et la perspective

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Perspective
d’investissement
Volume 3, numéro 2
Un rapport trimestriel exclusif au Conseillers en placements du Groupe - Clients Privilégiés TD
Revue des marchés nanciers…
Juillet 2001
-----------------Vous trouverez
dans ce numéro :
-----------------Une revue de
textes nanciers...
1 et 3
...et les
perspectives
1 et 3
Perspective
économique :
devrions-nous
nous inquiéter de
l’ination?
2-3
Investissez en
vous-même :
conservez le
cottage familial
4
Divulgation
4
L
es marchés boursiers
ont connu des
difficultés à trouver leur voie
lors du deuxième trimestre
de 2001, les données
économiques mixtes ayant
continué à assombrir la
perspective pour la croissance
des gains des sociétés et de
l’économie.
Les rapports principaux ont
indiqué qu’un rebondissement
dans l’économie américaine
pourrait être plus lent à venir
que prévu. Par exemple, le
produit intérieur brut, le plus
grand barème de l’activité
économique, a augmenté de
seulement 1,2 % lors du
premier trimestre, et non de
2 % comme l’indiquait la
prévision initiale. Une des
raisons principales d’une
révision à la baisse est le
ralentissement dans le secteur
manufacturier, qui représente
le un cinquième de l’économie
américaine. Le déclin dans
le domaine manufacturier a
contribué à adoucir le taux
de chômage, avec deux mois
consécutifs de perte
d’emplois.
Au même moment, la
confiance des consommateurs
américains a augmenté en
mai et en juin pour atteindre
son niveau le plus élevé de
l’année, arrêtant sa chute qui
avait commencé vers la fin de
l’année 2000 et offrant par le
fait même une certaine lueur
d’espoir en ce qui a trait à
l’augmentation des taux des
dépenses de consommation,
qui représentent les deux tiers
de l’activité économique.
Pendant ce temps, le marché
de l’habitation est demeuré
remarquablement soutenu, en
grande partie à cause des taux
hypothécaires moins élevés.
D’un autre côté, les faibles
données étaient suffisantes
pour que la Réserve fédérale
américaine réduise davantage
les taux d’intérêt à court terme
lors du deuxième trimestre.
Cette année, les chiffres
indiquent jusqu’ici six baisses
des taux d’intérêt pour un total
de 2,75 %. À l’opposé, la
Banque du Canada a coupé
les taux que de 1,25 %,
l’économie canadienne
n’ayant pas ralenti aussi
rapidement que l’économie
américaine (voir le graphique
à la page 3).
Une baisse surprise d’un
demi-point par la Fed en
avril, la première de trois
baisses durant le trimestre,
a offert des actions à prix
modiques nécessaires pour
tenter d’arrêter la chute des
prix qui durait depuis deux
mois. Tandis que le ralliement
s’avérait puissant et à grand
déploiement, une forte
poussée d’activité dans les
titres technologiques a pavé
la voie et l’indice Nasdaq
a grimpé de 15 %. Les
investisseurs sont devenus
optimistes de voir, dans le
deuxième semestre de l’année,
un redressement dans
l’économie américaine et dans
la croissance des gains des
sociétés.
Cet optimisme a commencé
à diminuer en mai, malgré une
autre baisse des taux d’intérêt
par la Fed et la persistance des
divers commentaires au sujet
de l’économie. Les marchés
boursiers nord-américains ont
(suite à la page 3)
...et la
perspective
Malgré l’incertitude à savoir
si l’activité économique va se
renforcer plus tard au cours
de l’année, il semble que
le pire du ralentissement soit
maintenant derrière nous. La
série de baisses des taux
d’intérêt au Canada et aux
États-Unis jusqu’ici cette
année, nous donne une raison
de croire que l’économie
nord-américaine évitera une
récession de la plus grande
envergure et que les marchés
boursiers peuvent avoir connu
leurs pires moments du cycle.
(suite à la page 3)
Perspective économique
Devrions-nous nous inquiéter de
l’ination?
U
n coup d’œil au paysage
financier et économique de ces
derniers jours nous donne plusieurs
signes qu’une augmentation du taux
d’inflation est imminente. En mai, le
taux d’inflation du Canada était de
3,9 % au-dessus du niveau de l’an
dernier - la plus forte augmentation
en près de 10 ans. Le prix du
pétrole brut demeure élevé. Au Canada
l’augmentation du salaire horaire sur
douze mois, a bondi en avril et en mai
comparativement au taux d’il y a un an.
Bien qu’ils aient atteint leur plus haut
niveau, les rendements des obligations
du Canada sur 10 ans sont environ
50 points au-dessus de leur niveau
de la mi-mars. Même si la croissance
économique a ralenti considérablement
cette année - une tendance qui devrait
diminuer les pressions inflationnistes la Banque du Canada a indiqué qu’elle
s’inquiétait autant de l’éventualité
d’une hausse du taux d’inflation que de
la croissance économique plus faible.
Aux États-Unis, l’indice des prix à
la consommation (l’IPC) se situe à
3,6 % au-dessus des niveaux de l’an
passé, le marché du travail continue
d’être très contingenté et le rendement
des obligations a également augmenté.
Devrions-nous changer nos attentes et nos décisions de placements - et
retourner à la mentalité des années 70
et 80 lorsque l’inflation élevée était un
facteur permanent de la vie?
Parce que l’inflation élevée affecte
les décisions des investisseurs, le fait
de garder à l’œil le taux d’inflation
pour le présent et pour l’avenir, est une
partie importante pour toute stratégie
d’investissement. Il y a plusieurs
raisons d’envisager que vers la fin
de cette année, le taux d’inflation
« supérieur » (l’augmentation de l’IPC
total) chutera près du taux actuel de
2,0 % du taux d’inflation « de base »
(l’augmentation de l’IPC, excluant les
prix de l’énergie et de l’alimentation).
Le fait que l’inflation « supérieure »
a été plus élevée que l’inflation « de
base » pendant plus d’un an a causé
une certaine confusion. Après tout,
pourquoi parler du bon comportement
du taux d’inflation de base, car
nous avons tous besoin de ressources
énergétiques et d’alimentation? La
réponse est que les prix des ressources
énergétiques et de l’alimentation sont
souvent très volatiles - ils varient plus
que les prix de la plupart des autres
biens et services. Il est donc utile de
Inflation des prix à la consommation
(IPC) des Canadiens
5
5
4
4
IPC de base:
excl. alim. et ress. énerg.
3
3
2
2
1
1
IPC: Tous les items
0
0
1996
1997
1998
1999
2000
* Données les plus récentes : mai 2001
Source : Statistique Canada, TD Economics
~2~
2001*
Peter Drake
Économiste adjoint
Groupe Financier Banque TD
jeter un coup d’œil aux autres prix
afin d’obtenir une meilleure idée de la
tendance sous-jacente aux changements
de prix. Cela est particulièrement
important pour les banques centrales,
Parce qu’un taux d’inflation
élevé affecte les décisions
des investisseurs, le fait de
garder à l’œil le taux
d’inflation pour le présent
et pour l’avenir, est une
partie importante pour toute
stratégie d’investissement.
telles que la Banque du Canada
et la Réserve fédérale américaine.
Lorsqu’elles appliquent leur « politique »
des taux d’intérêt - le taux de la banque,
dans le cas de la Banque du Canada et
du taux des fonds fédéraux dans
le cas de la Réserve fédérale - le
changement a un impact énorme sur
l’économie. Les banques centrales ne
veulent pas réagir à un changement
du prix des ressources énergétiques et
de l’alimentation, si ce changement est
temporaire ou s’il n’affectera pas un
certain nombre d’autres prix.
Ce que nous avons vu lors des
dernières années sont des taux
d’inflation à la hausse, selon l’IPC total,
alors que le taux de l’inflation de base
sur douze mois est demeuré tout près
de 2,0 % au Canada et de 2,5 % aux
É.-U. Presque toutes les augmentations
rapides des taux dans l’IPC total ont
été causées par l’augmentation des
prix des ressources énergétiques - plus
particulièrement du pétrole brut (qui a
engendré une augmentation du prix des
produits pétroliers, comme l’essence
et le mazout) et le gaz naturel.
Les sociétés gazières et pétrolières
ont fait subir aux consommateurs ces
augmentations - nous payons tous le
gros prix pour ces produits. La plupart
des sociétés, indirectement dans le
secteur des ressources énergétiques,
n’ont pas relégué leurs augmentations
des coûts des ressources énergétiques
sous la forme de prix plus élevés
pour leurs produits et services, en
raison d’un marché très compétitif.
Sans aucun doute, un avantage de ce
phénomène a été que l’augmentation
des prix, au total, n’était pas aussi
importante qu’elle ne l’aurait été si
l’augmentation des coûts des ressources
énergétiques avait été « transmise » par
les sociétés ne se spécialisant pas dans
les ressources énergétiques.
Comment pouvons-nous justifier que
l’inflation « supérieure » diminuera au
cours des prochaines années? L’une de
ces raisons est que les augmentations
du prix des ressources énergétiques
semblent avoir causé tous les
dommages qu’elles étaient censées
causer. Les prix de la vente en gros du
gaz naturel ont diminué brusquement
et vers la fin juin, ils se situaient
autour de 4 $US par million de BTU,
comparativement à 10 $US au début
janvier de cette année. Le prix du
pétrole brut est demeuré élevé - autour
de 26 $US le baril à la mi-juin - mais au
moins il y a une perturbation inattendue
dans les marchés mondiaux du pétrole;
la tendance était vraisemblablement à
l’augmentation. De l’aveu général, il
y a un risque que les sociétés qui,
jusqu’à maintenant, ont absorbé les prix
plus élevés des ressources énergétiques,
tenteront de les « reléguer » lorsque
la croissance économique se redressera.
Tel que mentionné plus tôt, les salaires
- une source d’inflation potentielle - ont
augmenté au Canada et aux États-Unis.
Voici comment les banques centrales
vont s’assurer que l’inflation
« de base » n’augmente pas aussi
rapidement que par le passé et que
l’inflation « supérieure » diminue.
Une fois les économies canadienne
et américaine revenues à leur vitesse
de croisière vers la fin de l’année et
au début de 2002, les deux banques
centrales commenceront à augmenter
les taux d’intérêt pour s’assurer de
contenir l’inflation. Les augmentations
du premier semestre de 2002 seront
inférieures aux baisses des taux
d’intérêt que nous avons vécues dans
la première moitié de 2001. Mais elles
seront assez importantes pour déplacer
l’inflation « supérieur » sous le taux
d’inflation « de base », autour de 2,0 %
au Canada et de 2,5 % au États-Unis.
Revue des marchés nanciers…
(suite de la page 1)
généralement terminé en force, mais
cette fois ce sont les titres de l’Ancienne
économie qui ont mené le groupe, tandis
que les titres technologiques ont perdu
du terrain.
Les marchés internationaux, dont
certains sont fortement axés vers les
titres de la technologie, des médias
et des télécommunications, ont clôturé
le mois à la baisse. La faiblesse
du marché s’est maintenue en juin,
les investisseurs faisant face à une
économie plus incertaine, avec une
autre vague d’avertissements de profits
et de déclassements des analystes,
accompagnés d’une baisse décevante
d’un quart de point des taux d’intérêt
par la Fed. L’indice TSE 300, pour
le trimestre, a varié quelque peu,
tandis qu’aux États-Unis, l’indice S&P
500 a grimpé d’environ 6 % et le
Nasdaq de près de 16 %. Les marchés
internationaux ont aussi connu des
difficultés, le Morgan Stanley EAFE était
en baisse de presque 3 %.
...et la perspective
(suite de la page 1)
Les consommateurs américains
joueront un grand rôle sur l’économie;
ils devront relancer le marché qui a été
ralenti par le manque de dépenses des
entreprises. Il est encourageant de voir
que la confiance des consommateurs
Réserve fédérale c. Banque du Canada
7.0%
6.5%
6.0%
Taux de la
Banque du Canada
5.5%
5.0%
4.5%
Taux des Fonds
fédéraux
4.0%
3.5%
3.0%
Jan-01
Féb-01 Mars-01 Avr-01
a récemment eu un regain de vie.
On espère aussi que la Banque
centrale européenne réduira encore les
taux d’intérêt d’ici peu, la croissance
économique étant toujours au ralenti.
Au Japon, le gouvernement semble
être plus sérieux que par le passé dans
sa réforme économique, une réforme
qui pourrait servir de tremplin aux
~3~
Mai-01
Juin-01
Juil-01
titres japonais.
Les marchés financiers pourraient,
à court terme, demeurer agités, mais
devraient se stabiliser et commencer à
augmenter plus tard cette année, car on
prévoit une baisse des taux d’intérêt,
ce qui donnerait un coup de fouet à
l’activité économique et aux gains des
sociétés.
Investissez en vous-même
Conservez le cottage familial
D
ans un bon nombre de familles,
un cottage est considéré comme
une propriété commune, avec plusieurs
enfants, cousins et
cousines qui peuvent en
profiter au fil des années.
Par contre, les
difficultés peuvent
survenir lorsque le
cottage change de main
et passe à la prochaine
génération. La raison est
que lorsque la propriété
est transférée à un enfant
- en fait, si le cottage
passe aux mains d’une
personne autre que le
conjoint - la propriété
est considérée, à des fins
fiscales, comme si elle
avait été vendue.
Si la valeur du cottage
a augmenté, cela signifie
que votre succession aura
à payer des gains en
capital sur la vente
réputée. Si votre
succession n’a pas assez
d’actifs pour couvrir
l’obligation, vos héritiers
peuvent être forcés de
vendre la propriété
seulement pour payer les gains en
capital.
La solution
Une façon d’éviter cette situation
est de transférer la propriété tandis
que le propriétaire vit toujours. Il y
aura une vente réputée et les gains
en capital devront quand même être
transférer le contrôle, vous pouvez
établir une fiducie, vous nommant
(et/ou votre conjoint) en tant que
fiduciaires et vos enfants en tant que
bénéficiaires.
Les gains en capital ultérieurs
s’accumuleront toujours à l’égard des
bénéficiaires de la fiducie, mais en
tant que fiduciaire, vous conservez le
contrôle de la propriété.
Remboursements potentiels
Avant d’établir une fiducie, ayez une
bonne conversation avec vos enfants.
Veulent-ils vraiment le cottage et les
responsabilités qui s’y rattachent?
Il peut exister d’autres problèmes,
incluant les frais, les querelles
familiales à propos de l’utilisation du
cottage et le droit de la famille et
les litiges concernant l’impôt. (Dans
certaines provinces, la moitié de
l’intérêt de votre bénéficiaire du cottage
peut aboutir dans les mains de son
ex-conjoint.)
Assurez-vous que toutes les parties
en cause consultent un avocat et
un comptable afin de discuter des
alternatives possibles avant de procéder
au transfert.
payés. Mais tous les gains qui seront
acquis s’accumuleront à l’égard des
bénéficiaires et ne devront être réglés
qu’à la vente de la propriété.
Mais qu’arrive-t-il si vous n’êtes pas
prêt à céder le contrôle du cottage?
Pour transférer la propriété, sans
Deborah Lorant est planificatrice
financière accrédité et directrice de
succession et fiducie, Montréal.
Perspective d’investissement est publié par le Conseillers en placements, une division de Gestion de Placements TD Inc. en tant que service
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