Facteurs déterminant la composition des repas : les habitudes familiales et la santé en
tête
Les facteurs qui influencent le plus les individus de 15 ans et plus dans la composition de leur menu sont les
habitudes du foyer (citées par 75,3 % d'entre eux), la santé (73,8 %) et les préférences personnelles (72,0 %).
Viennent ensuite le budget cité par un peu plus de la moitié des personnes interrogées (56,1 %) et le temps de
préparation (53,1 %).
Influence de différents facteurs sur la composition des repas (en pourcentage)
53,1
56,1
72,0
73,8
75,3
0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0 80,0
temps de préparation
budget
préférences personnelles
santé
habitudes foyer
Des différences par sexe apparaissent : tout d'abord, il est nécessaire de préciser que près d'un tiers des
hommes (28,1 %) contre 4 % des femmes se sont déclarés non concernés par ces questions, très probablement
dans la mesure où ils ne préparent pas les repas.
Parmi pour les hommes ayant répondu à ces questions, le facteur occupant la première position est celui des
"préférences personnelles" (75,5 %) alors que pour les femmes, cette première position est occupée par la santé
(80,9 %). Les femmes sont davantage influencées que les hommes par les habitudes du foyer (78,8 % contre
75,3 %), le budget (62,2 % contre 48,0 %) et le temps de préparation du repas (57,6 % contre 47,3 %). Par
ailleurs, plus on avance en âge, plus la santé et les habitudes du foyer jouent un rôle important au détriment des
préférences personnelles et du temps de préparation.
Connaissances nutritionnelles : l'eau, les huiles et les féculents objets d'idées fausses
Un score de connaissance a été calculé en additionnant les réponses à douze questions sur l'alimentation. Les
personnes interrogées ont obtenu un score moyen de 6,8 sur 12 soit l'équivalent d'une note de 11,3 sur 20. Les
femmes obtiennent un score plus élevé que celui des hommes (11,8 / 20 contre 10,7/20). Par ailleurs, les jeunes
ont un niveau de connaissances moins élevé que les adultes (9,7/20 pour les 12-17 ans contre 11,5/20 pour les
18-75 ans).
Enfin ce score augmente avec le niveau d'étude et de revenus. Lorsqu'on considère chaque allégation
séparément, on peut noter que, si les connaissances sont globalement bonnes, certains produits font l'objet
d'idées fausses comme les huiles (plus de quatre personnes sur cinq (81,4 %) pensent qu'il est vrai que certaines
huiles sont plus grasses que d'autres alors que c'est faux), l'eau (42,3 % des Français pensent que boire de l'eau
fait maigrir et 35,7 % que "seulement certaines eaux font maigrir) et les féculents (plus de deux personnes sur
cinq (41,5 %) pensent que les féculents font grossir alors que c'est faux).
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