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Généralités.
Les cnidaires représentent près de 9000 espèces. Dans l'évolution, à partir des cnidaires, on
parle d'eumétazoaires (apparition d'organes aussi peu développés soient-ils).
Les cnidaires sont aquatiques et surtout marin. On les trouve à toutes les profondeurs.
On observe une symétrie radiaire.
Morphologies.
Ils présentent deux "types" de morphologies principales : les polypes et les méduses.
Chez les polypes, la bouche s'ouvre sur la cavité gastrovasculaire (ou cœlentéron). Cette
cavité s'étend même dans les tentacules (creux^^). La partie allongées du corps, sous les tentacules
est appelée « colonne ». Présence d'un pied qui est parfois en ventouse chez les individus non-
calcifiants, solitaires, qui permet de s'accrocher au substrat et même de bouger.
Chez les méduses, la bouche est ventrale et prolongée par le manubrium (sorte de
« lèvres » qui éloignent l'entrée de la bouche du corps). Les tentacules peuvent être pleins OU
creux. Le cycle type des cnidaires :
Histologie/Cytologie.
Leur système nerveux peut s'organiser en ganglions ou être diffus (ce qui est plus rare).
On note la présence de cellules myo-épithéliales.
L'ectoderme correspond à l'épiderme, qui est un épithélium simple unistratifié.
L'endoderme correspond au gastroderme, qui est un épithélium simple unistratifié.
On observe 6 types cellulaires présent en quantité et en proportions variables:
les cellules myo-épithéliales : elles ont un pôle apical riche en cytoplasme. Leur pôle
basal possède des fibrilles contractiles qui sont longitudinales dans l'épiderme, et circulaires dans le
gastroderme.
Les cnidocytes (proviennent des cnidoblastes), parfois appelés nématocytes (par
abus de langage, car en fait les némaotcytes sont une variété de cnidocyte): ce sont des cellules
urticantes. Elles possèdent un prolongement sensoriel : un cil. Attention!!!! le cnydocySte
correspond à la cavité où se trouve le filament urticant, sur lequel se trouve plein de petites piques
qui sécrètent une toxine protéique neuro-inhibitrice.
Les cellules sensorielles se trouvent à proximité des cellules myo-épithéliales..
Présence de cils excitables.
Les cellules glandulaires, contenant plein de grain de sécrétion (enzymes digestives,
etc...).
Les protoneurones, avec des prolongements multipolaires. Les prolongements
peuvent traverser la mésoglée pour passer d'un feuillet à l'autre.
Les cellules interstitielles sont de petites cellules embryonnaires totipotentes qui
assurent le remplacement des deux épithéliums.
La mésoglée est surtout
acellulaire. Elle contient du
collagène et plus de 90% d'eau.
Elle est plus épaisse chez les
méduses que chez les polypes,
pour une meilleure mobilité, par
diminution de la densité (par
accumulation d'eau).
Reproduction.
La reproduction est parfois asexuée (par bourgeonnement) et a lieu en phase polype, ce qui
conduit à l'établissement d'une colonie.
La reproduction peut être sexuée chez les méduses : le mâle libère ses spermatozoïdes, la
femelle les avale et ils viennent féconder les ovules présents dans la cavité gastrovasculaire.
Que ce soit par bourgeonnement ou par reproduction sexuée, on observe toujours le
passage par le stade planula, larve ciliée avec une bouche (blastopore) et cavité (archantéron). On
constate que la planula ressemble beaucoup au stade embryonnaire de la gastrula.
Classification.
Dans ce cas, la classification ontogénique correspond à la classification phylogénique.
On va étudier quatre classes de cnidaires : les hydrozoaires, les schyphozoaires, les
cubozoaires, et les anthozoaires:
Les scyphozoaires (méduses communes du
bassin méditerranéen qui nous cassent les
pieds en été). La majeure partie du cycle de
vie se passe sous la forme méduse. Dans
certains cas, il n'y a pas de phase polype.
Elles peuvent atteindre des tailles géantes.
Elles sont généralement marines (cas
exceptionnels de scyphozoaires dulcicoles).
Les hydrozoaires (hydres,...): marin ou dulcicole
(vivant en eau douce). Cycle de vie type
(alternance méduse/polype).
Les cubozoaires (appelées aussi « guêpes de
mer »): La majeur partie du cycle de vie se
passe sous la forme méduse. Leurs ombrelles
sont cubiques. Elles représentent les méduses
les plus dangereuses et les plus toxiques.
Les anthozoaires: pas de phase méduse. Ce sont
des organismes coloniaux ou solitaires;
calcifiant ou pas. On y observe deux sous-
classes à retenir : les octocoralliaires (qui ont 8
tentacules) et les héxacoralliaire (qui en ont un
multiple de 6).
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