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MI6- Chronobiologie
Dr LeGallic
Groupe 9 : Claire E. / Alice J.
10.02.11
Histologie du système endocrinien
Les différents systèmes de l’organisme : nerveux, endocrinien ou immunitaire.
Info : le poly du prof est ultra complet, voire trop. Il vaut donc mieux apprendre les ronéos ! ;) Par
contre si vous voulez compléter (la ronéo n’est pas infaillible on le sait tous !) ou que vous ne
comprenez pas un point précis, vous pouvez vous en servir. Il comprend aussi les schémas de son
powerpoint.
Embryo : pas de question pure mais attention, il en avoir quelques notions qui sont les bienvenues
dans une copie si le sujet s’y prête (points !)
Généralités
L’apparition des êtres pluricellulaires entraine de nouvelles contraintes pour ces organismes : la
communication entre les cellules.
SN : communication rapide
SI : comprendre et résister
SE : mécanismes endocriniens
La définition d’une hormone est qu’elle agit à distance, mais on peut trouver des substances
agissant à proximité et qui ont quand même le statut d’hormones.
Par exemple, elles vont agir sur les gènes lors de la transduction du signal.
Communication intercellulaire.
Les 3 systèmes fonctionnent grâce à des signaux physiques (potentiel d’action…) ou chimiques
(certains sont dans la circulation comme les hormones). Ces derniers sont produits notamment par
des cellules élaboratrices de molécules.
Il existe différents types de sécrétions : dans ce cours nous nous intéresserons aux sécrétions
endocrines. Elles font intervenir des messagers et des récepteurs à distance.
Ex : αMSH : peut être produite par le SN mais utilisée à distance. Elle est synthétisée par la peau
(action autocrine et paracrine) suite à l’exposition au soleil : la plupart des récepteurs sont sur les
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mélanocytes, elle est donc responsable du bronzage. Cette substance possède 3statuts : endocrine,
paracrine et autocrine.
Régulations
Homéostasie = équilibre dynamique qui nous maintient en vie.
L’autorégulation des hormones se fait +++ par des mécanismes de rétrocontrôle.
Les régulations classiques sont :
- Une même entrée :
- Le rétrocontrôle
- Le frein accélérateur : ce sont des couples d’hormones à action antagoniste (ex : insuline et
glucagon.
Autre problème : la dégradation.
Pour éviter cela, les hormones vont se lier à des transporteurs +++ (ex : utilisations de protéines
transportrices pour les stéroïdes).
Récepteurs : on a 2 possibilités de réception
Hydrophobes : les hormones passent la membrane lipidique
Récepteurs qui déclenchent une cascade transcriptionnelle : on a une réponse adaptée au
type cellulaire. Si pas de récepteur, pas de réponse.
On retrouve différents niveaux de complexité : pour les récepteurs tyrosine kinase on a une cascade
qui dépend de la cellule et qui est très complexe (interconnexion de différentes voies).
I Structure des cellules sécrétrices
Il y a 3 classes de molécules qui ont le statut d’hormones :
Les protéines : peptides mais aussi glycoprotéines…
Les acides aminés modifiés (amines biogènes)
Les substances lipogènes
Il y a une très forte relation entre la substance sécrétée et l’ultrasturcture cellulaire.
Sécrétion protéique = traduction +++ donc :
-Nucléole important
-REG +++
-Golgi important (maturation protéique)
-prends bien les colorants classiques
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-vésicules +++ dans le cytoplasme : le contenu est libéré par exocytose
Sécrétions stéroïdes : précurseur = cholestérol
-REL
-vacuole lipidiques
-mitochondries à crête tubulaires
Pas de vésicules !!! Les substances passent directement la membrane par diffusion. Il n’y a pas
d’exocytose au sens propre.
Amines biogènes
-vésicules à cœur dense en microscopie électronique (caractéristique : savoir qu’elles
existent)
-excrétion par exocytose, le contenu n’étant pas liposoluble
Organisation des cellules endocrines :
glande : complexe hypothalamo hypophysaire, thyroïde, parathyroïde,
cellules en amas dans un autre organe : ilots de Langerhans, ovaire, cellule de Leydig,
cellules neuroendocrines, …
cellules endocrines diffuses : tissus adipeux, rein, cellules auriculaire cardiaques (FAN),
système neuroendocrinien diffus.
Les cellules endocriniennes sont à de rares exceptions près :
- Entourées de capillaires fenêtrés
- Ne possèdent pas de canaux excréteurs (sauf si elles sont dans une glande mixte comme le
pancréas)
II Système neuroendocrinien diffus
Il est aussi appelé système APUD !
A la base il signifie « sécrétion d’amines biogènes », mais le langage est devenu beaucoup plus
flou et donc on a aboutit a la définition actuelle.
SNED : spécialisation du SN à travers un mode de transmission endocrinien.
Il a de nombreux peptides en commun avec le cerveau (VIP, substance P….)
Cellules pouvant dériver de la crête neurale : - cellules C de la thyroïde
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-cellules de la médullo surrénale
Origine ectodermique :
- Complexe hypothalamo-hypophysaire
- Parathyroïde
Origine ectoblastique :
- Pancréas
- TD
-
Sa localisation est variée : respiratoire +++ (trachée, bronches, bronchioles, paroie alvéolaire…), mais
aussi ailleurs (cellules C de la thyroïde, cellules de la médullosurrénale, cellules des paraganglions,
cellules à rénine, …)
Pas les cellules des ilots de Langerhans !
La pathologie associée classique sera l’apudome. C’est une tumeur avec surproduction de certains
peptides ou acides aminés. Elle est dure à diagnostiquer, du fait qu’elle concerne peu de cellules.
On va la retrouver au niveau des paraganglions : ce sont des glandes neuroendocriniennes
spécialisées appartenant au SNA. Elles vont sécréter des amines biogènes, et des neuropeptides
hormonaux. Leur taille varie du micron à quelques micromètres de diamètre.
On observe 3 éléments constitutifs :
- Les cellules neuroendocriniennes
- Les cellules sustentaculaires (ressemblent aux cellules de Schwann)
- Des capillaires sanguins fenêtrés
On en retrouve toute une série :
Les corpuscules carotidiens, à la bifurcation de la carotide externe et du tubercule aortique.
Ils sont sensibles à l’oxygène et au pH.
Au niveau de l’aorte, des artères rénales à la bifurcation iliaque. (Organe de Zuckerkandl :
nom pas a connaître mais fonction oui !)
III Les glandes périphériques organisées
1 La thyroïde
C’est la glande la plus volumineuse de l’organisme.
Elle est constituée de deux lobes rejoins par un isthme, et de la pyramide de l’alouette. Cette
dernière constitue avec l’isthme le système d’attache à la trachée (cohésion).
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Le tissu glandulaire est divisé en lobules constitués de vésicules de l’ordre du micron.
a) Embryogenèse
Elle dérive d’une ébauche endodermique de la partie antérieure du plancher pharyngien (base de la
langue). Elle subit prolifération et différentiation à partir de J17 in utéro pour les ébauches médianes
et J28 pour les ébauches latérales (elles contiennent des cellules provenant de la crête neurale : les
cellules C). L’ensemble finis par migrer dans le cou.
On peut observer la persistance de certains résidus qui pourrons évoluer en kystes ou donnerons
tout simplement des glandes thyroïde accessoires.
b) Organisation générale
On observe une capsule conjonctive qui va délimiter des lobules, grâce à la formation de cloisons.
Le parenchyme glandulaire est constitué de vésicules de tailles variables selon l’état fonctionnel. A
côté de ca, on a présence de cellules C, soit dans l’épithélium des vésicules ou à l’extérieur de celles-
ci.
On note aussi la présence de cellules isolées (de Weber) ou en amas (de Wolfer). Ce sont des cellules
fœtales qui pourront évoluer en follicules.
Pour les deux noms propres précédents, Le gallic a clairement dit qu’il s’en foutait un peu : mais ils
peuvent être à savoir pour le MB4 (oral) …
Dans le stroma conjonctif on retrouve des capillaires (ils sont reconnaissables aux noyaux allongés de
l’endothélium, pour le MB4…).
C’est une glande très vascularisée : elle est perfusée par 5L de sang (en gros la totalité du volume
sanguin) en 1h, à travers 4 artères.
Les vésicules font à peu près 100 µ (si elles sont plus grandes ou plus petites elles ne seront pas
fonctionnelles). Chaque vésicule est constituée d’un épithélium glandulaire.
On retrouve 2 types cellulaires :
Les thyréocytes : ils délimitent la cavité de la vésicule. Ils sont en contact avec la colloïde et la
lame basale. Ils produisent la T3 et T4. Selon leur degré d’activation, ces cellules vont être
cubiques, aplaties ou prismatiques.
Les cellules C de la thyroïde : Ce sont des cellules peu colorables (C=claire). On les retrouve
isolées ou en amas. On en retrouve quelques unes entre les vésicules (dans l’épithélium)
d’autres sont en dehors.
La colloïde forme une gelée homogène, colorable par le PAS. On observe une coloration variable
selon le colorant et l’âge de la coupe. On y retrouve une glycoprotéine : la thyroglobuline.
Les capillaires fenêtrés forment une sorte de treillis dans la glande, et les espace entre les vésicules
sont exigus.
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