Chap D.6 Exercices supplémentaires TS
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Chap D.6 Exercices supplémentaires page 177
 
g JS
2
M.m
F (J/S) G. u
r
 
2. Système {satellite} étudié dans le référentiel
jupiterocentrique galiléen.
Bilan des forces : uniquement
g
F (J/S)
la force
gravitationnelle exercée par Jupiter
F
=
g
F (J/S)
D’après la 2ème loi de Newton:
F
=
d(p) d(m.v)
dt dt
F
=
m.d(v)
dt
= m.
a
car m = cste.
D’où : G.
.
 
JS
u
= m.
a
a
=
2
M
G. r
.(-
JS
u
)
Si la trajectoire du satellite est circulaire, alors le vecteur
JS
u
est porté par un rayon du cercle, si bien que
a
est
radiale et centripète. Ainsi, comme par définition
v
est
tangent à la trajectoire,
a
et
v
sont perpendiculaires en
tout point de la trajectoire, ce qui est caractéristique d’un
mouvement circulaire et uniforme.
De plus, dans le cas d’un mouvement circulaire et
uniforme, on sait que
a
peut être écrit :
JS
a ( u )
r
 
r est le rayon de l’orbite circulaire du satellite. Ainsi,
par identification des 2 expressions de
a
on déduit :
2
v
r
2
M
G.r
v2
M
G. r
G.M
vr
T =
2r
v
=
 r
2r G.M
=

3
r
2G.M
On retrouve donc la 3ème loi de Kepler :
2
3
Tk
r
la
même valeur pour tous les satellites de Jupiter, avec
k=3,1×10-16
JS
u
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La 2ème loi de Newton appliquée au système {Dysnomia}
étudié dans le référentiel eriscentrique galiléen s’écrit :
F
=
D
d(M .v)
d(p)
dt dt
F
=
D
M .d(v)
dt
= MD.
a
car
MD = cste.
Donc :
E /D
F
=MD.
a
G.
ED
2
D
MM
R
.
 
ED
u
=MD.
a
a
=
E
2
D
M
G. R
.(-
ED
u
)
Or dans le cas d’un mouvement circulaire et uniforme,
l’accélération s’écrit :
D
aR
Propulsion par réaction : Exo page 148 n°20
1. Si le ballon est immobile, alors d’après la 1ère loi de Newton il est soumis à des forces qui se compensent : c’est un
système pseudo-isolé.
2. Le ballon immobile est soumis à son poids 𝑃
, la tension du fil 𝑇
et la poussée d’Archimède P
𝐴
exercée par l’air.
3. Lorsque le ballon s’ouvre, de l’hélium est expulsé vers le bas, propulsant ainsi le ballon vers le haut (mouvement de
propulsion par réaction).
4. Juste après l’ouverture, on peut considérer que le système {ballon+gaz} est encore pseudo-isolé. Ainsi, d’après la
1ère loi de Newton, entre
t=0
et
t
à peine supérieur à 0 la quantide mouvement de l’ensemble {ballon+gaz} se
conserve :
(0) ( )pp
b g b g t

Or au départ le système est immobile, donc
(0)p0
bg
. Ainsi, juste après
l’ouverture on a aussi
()p0
bgt
( ) ( ) 0
bg
pptt
( ) ( )
bg
pptt
La vitesse du gaz étant verticale vers le bas, alors
()
g
pt
est verticale vers le bas. Pour que cette égalisoit
vraie
()
b
pt
doit être verticale vers le haut : le ballon est propulsé vers le haut grâce à l’éjection du gaz.
P
𝐴
Chap D.6 Exercices supplémentaires TS
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SUJET QUATRE SATELLITES TERRESTRES ARTIFICIELS PARMI
BIEN D'AUTRES (France 2005 45 min)
Passionné d'astronomie, un élève a collecté sur le seau Internet de nombreuses informations
concernant les satellites artificiels terrestres. Il met en œuvre ses connaissances de physique pour
les vérifier et les approfondir.
Dans tout l'exercice, on notera :
Masse de la Terre:
MT = 5,97.1024 kg
(répartition de masse à symétrie sphérique de centre O)
Rayon de la Terre:
RT = 6380 km
Masse du satellite étudié: mS
Altitude du satellite étudié: h
Constante de gravitation universelle:
G = 6,67.10-11 SI
Les questions
2
et
3
sont indépendantes.
1. LE PREMIER SATELLITE ARTIFICIEL
Si la possibilité théorique de mettre un satellite sur orbite autour de la Terre fut signalée en 1687 par
Isaac Newton, il a fallu attendre le 4 octobre 1957 pour voir le lancement du premier satellite
artificiel, Spoutnik 1, par les soviétiques.
1.1. Exprimer vectoriellement la force exercée par la Terre sur Spoutnik 1, supposé ponctuel, et la
représenter sur un schéma. Calculer sa valeur sachant que mS=84 kg et h=500 km en moyenne.
1.2
. L'étude se fait dans un référentiel géocentrique considéré comme galiléen.
En appliquant la deuxième loi de Newton établir l'expression vectorielle de l'accélération du satellite.
2. LES SATELLITES ARTIFICIELS À ORBITES CIRCULAIRES
Le télescope spatial Hubble, qui a permis de nombreuses découvertes en astronomie depuis son
lancement en 1990, est en orbite circulaire à 600 km d'altitude et il effectue un tour complet de la
Terre en 100 minutes.
2.1.1. En reprenant les résultats de la partie 1, montrer sans calcul que si l’orbite de Hubble autour
de la Terre est circulaire, alors son mouvement est uniforme.
2.1.2. Exprimer littéralement sa vitesse en fonction des grandeurs
MT, RT, h
et
G .
Calculer sa valeur
pour h=600 km.
2.1.3. Exprimer puis calculer la période
T
de son mouvement en fonction des grandeurs précédentes,
puis retrouver la troisième loi de Kepler appliquée à ce mouvement circulaire (l'énoncé de cette
loi n'est pas demandé ici).
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3. LES SATELLITES ARTIFICIELS À ORBITES ELLIPTIQUES
Les satellites peuvent être placés sur différentes orbites, en fonction de leur mission. Un incident lors
de leur satellisation peut modifier l'orbite initialement prévue. Hipparcos, un satellite d'astrométrie
lancé par la fusée Ariane le 8 août 1989, n'a jamais atteint son orbite prévue. Un moteur n'ayant
pas fonctionné, il est resté sur une orbite elliptique entre 36 000 km et 500 km d'altitude.
3.1.
Les satellites artificiels obéissent aux lois de Kepler.
Énoncer la 1ère et la 2ème loi de Kepler dans le cas d’Hipparcos en orbite autour de la Terre.
3.2. Sans souci exagéré d'échelle ni d'exactitude de la courbe mathématique, dessiner l'allure de
l'orbite du satellite Hipparcos. Placer sur ce schéma le centre d'inertie de la Terre et les points A et P
correspondant respectivement aux valeurs 36 000 km et 500 km données dans le texte.
3.3. En appliquant la loi des aires au schéma précédent montrer, sans calcul, que la vitesse
d'Hipparcos sur son orbite n'est pas constante.
3.4. Préciser en quels points de son orbite sa vitesse est maximale, minimale.
CORRECTION Quatre satellites terrestres artificiels parmi bien
d’autres (FRANCE 2005 45 min)
Système {satellite} étudié dans le référentiel géocentrique galiléen.
1. Le premier satellite artificiel
1.1.
g T /S
F
= G.
TS
2
T
Mm
(R h)
.(-
TS
u
) avec
TS
u
vecteur unitaire porté par la droite (TS) orienté de T vers S.
g T / S
F
= G.
TS
2
T
Mm
(R h)
=
24
11
3 3 2
5,97.10 84
6,67.10 (6380.10 500.10 )
= 707 N
1.2. Bilan des forces :
g T /S
F
uniquement
F
=
g T /S
F
D’après la 2ème loi de Newton :
F
=
d(p)
dt
= mS.
a
car mS = cste
D’où : G.
TS
2
T
Mm
(R h)
.(-
TS
u
) = mS.
a
a
=
T
2
T
M
G. (R h)
.(-
TS
u
)
Spoutnik 1
Terre
TS
u
T
/gT S
F
n
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2. Les satellites artificiels à orbites circulaires
2.1.1. Si la trajectoire du satellite est circulaire, alors le vecteur
TS
u
est porté par un rayon du
cercle, si bien que
a
est radiale et centripète. Ainsi, comme par définition
v
est tangent à la
trajectoire,
a
et
v
sont perpendiculaires en tout point de la trajectoire, ce qui est caractéristique
d’un mouvement circulaire et uniforme.
2.1.2. Dans le cas d’un mouvement circulaire et uniforme, on sait que
a
peut être écrit :
TS
T
a ( u )
Rh
 
où RT+h est le rayon de l’orbite circulaire du satellite.
Par identification des 2 expressions de
a
on déduit :
T
Rh
=
T
2
T
M
G. (R h)
v2
T
T
M
G.Rh
T
T
G.M
vRh
Application numérique : v =
24
11
33
5,97.10
6,67.10 6380.10 600.10
= 7,55.103 m/s
2.1.3. Sur une révolution complète (un tour complet de l’orbite) on a :
v =
T
2 (R h)
T

T =
T
2 (R h)
v

=

33
3
2 (6380.10 600.10 )
7,55.10
= 5,81.103 s (1h 36min 50s)
On a d’autre part : T =
T
2 (R h)
v

=
  T
T
T
(R h)
2 (R h) G.M
=

3
T
T
(R h)
2G.M
.
On en déduit : =
23
T
T
4 (R h)
G.M

2
3
T
T
T² 4
G.M
(R h)
2
T
4
G.M
est une constante qui ne dépend
que de MT et qui aura donc la même valeur pour tous les corps en orbite autour de la
Terre : c’est bien ce qu’indique la 3ème loi de Kepler.
3. Les satellites artificiels à orbites elliptiques
3.1.
1
ère loi de Kepler :
Dans le référentiel ocentrique, l’orbite du satellite Hipparcos est une ellipse
dont l’un des foyers est occupé par le centre de la Terre.
2
ème loi de Kepler :
Le rayon TS liant le centre T de la Terre au centre de gravité S du satellite balaie
des aires égales en des durées égales.
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