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Le tissu glandulaire est divisé en lobules constitués de vésicules de l’ordre du micron.
a) Embryogenèse
Elle dérive d’une ébauche endodermique de la partie antérieure du plancher pharyngien (base de la
langue). Elle subit prolifération et différentiation à partir de J17 in utéro pour les ébauches médianes
et J28 pour les ébauches latérales (elles contiennent des cellules provenant de la crête neurale : les
cellules C). L’ensemble finis par migrer dans le cou.
On peut observer la persistance de certains résidus qui pourrons évoluer en kystes ou donnerons
tout simplement des glandes thyroïde accessoires.
b) Organisation générale
On observe une capsule conjonctive qui va délimiter des lobules, grâce à la formation de cloisons.
Le parenchyme glandulaire est constitué de vésicules de tailles variables selon l’état fonctionnel. A
côté de ca, on a présence de cellules C, soit dans l’épithélium des vésicules ou à l’extérieur de celles-
ci.
On note aussi la présence de cellules isolées (de Weber) ou en amas (de Wolfer). Ce sont des cellules
fœtales qui pourront évoluer en follicules.
Pour les deux noms propres précédents, Le gallic a clairement dit qu’il s’en foutait un peu : mais ils
peuvent être à savoir pour le MB4 (oral) …
Dans le stroma conjonctif on retrouve des capillaires (ils sont reconnaissables aux noyaux allongés de
l’endothélium, pour le MB4…).
C’est une glande très vascularisée : elle est perfusée par 5L de sang (en gros la totalité du volume
sanguin) en 1h, à travers 4 artères.
Les vésicules font à peu près 100 µ (si elles sont plus grandes ou plus petites elles ne seront pas
fonctionnelles). Chaque vésicule est constituée d’un épithélium glandulaire.
On retrouve 2 types cellulaires :
→ Les thyréocytes : ils délimitent la cavité de la vésicule. Ils sont en contact avec la colloïde et la
lame basale. Ils produisent la T3 et T4. Selon leur degré d’activation, ces cellules vont être
cubiques, aplaties ou prismatiques.
→ Les cellules C de la thyroïde : Ce sont des cellules peu colorables (C=claire). On les retrouve
isolées ou en amas. On en retrouve quelques unes entre les vésicules (dans l’épithélium)
d’autres sont en dehors.
La colloïde forme une gelée homogène, colorable par le PAS. On observe une coloration variable
selon le colorant et l’âge de la coupe. On y retrouve une glycoprotéine : la thyroglobuline.
Les capillaires fenêtrés forment une sorte de treillis dans la glande, et les espace entre les vésicules
sont exigus.