donné sur le plan des relations, des traits de personnalité, des attitudes, de comportements,
des valeurs, du pouvoir et des influences sociales. Par exemple, un homme au foyer est-il plus
épanoui qu’une femme chef d’entreprise ?
Des chercheurs internationaux à l’honneur
Plusieurs chercheurs internationaux seront présents à cet événement dédié à l’étude des
interactions entre le cerveau et les hormones pouvant mener au développement des maladies
mentales en fonction des différences de sexe et de genre.
Jim Pfaus, professeur en neuroscience et psychologie à l’Université Concordia
(Montréal, Canada), effectue la plupart de ses recherches sur les animaux, il observe en
quoi les comportements ainsi que le contexte environnemental peuvent influencer le
comportement sexuel. Par exemple, il s’interroge sur les pratiques sexuelles telles que le
fétichisme, l’échangisme et la monogamie et questionne les différences entre l’humain et
l’animal
> Mercredi 20 août de 11h à 12h.
Gillian Einstein, directrice de l’École de psychologie et de l’École Dalla Lana de santé
publique de l’Université de Toronto (Canada) qui, grâce à une approche holistique,
propose une recherche à la fois qualitative et quantitative pour étudier les questions liées
à la santé des femmes, notamment l’influence que peuvent avoir les hormones sur les
changements d’humeur. Elle tente entres autres de savoir si le fait de vieillir nous rend
plus déprimé.
> Jeudi 21 août de 15h à 16h.
Sari Van Anders, professeure adjointe en psychologie et études des femmes à
l’Université du Michigan (Etats-Unis) étudie les associations entre les hormones et
l’intimité sexuelle chez les hommes et les femmes. Ainsi, elle se penche entre autres sur
l’épanouissement des individus ayant une vie sexuelle active.
> Jeudi 21 août, de 10h30 à 11h30
Brigitte Kudielka, professeure à l’Université Regensburg (Allemagne) se concentre sur
les réactions au stress en fonction des différences hormonales entre les hommes et les
femmes. Elle se demande par exemple à quel point les changements d’œstrogènes chez
la femme peuvent-ils influencer son niveau de stress ?
> Vendredi 22 août, de 11h à 12h
L’influence du sexe et du genre sur le cerveau et les hormones
L’International Society of Psychoneuroendocrinology (ISPNE) a pour mission de promouvoir et de
diffuser les connaissances, au sujet des interactions entre les hormones et le cerveau ainsi que leurs
liens avec les comportements et le fonctionnement du corps, et ce dans une perspective
d’applications cliniques. Les chercheurs s’intéressent de plus en plus aux différences de sexes et
de genres dans les interactions du cerveau et des hormones afin de mieux comprendre la
maladie mentale. Le congrès mettra donc l’accent sur les perspectives cliniques et fondamentales
des questions reliées au sexe et au genre tout au long de la vie. Plus particulièrement, les
symposiums aborderont les notions de la différence sexuelle lors de la mesure du taux d’hormones à
travers les tranches d’âges ainsi que les questions de genres dans les maladies mentales associées
au stress.