Les cnidaires - OZOIR PLONGEE

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Les cnidaires
OZP, février 2007
Les cnidaires
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Place dans le monde du vivant
 Animaux exclusivement aquatiques et marins à 99%
 Depuis 600 millions d’années
  10 000 espèces actuellement recensées
 Présents partout : latitude, substrats, ...
Dans de nombreux ouvrages vous les trouverez encore classés
au chapitre des « coelentérés »
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Classification
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Classement interne des cnidaires
HYDROZOAIRES
ANTHOZOAIRES
(grec : hydro = eau)
(grec : anthos = fleur)
 Hexacoralliaires
(nb tentacules multiples de 6)
o Cérianthipataires
(corail noir et cérianthes)
o Zoanthaires
(anémones coloniales)
o Actiniaires
(anémones solitaires)
o Madréporaires
(coraux durs ou récifaux :
porites, acropores...)
Octocoralliaires
(nb tentacules multiples de 8)
o
Stolonifères
o
Alcyonaires
o
Gorgonaires
o
Pennatulaires
o
Corallidés
(plumes de mer)
(corail rouge)
On dit aussi coraux mous
 Hydraires
 Siphonophores
(hydro-méduses à polypes,
galère portugaise)
 hydrocoralliaires
(corail de feu)
SCYPHOZOAIRES
(grec : skuptos = tasse)
 Scyphoméduses
(vraies méduses, pélagie, aurélie)
 Cuboméduses
(tropicales)
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Les cnidaires
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Pour faire simple... Hum !
Pour rester dans le cadre d’une simple présentation, nous ne suivrons
pas la classification officielle mais vous parlerons des animaux que
vous pouvez observer :






les
les
les
les
les
les
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hydraires (plumes de mer)
méduses
anémones
cérianthes
coraux durs (les bâtisseurs)
coraux mous :
• alcyons
• gorgones
• pennatulaires
• Corail rouge de méditerranée
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Pourquoi toutes ces espèces
sont-elles regroupées
dans le même embranchement ?
Une seule réponse ‘comme leur nom l’indique’ :
Ils possèdent tous des tentacules munis de cellules urticantes
(produisant des toxines) appelées cnidoblastes (d’où leur
nom générique).
cnidaire : grec « knidé » () = ortie
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CARASTERISTIQUES GENERALES
 Ce sont des invertébrés multicellulaires (métazoaires)
 Ces animaux se présentent soit sous la forme de polype,
soit sous la forme de méduse
 Alternance fréquente entre les deux formes au cours de leur cycle
biologique (alternance des générations) : on parle de ‘stade polype’
ou ‘stade méduse’
 Leur architecture est basée sur une symétrie radiale (un
centre et une organisation qui tourne autour).
 De nombreuses espèces fonctionnent en colonies
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Qu’est-ce qu’un polype ?
 Il est défini comme : ‘‘animal à corps mou, contractile,
enroulé ou cylindrique, à bouche supérieure et antérieure
garnie de tentacules rayonnés’’ (Littré)
 Le polype correspond à la partie vivante d’un individu
dans une colonie de cnidaires
 Par extension pour les espèces solitaires, c’est la forme
que prend cet individu
 C’est le même mot (grec) qui a donne le mot : « poulpe »
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Qu’est-ce qu’une colonie
de polypes
 On parle de colonies pour des animaux, vivant ensemble,
rapprochés les uns des autres (voire ‘soudés’ les uns aux
autres) avec le plus souvent un système les reliant les uns
aux autres (système neuronal primitif et/ou exosquelette
calcaire)
 Le plus souvent ces différents polypes sont tous issus d’un
même individu originel et portent donc le même
patrimoine génétique
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polype ou méduse ?
 Sur le dessin on voit clairement que le polype n’est rien
d’autre qu’une méduse renversée et fixée au substrat
 Ce qui s’appelle pied chez l’un est dénommé cloche chez
l’autre
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polype / méduse
Un scyphozoaire : La Chrysaore
Amphiantus sp.
Zoanthaire : Anémone coloniale sur corail
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« Sous-classement »
Les 3 classes principales de cnidaires se distinguent
principalement par l’importance relative des deux
formes de vie dans leur cycle biologique :
polype/méduse.
 Hydrozoaires : les 2 formes sont présentes en
alternance et à peu près d’égale importance
hydraires et méduses ‘‘coloniales’’
 Scyphozoaires : le stade méduse domine
les méduses ‘vraies’
 Anthozoaires :
méduse
(animaux fleurs)
pas de vraie stade
toutes les autres espèces
(alcyons, gorgones, anémones, coraux...)
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Anatomie générale
 Pas de tête (ni cerveau), pas d’yeux (ni d’oreilles !),
de sang, de branchies, etc...
pas
 Mais... une bouche entourée de tentacules (urticants) !
 L’entrée (nourriture) et la sortie (déchets) se fait par la
même ouverture.
 Il n’y a aucun organe différencié
 Pas de cerveau, mais un système nerveux primitif de
neurones (en réseau ou non avec les tentacules) situés entre deux
couches dermiques. (les polypes se rétractent quand on les touche
alors que les éponges n’ont aucune réaction)
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Les cellules urticantes
 Le derme externe (ectoderme) possède des cellules
urticantes, les cnidoblastes, véritables harpons de chasse
vers le plancton, qui sont déclenchées à la vitesse de
l’éclair

Chaque cnidoblaste contient une capsule (le cnidocyste) surmontée d’un
couvercle et d’un organe sensoriel (le cnidocil) contenant un filament creux
urticant enroulé, qui est rempli de venin.
 C’est une ‘seringue’ à usage unique (elle meurt après son
forfait et est immédiatement remplacée par une autre).
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Lorsque la capsule est effleurée par un corps étranger, elle explose : le
couvercle s’ouvre et le filament urticant se déroule violemment et
pénètre dans le corps de la proie.
Ce filament est composé de stylets et de nombreux crochets qui
assureront l’adhérence pendant que le venin est injecté par un orifice
qui se trouve à son extrémité
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Locomotion, le polype
 Au stade polype, l’animal est benthique (il vit au fond
quelqu’en soit la profondeur)
 Tous les substrats peuvent être colonisés par les formes
polypes : rocheux, sableux, coralligène, épaves.
 On dit qu’il est sessile c’est-à-dire qu’il se fixe au substrat
par une ‘sole pédieuse’
 Son pied sécrète une substance adhésive qui permet à
l’animal de se fixer
 Certains
(les espèces non coloniales)
«déménager» si l’envie leur en prend
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Les cnidaires
peuvent
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Le pied !...
les pieds d’Anémone...
Anémones en aquarium
La «sole pédieuse»
collée sur la paroi de
l’aquarium
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Locomotion, la méduse

Au stade méduse, l’animal bien que considéré comme
vagile, reste un piètre nageur et appartient donc à
l’ensemble du plancton qui se laisse ± dériver au grè
des courants marins

Avec une densité proche de celle de l’eau de mer, la
méduse coule lentement et son corps en forme
d’ombrelle ralentit sa chute

Elle peut aussi ‘nager’ en contractant son épiderme, ce
qui referme l’ombrelle en repoussant l’eau vers le bas et
la propulse vers le haut.
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Nutrition

Les cnidaires sont tous carnivores

Leurs proies sont fonction de leur taille respective :
zooplancton (coraux) ou petits poissons (méduses,
anémones), crustacés (anémones)

Les proies sont immobilisées par le venin contenu dans
les cellules urticantes (cnidoblastes) puis transportées dans
la cavité buccale par les tentacules
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Reproduction
Le cycle de vie des cnidaires est formé de deux phases en
alternance :
 la phase polype, asexuée, qui par bourgeonnement
permet l’accroissement de la colonie
 la phase méduse qui, après émission de gamètes et
fécondation dans le milieu ambiant, donne une larve
ciliée qui au bout de quelques jours tombe sur le fond
pour donner un polype, nouvel individu et premier
élément d’une future colonie.
La reproduction asexuée est plus économique en énergie.
Cependant, elle implique une plus faible variabilité génétique
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Reproduction des coraux
On raconte que, une fois l’an et la même nuit, tous les coraux d’une
même zone géographique vont libérer leur semence et que ce
serait un spectacle magnifique
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HYDROZOAIRES
 On trouve dans ce groupe :
 les hydraires (plumes de mer)
 des méduses (hydroméduses)
 Les deux stades (méduse et polype) sont généralement
présents au sein d’une même espèce bien qu’ils portent
souvent des noms différents puisqu’il n’est pas toujours
facile d’identifier quelle méduse va avec quel polype !
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mda, 22/55
Hydraires
Ils ressemblent souvent à des plumes d’oiseau.
Vous les verrez sous forme de colonies de
polypes
La croissance de la colonie se fait par
bourgeonnement (rappel).
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Plumulaires
aglaophenia sp.
Plume d’or
Tubulaires
Petite tubulaire
Tamaris de mer
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hydraires
Hydraire dendriforme
Hydraire antenne
Ortie de mer
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mda, 25/55
Les méduses coloniales
ou siphonophores
 Certaines méduses de la famille des hydrozoaires, (dont la
célèbre ‘galère portugaise’ ou physalie) sont en fait des
colonies de plusieurs individus reliés entre eux, dont
certains sont au stade polype, d’autres au stade méduse.
 Parfois, il se forme ainsi des chaînes longues de plusieurs
mètres, dont certaines sont surmontées d’un flotteur
rempli de gaz qui leur permet de flotter en surface à
volonté (et qu’elles peuvent dégonfler en cas de besoin).
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mda, 26/55
Physalie
elle est très très méchante !
à la surface...
Physalie, « Galère portugaise »
Siphonophore filiforme
(Apolemia uvaria)
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mda, 27/55
Méduses ‘vraies’
 Une méduse = Un individu
 On les trouve dans toutes les mers du monde et sous tous
les climats
 Elles se laissent entraîner par le courant. Ce sont des
animaux pélagiques et planctoniques
 Elles se nourrissent de zooplancton ou de petits poissons
Les méduses ‘vraies’ sont des scyphozoaires
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La ‘gentille’
Aurélie
aurelia aurita
Chrysaora hysoscella
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Méduse œuf au plat
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Pélagie Les méfaits de pélagie !
pelagia noctiluca
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2 types :
Anémones
 Les anémones coloniales, formant en général des
colonies ‘encroûtantes’ (construisent une croûte dure qui les relie
entre elles)
 Les actinies sont les anémones solitaires que vous
connaissez le mieux
Animal benthique
Elles ont besoin d’une surface dure pour s’attacher
Elles n’ont pas de vrai stade méduse
Elles sont présentes sous toutes les latitudes
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Anémones coloniales
Anémone bijou
Corynactis viridis
Palythoa natalensis
Anemone encroûtante jaune,
coloniale
Les polypes sont réunis en colonie par leur base. Ces espèces sont
encroûtantes, incorporant du sable fin entre deux couches dermiques
au cours de leur croissance. Très toxique pour les hommes.
parazoanthus axinellae
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mda, 32/55
Les guerres coloniales
Les anémones coloniales sont organisées en véritables
armées. Des colonies d'anémones qui viennent à se
rencontrer combattent alors comme des armées bien
organisées, avec leurs légions de guerriers, d'éclaireurs ou
d'autres types.
Là où deux colonies (de même espèce
éventuellement) se rencontrent se forme une
sorte de zone frontière.
Les anémones qui entrent en contact avec
les individus d'une autre colonie combattent,
se frappant avec des tentacules spéciaux qui
laissent des lambeaux de cellules urticantes
coincées sur leurs adversaires.
Anthopleura elegantissima
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Actinia equinia
Anémone verte
actinie
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Dahlia de mer
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Anemonia viridis
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Le cérianthe
et ses ‘cousins’
Les cérianthipathaires
Le cérianthe est une anémone qui vit
dans des tubes allongés.
Il peut mesurer jusqu'à 50 cm.
L'envergure des tentacules atteint 20
cm chez l'adulte.
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Cérianthe
Le corps du grand
cérianthe
est
un
polype solitaire qui
porte à son extrémité
supérieure plusieurs
couronnes
de
tentacules (plus de
200).
cerianthus membranaceus
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Corail noir : antipathes
subpinnata (hexacoralliaire,
cérianthipataire)
Cirripathe ou corail fil de fer :
Cirripathes spiralis
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Coraux durs
 Ce sont des madrépores hexacoralliaires (chaque
polype comporte un multiple de 6 tentacules) (sauf le corail
de feu)
 solitaires ou coloniaux
 formant un solide squelette calcaire externe
(exosquelette) à l’abri duquel vit le polype pendant le
jour (la nuit il déploie ses tentacules à l’extérieur pour
attraper des proies).
 A l’intérieur du polype vit, chez les espèces coloniales,
une algue unicellulaire (uni mais il y en a plusieurs), la
zooxanthelle.
 Ce sont les bâtisseurs de récifs des mers tropicales.
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mda, 38/55
Les bâtisseurs
Corail
cerveau
Acropores
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Turbinaire, Turbinaria reniformis
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Porites
porites solida
Montastraea cavernosa
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Corail feuille :
LesTurbinaria
cnidaires
reniformis
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corail solitaire
Dent de cochon
Corail solitaire jaune
balanophyllia europaea
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Leptopsammia pruvoti
mda, 41/55
La vie sous-marine n’est pas un long fleuve tranquille :
Les guerres d’espace vital...
 Les armes (toujours les fameux ‘cnidoblastes’) dont sont
dotés les madrépores servent aussi à protèger leur
territoire ou à l’agrandir, en luttant contre les colonies
d’autres espèces.
 La lutte est inégale en fonction des espèces en
présence:
 certains possèdant des armes plus toxiques que d'autres
 ou des harpons à plus longue portée
 ou selon leur vitesse de croissance, les plus rapides recouvrant
vite les autres
 Cette course est bien sûr perdue d'avance contre les
algues dont la croissance est beaucoup plus rapide.
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mda, 42/55
Corail de feu, millépore
Hydrozoaire, hydrocoralliaire
Attention, ça fait mal !
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mda, 43/55
Coraux mous
Appelés coraux mous, ce sont des anthozoaires (animaux
fleurs), toujours coloniaux et qui se distinguent par deux
caractères :


chaque polype comporte toujours huit tentacules
(octocoralliaires)
ils ont presque toujours de fins éléments squelettiques
dans leurs tissus
on y trouve :
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-
les alcyonaires
les gorgonaires
les pennatulaires
Le corail rouge de méditerranée
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Alcyonnaires
 Ils forment des colonies dressées, souples, à la
consistance charnue et souvent semi-transparents
 Ils peuvent absorber l'eau et modifier la consistance de la
colonie (ce qui leur constitue un hydrosquelette)
 Quelques uns peuvent être renforcés de bâtonnets
calcaires (spicules)
 Ils peuvent exister sous la forme arborescente (8-10 m)
Parerythropodium
coralloides
Dendronephtia
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mda, 45/55
Les gorgones
anthozoaires, octocoralliaires
 Elles
forment
des
branches
typiques, au squelette central
(développé autour d’un axe),
entouré de tissus
 Cet axe est en corne la plupart du
temps, parfois calcaire, alors que,
chez quelques espèces, il y a des
alternances entre nœuds calcaires
et internoeuds cornés.
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mda, 46/55
Les pennatulaires
 Polypes coloniaux
Pénatule
 Habitants des fonds
meubles (sable) vous
les verrez rarement (ils
se maintiennent grâce à un
pédoncule gonflé enfoncé dans
le substrat)
 La
partie
dressée
(rachis),
porte
les
polypes sur les feuilles
qui se dressent de part
et d’autre du rachis
(pennatules)
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VirgulariaLesmirabilis
cnidaires
mda, 47/55
Le corail rouge de méditerranée
Octocoralliaire - Corallidé
Corallium rubrum
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Les cnidaires
mda, 48/55
ASSOCIATIONS
Crevette nettoyeuse
Elles peuvent être symbiotiques avec
avantages partagés
Elles peuvent aussi se faire au détriment
de l’un des partenaires, voire conduire à
sa disparition
Anémone / Bernard
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mda, 49/55
L’anémone et son poisson clown
Un grand nombre d’anémones de mer tropicales abritent fréquemment
des poissons clowns qui s'immunisent contre le venin en se frottant au
mucus sécrèté par l’anémone.
Le mucus de l'anémone renferme une "substance
retard" qui inhibe la mise en action des cellules
urticantes lors des contacts des tentacules entre
eux.
Le poisson se réfugie dans son anémone
à la moindre alerte où les tentacules de
son hôte le protègent.
Lui-même protège l’anémone des agressions de certains poissons
(papillons) qui tenteraient de broûter ses tentacules !
On raconte même que, en aquarium, le poisson clown aurait été vu
rapporter de la nourriture à son anémone.
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Les cnidaires
mda, 50/55
Les coraux et leur algue
Les madrépores (coraux durs)
symbiotiques dans leurs polypes.
abritent
des
algues
Ces algues unicellulaires, les zooxanthelles, produisent des
sucres (par photosynthèse) qui sont assimilés par les
coraux.
Cette cohabitation impose une faible profondeur à la
colonie car l’algue, comme tous les végétaux a besoin de
lumière pour la photosynthèse.
Si l’algue disparaît, le polype blanchit d’abord puis meurt si
l’algue ‘ne revient pas’ à court terme
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Les cnidaires
mda, 51/55
Association parasitaire
Alcyon colonisant une
gorgone
A terme il finira par
détruire les tissus de
la gorgone
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Les cnidaires
mda, 52/55
Les coraux bâtisseurs de récif
 Colonisation du substrat minéral par les polypes vivants
 Dans les mers chaudes, on parle de récif corallien ;
les 1ères traces remontent à plus de 500 millions d’années.

Aujourd’hui, ils représentent environ 600 000 km²
 Croissance très lente : de quelques mm à max 30 cm / an
selon les espèces
 Conditions :
 Température > 20° ET < 30-32°
(el niño plus meurtrier que le tsunami !)
 Salinité importante (>35/°°) et ~ constante
 Lumière suffisante
- profondeur
- turbidité
- faible pollution
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Les cnidaires
Blanchiment du corail
mda, 53/55
Le récif corallien
 Récif frangeant : Mer Rouge...
 Pouvant former barrière : iles du pacifique avec lagon
entre l’île et le récif...
 Atoll après effondrement complet ou partiel d’une île
volcanique créant un lagon à l’intérieur du récif frangeant
originel : Pacifique, Maldives...
OZP, février 2007
Les cnidaires
mda, 54/55
Le récif corallien, suite...
OZP, février 2007
Les cnidaires
mda, 55/55
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