| ANTI-ÂGE |
Esthétique médicale
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L orsque l’activité sexuelle est altérée, elle est
reconnue comme un facteur de risque cardio-
vasculaire indépendant et doit faire l’objet d’un
bilan cardio vasculaire avant l’instauration d’un
traitement spécique.
La dysfonction érectile (DE) est une difculté
à obtenir ou maintenir une érection rigide.
L’origine peut être psychogène ou organique
ou le plus souvent mixte. Un bilan approprié
déterminera la cause de la dysfonction érectile
pour adapter le traitement. Le traitement le plus souvent prescrit sera
un IPDE5 (Sildenal, Vardenal, Tadalal) en l’absence de contre
indication. Dans un premier temps la DE aura une prise en charge
médicale. Lorsque les traitements par voie orale ne fonctionnent plus,
on pourra être amené à réaliser des injections de prostaglandine dans
la verge. En cas d’échec des traitements médicaux, le recours à la
chirurgie est possible, le plus souvent à l’aide d’un implant pénien.
La maladie de la Peyronie qui entraine une déformation
de la verge concerne 9% des hommes.
La maladie de La Peyronie qui atteint 9% de la population générale,
est une maladie qui entraine une brose de l’albuginée des corps
caverneux comme représentée sur le dessin, ce qui engendre une
déformation de la verge.
Cette pathologie est responsable, à sa phase inammatoire, d’une
douleur à l’érection qui doit faire rapidement consulter un spécia-
liste. En effet une fois cette phase dépassée, survient une phase dite
chronique où la douleur laisse la place à une déformation de la verge.
Lorsque rien n’est fait rapidement cette déformation peut conduire à
une difculté voir à une impossibilité à la pénétration. Aujourd’hui
seulement quelques équipes s’attellent, par un traitement médical
multi-modal, à bloquer cette pathologie avant qu’elle n’occasionne
une courbure dénitive que seule une chirurgie difcile tentera de
corriger.
POUR ALLER PLUS LOIN :
• Thompson IM NEJM 2003
• Ralph D J Sex Med 2010
• Vardi Y Eur Urol 2008
Il est clairement établi que le meilleur
marqueur de santé globale de l’homme est
l’érection. En effet, de nombreuses publications,
qu’elles soient signées par des urologues,
andrologues ou cardiologues,
prouvent de façon irréfutable
qu’un homme ayant une érection
rigide avec une libido conservée
est en parfaite santé physique
et psychologique.
L’é j a c u l a t i o n p r é m a t u r é e o u « p r é c o c e » e s t u n t r o u b l e p a r t i c u l i è -
rement fréquent puisqu’il toucherait 30% des hommes avec une
fréquence qui aurait tendance à augmenter avec l’âge. La dénition
retenue par la dernière conférence de consensus de l’international
Society of Sexual Medecine en 2010 est « une éjaculation intra-va-
ginale en moins de 5 minutes ». Les traitements actuellement admis
sont la Dapoxetine à prendre avant le rapport (mais l’AMM n’est
toujours pas accordé en France) ainsi que les anesthésiants locaux.
Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine peuvent être utilisés
en traitement de fond mais toujours hors AMM. D’autres traitements
comme la prise en charge sexo-comportementale et la chirurgie sont
utilisés mais avec des niveaux de preuves scientiques insufsants.
Si votre pénis mesure mois de 7,5 cm, envisagez une pénoplas-
tie d’élargissement et d’allongement.
Aujourd’hui on peut retenir qu’un patient entre 20 et 40 ans ayant
une verge au repos de moins de 7,5 cm présente un micropénis. Ce
critère permet de distinguer un vrai micropenis d’une demande nar-
cissique ou d’une dysmorphophobie. La chirurgie d’agrandissement
et d’allongement de la verge, très en vogue actuellement, concerne en
fait principalement des verges normales, c’est le « syndrome du ves-
tiaire ». Fort de ce constat les urologues-andrologues recommandent
la plus grande prudence quant aux indications chirurgicales posées et
quand à la motivation du patient.
Ce point précisé, les techniques de section du ligament suspenseur
associées à une plastie cutanée en V-Y ou Z donnent de bons résultats
avec peu de complication. Il en est de même pour la liposculpture par
injection de graisse autologue. Ces deux techniques sont réalisées
dans le même temps opératoire et dans l’idéal par une équipe formée
d’un chirurgien urologue et d’un chirurgien plasticien.
Il n’y a à ce jour qu’une recommandation forte contre l’utilisation
d’injection de silicone dans l’optique d’augmenter la circonférence
du pénis. En effet non seulement les résultats cosmétiques sont peu
satisfaisants mais de plus ils sont souvent grevés de nombreuses
complications dont des nécroses du fourreau.
Il faut rester très prudent quant à la pratique des cavernotomies avec
autogreffes ou xénogreffes veineuses ou de tissus biologiques. Ces
techniques doivent être encore considérées comme expérimentales et
de ce fait restées très encadrées.
Panorama
des techniques
hommes par le docteur Marc GALIANO