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Yves Desrosiers
Août-Septembre 2013
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Yves Desrosiers : Bordel de tête – Disques – Musique – Voir.ca
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Accueil › Musique › Disques › Yves Desrosiers : Bordel de tête
Yves Desrosiers
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Bordel de tête
(Audiogram)
2013
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CRITIQUE
13 AOÛT 2013
Alors que plusieurs de ses congénères craquent pour les reprises,
l’artiste bricoleur Yves Desrosiers résiste et y va d’un troisième
jet où il cloue encore une fois quelques mélodies sur des textes
d’auteurs multiples. Et pour Bordel de tête, Desrosiers a opté pour
par ANDRÉ PÉLOQUIN
de grosses pointures ainsi que des scribes de choix. On y retrouve
donc un poème de Nelligan autrefois entonné par Monique Leyrac,
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une pièce signée Roger Tabra que le chanteur dédie au passage
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à Lhasa de Sela et un nouveau chapitre ponctuant la collaboration
qui s’est installée entre Desrosiers et Robin Aubert; ce dernier
apposant ici sa griffe sur trois chansons. Contrairement à ce que le
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titre laisse présager, Bordel de tête s’avère, en fait, une œuvre
touffue, solennelle, chaleureuse et qui demeure tout de même sage
et homogène, peut-être même un peu trop. http://voir.ca/fiches/cd/yves-desrosiers-bordel-de-tete/[2013-08-15 09:55:43]
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Critiques CD: Rudimental, Joyce Jonathan et Yves Desrosiers | Métro
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12°C Ciel dégagé
15/08/2013
Mise à jour: 15 août 2013 | 23:07
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Critiques CD: Rudimental,
Joyce Jonathan et Yves
Desrosiers
Par Rédaction
Métro
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Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums
de Rudimental, Joyce Jonathan et Yves Desrosiers.
Belle bâtisse
Rudimental
Home
Note:
Quelque temps après les frangins de Disclosure, voilà qu’un
autre groupe électro londonien fait beaucoup parler de lui par
ici. Ledit groupe s’appelle Rudimental et il suffit de faire
tourner son premier long jeu pour comprendre pourquoi il fait
du bruit. Car Home est un disque efficace, à la charpente solide,
mêlant, entre autres, drum and bass, house, pop, trompette et
choeurs accrocheurs. Il y a aussi quelques invités, dont
http://journalmetro.com/culture/358580/critiques-cd-rudimental-joyce-jonathan-et-yves-desrosiers/[2013-09-17 10:12:55]
Critiques CD: Rudimental, Joyce Jonathan et Yves Desrosiers | Métro
l’encensée chanteuse british Emeli Sandé, qui donne de la voix
sur deux morceaux, dont la plus douce pièce finale, Free. Si le
rythme faiblit et se dilue un peu en milieu de parcours (Hide,
Powerless), on aime le mélange des genres et les succès
instantanés comme Feel the Love, un des tubes assurés de cette
fin d’été.
- Natalia Wysocka
Rose bonbon
Joyce Jonathan
Caractere
Note:
Après un premier album qui a fait un tabac, la bru de François
Hollande, Joyce Jonathan, arrive avec un second opus
décevant. Si on s’attend à quelque chose d’intéressant en
entendant le premier morceau, La diluvienne, on se tanne déjà à
la moitié du deuxième. Le son rose bonbon manque de naturel
et, malheureseument, la jeune artiste répète la même formule
que dans son premier album. Sa voix, pleine de rondeur et de
charme, est un peu comme celle de la Québécoise Amylie.
Toutefois, les paroles sont pénibles à écouter, et les rythmes,
répétitifs. Quelques morceaux méritent néanmoins d’être
entendus, dont Botero, mais ces morceaux se
perdentmalheureusement dans un ensemble mal ficelé.
- Émilie Bergeron
À ce sujet:
Critiques CD: Janelle Monáe, El Motor, Ahmad Jamal…
Critiques CD: Wendy Warner, Nine Inch Nails, Stéphane
Lemelin…
Critiques CD: Octavians, Stromae, John Mayer…
Courageux mais…
Yves Desrosiers
Bordel de tête
Note: http://journalmetro.com/culture/358580/critiques-cd-rudimental-joyce-jonathan-et-yves-desrosiers/[2013-09-17 10:12:55]
Critiques CD: Rudimental, Joyce Jonathan et Yves Desrosiers | Métro
Pour son troisième album, cet artiste québécois a choisi de
mettre en chanson des textes de poètes : Émile Nelligan, Gilbert
Langevin, Vladimir Vissotsky, notamment. Pour le courage, il
mérite un coup de chapeau. Toutefois, au lieu de faire basculer
les textes en 2013, ces mélodies les ramènent en arrière. On
dirait de vieilles chansons… Puis, il y a l’interprétation, qui
manque d’expression, d’éclat. Peut-être que Desrosiers aurait
gagné à avoir un réalisateur pour le guider un peu, ne serait-ce
que pour varier le phrasé de temps en temps. Cela dit, on
pourrait très bien voir un autre interprète s’emparer de ces
chansons et en faire des classiques.
- Éric Aussant
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Yves Desrosiers lance : Bordel de tête | QuébecSpot Média
15 août 2013 |
Par QuébecSpot Média
Yves Desrosiers lance : Bordel de tête
«Bordel de tête», c’est de la chanson et bien davantage… car le génie
musical d’Yves Desrosiers réside dans l’art de monter le décor, de
camper les personnages, en une sorte de «chanson cinématique» qui
nous propulse sur les lieux et nous injecte l’âme d’un texte.
Il plonge cette fois dans les univers de plusieurs auteurs : Robin Aubert,
Ivy, Gilbert Langevin, Émile Nelligan et Roger Tabra, sans oublier
Vladimir Vissotsky, au bonheur des amants de Volodia qui en
redemandent depuis longtemps! Ces textes forts abordent avec autant
de poésie les dernières secondes de Saint-Exupéry (St-Exu) ou une
envolée éthylique (La romance du vin), en passant par les mystères de
l’amour (Pas besoin), un ami distant (Ma route et sa route) ou la lutte
d’un peuple entier (La chasse aux loups).
Toujours aussi fin mélodiste, Desrosiers signe une réalisation qui passe du dénuement le plus pur aux
agencements les plus inventifs, quand sur une simple intro voix/guitare, se greffent en filigrane ici la
modulation inattendue, là l’évocation sonore, la note suspendue ou la pulsation – toujours juste au bon
endroit! –, puis la montée vertigineuse ou la descente inexorable. Y a qu’à fermer les yeux et se laisser
planer…
Voilà la force d’Yves Desrosiers, qui trouve peut-être sa quintessence sur cet album : musique et texte,
personnages et ambiances, font corps en une symbiose désarmante. Malgré l’étendue du registre, tout
coule comme de l’eau de roche. Le temps y est suspendu; on valserait volontiers avec Des
schizophrènes (un suave duo avec Alejandra Ribera), une serveuse blasée (Les éclopés) et un Homme
invisible, au gré d’un Vol imaginaire, en s’offrant la liberté d’une rêverie. Autant de regards d’une infinie
tendresse sur des réalités du simple au grave. Autant de bulles qui s’épanouissent d’une piste à l’autre.
Autant d’univers sonores soutenant au passage cette gravité qui réconforte, faisant planer la lumière audessus de nos bordels de tête.
Un album que l’on écoute en boucle, dans la hâte de fredonner avec la foule lors du prochain spectacle,
de le faire connaître aux nôtres, et aux leurs, et à ceux qui suivront… En attendant, on l’écoute pour soi,
avec le plaisir d’en découvrir davantage à chaque fois!
Audiogram vous invite au bar Le Verre Bouteille (2112, Mont-Royal Est), le 21 août prochain, pour le
spectacle-lancement d’Yves Desrosiers. Entrée libre, en formule 5 à 7. «Bordel de tête» sera en magasin
dès le 20 août.
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Voir aussi : Audiogram, Bordel de tête, Lancements d'albums, Le Verre Bouteille, Sorties d'albums, Yves
Desrosiers
http://www.quebecspot.com/2013/08/yves-desrosiers-lance-bordel-de-tete-15082013/[2013-08-23 13:48:32]
Yves Desrosiers - Bordel de tête | Yves Bergeras | Disques
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Le Droit > Arts et spectacles > Disques > Yves Desrosiers - Bordel de tête publicité
Publié le 17 août 2013 à 10h17 | Mis à jour le 20 août 2013 à 10h17
Yves Desrosiers - Bordel de tête
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Le précieux et trop rare Yves Desrosiers
rempile avec un troisième disque à son
nom. Dans ce Bordel de tête, l'heure est au
spleen.
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Les accords de guitare inondent la poésie grave, mais
lumineuse, de scrybes tristement efficaces. La gaieté aigre et
éthylique de La romance du vin, empruntée à Émile Nelligan,
annonce les atmosphères spectrales qui suivront. Onze pistes
entremêlant sanglots contenus et sourires amers. Un chemin
d'Éclopés. Desrosiers s'écorche aux mots de Vladimir
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http://www.lapresse.ca/le-droit/arts-et-spectacles/disques/201308/20/01-4681472-yves-desrosiers-bordel-de-tete.php[2013-09-17 10:06:06]
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Yves Desrosiers - Bordel de tête | Yves Bergeras | Disques
Vissotsky, complice de l'immense Volodia, et du cinéaste
Robin Aubert, qui lui avait confié la trame musicale SaintMartyr des Damnés. On visite aussi des paysages
mélancoliques signés Roger Tabra, Gilbert Langevin ou Ivy.
Une puissante charge évocatrice. On y devient loup à bout de
souffle, traqué au "je". On s'abîme sur la tête blonde du Petit
Prince de Saint-Exu. On se fond dans l'agonie Des
schizophrènes. Mais, gémies ou susurrées, les ambiances se
suivent et... les émotions se ressemblent: Bordel de tête se fait
l'aruspice d'un automne morose.
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Yves Desrosiers : L’album est un songe (avec vidéo) – Musique – Voir.ca
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Accueil › Musique › Yves Desrosiers : L’album est un songe (avec vidéo)
Yves Desrosiers
L’album est un songe (avec vidéo)
19 AOÛT 2013
par ANDRÉ PÉLOQUIN
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Yves Desrosiers
Yves Desrosiers: «Il n’y avait aucune balise pour cet album-là. Si je l’ai nommé
Bordel de tête, c’est parce qu’il me faisait penser un peu à un rêve turbulent
qui va du coq à l’âne ou à un «brainstorm» un peu bizarre.»
Photo : Christina Alonso
Avec Bordel de tête, Yves Desrosiers signe une oeuvre
aussi collaborative… qu’onirique.
Première question pour briser la glace: comment un artiste de votre
trempe se sent-il quelques jours avant le dévoilement d’une nouvelle
oeuvre? Toujours nerveux? De plus en plus confiant?
Toujours nerveux. C’est se mettre à nu devant le monde une nouvelle
fois et, comme je suis quelqu’un d’un peu introverti, se dévoiler
comme ça me fait aussi sortir de ma bulle. Puis je me demande si les
gens vont aimer ou non et autres trucs qui nous font toujours
«freaker» sur les bords! En fait, à toutes les fois que je sors quelque
chose qui est destiné au public, je me dis: « Mais qu’est-ce que je
fais là!? ». J’imagine que tout le monde se dit ça, puis on embarque
dans le bateau et c’est parti. On essaie d’oublier ça et «d’enjoyer» la
suite comme diraient les Hay Babies!
Chansons indociles, votre album solo précédent, date d’un peu plus
de cinq ans. Comment expliquer ce laps de temps aux fans? Vos
autres projets vous ont pris tout ce temps? Il y a d’autres raisons?
Sortir des disques solos n’a jamais été mon occupation principale. Je
n’ai jamais envisagé de m’occuper que de ma carrière solo. Je la
mène qu’à temps partiel. J’ai toujours travaillé pour d’autres artistes
ou dans la musique de film. Et il y a eu d’autres contraintes aussi. J’ai
déménagé. Je devais donc me construire un nouveau studio. Je
devais aussi négocier avec le label en ce qui concerne la parution,
etc.
http://voir.ca/musique/2013/08/19/yves-desrosiers-lalbum-est-un-songe/[2013-09-17 10:16:32]
+ SUR LA FICHE →
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Yves Desrosiers : L’album est un songe (avec vidéo) – Musique – Voir.ca
C’était quoi le «plan de match» pour ce nouvel album? Poursuivre
dans le sillon de Chansons indociles? Un désir de s’en détacher?
Juste prendre un «polaroid» des chansons qui vous habitaient à ce
moment?
Il n’y avait aucune balise pour cet album-là. Si je l’ai nommé Bordel de tête, c’est parce qu’il me
faisait penser un peu à un rêve turbulent qui va du coq à l’âne ou à un «brainstorm» un peu
bizarre. Comme j’y explore l’univers de plusieurs écrivains, c’est le texte qui décide, pas moi.
Comme pour tout le monde, quand je lis, je vois une image, un lieu, quelque chose et c’est là
que la musique part, que la musique se décide, se construit. Ce qui fait que sur cet album-là, on
peut passer d’une chanson profonde un peu planante à un truc plus pop, plus léger qui me
ressemble moins. En considérant les styles abordés, je me disais que ça n’avait pas de bon
sens. C’était vraiment comme dans un rêve où tu ouvres une porte puis tu te retrouves au volant
d’une voiture ou à cheval ou sur le dos d’un chameau!
Comment avez-vous sélectionné les textes de Langevin, Nelligan et Vissotsky, par exemple?
Comment avez-vous collaboré avec les Tabra et Aubert? Ils ont eu accès à de la musique pour
s’inspirer? Vous leur avez soumis des thèmes? Ils avaient carte blanche? Y’avait zéro maquette!
J’ai repris trois chansons de Vissotsky. Comme le poète mettait déjà ses poèmes en musique, le
travail était plus au niveau des arrangements. J’ai déjà sorti un hommage à Vissotsky par le
passé (NDLR: Volodia, son premier album solo paru en 1999) et il me restait toujours des
chansons importantes de lui du lot. J’ai travaillé avec Robin Aubert auparavant (NDLR: Desrosiers a notamment signé la trame
sonore du film Saints-Martyrs-des-Damnés d’Aubert. Ce dernier lui a confié des textes
pour Chansons indociles). Il écrit énormément. C’est une plume qui roule! La façon dont on
travaille, c’est qu’il m’envoie plein, plein de textes pis, à un moment donné, «pouf», y’en a une
dans laquelle je vois une image dedans! Je vais commencer à travailler de la musique dessus
puis, plus tard, je vais envoyer un courriel à Robin où je lui dit: « Bon ben celle-là est finalement
en musique! ».
Ce qu’il fait, en fait, ce n’est pas de la chanson et j’adore ça. C’est très prosaïque, les pieds ne
sont pas agencés, c’est un peu le bordel. Ces «accidents»-là permettent plus de création. Ça
donne des chansons pas toujours carrés où la mélodie change, etc. J’aime ça comme ça.
Gilbert Langevin est arrivé à la toute fin. Je terminais l’album et on m’a invité à faire un de ses
poèmes en chanson pour une soirée qui a lieu annuellement à sa mémoire. J’ai accepté et j’en
ai trouvé une qui me convenait là-dedans, qui coulait bien. Un choix qui était plus «inusité», c’était Roger Tabra. C’est spécial parce qu’il a écrit pour des
gens qui ne font pas toujours partie de ma discothèque, mais j’aime le personnage et j’ai bien
aimé ce qu’il a fait à l’extérieur de ce qu’il fait pour des artistes plus «mainstream», disons!
Je lui ai demandé s’il avait quelque chose pour moi. Il m’a dit qu’il aimait mon travail et il m’a
invité chez lui pour qu’on écrive ensemble alors que j’espérais seulement fouiller dans sa
poubelle! Je suis arrivé chez lui. Il avait une guitare classique dans un coin. J’ai commencé à lui
raconter des histoires en jouant. Lui, il s’est ouvert une bière pis «zou!», y’est parti et m’a pondu
quelque chose par rapport à ce que je lui ai raconté. Ce que je jouais dans son salon a
http://voir.ca/musique/2013/08/19/yves-desrosiers-lalbum-est-un-songe/[2013-09-17 10:16:32]
Yves Desrosiers : L’album est un songe (avec vidéo) – Musique – Voir.ca
finalement servi de base à la chanson. Vous présentez la chanson de Tabra comme un hommage à Lhasa De Sela. C’était prévu? Ça
s’est imposé lors de l’enregistrement en revenant à son texte?
Je lui parlais de la vie professionnelle et amicale que j’avais avec elle et de tout ce qui peut
passer par la tête quand quelqu’un qu’on connaît disparaît, les sentiments qui remontent, les
choses qui apparaîssent dans des rêves, si on veut. J’ai trouvé ça très cool, même si je n’ai pas
l’habitude de chanter des choses aussi intimes, des mots comme ça. En fait, règle générale, je
ne chante pas de chansons d’amour. C’est une histoire du genre, mais elle n’est pas
«classique», comme on la connaît d’habitude. C’est… autre chose, si on veut, mais ça demeure
une chanson d’amour. Je me demandais si j’étais capable de le faire sincèrement et je crois que
j’y suis arrivé!
Et des années plus tard, quels souvenirs gardez-vous de Lhasa de Sela?
Bordel de tête sera lancé sur étiquette Audiogram le mercredi 21 août au Verre Bouteille de
Montréal.
Écoute exclusive de l’album sur le site d’Audiogram.
Détails sur l’album et la tournée d’Yves Desrosiers sur yvesdesrosiers.com.
Yves Desrosiers
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+ SUR LE MÊME SUJET : Pedro Calderón de la Barca, Robin Aubert, Roger Tabra, Yves Desrosiers
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21 août 2013
CHRONIQUES
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NOUVEAUX DISQUES
Par Brigitte Dunwoody
_____________________________________________________________
Yves Desrosiers, Bordel de tête
x
Cette fois, Yves Desrosiers créateur de la scène québécoise depuis 20 ans, à fait
appel à des collaborateurs pour les 11 textes de ce 3 e album solo se situant dans
l’univers poétique. Émile Nelligan pour La romance du vin, Robin Aubert, SaintExu (pour Saint-Exupéry), aussi Des schizophrènes (en duo avec Alejandra
Ribera)
et Les
éclopés (une
serveuse
blasée),
Gilbert
Langevin,
Le
vol
imaginaire, Vladimir Vissotsky pour, L’écho fusillé et La chasse aux loups, ainsi
que Ma route et sa route, Roger Tabra, Pas besoin, Ivy Ivan Bielinsky, L’homme
invisible. Accompagné de François Lalonde (batterie), Juan Sebastien Larabina
(basse, piano). Yves Desrosiers, de sa voix mélodieuse, guitares électriques et
classiques, signe la réalisation et les arrangements de cet album. Il sera en spectacle le 21 août, lors du
lancement de son album au bar Le Verre Bouteille. Une écoute tout en douceur et très agréable. Pour en écouter
des extraits, cliquez ici . (Audiogram)
Rostropovich plays Shostakovich
Composé en 1959 par Dmitry Shostakovich (1906-1975), le Concerto pour
violoncelle n o 1 en mi bémol majeur, opus 107, fut le plus populaire du XXe
siècle, écrit par Mstislav Rostropovich. Cet album de 2 DC comporte dans le
disque n o 1, quatre mouvements en deux sections interprétées par l’Orchestre
Philharmonique de Tchèque, sous la direction de Kirill Kondrashin. Concerto
pour violoncelle et orchestre n o 2, op. 126 (1966) en trois mouvements : dirigé
par Yevgeny Svetlanov avec l’Orchestre symphonique de Prague. Sur le disque
n o 2, Sonate pour violoncelle et piano en ré mineur, op. 40 (1934) de 4
mouvements accompagnés au piano par Dmitry Shostakovich. Concerto pour violoncelle et orchestre n o 1 en mi
majeur, op. 107 (1959) avec l’Orchestre Philharmonique de Moscou dirigé par Aleksandr Vassilievich Gauk.
Pour en écouter des extraits, cliquez ici . (Supraphon)
Massimo Giordano vient de lancer Amore e Tormento
Le ténor napolitain, Massimo Giordana nous propose son premier album solo
composé de pièces tirées du répertoire de l’opéra italien classique. Sur les 14
titres, 6 sont des extraits de Puccini, Manon Lescaut : Donna non vidi mai;
Tosca : E lucevan le stelle et Recondita armonia; Le Villi : Torna ai felici di ;
Madama Butterfly : Addio florito asil et Turandot : Non piangere Liù. De Verdi,
on peut entendre Don Carlo : Io l’ho perduta!... Io la vidi ; Simon Boccanegra :
O inferno!... Sento avvampar. De Giordano, Andrea Chénier : Come un bel di di
maggio; Fedora : Amor ti vieta et Marcella : Dolce notte misteriosa. De Cilea,
http://lebabillart.com/modules/news/index.php?storytopic=13[2013-08-21 08:57:21]
Le BabillART - Disques - BORDEL DE TÊTE PAR YVES DESROSIERS - Accueil
Adriana Lecouvreur : La dolcissima effigie ainsi que L’Arlessiana : Lamento di
Frederico, et de Ponchielli, La Gioconda : Cielo e mar. L’Ensemble Del Maggio
Musicale Fiorentino est sous la direction du chef Carlo Goldstein. Le livret
contient de superbes images d’archives de la collection de la maison d’édition
Ricordi de Milan, tandis que les photos sont de Marisa Crawford. Pour en écouter des extraits, cliquez ici .
(Naxos)
Violin Sonatas - Book 2 Nos 1-5 and 8 de Jean-Marie Leclair
X
Né à Lyon le 10 mai 1697, il est mort assassiné en 1764. Violoniste et
compositeur français de la période baroque, il jouait sur un Stradivarius
d’Antonio Stradivari, connu pour ses sonates et ses concertos pour violon. Cet
album de musique de chambre comprend 24 sonates pour violon et les œuvres
sont interprétées par les artistes Adrian Butterfield au violon baroque. Né à
Londres, il se spécialise dans la musique des années 1600-1900. Il s’est produit
avec les Boréades et Les Idées heureuses à Montréal. Jonathan Manson, à la
viole de gambe est Écossais, né à Édimbourg, violoncelliste et violiste.
Laurence Cummings, né à Birmingham, claveciniste, organiste et chef
d’orchestre avec plusieurs enregistrements à son actif. Pour en écouter des
extraits, cliquez ici. (Naxos)
Film Music Gala Royal Philharmonic Orchestra
Ce triple coffret rend hommage au merveilleux monde de la musique de film
sur les thèmes des classiques intemporels d’Hollywood. Interprété par
l’Orchestre Royal Philharmonique, créé en 1946 par Sir Thomas Beecham de
renommée mondiale, le Gala est ici dirigé par des chefs différents.
Soulignons la participation des plus grands compositeurs britanniques qui
ont signé les musiques et reçu des nombreux prix pour ces enregistrements
exceptionnels. En voici quelques titres, parmi les 50 : sur le disque n o 1,
composé de 16 titres : Enduring Love, Dance With Wolves, Romeo & Juliet,
Star Wars : Attack Of The Clones, Hamlet, The Phantom Of The Opera...
dirigé par les chefs ChristopherAustin, Paul Bateman, David Arnold,
Nigel Hess entre autres. Sur le disque no 2, on trouve 16 titres : Midnight
Cowboy, Dead Poets Society, Oliver Twist, Batman Returns, Ghost… dirigé
par le chef Tolga Hashif ainsi que David Arnold, pour The Steppford
Wives et Stoned. Sur le disque n o 3 : le chef Nic Raine dirige les 18 titres dont : Jaws, Charriots Of Fire,
Jurassic Park, Moulin Rouge, Superman Returns. Des moments de pur bonheur pour une durée de 3 heures et
demie. Pour en écouter des extraits, cliquez ici . (RPO)
Bigbands Live Orchester Kurt Edelhagen
Cet album inédit de 1954 avec la grande dame du piano stride, Mary Lou
Williams, accompagnée par le colonel et chef d’orchestre Kurt Edelhagen et son
groupe, se compose de 18 pistes pour une écoute de 68 minutes. Blues On The
Bongo Beat, et Nancy And The Colonel (M. L. Williams au piano), Tuxedo
Junction, une en version studio et l’autre « live », You Go To My Head (J. Fred
Coots), St-Louis Blues (W. C. Handy), Yesterdays (Jerome Kern), They Can’t
Take That Away From Me de Gershwin (chanté par Caterina Valente) ainsi que
The Man I Love (Gershwin), et Pennies From Heaven (voix de Caterina
Valente), Easy To Love (Cole Porter), There’s No You (Hal Hopper), pour clore avec Alpha Jazz (Roland
Kovac). Pour en écouter des extraits, cliquez ici . (Jazz Haus)
http://lebabillart.com/modules/news/index.php?storytopic=13[2013-08-21 08:57:21]
Le BabillART - Disques - BORDEL DE TÊTE PAR YVES DESROSIERS - Accueil
Schumann/Dvorák Piano Concertos par Francesco Piemontesi
Le pianiste Francesco Piemontesi, né en 1983 en Suisse, travaille avec Arie
Vardi. Au cours de sa jeune carrière, il remporte de nombreux prix, dont le
Concours Reine Elisabeth à Bruxelles (2009). Par la suite il est invité à se
produire à plusieurs festivals et joue en soliste avec de grands orchestres . Il
accompagna Capuçon, Yuri Bashmet, Bruno Giurama… Il a enregistré Shumann
(Claves) Haendel, Brahms, Bach, Liszt. Son plus récent, Robert Schumann,
Concerto pour piano en sol mineur op. 54, qui compte parmi les œuvres
concertantes du XIX e siècle, se compose de trois mouvements : Allegro
affettuso, Intermezzo : Andantino grazioso, Allegro vivace. Antonin Dvorák,
Concerto pour piano en g mineur op. 33 : Allegro agitato, Andante sostenuto,
Allegro con fuoco. Sous la direction du chef tchèque Jirí Belohlávek de
l’Orchestre symphonique de la BBC, il a enregistré cet album en studio, en
novembre 2012. Livret traduit en trois langues. Pour en écouter des extraits, cliquez ici . (Naïve)
The Music of Burt Bacharach par The Royal Philarmonic Orchestra
Compositeur, producteur de musique et pianiste américain, Burt Bacharach (85
ans) est connu pour ses chansons à succès populaires (1950-1980) sur des
paroles de Hal David. En 2008, il a fait l’ouverture de la BBC Electric Proms à
Londres, en se produisant avec son orchestre accompagnant Adèle, Jamie
Cullen avec des titres tels que Walk on By, The Look of Love. En 2011, avec
Hal David, il reçoit le Prix Gershwin. La plupart des titres ont été interprétés
par Dionne Warwick et écrits pour Tom Jones, Herb Alpert, Perry Como. Sur cet
album de 23 plages : Don’t Make Me Over (Alison Jiear), Promises, Promises,
That’What Friends Are For, Anyone Who Had A Heart et Il Never Fall In Love
Again, par Mary Carewe, Magic Moments, What’s New Pussycat? Wives And
Lovers et Make It Easy On Yourself par Graham Bieckley, Do You Know The
Way To San Jose et Walk On By (Sarah Lark), What The World Needs Now Is
Love, accompagné du Royal Philarmonic Orchestra dirigé par Richard Balcombe et les chanteurs lyriques Hal
David, Carole Bayer Sager, Christopher Cross et Peter Allen. Pour en écouter des extraits, cliquez ici . (RPO)
Death Speaks de David Lang
Ce nouvel album de David Lang nous présente 5 chansons composées en
2012 qui parlent de la mort : You will return, I hear you, Mist is rising, Pain
changes et I am walking. Sa musique est spirituelle, au-delà de toute tristesse
et nous transporte jusqu’à nous faire oublier notre peur. C’est toujours la vie
qui nous montre notre chemin. Il a fait appel à des musiciens venant du rock
indépendant, pop Bryce Dessner (guitare), le jeune talentueux Nico Muhly
(piano et voix), Owen Pallett (violon), Shara Worden (chant et percussion
basse), une des plus belles voix de ce temps, archangélique, claire, une
soprano aux inflexions plus basses de mezzo. Notez que tous les artistes sont
également compositeurs. L’autre partie, Depart, accompagnement sonore
approprié est constitué de couches de violoncelles jouées par Maya Beiser et
des voix d’Alex Sweeton, Katie Geissinger et Alexandra Montano. Une
musique contemporaine et intemporelle. Pour en écouter des extraits, cliquez
ici . (Cantaloupe Music)
Giusepe Verdi Rarities par Pavarotti
Luciano Pavarotti est le grand ténor italien, né à Modère (1935-2007), qui a
vendu plus de 100 millions d’albums dans le monde, en 40 ans de carrière. Il fut
le plus grand et plus populaire chanteur d’opéra depuis Enrico Caruso. Il a
contribué à populariser la musique classique à la télévision (Trois Ténors), a
chanté les plus grands airs du bel canto : Verdi, Puccini et collaboré avec de
nombreux artistes tels que : Ian Gillian, Eros Ramazzotti, Elton Jones, Michael
Jackson, Céline Dion… Cet album intitulé Giuseppe Verdi (1813-1901)
Rarities est interprété par Luciano Pavarotti et Claudio Abbado, chef de
http://lebabillart.com/modules/news/index.php?storytopic=13[2013-08-21 08:57:21]
Le BabillART - Disques - BORDEL DE TÊTE PAR YVES DESROSIERS - Accueil
l’Orchestra del Teatro alla Scala. Comprenant 8 titres dont Simon
Boccanegra, Preludio, Ernani, Odi il voto, Attila, Oh dolore!, Attila, Io la vidi,
I due Foscari, Dal più remoto esilio, I due Foscari, Sì lo sento, Iddio mi
chiama, Les Vêpres siliciennes, Ô toi que j’ai chérie, pour terminer en beauté
avec Aida, Sinfonia. Les mélomanes apprécieront sans aucun doute. Enregistré de 1978-1980 à Milan. Pour en
écouter des extraits, cliquez ici. (Warner Classics)
Carnaval Opus 9 & Kinderszenen, Opus 15
Cet album de Canadian Brass Carnaval comporte un total de 35 pièces
adaptées par Chris Coletti & Brandon Ridenour. Quintette de cuivres
canadien créé par Charles Daellenbach et Gene Watts en 1970, composé
des trompettistes Christophe Coletti et Brandon Ridenour, Achilles
Liarmkopoulos (trombone) et Chuck Daellenbach (tubiste), Eric Reed
(corniste) et le tout nouveau venu de 25 ans, Caleb Hudson à la trompette.
Le groupe s’est produit dans le monde entier et est considéré comme le
meilleur ensemble « brass » au monde, avec plus de 100 enregistrements de
DVD et de DC interprétant des styles divers allant du baroque au classique, en
passant par le blues, le jazz et la pop. Pour en écouter des extraits, cliquez ici . (Openning Day)
Tayatha d'Anton Batagov et Yungchen Lhamo
Le Russe Anton Batagov est pianiste raffiné de formation classique et
compositeur post-minimaliste, que l’on compare à Terry Riley. Yungchen
Lhamo, à la voix puissante et au son pur, chante avec une intensité
contemplative, dans un dialogue musical méditatif. Une rencontre de deux
mondes culturels et musicaux faisant référence commune au bouddhisme et à
leur croyance partagée dans le pouvoir de la musique pour changer le monde.
Tayatha est un mot sanskrit qui signifie littéralemen : « c’est comme ça ». Les
7 pièces tibétaines de cet album sont Good Times Will Come, Medecine Buddha,
Flying Dakini, Ungrateful Child, Your Kindness, White Palace (un koan
contemporain faisant référence à la fois au Tibet et à Washington), My Mother’s
Words, sur des arrangements du compositeur russe Anton Batagov, sont un grand plaisir à écouter. Pour en
écouter un extrait, cliquez, cliquez ici . (Cantaloupe Music)
Le Trio Esperança vient de lancer Doce França
Issu de la famille Corêa comportant 7 frères et sœurs, tous chanteursmusiciens, le groupe formé dans les années 60 par Regina, Mario et Eva
débuta à Rio. Ils formeront finalement en 2012, le Trio Esperança, alors que
Mario sera remplacé par Mariza, pour rendre hommage à la chanson française.
Ils interpréteront des chants a capella teintés d’un piano, d'un accordéon ou de
claviers discrets avec Gérard Gambus (mari d’Eva), Silvano Michelino
(percussions) et Sergio Farias (guitares). Les classiques des artistes
emblématiques sont chantés à leur façon en diverses langues, dont le portugais
à la brésilienne et le français sans aucun accent. Sur cet album Doce França
de 14 chansons : Jacques Brel (La Chanson des Vieux-Amants), Édith Piaf (La Vie en rose), Gilbert Bécaud (Et
Maintenant), Georges Brassens, Les Copains d’abord et Bancs publics), Michel Berger (Quelques Mots d’amour et
Message Personnel), Charles Trenet (Que reste-t-il de nos amours), Charles Aznavour (La Bohème), Pierre Perret
(Lily)... Pour en écouter un extrait, cliquez ici . (Plus Loin Music)
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Le BabillART - Disques - BORDEL DE TÊTE PAR YVES DESROSIERS - Accueil
A Grand Romance du pianiste Jeffrey Biegel
Le virtuose pianiste Jeffrey Biegel interprète 16 merveilleuses compositions de
l’époque 1830 à travers le XXe siècle, d'Anton Rubinstein 1829-1894 (Rêve
angélique op.10 n o 22), d'Ignacy Jan Paderewski 1860-1941 (Nocturne in B-flat
major op. 16 n o 4), de Moritz Moskowski 1854-1925 (Caprice espagnol op. 37,
Étincelles op. 36 n o 6 et The Juggleress pour six fantaisies op. 52 n o 4),
d'Eduard Schütt 1856-1933 (À la bien-aimée op. 28 n o 2, The Blue Danube),
d'Adolf von Henselt 1814-1889 (If I were a bird op.2 n o 6), de Mischa Levitzki,
1898-1941 (Valse op. 2) et pour finir en beauté avec Abraham Chasins 19031987 (Rush Hour in Hong Kong op.5 n o 3) sur un piano Steinway & Sons.
Jeffrey Biegel est considéré comme l’un des plus grands pianistes de notre temps, avec une carrière aux
multiples facettes, pianiste, artiste, compositeur et arrangeur, connu pour ses performances normatives du
répertoire classique standard. Pour en écouter des extraits, cliquez ici . (Steinway & Sons)
Design et conception © 2006 Translucide Design
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Yves Desrosiers: l'indompté assumé | Geneviève Bouchard | Disques
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Le Soleil > Arts et spectacles > Disques > Yves Desrosiers: l'indompté assumé publicité
Publié le 22 août 2013 à 05h00 | Mis à jour le 24 août 2013 à 14h09
Yves Desrosiers: l'indompté assumé
EN VEDETTE
Alimentation
Tournée des
vignobles d'ici:
des 2012
exceptionnels
En octobre dernier,
après un été... »
La capitale
Arrangeur, réalisateur et guitariste prisé, Yves Desrosiers lance Bordel de tête, un troisième album qui ratisse
large dans les thèmes abordés.
PHOTO CHRISTINA ALONSO
GENEVIÈVE BOUCHARD
Le Soleil
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«Îlot Esso»: les
six étages de la
discorde
Le projet d'un
immeuble de six étages
sur... »
Yves Desrosiers: l'indompté assumé | Geneviève Bouchard | Disques
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(Québec) Chez Yves Desrosiers, les titres
sont révélateurs : après nous avoir
présenté ses Chansons indociles en 2007, il
est revenu à l'avant-scène cette semaine
avec le lancement de Bordel de tête, son
troisième album solo. Dans le processus
créatif de ce complice de Lhasa de Sela,
de Jean Leloup ou de Richard Desjardins,
les idées et les poètes se suivent, mais
l'ordre ne s'est pas encore imposé.
«Toujours pas...» confirme le principal
intéressé.
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«Pour moi, le Bordel de tête, c'est une espèce de brainstorm
endormi, un rêve un peu farfelu, ajoute-t-il. Quand j'étais en train
de faire le disque, je trouvais qu'il avait cet aspect. En passant
d'une chanson à l'autre, je ne voyais aucun rapport dans le
genre ni dans le propos. Je ne trouvais pas de fil conducteur.»
Sorties de disques de la
semaine
Pour citer ses propres conclusions, Yves Desrosiers en est venu
à se dire : «Ce disque est un vrai bordel. Tant pis, je l'assume et
je vais lui donner ce titre-là!» Entre les mots de Nelligan et ceux
du slameur Ivy ou du cinéaste Robin Aubert, le guitariste et
chanteur ratisse large dans les thèmes abordés : de la gaieté de
l'ivresse à la misère schizophrène, des pensées d'une serveuse
désabusée à celles, les dernières, de l'auteur du Petit Prince.
Randy Travis opéré au
cerveau
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Le Boss au cinéma avec
Springsteen & I
«C'est carrément un thème que je lui ai demandé, indique
Desrosiers. J'étais en train de faire une musique qui me faisait
penser à quelqu'un en avion. Je lui ai demandé de m'écrire ce
qui pouvait se passer dans la tête de Saint-Exupéry avant qu'il
ne s'écrase.»
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son terrain. Elle
blâme la Ville
Yves Desrosiers | Musique |
Cette dernière chanson, Saint-Exu, est la demande spéciale qu'a
faite Yves Desrosiers à Robin Aubert, son complice de musique
et de cinéma (le compositeur a créé la musique des films SaintMartyrs-des-Damnés et À l'origine d'un cri).
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et air guitar
L'autre commande a été passée chez Roger Tabra, qui signe la
Yves Desrosiers: l'indompté
pièce Pas besoin, dédiée à la «petite soeur» musicale d'Yves
assumé
Desrosiers, Lhasa de Sela, emportée par la maladie en 2010.
Pour les deux artistes, la rencontre avait été fructueuse : ils ont
créé ensemble La Llorona, pièce maîtresse de la discographie de la chanteuse.
«Je me suis dit que la chanson que je voulais écrire sur Lhasa, je ne l'écrirai jamais, mais
que lui saurait le faire, raconte Desrosiers. J'ai joué de la guitare acoustique et je lui ai
raconté toutes sortes d'histoires qui me concernaient avec Lhasa. Lui, il a tout traduit en
phrases de chansons. C'est toutes sortes de sentiments que les gens peuvent avoir quand
une personne est partie et qu'ils n'avaient pas fini de discuter avec elle.»
L'hommage se veut impressionniste : «Je l'ai fait parce qu'il n'est pas juste personnel. Il peut
probablement parler à bien du monde», note le chanteur.
Plumes cousines
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Robin Aubert signe trois textes sur Bordel de tête. Idem pour le poète russe Vladimir
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Yves Desrosiers: l'indompté assumé | Geneviève Bouchard | Disques
Vissotsky, avec lequel Yves Desrosiers renoue, plus de 10 ans après l'album Volodia, qui lui
était entièrement consacré. «Il y avait des chansons importantes de lui que je n'avais pas
reprises, explique le musicien. Je trouvais ça dommage. Une pièce comme La chasse aux
loups, je ne pouvais pas laisser ça derrière.»
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Yves Desrosiers voit d'ailleurs une certaine parenté entre les univers poétiques d'Aubert et
de Vissotsky, décédé en 1980. «Les gens ne savent pas trop parce qu'on connaît plus Robin
pour ses films ou les rôles qu'il a joués. Mais pour moi, c'est un poète. Un vrai poète
déchiré, mais très fort. La relation que j'ai avec lui, c'est que je comprends ce qu'il écrit, ce
désarroi qui peut se trouver derrière les textes. Il ne parle pas juste pour lui, il parle pour
bien du monde. Un peu comme Vissotsky, finalement. Sa plume est franche et brute.»
Arrangeur, réalisateur et guitariste prisé, Yves Desrosiers a depuis une vingtaine d'années
participé à des projets musicaux d'envergure. Son nom a été associé à ceux de Jean Leloup,
de Richard Desjardins, de Daniel Bélanger et de Sarah McLaughlin, notamment. Se
décrivant comme un homme timide et introverti, le musicien préfère voir les projecteurs
braqués sur un autre que lui.
«Étant donné que [mon projet musical] ne prend pas d'énormes proportions, ça me convient,
rigole-t-il. J'aurais de la misère à assumer l'exposure de Jean Leloup, par exemple»,
confesse celui qui laisse entendre, un peu à la blague, que Bordel de tête est son troisième
et dernier album.
Lui-même ne semble pas trop y croire.
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«Je me souviens d'avoir fait un disque en 2003 pour Richard Desjardins, Kanasuta. Il disait
que c'était son dernier. Moi, je ne le croyais pas et j'avais raison!» lance-t-il dans un éclat de
rire.
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Rajotte du 22 août : les sujets de la semaine - Actualités musicales et potins sur vos vedettes | MusiquePlus
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RAJOTTE DU 22 AOÛT : LES
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22 août 2013
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Rajotte
Une toute nouvelle saison de Rajotte s'est amorcée et voici les parutions présentés par
Claude lors de cette première émission.
Bordel de tête d'Yves Desrosiers
Flourish // Perish de Braids
Transitions d'Atropolis
Big TV de White Lies
Incitare de Volto!
Didn't It Rain de Hugh Laurie
Mass:Light de Murray A. Lightburn
The Civil Wars (homonyme)
Comme chaque semaine, n'oubliez pas de jeter un coup d'oeil à la section pour découvrir
de nouveaux clips !
Photo : Christina Alonso
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Lancement de Bordel de tête, un disque de poète | QuébecSpot Média
L'équipe de QuébecSpot Média met en lumière les talents du Québec en assurant, par
le biais de nos chroniques et photoreportages, la couverture médiatique d'une foule
d'événements et de faits artistiques de l’heure. Nous demeurons constamment à l’affût
de l’évolution du monde culturel et événements divers. Pour vous. Avec vous.
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Par Miriam Vézina
Lancement de Bordel de tête, un disque de poète
Après une absence de près de six
ans, Yves Desrosiers fait son grand
retour avec un tout nouvel album,
Bordel de tête. C’est dans l’espace
exigu du bar Le Verre Bouteille que
près d’une centaine de personnes
ont affronté la chaleur le mercredi 21
août afin d’entendre les derniers
morceaux de l’artiste dans une
ambiance de fête et de famille.
En effet, la majorité des individus
composant le public éclectique
présent sur place était des membres
de
la
famille des différentes
personnes ayant contribué à la
réussite de l’album. De plus,
plusieurs visages familiers de la
scène québécoise musicale étaient présents sur place tels Mara Tremblay, Domelebo et Jim Corcoran.
Entre deux chansons, le musicien a lui-même souligné de manière très émotive le fait qu’il ne s’attendait
pas à autant gens et surtout d’amis présent sur place. C’est donc dans le plus grand respect et la plus
grande fébrilité que tous attendaient les premiers accords de guitare d’Yves Desrosiers.
Par le passé, celui-ci a collaboré avec des artistes tels Jean Leloup, Richard Desjardins et Pierre
Lapointe a totalement envouté le public dès la première chanson. C’est sans préambule qu’il a livré au
public ce pour quoi il était présent de manière mélodieuse et intime. Déjà à la fin de celle-ci, l’audience a
laissé exploser toute sa joie à l’aide de cris et d’applaudissements venant du fond du cœur pour appuyer
un Yves Desrosiers assez nerveux.
Suite à sa deuxième composition, il a pris le temps de remercier chacune des personnes ayant participé
à la création de ce disque passant des musiciens, aux poètes, à la graphiste, à sa femme ainsi que
toutes les personnes sans qui l’album n’aurait jamais vu le jour.
L’album Bordel de tête propose des arrangements musicaux de poèmes de Robin Aubert, Ivy, Gilbert
Langevin, Émile Nelligan, Roger Tabra et Vladimir Vissotsky qu’il a su bien maitrisé en face à son public,
malgré un arrêt lors du troisième morceau, Des schizophrènes, dû à une erreur de tonalité qui a bien fait
rire tout le monde. Yves Desrosiers a livré une performance des plus solide comprenant six chansons,
dont Ma route et sa route, Saint-Exu et La chasse aux loups. Le spectacle s’est conclu sur une ovation
debout que le musicien avait bien méritée lui confirmant la réussite de ce nouveau disque.
L’album est disponible en magasin depuis le 20 août dernier et tous les détails sont disponibles sur le
site de l’artiste. www.yvesdesrosiers.com
Photos disponibles dans notre Galerie photos et sur Facebook.
Par : Miriam Vézina
Crédit photo : Odrée Lortie
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Voir aussi : Albums, Bordel de tête, CD, Lancements d'albums, Le Verre Bouteille, Sorties d'albums, Spectacles,
http://www.quebecspot.com/2013/08/lancement-de-bordel-de-tete-un-disque-de-poete-22082013/[2013-08-22 16:39:52]
Webpresse.ca - Vidéo - Yves Desrosiers lance son album Bordel de tête
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Si son nom n’est pas le plus connu de tous,
Yves Desrosiers: Bordel de tête – Joe Barbieri: Chet
Yves Desrosiers est cependant considéré
Lives!
par plusieurs comme l’un des créateurs
incontournables de la scène québécoise,
que ce soit comme chanteur, guitariste,
compositeur, arrangeur et réalisateur.
Membre de La Sale Affaire de Jean Leloup,
il a collaboré à la composition de plusieurs
titres de l’album L’Amour est sans pitié et
participé aux albums et tournées des Bia,
Daniel Bélanger, Gogh Van Go et Mara
Tremblay. C’est aussi à lui que l’on doit la
découverte de l’unique Lhasa de Sela en
1993, avec laquelle il va collaborer une
dizaine d’années. Depuis 15 ans, c’est
toutefois en solo qu’il déploie sa créativité. Sur son nouvel album, le premier depuis
http://www.leveil.com/Culture/CD-DVD/2013-08-23/article-3362064/Yves-Desrosiers-%26ndash-Joe-Barieri/1[2013-09-17 10:18:10]
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Yves Desrosiers – Joe Barieri - CD-DVD - L'Éveil et La Concorde
2007, le discret Yves Desrosiers a choisi de plonger dans les univers de plusieurs
auteurs: Robin Aubert, Ivy, Gilbert Langevin, Émile Nelligan et même Roger Tabra,
sans oublier Vladimir Vissotsky, à qui il a consacré un album complet en 2002. Il s’agit
ici de textes forts, traitant des dernières secondes de Saint-Exupéry ou d’une envolée
éthylique, et là des mystères de l’amour, d’un ami distant ou encore de la lutte d’un
peuple entier. Celui qui a déjà signé la trame sonore de deux films fait de chacune de ces
chansons autant de courts-métrages la plupart du temps planants et emplis d’une touche
d’intimité que l’on se plaît à visualiser les yeux fermés.
RABAISCHOCS
Joe Barbieri
Chet Lives!
Chant du monde
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[www.joebarbieri.com]
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Après le vif succès qu’ont connu les albums In Parole Povere (2004), Maison Maravilha
(2009) et Respiro (2012), le chanteur, auteur-compositeur et producteur italien Joe
Barbieri, né à Naples en 1973, a choisi cette fois de rendre hommage à un
incontournable du jazz, Chet Baker. Les hommages à l’endroit du trompettiste sont
nombreux depuis que celui ci est décédé, il y a 25 ans cette année. Mais, cette fois,
Barbieri, ici accompagné du pianiste Antonio Fresa et du trompettiste Luca Aquino, a
choisi de rendre hommage sans heurts au Chet Baker «chanteur». Avec sa voix au
timbre autant suave que fragile, Barbieri a justement le ton qu’il faut pour cela. Aussi,
on retrouvera comme invités l’Américaine Stacey Kent, le Brésilien Márcio Faraco et
deux figures du jazz italien qui ont travaillé de près avec Chet Baker: le bassiste Furio
Di Castri et le multi-instrumentiste Nicola Stilo. Un album tout en douceur qui nous fait
découvrir Chet Baker d’une tout autre façon. Bravo!
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http://www.leveil.com/Culture/CD-DVD/2013-08-23/article-3362064/Yves-Desrosiers-%26ndash-Joe-Barieri/1[2013-09-17 10:18:10]
Disques - Hâte d’entendre qui, à part Arcade Fire? | Le Devoir
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Sylvain Cormier 24 août 2013 Culture / Musique
Disques - Hâte d’entendre qui, à part Arcade Fire?
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Photo : Joséphine Rivard
Les disques de la rentrée ? La liste des sorties est longue comme le bras trop
long...
Les disques de la rentrée ? La liste des sorties est longue comme le bras trop long
d’un gringalet de douze ans et demi en pleine crise de croissance. Croissance ? Eh
oui, c’est fou, ça croît, en nombre : moins on en vend, plus on en sort. Rien qu’au
Québec, ça donne le vertige. De fait, c’est déjà le goulot d’étranglement : ces
jours derniers, avant même le signal de départ traditionnel de la course à Noël
que constituent ce papier et ses semblables, ça revole du discobole.
Déjà reçus ici, déjà en magasin, peut-être en votre heureuse possession au
moment où vous lisez ces lignes : le nouveau Sunny Duval (mais si, l’ancien des
Breastfeeders), un bien bel Amour d’amour en forme de rock de garage heureux
en couple ; un Alex Nevsky au titre très second degré, merci (Himalaya mon
amour : ses fans prépubères comprendront-ils ?) ; Le lieu, énième disque à
compte d’auteur de la valeureuse Paule Tremblay ; le Bordel de tête d’Yves
Desrosiers, disque de poésies couchées en chansons dont on vous vous disait du
bien, mais pas seulement, vendredi en ces pages ; et j’en passe. Imaginez : c’est
pas commencé, et j’en passe.
http://m.ledevoir.com/culture/musique/385729/hate-d-entrendre-qui-a-part-arcade-fire[2013-09-16 16:55:43]
Disques - Hâte d’entendre qui, à part Arcade Fire? | Le Devoir
Sans compter le nouveau Stromae, débarqué tout frais de Belgique et paru
également mardi dernier : oui, le génie de la pop dansante pas bête a récidivé, ça
s’intitule Racine carrée et le calcul est simple : pour ses fans à lui, c’en est fait de
la rentrée, ils ont LEUR disque. Remarquez, dans ce monde fragmenté à l’infini,
rares sont les unanimités. Bien sûr que tout le monde attend le prochain Arcade
Fire, prévu fin octobre, bien sûr que les nouveaux albums des Michel Rivard
(entendu en studio : de grandes chansons, du Rivard affamé), Vincent
Vallières, Thomas Fersen (drôle d’appellation : Thomas Fersen The Ginger
Accident…), Arctic Monkeys et autres Lady Gaga sont des sorties majeures de
l’automne à venir, mais pour qui ?
C’est la grande question. Qui attend qui ? Moi, je vais vous dire : à l’idée que le
duo Mazzy Star se ressoude et me donne Seasons Of You Day fin septembre, à
la pensée de réentendre la boudeuse voix de Hope Sandoval, je me répands sur la
moquette. Savoir que Susanna Hoffs et Matthew Sweet parachèvent EN CE
MOMENT un tome III des exquises reprises de leur série Under The Covers, je
frétille. J’en connais une qui compte les dodos d’ici au deuxième album de LouisJean Cormier, lequel n’est même pas enregistré (mais le sera incessamment) :
Louis-Jean finira avant la réalisation du deuxième disque de David Marin. Hâte à
celui-là aussi.
Grosses pointures
Certains, j’en suis sûr, n’ont que les gros noms de la pop mondiale dans le champ
de vision : nouveautés des Janelle Monáe, Justin Timberlake, Katy Perry, la
Gaga et cie. Ou alors, comptez-vous parmi les indéfectibles des vétérans
n’abdiquant pas ? Ainsi aurons-nous un McCartney que l’on dit « son meilleur
depuis… » (air connu), un Elton John, un Cher, un Joan Jett, un Sting (The
Last Ship, espérons-le !), un Sheryl Crow, un Metallica, un Nine Inch Nails,
un… Pearl Jam (ça me fait toujours drôle de placer Pearl Jam dans les vétérans,
mais bon, la saison amènera aussi un coffret anniversaire de l’In Utero de
Nirvana, alors…). Bien sûr que j’ai très envie d’entendre le McCarney (mazette
!). Le disque d’Elvis Costello avec les Roots, tout autant.
On aura droit à pareil déferlement des vedettes de chez nous : gare au Joe
Bocan, au Sylvain Cossette, à l’IMA, au France D’Amour, à l’Éric Lapointe,
http://m.ledevoir.com/culture/musique/385729/hate-d-entrendre-qui-a-part-arcade-fire[2013-09-16 16:55:43]
Disques - Hâte d’entendre qui, à part Arcade Fire? | Le Devoir
au Roch Voisine, au Charlebois (une compil anniversaire, plus une série de
remixages, sous la houlette de Ghislain Poirier), au Lynda Lemay, au Corneille,
au Marie-Élaine Thibert, au Wilfred LeBouthiller, au Florence K, au Diane
Dufresne avec les Violons du Roy, aux disques en italien dans le texte de Marco
Calliari ET Nicola Ciccone, etc.
Voyez l’embouteillage ? On ne parle même pas des albums de Noël prévus et
annoncés. Des accapareurs de bacs de disquaires, ces grosses pointures. La
question, sempiternelle question, se pose : et les autres ? Restera-t-il de l’espace
pour le nouvel album parfaitement méritoire d’Isabeau et les chercheurs d’or,
pour le Grenadine, pour le tome III des Légendes d’un peuple d’Alexandre
Belliard, le Joseph Edgar, le Mathieu Lippé, l’El Motor, le Misteur Valaire, le
Random Recipe, le E.P. des Blue Seeds, le Panache, pour le deuxième album
délicatement folk de Laurence Hélie, voire pour la suite des aventures
introverties de Jimmy Hunt, héros montréalais de la branchitude branchée ? Aux
récemment émergés la place, je dis ! Ouvrez vos branchies, qu’ils respirent !
J’en connais aussi (j’en suis un peu) qui attendent leur salut de France, de
Belgique, de Suisse, et qui clapotent dans leur jus de chique, non seulement à la
perspective d’un Fersen de plus, mais du retour inespéré de l’inénarrable et
irréductible Brigitte Fontaine (rien que le titre a une sacrée gueule : J’ai
l’honneur d’être). Les mêmes, j’en jurerais, salivent pour Juliette (Nour),
Katerine (Magnum), le beau Daho (Les chansons de l’innocence), ce grand
Belge de Saule en formule plus rock, et ainsi de suite.
Mais encore ? Chacun son marché de niche. Férus de musique de racine, sachez
qu’un Neko Case s’en vient, et un Tony Joe White bien trempé, un Amos Lee,
un Blind Boys Of Alabama. Allez, la cour est pleine, ces amateurs-là savent où
trouver leur bonheur.
***
Émergents, émergés
Qu’est-ce qu’un artiste émergent ? Inconnu, méconnu, en train d’émerger ? Pas
simple. Regardez la programmation du FME, zieutez-moi Pop Montréal, M pour
Montréal : les passablement connus et les pas connus du tout se côtoient. Quand
http://m.ledevoir.com/culture/musique/385729/hate-d-entrendre-qui-a-part-arcade-fire[2013-09-16 16:55:43]
Disques - Hâte d’entendre qui, à part Arcade Fire? | Le Devoir
peut-on considérer l’émergent comme émergé ? Pas clair. Voyez, pour moi, les
Surftronics, dont le premier disque vient de paraître. C’est de la musique connue
jouée par des inconnus, du chouette surf-rock instrumental qui rappelle autant les
Jaguars que les Baronics. Ça s’intitule Greatest Hits, au second degré. Devrait
émerger.
Klô Pelkag, c’est émergent ? Elle a couru les concours, on la connaît, voilà
l’album. Paule Tremblay, éternelle émergente ? On peut émerger toute une vie.
They Call Me Rico en est au deuxième disque, encore et toujours périphérique,
ça compte ? Disons que oui. Émile Proulx-Cloutier nous est familier, mais c’est
seulement en novembre qu’émergera son premier disque à La Tribu. Les Mauves
ont plusieurs disques déjà, en auront un autre cet automne : c’est encore très
souterrain. On n’en sort pas, sauf quand on en sort.
Prenons un exemple clair. Caltâr-Bateau. Groupe de gars et de filles, dont la
violoncelliste de Groenland. Entre deux eaux, pour l’instant. Donne dans le « rock
tourtière québécois » (mais pas trad pour deux sous), enregistre en ce moment
au même studio Planète que Vincent Vallières un premier disque. Joue à gauche
et à droite. N’a pas encore participé aux Francouvertes. Et c’est pourtant bien
bon. Ça doit être ça, de la musique émergente.
POLITIQUE
INTERNATIONAL
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http://m.ledevoir.com/culture/musique/385729/hate-d-entrendre-qui-a-part-arcade-fire[2013-09-16 16:55:43]
Canadian Music Blog
Yves Desrosiers Launches New Album
25 Aug
Talk about talented Canadians, Yves Desrosiers is a singer, songwriter,
producer, arranger, and multi-instrumentalist, playing fretless bass, banjo,
mandolin, piano, guitar, organ, accordion, harmonium, and more. He also
manufactures and modifies his own instruments. Yves has done work for the
likes of Sarah McLachlan, Pierre Lapointe, Rufus Wainwright, and Jean Leloup
among others. In his busy schedule, he manages to find time to write and
record his own songs and has just come out with his fourth studio album,
Bordel de tête. Despite the risqué title, the music is of such calibre that it
would soothe the hungry hearts who grew up on the inspired crafts of singersongwriters like Bob Dylan and Neil Young. This is not to say that the music
sounds old. Far from it. Fresh, sweeping, driving, invigorating sounds and
captivating stories flow from the creative genius that is Yves Desrosiers. In
many ways, this is the Francophone counterpart of Andre Papanicolaou’s
Anglophone masterpiece from earlier this year. Bordel de tête is the sort of
record that ends up on many best album lists at the end of the year.
Bordel de tête on iTunes
Yves Desrosiers’ Website
Yves Desrosiers : mélancolie ***1/2 | YVES BERGERAS, LE DROIT | critiques CD
Accueil > Arts > Musique > critiques CD > Yves Desrosiers : mélancolie ***1/2 publicité
Publié le 25 août 2013 à 05h30 | Mis à jour le 25 août 2013 à 05h30
Yves Desrosiers : mélancolie ***1/2
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Le précieux et trop rare Yves Desrosiers
rempile avec un troisième disque à son
nom. Dans ce Bordel de tête, l'heure est au
spleen.
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Les accords de guitare inondent la poésie grave, mais
lumineuse, de scribes tristement efficaces. La gaieté aigre et
éthylique de La romance du vin, empruntée à Émile Nelligan,
annonce les atmosphères spectrales qui suivront. Onze pistes
entremêlant sanglots contenus et sourires amers. Un chemin
d'Éclopés. Desrosiers s'écorche aux mots de Vladimir
Vissotsky, complice de l'immense Volodia, et du cinéaste
Robin Aubert, qui lui avait confié la trame musicale de SaintMartyr-des-Damnés.
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On visite aussi des paysages mélancoliques signés Roger
Tabra, Gilbert Langevin et Ivy. Gémies ou susurrées, les
ambiances se suivent et... les émotions se ressemblent :
Bordel de tête se fait l'aruspice d'un automne morose.
http://www.lapresse.ca/arts/musique/critiques-cd/201308/23/01-4682478-yves-desrosiers-melancolie-12.php[2013-09-16 16:53:21]
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Yves Desrosiers : mélancolie ***1/2 | YVES BERGERAS, LE DROIT | critiques CD
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