Attaque de panique = Episode aigu d’anxiété, à début brutal, dont les symptômes vont
atteindre, en qqs min, une intensité maximale.
A/ Signes physiques (au 1er plan ++)
Sensation de striction épigastrique, , douleurs abdominales.
Douleurs thoraciques, tachycardie, dyspnée, ,dysphagie
Sensations vertigineuses, tremblements, sueurs,
B/ Modifications sensorielles (50% des cas), accompagnent les crises les plus intenses :
Dépersonnalisation, déréalisation
Sensation de perte des repères ou de l’équilibre,
C/ Au niveau comportemental, le sentiment d’urgence amène souvent le patient à arrêter ses activités en cours
et éventuellement à fuir la situation dans laquelle il se trouve pour chercher de l’isolement, la fraicheur, l’air ou
pour bénéficier de la réassurance d’un tiers moins qu’il ne se rende à l’hôpital ou chez un médecin.
Rq ! Parfois dès les premières crises, une symptomatologie anxieuse moins intense mais plus permanente, va se
développer : Elle se focalise svt sur la crainte de voir se produire de nouvelles crises et prend alors le nom
d’anxiété anticipatoire : une seule crise peut infléchir durablement les habitudes du patient :
Attente permanente du retour d’une nouvelle crise, autotests pour voir si ça va, consulter ou prendre des
médicaments avec svt des comportements d’évitement.
Le tout sera à l’origine d’une augmentation globale du niveau de tension.
1. Troubles
psychiatriques
Quasiment toutes les pathologies psychiatriques peuvent se compliquer de crises d’angoisse :
Les névroses structurées (phobiques, obsessionnelles, hystériques ou post traumatique)
Les troubles psychotiques (schizophrénie, bouffée délirante aiguë, manie), dépressions.
Dans les psychoses, le risque de raptus anxieux est plus important.
2. Origine
toxique ou
iatrogène
Intoxications aiguës : alcool, cannabis, cocaïne, hallucinogènes, amphétamines, CO et CO2
Sevrage de certaines médicaments et toxiques : BZD, Barbituriques, Opiacés, Alcool
Traitements : théophylline, CTC, antidépresseurs, L-dopa, caféine, dérivés nitrés,
anticholinergiques.
Confusion mentale (perplexité anxieuse)
Maladies cardiovasculaires : IDM, angor, troubles du rythme, OAP, HTA
Pathologies respiratoires : Asthme, EP
Maladies neurologiques : épilepsie temporale, crise migraineuse, maladie de Ménière,
accident ischémique transitoire ;
Pathologies endocriniennes : Hypoglycémie, phéochromocytome, hyperthyroïdie,
hypoparathyroïdie, maladie de Cushing ;
Autres : pancréatite, hémorragie interne, réactions anaphylactiques , porphyrie.
4. Réaction à
une situation
objectivement difficile (décès, agression, accident…)
subjectivement difficile (déménagement, mariage, paternité…)
B/ TROUBLE ANXIEUX GENERALISE (TAG)
Elle se présente comme une inquiétude et des soucis excessifs concernant les faits de la vie quotidienne
Elle est constituée par :
un état de tension intérieure pénible
une attitude de doute
un sentiment d’insécurité durable avec menace imprécise.
Les thèmes principaux sont généralement : la famille, l’argent, le travail.
Les cognitions sont souvent centrées sur la probabilité exagérément élevée d’être confronté à des
événements négatifs : L’attention se focalise préférentiellement sur les informations menaçantes.
Cette hypervigilance permanente entraîne :
Une fatigabilité importante, avec parfois de l’irritabilité
Des signes somatiques : tachycardie modérée, tension musculaire importante avec des cervicalgies, des
douleurs rachidiennes et des céphalées, des symptômes digestifs.
Il peut en résulter une hyperactivité permanente avec fatigue secondaire.
Les difficultés de concentration, les troubles mnésiques portant sur les faits récents,
Perturbation du sommeil : difficultés d’endormissement, un sommeil interrompu ou un sommeil agité
et non satisfaisant. Cette insomnie nocturne va majorer la fatigabilité diurne.