pourra observer le clignotement. L'absence de
clignotement indiquera alors une défectuosité
du circuit intégré testé.
Figure 3 :
555 Relations
Charge TH = 0,7.(R8+R9). C1
Décharge TB = 0,7 . R9 . C1
Période T = 0,7.(R8+2.R9) . C1
Fréquence F= 1,44/ (R8+2.R9). C1
Rapport cyclique k = R9 / (R8 + 2.R9)
L'oscillateur est réalisé autour d'un classique
555 monté en astable. La sortie de ce circuit
intégré hybride est compatible TTL et commute
d'état au rythme de la charge et de la décharge
du condensateur C1. La charge s'effectue au
travers des résistances R1 et R2 tandis que la
décharge a lieu au travers de la résistance R2.
Ces deux périodes doivent être proche de la
seconde pour que le clignotement soit
observable. Soit TH la durée de la charge
(sortie à VDD ) et TB la durée de la décharge
(sortie à 0V), T = TH + TB est la période des
oscillations de l'astable.
Le tableau de la figure 3 résume les
expressions de TH, TB, T et du rapport
cyclique k. Puisque la valeur de R2 est très
supérieure à celle de R1, on peut considérer
TH = TB, d'où un rapport cyclique de 0,5.
L'astable ainsi réalisé est un générateur de
signaux carrés d'environ 1Hz.
La sortie de l'astable, broche 3 de CI1, attaque
une ou des entrées du circuit logique testé, au
travers d'une résistance de protection. La
valeur de cette résistance tient compte du
courant d'entrée d'une porte TTL, ainsi que des
seuils correspondant à l'état bas ou haut de
cette technologie, soit respectivement 0,8V et
2V. La valeur retenue est une valeur limite pour
la série TTL LS. Un courant d'entrée excessif,
de la porte testée, entraînerait une chute de
tension dans cette résistance de protection qui
porterait le potentiel de l'entrée en dehors des
seuils de fonctionnement garanti. Le calcul de
la valeur maximale des résistances R4 à R14
est donné par la formule suivante :
RMAX = (0,8 - 0,3) / (0,4 . N) (kΩ)
où :
0,8 est le seuil de la tension d'entrée du niveau
logique bas.
0,3 est la tension de sortie maximale du 555 à
l'état bas.
0,4 est le courant d'entrée maximal en mA, au
niveau logique bas.
N est le nombre d'entrées.
Les résistances R18 à R37 constituent des
charges de sorties. Leur valeur minimale est
donnée par la formule suivante :
RMIN = (5.25 -0,2) / (8-0,4.N) (kΩ)
où :
5,25 est la valeur maximale de la tension
d'alimentation.
0,2 est la valeur typique de la tension d'une
sortie à l'état bas.
8 est le courant maximal en mA, admissible par
une sortie à l'état bas.
0,4 est le courant d'entrée maximal en mA, au
niveau logique bas.
N est le nombre d'entrées.
L'ensemble des caractéristiques ci-dessus
exprimées sont celles de la série TTL LS. Pour
d'autres séries, le calcul des résistances devra
être repris.
La charge de la dernière porte logique est
constituée de la diode électroluminescente D11
et d'une résistance série, destinée à limiter le
courant direct de la DEL. Un réseau de diodes
D1 à D10 permet d'isoler la sortie de chaque
pavé logique en réalisant avec la charge
(D11/R3) une fonction OU. Ainsi, une
protection est obtenue pour le cas où plusieurs
circuits seraient par erreur insérés sur les
supports. Pour rappel, le testeur ne peut tester
qu'un seul circuit à la fois.
La réalisation
Le circuit imprimé dont le tracé est présenté en
figure 4 pourra être réalisé par la méthode de
votre choix. En effet, aucune piste ne passe
entre des pastilles de circuit intégré et
l'ensemble du tracé est aéré.
Un circuit imprimé en époxy ou papier époxy
sera préféré pour une meilleure rigidité de la
plaque qui constituera en quelque sorte la
façade du boîtier du montage.
D'autre part vous pourrez vous amuser à
souder les résistances, condensateurs et
diodes côté soudures. Bien que de
manipulation délicate, vous pourriez pratiquer
de même avec les autres composants actifs du
montage. Les supports de circuits intégrés et la
diode électroluminescente seront alors les
seuls éléments apparent en surface du circuit