à hausser ses taux d'intérêt. Entre-temps, le dollar canadien a dépassé la parité avec le dollar américain
durant le trimestre pour revenir à 0,95 $ US à la fin juin. La hausse des taux d'intérêt canadiens,
combiné à une incertitude de plus en plus importante au sein des marchés boursiers, a résulté en des
achats solides pour toutes les obligations arrivant à échéance et en des rendements chutant à moins de 4
% pour les obligations d'État du Canada à long terme. Les rendements des bons du Trésor américain
ont également baissé, reflétant les préoccupations des investisseurs liées au rythme de la croissance
économique. La hausse des taux d'intérêt et le ralentissement du marché immobilier ont modéré les
gains pour les fiducies de placement immobilier au Canada et aux États-Unis, et les fiducies de revenu
ont continué à afficher des résultats positifs en prévision des changements qui seront apportés à leur
structure fiscale en 2011.
Malgré le fait qu'il ait atteint un sommet de 19 mois plus tôt dans le trimestre, le marché boursier
canadien a renversé son cours et a affiché une perte au deuxième trimestre. Alors que l'anxiété haussait,
les producteurs d'or ont rebondi pour afficher les meilleurs rendements de l'indice S&P/TSX. Les
secteurs des soins de santé et des services de télécommunications ont également enregistré des gains.
Les technologies de l'information, les services financiers et les banques ont été les secteurs les plus
faibles du marché canadien. Les preuves démontrant que l'économie américaine éprouvait toujours de
la difficulté ont éclipsé les annonces de bénéfices de sociétés positifs durant le trimestre. Avant la fin
du trimestre, l'indice S&P500 avait enregistré une correction technique en affichant une baisse de plus
de 10 %, tous les secteurs affichant des pertes pour la période. Les marchés boursiers asiatique et
européen ont également pris une pause alors que l'optimisme des investisseurs diminuait. Alors que le
momentum économique ralentissait, les problèmes d'endettement de la Grèce éclipsaient la plupart des
autres problèmes et l'euro affichait un plancher de quatre ans par rapport au dollar américain. Parmi les
principaux indices européens, l'Allemagne a affiché une baisse relativement modeste, alors que les
bourses de Paris et de Londres ont toutes les deux reculé de plus de 13 %. L'indice Nikkei de Tokyo a
chuté de plus de 15 % au cours du trimestre, alors que l'indice Hang Seng de Hong Kong a enregistré
une perte de 5 %. Au même moment, les attentes liées au ralentissement de la croissance ont poussé le
marché boursier chinois de Shanghai en baisse de près de 23 %.
Les fonds du portefeuille qui sont principalement investis dans les obligations d’État et de sociétés ont
profité d'une hausse au sein des titres à revenu fixe au cours du trimestre. Le Fonds obligations
canadiennes Signature et le Fonds d'obligations de sociétés Signature ont tous les deux enregistré des
gains pour la période. Toutefois, ces gains ne sont pas arrivés à contrebalancer les pertes dans les fonds
d'actions du portefeuille. Avec la plupart des marchés boursiers en baisse, tous les fonds d'actions du
portefeuille ont affiché des rendements négatifs pour le trimestre, créant une perte modeste dans
l’ensemble. Le Fonds canadien petite/moyenne capitalisation CI a affiché une des plus petites pertes
pour la période en raison de son exposition aux producteurs d'or canadiens à petite capitalisation - un
des seuls secteurs du marché qui a enregistré de bons rendements au deuxième trimestre.
Série Portefeuilles croissance
Suite aux chiffres de croissance mondiale encourageants du dernier trimestre, un élargissement des
écarts dans la performance économique des principales économies à travers le monde a apporté de la
volatilité dans les marchés boursiers durant le deuxième trimestre de 2010. Les préoccupations liées au
fait que la crise de la dette grecque se répandrait éventuellement aux autres nations endettées ont