Regards de la population française sur la publicité alcool

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Note d’analyse
Regards de la population française sur la publicité alcool
Une enquête a été menée par l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (Inpes)
pour mieux connaître l'opinion des français sur la publicité Alcool.
Méthodologie
Un échantillon de 1005 personnes de 15 ans et plus a été recruté selon la méthode des quotas afin
de représenter au mieux la population française en termes de sexe, d’âge, de profession du chef de
famille, de région et de taille d’agglomération. L’enquête a été menée par téléphone les 6 et 7
novembre 2015.
Les principaux résultats
Un sentiment d’omniprésence de la publicité sur l’alcool
Les résultats de cette étude montrent que la population méconnait les termes actuels de la
restriction de la publicité. En effet, seule une minorité de Français est capable de citer les supports
sur lesquels la publicité est autorisée et notamment : un tiers de la population générale et la moitié
des 15-24 ans pensent que la publicité en faveur de l’alcool est autorisée à la télévision alors que cela
n’est pas le cas.
Cette confusion peut venir d’un sentiment d’omniprésence de la publicité – ou de ce qui est jugé
comme telle – puisque 89% des Français pensent que, globalement, il y a suffisamment (55%) voire
trop (34%) de publicités en faveur des boissons alcoolisées.
Une incitation des jeunes à consommer de l’alcool
Au cours des 7 derniers jours, 4 Français sur 10 et 6 jeunes sur 10, disent avoir été exposés à de la
publicité en faveur de l’alcool et 70% d’entre eux considèrent que ces publicités incitent les jeunes à
consommer de l’alcool.
Les Français plutôt favorables à un renforcement de la loi Evin
Après explication des dispositions de restriction actuelles, les trois-quarts de la population estiment
que celles-ci sont nécessaires pour protéger les jeunes – qui, eux aussi, sont 85% à les estimer
nécessaires. En revanche, près de 60% des Français jugent ces restrictions insuffisantes pour protéger
les jeunes. Par conséquent, 6 Français sur 10 pensent qu’il faudrait que les mesures actuelles soient
plus restrictives.
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