point de puisage est mis en place à chaque étage avec un réceptacle d’évacuation. Ces points d’eau sont installés pour l’arrivée des CES. Dans certains cas, des essais en charge de tuyauterie nécessite- Sur certains chantiers à fort effectif où les fréquences d’entretien et le vandalisme rendent la maintenance difficile, il peut être préférable, pour des raisons d’efficacité, d’installer des W.-C. chimiques sur roues de manière à en assurer l’entretien au rez-de-chaussée. Cette solution n’est viable que si l’on peut descendre facilement le W.-C. par la grue du gros œuvre ou par l’ascenseur de chantier (Fig. 34). ront un raccordement provisoire à l’évacuation du point de puisage. W.-C. en étage Quand le bâtiment comporte plus de cinq niveaux, on installe un W.-C. à la turque fermé par tranche de cinq niveaux, avec un lavabo et des évacuations. Ces installations sont opérationnelles pour l’arrivée des CES et sont entretenues journellement. Ces dispositions impliquent la mise en service d’évacuations eaux usées/eaux pluviales en phase provisoire (à prévoir dès l’arrivée anticipée du plombier sur le site). Pour le gros œuvre, un W.-C. chimique est mis en place à l’étage en cours. Fig. 34. Points d’eau et sanitaires provisoires en étage. Vol. 2 LOGEMENTS - OPPBTP ∤ 35 N1770_Logements-BAT.indd 35 09/11/12 13:29 13 riSque incendie Au démarrage du chantier, contacter le centre de secours ces matériaux combustibles au fur et à mesure de l’avancement concerné et, le cas échéant, l’associer à l’évolution de l’ouvrage de des travaux. manière à définir les moyens d’intervention pour secourir le personnel et pour lutter contre l’incendie. Les quantités de matériaux mises en œuvre génèrent des déchets importants (carton, plastique, etc.) pouvant être le siège d’un Un accès est dégagé en permanence pour l’arrivée des secours. Les dispositions prises pour lutter contre l’incendie répondent aux exigences communes (extincteurs, permis de feu…). départ de feu. Pour éviter ce risque non négligeable, il faut évacuer 36 ∤OPPBTP - CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS NEUFS HORS IGH N1770_Logements-BAT.indd 36 09/11/12 13:29 14 organiSation deS SecourS Même si la généralisation des téléphones portables est réelle, il faut tenir compte des zones peu ou mal couvertes par ces réseaux (sous-sols, structures perturbantes, etc.). Il convient donc de mettre à disposition, tous les cinq niveaux, un « téléphone rouge » ou tout autre système permettant d’appeler directement sans numérotation complète les pompiers ou le Samu (Fig. 35). Quel que soit l’avancement du chantier, il appartient au coordonnateur SPS de s’assurer de la présence de secouristes sur le chantier, d’identifier le point de rassemblement en cas d’alerte, et de vérifier la présence de la nacelle d’évacuation des blessés en phase gros œuvre. Fig. 35. Téléphone «rouge». Vol. 2 LOGEMENTS - OPPBTP ∤ 37 N1770_Logements-BAT.indd 37 09/11/12 13:29 15 information du PerSonnel Sur les chantiers importants, le PGC détermine quelle entreprise est chargée de gérer les accès et d’établir le livret d’accueil. Ce document est particulièrement détaillé. Les dispositions particulières à ce type d’ouvrage (circulations, manutention, stockage, installations d’hygiène…) sont mises en exergue. Le livret d’accueil est illustré par des croquis localisant les installations et dispositifs. Ce livret est remis à chaque salarié par l’intermédiaire des entreprises intervenantes qui l’utilisent pour l’accueil et la formation de tout nouvel arrivant sur le chantier. Cet accueil est formalisé sur une fiche (Fig. 36). Fig. 36. Fiche d’accueil. 38 ∤OPPBTP - CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS NEUFS HORS IGH N1770_Logements-BAT.indd 38 09/11/12 13:29 anneXeS fiche a Feuille d’approvisionnement 40 fiche B Exemple de cahier des charges pour la définition d’un ascenseur de chantier (personnel/matériaux) 41 fiche c Mesures nécessaires pour l’utilisation de l’ascenseur définitif en phase chantier lots séparés 42 fiche d Besoins pour définir un échafaudage de pied 43 Vol. 2 : LOGEMENTS - OPPBTP ∤ 39 N1770_Logements-BAT.indd 39 09/11/12 13:29 fiche a feuille d’aPProviSionnement CHaNtieR : MaNUteNtioNS et aPPRoViSioNNeMeNtS DeS tRaVaUX eNtRePRiSe : Lot : Date : N° de page Désignation Nombre d’unités Poids unitaire Dimensions unitaires Conditionnement (poids + dimension des colis) Nombre de colis Moyens de livraison Nombre de livraisons Moyen de déchargement Approvisionnements : moyens prévus en vertical Approvisionnements : moyens prévus en horizontal Surface nécessaire pour le stockage provisoire Lieu de stockage * observations : * Préciser les contraintes d’accès (ex : rampe d’accès pour la circulation du transpalette ou des diables) ou les contraintes opérationnelles (ex. : les dalles de faux planchers ne pourront être livrées qu’après réalisation de la peinture de sol). 40 ∤OPPBTP - CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS NEUFS HORS IGH N1770_Logements-BAT.indd 40 09/11/12 13:29 fiche B eXemPle de cahier deS chargeS Pour la définition d’un aScenSeur de chantier (personnel / matériaux) à charge PGC 1 Planning Nombre d’appareils : ................................................................................................................................................. Date de première mise en service : ...................................................................................................................... Durée d’utilisation prévue : ...................................................................................................................................... Réhausse(s) dates : ................................................................................................................................................... Nombre de déplacements sur le site : ................................................................................................................. ....................................... ....................................... ....................................... ....................................... ....................................... 2 Définition de l’appareil souhaité Dimensions intérieures de la cabine largeur × longueur : .............................................................................. Dimensions intérieures de la cabine hauteur : .................................................................................................. Passage de porte largeur par hauteur : ............................................................................................................... Charge nominale : ...................................................................................................................................................... Particularité de la cabine (joint de dilatation, double porte) : ........................................................................ Protection en pied d’ascenseur : .......................................................................................................................... Pour information, types d’ascenseurs courants : – largeur 1,5 m – hauteur 2,2 m – longueur 3,2 - 3,4 - 4,0 m – charge (t) 2,8 - 2,8 - 3,2 – largeur 1,4 m – hauteur 2,1 m – longueur 4,0 m – charge (t) 2 ....................................... ....................................... ....................................... ....................................... ....................................... ....................................... 3 implantation et intégration au site Objectif : pas de rupture de charge avec lève-palettes (continuité Stockage Ascen. Étage) Lieux d’implantation : ................................................................................................................................................ Nombre d’ancrages et positionnement (notice d’instructions) : .................................................................. Protection au-dessus de l’ascenseur (chute d’objets) : ................................................................................. Espace de dégagement au chargement : .......................................................................................................... Espace de dégagement au déchargement : ..................................................................................................... Ouvrages complémentaires pour la manutention : – rampes d’accès ...................................................................................................................................... – quai, table levante .................................................................................................................................. – rampe d’étalage ..................................................................................................................................... – pont de liaison à l’étage ....................................................................................................................... Ouvrages complémentaires pour la sécurité : – complément au palier (cisaillement) ................................................................................................. – complément d’interface avec C.E. ................................................................................................... Alimentation électrique : ........................................................................................................................................... ....................................... ....................................... ....................................... ....................................... ....................................... ....................................... ....................................... ....................................... ....................................... ....................................... ....................................... ....................................... ....................................... 4 Vérifications Vérifications de mise en service : .......................................................................................................................... Levée des réserves : ................................................................................................................................................. Vérifications périodiques : ....................................................................................................................................... Vérifications de remise en service (après réhausses) : ................................................................................... ....................................... ....................................... ....................................... ....................................... 5 Formation des liftiers Entreprises fournissant les liftiers (nombre) : ..................................................................................................... Formation par le fournisseur : ................................................................................................................................. Exemplaires de notice d’instructions : ................................................................................................................. ....................................... ....................................... ....................................... 6 entretien – Maintenance Contrat avec le fournisseur : ................................................................................................................................... Procédure d’entretien courant : ............................................................................................................................. Procédure de panne : ............................................................................................................................................... ....................................... ....................................... ....................................... 7 Utilisation Signalétique : ............................................................................................................................................................... Règles générales d’utilisation : ............................................................................................................................... ....................................... ....................................... Vol. 2 LOGEMENTS - OPPBTP ∤ 41 N1770_Logements-BAT.indd 41 09/11/12 13:29 fiche c meSureS néceSSaireS Pour l’utiliSation de l’aScenSeur définitif en PhaSe chantier lotS SéParéS Toutes les entreprises Entreprise gros œuvre Entreprise chargée de la manutention Destinataire Ascensoriste Transmission pour information Coordonnateur SPS Effectue la vérification Maîtrise d’œuvre Responsable de l’action Maîtrise d’ouvrage Le document est à adapter selon le type de contrat de chantier. Les mesures ne changent pas. oBSeRVatioNS FoRMaLiSatioN Accord du maître d’ouvrage Accord du maître d’œuvre Transcription dans le PGC (principe) Transcription dans les pièces marché Convention de mise en service de l’ascenseur en phase chantier Transcription dans le PGC (caractéristiques de l’appareilutilisation) Durée de fonctionnement – Garantie du matériel – Extension de garantie – Responsabilité Conditions d’utilisation Particularités de l’appareil – Étages desservis – Charge admissible – Poinçonnement – Dimension du passage libre (porte palière) – Dimensions intérieures de la cabine avec protections – Forme de la cabine – Décrochement provisoire en plafond MoNtaGe De L’aSCeNSeUR Réception et conformité de la gaine Gros œuvre de la gaine – Tolérances géométriques – Mise hors d’eau de la gaine d’ascenseur – Ventilation de la gaine – Cuvelage de fosse – Éclairage machinerie – Échelle en fond de cuvette Fourniture d’une alimentation électrique distincte (provisoire ou définitive) Fourniture en machinerie Mise à disposition d’une ligne téléphonique provisoire Ligne France Télécom Rédaction d’un contrat de maintenance et entretien pendant l’utilisation Réception/contrôle de l’ascenseur par un organisme État des lieux et prise en compte de l’ascenseur eXPLoitatioN Protections provisoires de la cabine selon avis ascensoriste Formations des liftiers (autorisation de conduite/visite médicale) Exploitation de l’ascenseur définitif en phase chantier Protections provisoires des embrasements de paliers Protections de l’intérieur de la cabine Seuil provisoire si nécessaire Clé pour manœuvre liftier en cabine Vérification journalière de fonctionnement de l’ascenseur Respect des conditions d’utilisation définies par le SPS Signalement d’anomalies de fonctionnement à l’ascensoriste FiN De L’eXPLoitatioN – RÉtRoCeSSioN Retrait des protections provisoires – État des lieux Rétrocession à l’ascensoriste pour montage définitif 42 ∤OPPBTP - CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS NEUFS HORS IGH N1770_Logements-BAT.indd 42 09/11/12 13:29 fiche d BeSoinS Pour définir un échafaudage de Pied Cette fiche permettra la mise à disposition d’un échafaudage de pied pour une entreprise utilisatrice par une entreprise de montage. Chaque entreprise utilisatrice devra remplir ces conditions dans le cas de l’utilisation de l’échafaudage dans le cadre d’un lot unique interentreprises. L’eNtRePRiSe UtiLiSatRiCe Doit : SE PROCURER ET FOURNIR ◗ Des photos et une vue en plan de l’ouvrage à échafauder ◗ Les plans des façades (extérieure, intérieure ou pignon) ◗ Les coupes nécessaires à la compréhension (à joindre à la présente demande) DEMANDER LES AUTORISATIONS (dates et durées) ◗ Domaine public ◗ Domaine privé INDIQUER ◗ Les dimensions de l’échafaudage L ............... m H ................ m (dernier plancher) ◗ Le phasage de montage En 1 fois ❑ en ...... fois ❑ ◗ Largeur des planchers 60 à 80 cm ❑ 90 à 110 cm ❑ Autres ......... ◗ La modification éventuelle des niveaux des planchers de travail (à préciser) ................... PRÉCISER LES CONDITIONS D’UTILISATION DE L’ÉCHAFAUDAGE ET SURCHARGES D’EXPLOITATION (charges uniformément réparties d’après les normes en vigueur) en fonction de la nature des travaux à exécuter ◗ Travaux sans stockage, ravalement, peinture, étanchéité ◗ Briquetage, bétonnage, enduit sans stockage ◗ Maçonnerie lourde avec stockage Classe 1 Classe 2 75 daN/m2 150 daN/m2 pour mémoire pour mémoire Classe 3 Classe 4 Classe 5 Classe 6 200 daN/m2 300 daN/m2 450 daN/m2 6000 daN/m2 ❑ ❑ ❑ ❑ ◗ Type d’accès Échelles intérieures avec trappe ❑ Escalier / tour en débord ❑ ◗ Le matériau de la façade où les ancrages seront placés : Béton ❑ Brique creuse ❑ Brique pleine ❑ Parpaing ❑ Autres ................ PROTECTIONS ◗ Filet ❑ Bâche ❑ Bardage ❑ Passage piétons ❑ ◗ Protection couvreur ❑ Protection piéton ❑ de largeur ......... m ◗ Recette à matériaux pour charge de ...................................................... kg ❑ PRÉCISER ◗ La nature du sol au niveau des appuis ....... Remblai .......................................................................... Béton ◗ Topographie du sol ..................................... Horizontal .......................................................................... Redents ◗ Appuis particuliers ....................................... Toiture ◗ Accessoires Colonne de hissage de section Goulotte à gravois de longueur ❑ ❑ ❑ ❑ ❑ ❑ ❑ Terrain naturel ❑ Enrobé ❑ Autre.................................. En pente .......... % ❑ Autre .................................. Monte-matériaux ❑ .... kg Potence avec poulie ❑ Vol. 2 LOGEMENTS - OPPBTP ∤ 43 N1770_Logements-BAT.indd 43 09/11/12 13:29 fiche d ◗ Les obstacles éventuels : Éclairage urbain ❑ Enseigne lumineuse ❑ Antennes Réseaux EDF ❑ Réseaux Télécom ❑ Feux tricolores ❑ Panneaux signalisation ❑ Plaque d’égout ❑ Trappes de visite ❑ Autres ◗ Les réservations obligatoires : Passage large accès véhicules en cour intérieure ❑ Accès magasin Passage poubelles – vélos ❑ Cour anglaise Départ en mono-pied et consoles ❑ Anti-accès hauteur 3 m ◗ Conditions d’accès au pied de l’échafaudage : P.L. ❑ V.L. ❑ Stationnement possible oui ❑ non ◗ La durée de la location : Date de mise en service ................ Date prévisible de démontage ................ ❑ ❑ ❑ ❑ ❑ ❑ LA POSITION DE L’ÉCHAFAUDAGE PAR RAPPORT À LA FAÇADE ➊ À 20 cm max. ❑ ➋ À plus de 20 cm • Avec garde-corps complet côté façade ❑ • Avec console de déport support planchers ❑ RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES (relatifs au chargement des planchers) ◗ Nombre de niveaux équipés ............................................................. ◗ Nombre d’ancrages, résistance vérifiée ................... ❑ ................. ou estimée ................... ❑ ................. ◗ Nombre de niveaux de planchers chargés à 100 % ....................... ◗ Nombre de niveaux de planchers chargés à 50 % ......................... attention : les normes prévoient 1 niveau de plancher chargé à 100 % et 1 niveau chargé à 50 %. S’il en est autrement, une note de calcul de résistance et de stabilité devra être établie. Console Portique Consoles de planchers Passage de balcon Console de décrochement Porte à faux Pare-gravois L’eNtRePRiSe De MoNtaGe Doit : FOURNIR un plan détaillé de l’échafaudage comprenant Passage piéton ◗ Le nombre et le type d’ancrages et amarrages ainsi que leur répartition ............................................. ◗ Les justificatifs du choix des ancrages/amarrages en fonction du matériau d’accueil ................................................................................................................................ ◗ Le nombre et la nature des appuis au sol, la valeur de la descente de charge .................................... ◗ La position des planchers de travail et surcharges d’utilisation ............................................................. ◗ La position des accès (implantation et nature) ........................................................................................ ◗ La réalisation de la continuité des circulations et des protections avec passage en angle ............................................................................................................................. ◗ Le traitement des obstacles à franchir (corniches, balcons ...) ............................................................... ◗ La prise en compte des efforts dus à la présence de bâche, de filet ou de bardage ........................................................................................................................................... ❑ ❑ ❑ ❑ ❑ ❑ ❑ ❑ GARANTIR un échafaudage conforme à la réglementation (Code du travail modifié par décret du 1/09/2004) ◗ Un échafaudage approprié et adapté aux travaux à réaliser .................................................................. ◗ Un respect de la notice ou du plan de montage et des instructions qu’ils comportent ....................... ◗ Une note de calcul de résistance et de stabilité si le montage ne correspond pas à la notice ........................................................................................................................................... ◗ Des ancrages, des amarrages et des appuis de résistance justifiée ...................................................... ◗ Un montage exécuté par du personnel ayant reçu une formation adéquate et spécifique sous la direction d’une personne compétente .................................................................. ◗ Une vérification avant mise en service de l’échafaudage par une personne qualifiée .......................... ◗ La vérification à la mise en service comporte un examen d’adéquation, un examen de montage et d’installation ainsi qu’un examen de l’état de conservation .......................................... ❑ ❑ ❑ ❑ ❑ ❑ ❑ 44 ∤OPPBTP - CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS NEUFS HORS IGH N1770_Logements-BAT.indd 44 09/11/12 13:29 L’OPPBTP est l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics. Sa mission est de conseiller, former et informer les entreprises de ce secteur à la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, et à l’amélioration des conditions de travail. Grâce à son réseau de 320 collaborateurs répartis dans 18 agences en France, l’OPPBTP accompagne les chefs d’entreprise dans l’analyse des risques de leur métier, dans la réalisation du document unique, dans la mise en œuvre de leur plan de formation. L’OPPBTP propose aux entreprises des services et des formations personnalisés répondant à leurs besoins. Il met à disposition sur son site www.preventionbtp.fr diverses publications, outils pratiques, fiches conseils pour aider les entreprises dans leur gestion de la prévention. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’OPPBTP est illicite. Il en est de même pour la traduction, l’adaptation ou la transformation, l’arrangement ou la reproduction, par un art ou un procédé quelconque (article L. 122.4 du code de la propriété intellectuelle). Cette représentation ou reproduction par quelque procédé que ce soit constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. © OPPBTP, 2012 Conception et réalisation : Soft Office Illustration de couverture : Soft Office Illustrations : Logomotif Photos : tous droits réservés Achevé d’imprimer sur les presses de Graphicentre en novembre 2012. N1770_Logements_Couv_BAT.indd 2 09/11/12 13:31 logements d’une certaine envergure. Toutes les constructions supérieures à quatre niveaux sont concernées, hors immeubles de grande hauteur (IGH). Points forts de l’ouvrage : le planning des tâches, présenté au chapitre 2, indique les étapes indispensables à respecter lors de la préparation du chantier ; il met en avant les étapes clés de l’exécution du projet. les encadrés « À retenir » rappellent les incontournables de la prévention de tout projet de construction. préparation du chantier. Réf. : E5 G 06 12 ISBN : 978-2-7354-0450-6 Prix : 10 € Édition et dépôt légal : 1re édition, novembre 2012 25 avenue du Général Leclerc - 92660 Boulogne-Billancourt Cedex Tél. : 01 46 09 27 00 - www.preventionbtp.fr N1770_Logements_Couv_BAT.indd 1 Ce document est édité sur un papier certifié PEFC (gestion durable des forêts) et imprimé avec des encres végétales les fiches pratiques en annexe sont destinées aux intervenants afin de leur faciliter la CONSTRUCTION DE BATIMENTS NEUFS HORS IGH – VOL. 2 LOGEMENTS Cet ouvrage traite des méthodes constructives tous corps d’état pour les bâtiments de type CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS NEUFS HORS IGH VOL. 2 LOGEMENTS PRATIQUES MÉTIER 09/11/12 13:31