Discours aux électeurs d`Île-de-France et aux Français

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Discours aux électeurs d'Île-de-France et aux Français de l'étranger
Écrit par Henri Hude - Mis à jour Dimanche, 27 Avril 2014 18:30
J’informe mes amis et les lecteurs de ce site, de ma candidature aux élections
européennes de Mai 2014. Je me présente sur la liste Force-Vie, dans la Région
Île-de-France, où Mme Christine Boutin est tête de liste.
N’hésitez pas à écrire vos questions ou objections en commentaire. Je tâcherai, pour
une fois, d’être plus assidu à y répondre.
Dans le cadre des contributions à la rédaction de la Profession de foi de la liste, j’ai écrit
le texte que je publie ci-après. J’assume toute la responsabilité de ce discours, qui ne
reflète pas nécessairement toutes les vues de mes colistiers, ni celles de la liste dans
son ensemble. Bien sûr, nous sommes tous d’accord sur un noyau de convictions
essentielles formulé dans la charte de Force-Vie. Chères Amies, chers Amis,
Laissez-moi vous présenter une politique nouvelle, une politique de Vie.
Une politique de « Vie » ne comprend pas uniquement des points relatifs à des sujets (au reste
fort importants) comme le respect de la vie de la conception à la mort, la bioéthique, le mariage,
le couple humain, etc.
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Écrit par Henri Hude - Mis à jour Dimanche, 27 Avril 2014 18:30
Bien entendu, une Force de Vie dit « Non ! » à la destruction de la famille, de l’éducation, de
l’autorité et de la morale sociale.
La Vie, c’est d’abord la vie tout court. Quand on ne commence pas par la respecter, on finit par
ne respecter plus rien.
Mais outre ces éléments indispensables, une politique de Vie comprend un volet économique
(1), plus un volet politique – national et international – et culturel, au sens large du mot (2). 1. Une Force de Vie économique
A. Non au chômage et non à la prolétarisation
Nous sommes conscients des inadaptations énormes qui se sont accumulées. Tout est à
réajuster et à réadapter. Mais, pour le moment, nous disons « Non ! » à une politique dite
« de réforme et d’austérité », qui ne consisterait qu’à traiter le chômage par la
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Écrit par Henri Hude - Mis à jour Dimanche, 27 Avril 2014 18:30
prolétarisation.
Nous disons « Non ! » à une telle politique, qui
nommerait solidarité la prolétarisation plus rapide des classes moyennes au profit d’une
prolétarisation moins rapide des classes populaires. Cette solidarité-là n’est qu’une dérision. Ce
dilemme chômage/prolétarisation est inacceptable. C’est un chantage inique, un chantage à la
faim, exercé par des usuriers planétaires.
Nous élisons des chefs pour qu’ils nous protègent d’une engeance aussi détestable, et
imposent à tous des règles économiques justes et civilisées, au service du bien commun. Pour
qu’ils brisent la domination des conceptions économiques barbares. Nous réprouvons les
dirigeants qui trahissent leurs peuples, les condamnent au désespoir et les privent de tout
avenir économique, à commencer par les plus pauvres, les plus jeunes et les immigrés. Nous
voulons des chefs courageux pour un changement fondamental des règles du jeu. Si l’on ne change pas les règles du jeu, « la réforme et l’austérité » ne rétabliront pas la
prospérité, car on ne combattra le chômage qu’en nous enfonçant dans une prolétarisation
sans limite, chaque tour de vis ne servant qu’à maintenir péniblement au peuple la tête
au-dessus de l’eau, avant de lui appliquer un tour de vis supplémentaire. Nous voulons la
démocratie, c’est-à-dire la lutte contre cette loi d’airain qui n’est rien d’autre que la montée des
oligarchies financières internationales et l’abaissement des souverainetés nationales.
B. Restaurer la cohérence entre le Marché et la Solidarité En économie, une Force politique de Vie exige que les marchés soient soumis à l’autorité
démocratique des Etats, reprenant eux-mêmes, à un juste degré, la main sur la monnaie et le
crédit, d’une manière ou d’une autre, et réglant le commerce en fonction des nécessités d’une
raisonnable solidarité, libérée du clientélisme et du parasitisme. 3 / 12
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Autrement, le peuple n’élit plus que des dirigeants sans pouvoir. Car si les organes
démocratiques ne sont plus souverains, alors la démocratie et la citoyenneté sont abolies dans
les faits, si ce n’est dans la mécanique électorale. Il s’agit de rétablir à la fois la justice et la
démocratie en mettant fin à l’intolérable usurpation du pouvoir politique par des institutions
internationales oligarchiques. Dans une économie moderne, la première forme de solidarité et de justice passe par
l’investissement. Cela veut dire que la pure liberté de circulation des capitaux est un abus, qui
détruit la solidarité du capitalisme qui associe dans une logique de développement le capital, le
travail et le tissu économique national. Rompre cette solidarité capitalistique, rompre la
solidarité entre le travail et le capital, c’est passer d’une économie du développement à une
économie de pillage et d’appropriation. C’est remplacer la démocratie par l’oligarchie libérale.
Dans ce cadre, les institutions démocratiques ne sont qu’une imposture.
Ceux qui abusent des marchés pour détruire la solidarité commettent des actes de barbarie et
doivent être punis à ce titre.
C. Libérer les entrepreneurs pour rétablir le bien commun
La réforme consiste à favoriser les entrepreneurs, à redéfinir le droit social, redessiner la
fiscalité, restructurer la sphère publique etc. Toutefois, elle n’a de sens que si elle s’efforce de
redonner un avenir économique et solidaire. Cela suppose de rompre avec les règles de
l’économie financière et individualiste, forme moderne, libérale et libertaire de la barbarie à
l’anglo-saxonne.
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Écrit par Henri Hude - Mis à jour Dimanche, 27 Avril 2014 18:30
Et le ou les millions de gens honorables qui défilent contre Taubira doivent s’élever au niveau
du bien commun, et voir plus loin que leur propre famille. Car l’on ne peut sans hypocrisie
défendre la famille sans défendre son avenir économique et ses droits démocratiques. On ne
peut sans contradiction s’opposer au libertaires qui attaquent la famille sans s’opposer aux
libertaires qui détruisent notre économie nationale. Si l’on a la chance de jouir encore d’une vie
aisée, il faut penser aux millions de Français qui mènent de plus en plus une vie de chien, aux
immigrés à intégrer dans un ordre de justice civilisé, au monde arabe en désespoir, à l’Afrique
qui tombe dans l’anarchie à cause de toutes ces folies. Le travail est donné par des entrepreneurs. Le droit à la vie, c’est aussi le droit aux
entrepreneurs et c’est le droit des entrepreneurs à la liberté créatrice. Libérer les entrepreneurs
et les encourager, c’est la priorité économique d’une Force de Vie. Bien évidemment une Force
de Vie respecte la propriété et la liberté économique. Mais elle y voit autant un devoir qu’un
droit.
Libérer les entrepreneurs, c’est procéder à un remplacement radical de l’élite administrative. Le
pouvoir politique est le monopole d’une oligarchie jacobine, d’ascendance populaire et solidaire,
mais qui a trahi ses idées, et la France et l’Europe, en adoptant les dogmes libéraux-libertaires
anglo-saxons. De plus, elle a fait semblant de garder ses idéaux, en conjuguant à la
mondialisation libérale un despotisme administratif jacobin. La vitalité économique de notre
pays est étranglée par les deux mâchoires jacobine et libérale.
D. Remplacer l’oligarchie française par une nouvelle élite démocratique
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Écrit par Henri Hude - Mis à jour Dimanche, 27 Avril 2014 18:30
L’oligarchie française a préservé et accru au maximum son pouvoir et persévéré dans toutes
ses aberrations jacobines au niveau national. Refusant de reconnaître que par son refus de
réformer, elle a lâchement opté (droite et gauche confondues) pour la désindustrialisation et le
chômage. Sans avoir jamais eu le courage de lutter pour changer les règles du jeu
international, elle a joui du pouvoir en condamnant l’avenir économique des Français. Elle a
remplacé indéfiniment les salariés des entreprises détruites par d’innombrables emplois publics
semi-fictifs, financés par de la dette et toujours plus d’impôt extorqué à une économie
productive toujours en déclin. Elle est aujourd’hui incapable de protéger les emplois publics,
ceux dont elle a fait sa clientèle électorale, après leur avoir ôté tout avenir dans une économie
compétitive et créative. Son dernier recours est de vendre le pays à l’encan. Elle est aujourd’hui
au pied du mur. L’inévitable effondrement des finances du pays mettra bientôt à jour la réalité
du déclin économique à cause d’une gouvernance criminelle. Dans un projet de bien commun, il faut réformer le pays (chacun sait ce qu’il faudrait faire pour
ça et on a cent rapports non appliqués qui disent tous la même chose). Pour le réformer sans
violence et dans une union irrésistible, il s’agit de reconstruire à la fois la souveraineté
démocratique et redonner une stratégie économique de croissance et d’innovation. En
pratiquant une diplomatie très active, nous coordonnant avec nos voisins, nous pouvons tendr
e à constituer le monde comme un réseau de zones économiques cohérentes et relativement
solidaires. A commencer par l’Europe.
L’économie de marché n’est qu’une barbarie si elle détruit les fondamentaux de la civilisation et
de la démocratie : traditions culturelles de sagesse, autorité et souveraineté des Etats, cadres
nationaux où s’exerce la solidarité.
En conclusion sur ce point de l’économie, le marché doit s’accorder avec la solidarité – et
réciproquement. Par conséquent, nous rejetons des règles économiques libertaires,
inacceptables, qui ne laissent aux Européens le choix qu’entre le chômage et la prolétarisation.
Ces mêmes règles sont aussi très loin de permettre un développement suffisant dans le monde
arabe et l’Afrique, parce qu’elles ne sont pas compatibles avec l’autorité et la probité d’Etats
assis sur une solide légitimité enracinée dans la tradition culturelle. La solidarité, c’est-à-dire
l’assurance, doit devenir le moteur d’une économie moderne et juste, républicaine et de bien
commun, au-delà du jacobinisme et de la tyrannie de l’individualisme anglo-saxon. 6 / 12
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Écrit par Henri Hude - Mis à jour Dimanche, 27 Avril 2014 18:30
Ceci nous conduit au second volet de notre action.
2. Une Force de Vie politique et culturelle, pour la civilisation, la liberté et la paix. Sur ce deuxième volet, disons en peu de mots l’essentiel.
A. L’Europe des Nations civilisées
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Écrit par Henri Hude - Mis à jour Dimanche, 27 Avril 2014 18:30
L’Europe, c’est d’abord une volonté de paix entre des Nations qui se sont trop combattues. Les Nations européennes, paralysées dans un carcan de traités qui ne profitent qu’à une
oligarchie, reprendront leur liberté d’action. Elles sauront coopérer et seront des multiplicateurs
de puissance les unes pour les autres, comme sous De Gaulle et Adenauer. C’est en ce sens
que l’Europe est indispensable.
L’Europe est un ensemble de Nations. La Nation est la cadre naturel de la démocratie. Il n’y a
pas de justice possible en dehors de cet espace national. Une Force de Vie doit donc rendre
toute leur place aux nations.
Les Nations vont de toute façon se rénover et se reconstituer, avec la faillite du système
individualiste anglo-saxon, avec la fin de l’empire américain. Grâce à l’existence de plusieurs
immigrations, qui ne peuvent s’unir dans la paix que dans de nouveaux pactes sociaux.
Seul l’humanisme de notre civilisation peut renouveler en Europe l’existence de nations
civilisées, sans nationalisme barbare et (surtout pour la France) absurdement anti-africain.
L’Union Européenne, en sa forme actuelle, est entièrement relative à l’existence de l’hégémonie
américaine et elle a pour fonction essentielle d’être une courroie de transmission permettant de
nous imposer les règles de mort de l’économie libertaire. Les Nations sont ficelées dans une
fédération assez forte pour inhiber leur liberté d’action, mais trop faible structurellement pour
pouvoir posséder une autonomie stratégique.
On n’a jamais vu une aussi grosse opération de fusion acquisition dégager une plus-value aussi
dérisoire.
La paix en Europe n’a pas été due à l’Europe elle-même, mais à notre commun
assujettissement à l’empire américain. Cette puissance cherche à diviser le continent en nous
fâchant avec la Russie, avec laquelle nous avons des complémentarités évidentes. Elle
cherche à empêcher l’Europe de représenter une puissance autonome et civilisée.
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Écrit par Henri Hude - Mis à jour Dimanche, 27 Avril 2014 18:30
B. La France dans le monde L’Europe ne doit pas nous empêcher de regarder l’Afrique et l’avenir réel de la France. La
France, c’est son génie. Son génie, c’est sa langue. Si les choses continuent, il y aura un
milliard de francophones dans une génération et un continent immense ayant avec nous les
plus magnifiques complémentarités. L’avenir de la France est tout autant en Afrique qu’en
Europe. Quelle absurdité et quel aveuglement que de ne pas aimer l’Afrique et les Africains,
quand on dit aimer la France et les Français ! A côté de cela, quel est l’avenir de l’Europe dont
les populations vieillissent ?
Quelle sera la pérennité des Etats-Empires, à la masse milliardaire ? Ne connaîtront-ils pas des
processus de nationalisation ? Peut-être. L’Europe alors, si elle ne s’est pas bêtement
dénationalisée, mais si elle a su organiser sa fraternité coopérative, sera un modèle pertinent
au dehors. C’est pour cela que la Nation qui va se reconstituer partout en Europe, et d’abord en France,
sera la Nation civilisée, qui n’aura rien d’étroitement nationaliste ou de xénophobe. La Nation
civilisée est ce dont le monde a besoin, pour éviter la prédation par des libéraux barbares,
éviter le chaos, les maffias, maintenir l’harmonie sociale et la dignité de l’existence.
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Écrit par Henri Hude - Mis à jour Dimanche, 27 Avril 2014 18:30
C. Renaissance de la culture européenne
Notre Nation vivra la renaissance d’une culture humaniste déjà enracinée dans deux mille cinq
cents ans de tradition judéo-chrétienne, scientifique et philosophique ininterrompue.
Une Force de Vie dit « Non ! » à l’Alzheimer culturel, à la castration et à l’excision culturelles
par le politiquement correct. Que les Européens soient conscients et fiers de leurs traditions
philosophiques, scientifiques et religieuses plus que bimillénaires. Bien sûr il y a l’islam. Que serait l’islamisme, sans l’argent des monarchies du Golfe, et sans les
manœuvres de la CIA ? L’islam vivra sa vie.
L’Europe s’éveillera soudain, peut-être d’abord en France, de l’amnésie obligatoire du
politiquement correct libertaire et nihiliste. Les défis culturels lancés à notre tradition sont ce qui
va la forcer à se transcender une fois de plus.
La nation civilisée respectera la subsidiarité, qui conseille de rendre aux territoires une liberté
de manœuvre par rapport à Paris.
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Écrit par Henri Hude - Mis à jour Dimanche, 27 Avril 2014 18:30
D. Une Europe indépendante de Wall-Street et de Washington, amie d’une démocratie
américaine à refonder
Une Force de Vie en France refuse un monde dominé par 1% des Etats-Unis, servis à Paris et
Bruxelles par des laquais. Cette Force n’a absolument rien contre les Etats-Unis comme nation
et comme démocratie, mais rejette une domination impériale, oligarchique et financière
contraire à l’intérêt de tous les peuples, notamment américain.
E. Absolument « Non ! » à la guerre, qu’elle soit chaude ou froide La démesure politique de l’impérialisme, et de plus la menace de la faillite, font fuir Washington
en avant et l’exposent à toutes les folies. Une Force de Vie dit d’avance : « Non à la guerre ! »
La France a su avec Napoléon ce que c’est que de prendre « la grosse tête », et de se
retrouver par terre. Elle doit avec les autres Européens aider les Américains à reprendre leurs
esprits, à réapprendre l’humilité, à redevenir une démocratie, et une Nation civilisée comme les
autres, capable de vivre à égalité au milieu des autres, en se souciant de son développement
économique et de son peuple. 11 / 12
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Écrit par Henri Hude - Mis à jour Dimanche, 27 Avril 2014 18:30
Une Force de Vie a le sens du bien commun européen et universel.
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