musique Aïnaa e music les miroirs de Aïnaa e music, les miroirs de musique Aïnaa e music, les miroirs de musique Distribution Concert théâtralisé Création et tournée 2015 / 2016 Durée : 1h30 Direction musicale : Carine Moretton Scénographie : Stéphanie Mathieu Regard extérieur : Soudabeh Kia Sara Hamidi Chant persan d’Iran Farishta Chant afghan Élise Schmitt Mezzo - soprano (chant occidental) Pierrre-Yves Binard Baryton (chant ocidental et persan), percussions Musiciens Afghans Wahid Herawi (Bache Bolbol) Chant, santur, tablas Ustad Ramin Saqi Khial Mohammad Rebab Ghulam Sakhi Sekhida Dotar, tambur Faiz Mohamad Zerbaghali Henri Tournier Flûte bansuri, tula Musiciens de l’Escarboucle Carine Moretton Flûtes, cornemuse Adrien Reboisson Chalemies, hautbois, flûtes Maxime Fiorani Percussions Baptiste Romain Vièle à archet, violon, cornemuse Romain Falik Luth, oud Stéphanie Mathieu - scénographe production : Le Phenix, scène nationale de Valenciennes, l’Institut Français, le ministère de la culture afghan, Afghan National Institute of Music avec l’aide d’Arcadi Ile-de-France / Dispositif d’accompagnement aide à la production demandée :DRAC et région Ile-de-France, le Théâtre de Fontainebleau Après des études d’architecture à l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Industries de Strasbourg, Stéphanie Mathieu poursuit une formation en scénographie à l’Ecole Nationale Supérieure de Arts et Techniques du Théâtre, ENSATT, dont elle sort en 1999. Depuis, elle collabore régulièrement avec Laurent Fréchuret au théâtre (Interzone d’après W. Burroughs, L’Uruguayen et la Pyramide de Copi, Calderon de Pasolini, Le roi Lear de Shakespeare, Médée d’Euripide, l’Opéra de 4 Sous de B. Brecht et Kurt Weill, Une trop bruyante solitude de B. Hrabal, Richard 3 de Shakespeare) et à l’Opéra (la Voix humaine de Poulenc et le Château de Barbe-Bleue de Bartok) Elle collabore également avec Michel Raskine (Barbe bleue, espoir des femmes de D. Loher, les Relations de Claire de D. Loher, Chien et l’Atelier de D. Loher et J. Genet, Elle est là et c’est beau de N. Sarraute, Mère et Fils de J. Jouanneau, Périclès de Shakespeare aux Nuits de Fourvière, Me Zo gwin a te zo dour de M. Dilasser, Juste la fin du monde de J-L. Lagarce à la Comédie Française, Le jeu de l’amour et du hasard de Marivaux, Le Président de T. Bernhart, Le Triomphe de l’amour de Marivaux), avec Philippe Delaigue (Le bonheur des uns, avec le quatuor Debussy, à l’ombre de P. Salles), avec Anne Courel (à tue-tête d’E. Durif, le traitement de M. Crimp, Le roi s’amuse de V. Hugo, Au pont de Pope lick de N.Wallace), avec Emmanuel Daumas (l’île des esclaves de Marivaux et l’échange de P. Claudel aux nuits de Fourvière, La tour de la Défense de Copi) avec Jeanne Béziers (Lilith et Icare de J. Béziers, Kawa de J. Béziers, Soulomi Rouge de J. et P. Béziers,Les Précieuses Ridicules de Molière) et avec le chorégraphe Yuval Pick (Look White Inside, 17 drops) Aïnaa e music, les miroirs de musique Répertoires Musique Occidentale - Chansons d’origines anciennes (Moyen-âge, Renaissance) toujours vivantes dans la tradition orale aujourd’hui ; - Interprétation d’après les sources anciennes : chansons de toile, Machaut, Chardavoine, Arcadelt, Ballard, Roland de Lassus ; Musique d’Afghanistan - Chansons traditionnelles : Le choix de pièces se centre sur les musiques traditionnelles de Hérat et de Kaboul. Ce sont des musiques connues de tous en Afghanistan, qui ont souvent été exportées, et qui sont une tradition vivante, celle qu’a perdu l’Occident, et dont les musiciens français peuvent s’inspirer pour interpréter leurs répertoires anciens ; - Improvisations dans le style classique afghan : pour mettre en valeur la virtuosité, la maîtrise et la connaissance des maîtres musiciens invités ; - Ghazals : grands poèmes mis en musique dans le style Kabouli comme par exemple Beshnaw az ney ou Shab e Majnoun. Ces chants, qui détiennent une portée spirituelle, avec des mélodies complexes et une grande importance du texte, sont à rapprocher des madrigaux. Une coopération franco - afghane La culture Persane et la culture Occidentale ont énormément de points communs. Ces cultures séculaires se sont souvent rencontrées, et se sont influencées réciproquement. En retrouvant les points communs de ces deux cultures, nous touchons du doigt leur essence même, leur raison d’être : la Beauté, cette quête universelle du beau qui nous unit au monde et nous approche du sacré. Le choix des musiques anciennes et traditionnelles de chacun des deux pays met en lumière le passé pour mieux vivre le présent et construire l’avenir. Le dellruba et la viole de gambe : deux instruments de la même famille. Des hautbois occidentaux qui jouent le rôle des zourna, un rebab afghan pour un virelai de Machaut... Aïnaa e music, les miroirs de musique Intentions La Compagnie de l’Escarboucle a multiplié les projets avec les musiciens afghans de Hérat. Ainsi, chacun enrichit le répertoire de l’autre de ses propres ornements, habitudes d’interprétation et techniques de jeu. En un mot, il se l’approprie, et l’intègre à son propre langage. Ces éléments permettent de questionner l’interprétation des répertoires monodiques anciens, et de proposer des idées nouvelles, dans un langage musical renouvelé. Creusant pas à pas leur route entre orient et occident, les envies musicales s’affinent au long de ce travail. Elles appellent, pour Aina e music, à un travail s’ouvrant à de nouveaux répertoires : les survivances de thèmes anciens dans la musique de tradition vivante française. La chanson française s’est transmise de génération en génération. Patrimoine millénaire, ces chansons ont évolué et se sont transformées au fil des siècles, et constituent aujourd’hui un répertoire traditionnel vivant. Cette part majeure de notre patrimoine culturel trouve une parenté étonnante et singulière dans la culture elle aussi millénaire des chants et musiques d’Afghanistan. Ce qui rapproche les deux musiques, en premier lieu, c’est leur rapport intime au chant et au sens de la poésie qu’il porte. Les deux répertoires sont joués par les français et par les afghans, ensemble, pour être dans la rencontre en dépassant la simple confrontation. Il s’agit de mêler les deux musiques pour en faire un langage nouveau, pour constituer des suites musicales dans lesquelles les pièces afghanes et françaises s’enchevêtrent. Le langage musical ainsi élaboré, arrive à une certaine maturité. Cette rencontre des répertoires, devenue à présent une collaboration sur le long terme, est à présent suffisamment solide pour s’ouvrir à de nouvelles formes. Ce parcours permet aujourd’hui au travail musical de se confronter à la scénographie et aux questionnements de Stéphanie Mathieu. De grands tutti exaltés s’alternent avec des soli très virtuoses et raffinés. Le spectacle est un grand crescendo, jusqu’à un paroxysme final. Les ornements de la flûte baroque répondent à ceux de la flûte Afghane. Un lai médiéval et une chanson séculaire persane : des musiques étonnamment semblables. Une chanson médiévale dans laquelle vient se glisser un naghma afghan... Aïnaa e music, les miroirs de musique Intentions scénographiques Nous cherchons à créer un espace qui puisse être le lieu de temporalités multiples. C’est un espace imaginaire, qui relie passé et présent, Orient et Occident. Nous rêvons d’un espace hybride, qui puisse aussi se transformer au fil du spectacle. Comme on voit la lumière évoluer au cours d’une journée, ou au cours des saisons. Le spectacle commencerait dans une atmosphère chaude et feutrée, en clair-obscur, et la musique prenant possession du lieu viendrait peu à peu révéler l’espace dans ses petits détails. La transformation serait telle qu’on pourrait changer de saison au fil du spectacle. (pourquoi pas finir sous la neige) Nous cherchons à créer l’atmosphère d’un refuge : c’est un espace intime mais pas fermé. Un espace qui entretient toujours l’ambiguité entre le dedans et le dehors. Les inspirations Cet espace pourrait à la fois évoquer les cours intérieures des Khanakas soufies (les maisons des maîtres soufis), comme le jardin intérieur d’un cloître, et aussi l’intimité feutrée d’un salon, en mêlant les signes et les évocations. L’image d’un verger, en fond de scène, derrière un tulle, comme prolongement de l’imaginaire et évocation de l’amour courtois viendrait donner à cette cour intérieure un horizon inattendu et inespéré, comme la rencontre entre les deux traditions musicales. Le tulle noir du fond de scène pourra aussi servir à des projections de gros plans filmés des musiciens. On cherche ainsi à faire rentrer le spectateur au cœur même de la cour intérieure, au plus près de la musique. A propos de la Khanaka « C’était un grand jardin où régnait le silence Ombragé de vieux grands arbres, Isolés du reste du monde par de hauts murs Qui l’encerclaient mais ne protégeaient pas La Khanaka que l’on reconnaît A ce que la porte demeure ouverte jour et nuit. » Denise Desjardins, Contre Vents et Années, extrait du chapitre 18, En Afghanistan Le prolongement physique et visuel du rapprochement musical entre les deux cultures et traditions et de leur dialogue profond. Aïnaa e music, les miroirs de musique Carine Moretton - direction musicale Musicienne au cheminement atypique, Carine Moretton s’éprend dès ses débuts à la flûte à bec des répertoires les plus anciens, ceux du Moyen-âge et de la Renaissance. Elle étudie auprès de Pierre Boragno, Denis Raisin-Dadre, Raphaël Picazos et Robin Joly. Attirée par les musiques intemporelles, elle se forme également aux répertoires traditionnels d’Irlande et de Guinée. Désireuse d’initier une nouvelle dynamique dans la musique ancienne, elle fonde l’Ensemble de l’Escarboucle en 2002 avec lequel elle lance les Bals Renaissance Parisiens en 2006. Elle rencontre l’Afghanistan en 2003 lors d’un concert à Kaboul pour la radio RFI. C’est le coup de foudre, et depuis, elle y retourne régulièrement, apprend la musique classique Afghane, et débute un travail de rapprochement et de croisement des cultures avec le trio Wahid Herawi, avec qui elle se produit à Hérat, Kaboul et à la télévision afghane. Compagnie de l’Escarboucle En réunissant de jeunes musiciens, chanteurs, danseurs et comédiens au sein de l’Ensemble de l’Escarboucle, Carine Moretton a initié une impulsion novatrice, empreinte de raffinement et d’audace, dans l’interprétation des répertoires anciens. Se consacrant tout particulièrement à la période allant du 14ème au 16ème siècle, à la charnière entre le Moyen-âge et la Renaissance, l’Ensemble de l’Escarboucle fait vivre de manière originale ces musiques souvent méconnues et pourtant accessibles au plus grand nombre. L’ensemble se produit en France et en Europe. Aïnaa e music, les miroirs de musique Stéphanie Mathieu - scénographe Après des études d’architecture à l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Industries de Strasbourg, Stéphanie Mathieu poursuit une formation en scénographie à l’Ecole Nationale Supérieure de Arts et Techniques du Théâtre, ENSATT, dont elle sort en 1999. Depuis, elle collabore régulièrement avec Laurent Fréchuret au théâtre (Interzone d’après W. Burroughs, L’Uruguayen et la Pyramide de Copi, Calderon de Pasolini, Le roi Lear de Shakespeare, Médée d’Euripide, l’Opéra de 4 Sous de B. Brecht et Kurt Weill, Une trop bruyante solitude de B. Hrabal, Richard 3 de Shakespeare) et à l’Opéra (la Voix humaine de Poulenc et le Château de Barbe-Bleue de Bartok) Elle collabore également avec Michel Raskine (Barbe bleue, espoir des femmes de D. Loher, les Relations de Claire de D. Loher, Chien et l’Atelier de D. Loher et J. Genet, Elle est là et c’est beau de N. Sarraute, Mère et Fils de J. Jouanneau, Périclès de Shakespeare aux Nuits de Fourvière, Me Zo gwin a te zo dour de M. Dilasser, Juste la fin du monde de J-L. Lagarce à la Comédie Française, Le jeu de l’amour et du hasard de Marivaux, Le Président de T. Bernhart, Le Triomphe de l’amour de Marivaux), avec Philippe Delaigue (Le bonheur des uns, avec le quatuor Debussy, à l’ombre de P. Salles), avec Anne Courel (à tue-tête d’E. Durif, le traitement de M. Crimp, Le roi s’amuse de V. Hugo, Au pont de Pope lick de N.Wallace), avec Emmanuel Daumas (l’île des esclaves de Marivaux et l’échange de P. Claudel aux nuits de Fourvière, La tour de la Défense de Copi) avec Jeanne Béziers (Lilith et Icare de J. Béziers, Kawa de J. Béziers, Soulomi Rouge de J. et P. Béziers,Les Précieuses Ridicules de Molière) et avec le chorégraphe Yuval Pick (Look White Inside, 17 drops) musique Aïnaa e music les miroirs de Contacts Compagnie de l’Escarboucle 56, rue du viaduc 77250 Veneux les Sablons [email protected] http://escarboucle.eu Administratif Marion Devanne 06 61 29 33 87 [email protected] Artistique Carine Moretton 06 16 50 66 23 [email protected]