témoigner du christ - Diocèse de Saint

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L’Envoi
Revue de l’Église de Saint-Hyacinthe
TÉMOIGNER
DU CHRIST
La mission de tous!
Volume XXXII, numéro 2 • Septembre - Octobre - Novembre 2016
MAINTENANT
Ouvert
Du lundi au vendredi
de 13 h 30 à 16 h 30
Contrer l’isolement…
Faire une différence…
…pour qui souffre
Une initiative paroissiale catholique
892, rue des Cascades, Saint-Hyacinthe
450 252-7162
Sommaire
5
Témoigner du Christ,
la mission de tous!
Mot de Mgr Lapierre
6
Disciples missionnaires
par Michel Pelletier, d.p.
7
Osons des communautés
missionnaires!
par Frédéric Barriault
11
Photo de couverture : Shutterstock
13
Jubilé des Amériques
par Dominique Rainville et
Martin Thérer
Chancellerie
MOT DE LA RÉDACTRICE
Catherine D. Marcoux
É
tant moi-même une laïque travaillant en milieu d’Église, je me sens
énormément interpellée par le thème de ce numéro. Le centre diocésain de
Saint-Hyacinthe est un endroit où laïcs et clercs se côtoient quotidiennement et
cela nourrit autant mon esprit que mon âme. Ma spécialité, comme vous le savez,
est la communication. Dans mes interventions, je tente de mettre mes couleurs.
Il en est de même quand nous témoignons de notre foi. Or, comme me le disait
récemment une collègue, ce témoignage se fait là où nos pieds se trouvent.
Personne ne peut le faire à notre place. Il faut être conscient de l’espace qu’on
occupe dans ce monde, un monde que nous sommes appelés à regarder avec
les yeux du Christ. Pour ma part, quand je me situe dans cet état d’esprit, je
prends conscience qu’il y a quelque chose de plus grand que moi.
Dans ces pages, vous verrez de nouvelles façons de témoigner de sa foi dans la réalité
d’ici. Mgr Lapierre en profite pour rappeler que ce témoignage incombe à tout baptisé.
D’ailleurs, de plus en plus de chrétiens le font en accompagnant des adultes qui
demandent le baptême. Voilà un des signes montrant que notre Église a pris le tournant
missionnaire. D’autres exemples? L’ouverture de deux Halte St-Joseph dans notre diocèse
pour aller à la rencontre des plus pauvres, et le Jubilé des Amériques portant sur le rôle
des laïcs en Église au terme de l’année de la miséricorde. N’oubliez pas, témoigner c’est
être missionnaire!
Bonne lecture!
CATHERINE D. MARCOUX, responsable aux communications
[email protected]
Coordination et rédaction : Catherine D. Marcoux
Comité de rédaction : Frédéric Barriault, Marc Benoît, Stéphanie
Bernier, Sr Françoise Boulais et Monique Cyr
L’Envoi de Saint-Hyacinthe
Équipe technique : Sylvie Beaupré, Nicole Bossinotte
et Louise Robillard
Adresse : Secrétariat diocésain
1900, rue Girouard Ouest, C.P. 190, Saint-Hyacinthe
(Québec) J2S 7B4
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Abonnement : 20 $/5 revues (avec annuaire : 35 $)
Chèque à l’ordre de CECR Saint-Hyacinthe
4
SEPTEMBRE - OCTOBRE - NOVEMBRE 2016
Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada.
L’Envoi est édité par le diocèse de Saint-Hyacinthe et est
publié 5 fois par année, de septembre à juin. Il est membre
de l’Association des médias catholiques et oecuméniques
(AMéCO).
Tout texte publié dans L’Envoi demeure l’entière responsabilité de son auteur et n’engage que celui-ci.
Prochaine parution : le vendredi 2 décembre 2016
Date de tombée : le lundi 12 décembre 2016
MESSAGE DE NOTRE ÉVÊQUE
François Lapierre p.m.é.
Témoigner du Christ, la mission de tous!
Au moment du baptême, il n’est
pas rare que dans notre société
sécularisée nous éprouvions
un malaise quand le célébrant
pose la question « Pour suivre
Jésus, le Christ, rejetez-vous
Satan, l’auteur du péché? »
Bien souvent, les mots « J’y renonce » sont prononcés
sans grande conviction.
Pourquoi? Parce qu’on ne sait pas très bien à quoi on
renonce? Le Père Timothy Radcliffe, o.p., dans son livre
magnifique sur le baptême et la confirmation Faites le
plongeon, montre bien que, pour les premiers chrétiens,
renoncer à Satan avait des conséquences importantes
pour la vie quotidienne.
On peut se demander à quoi nous renonçons aujourd’hui
quand nous renonçons à Satan. Dans l’évangile, Jésus
nous dit : « Attention, gardez-vous de toute cupidité, car,
au sein même de l’abondance, la vie humaine n’est pas
assurée par ses biens. » (Luc 12, 13). Nous renonçons
donc à une vie humaine tronquée, axée sur l’avoir et non
sur l’être, sur la relation.
Le mois d’octobre est le mois du Rosaire. Il est tout à fait
impressionnant de voir que l’ange Gabriel salue Marie
en lui disant « Sois joyeuse Marie, comblée de grâce, le
Seigneur est avec toi ». Cette joie n’est pas seulement
de l’optimisme, c’est la joie messianique liée à la foi en
la présence de Dieu-avec-nous.
Le Concile Vatican II a cherché à réaffirmer la dignité
baptismale des « fidèles du Christ » (cf Lumen Gentium
31-38). Cette expression montre bien que comme l’écrit
saint Paul dans sa lettre aux Galates : « Ce n’est plus moi
qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. » (Ga 2, 20) On voit
bien que pour Paul, le Christ devient le sujet de toutes
les actions vitales des chrétiens.
Dans l’évangile de dimanche dernier (28e dimanche du
temps ordinaire), nous voyons dix lépreux qui sont guéris
mais un seul, le samaritain, l’étranger, reconnaît Jésus
comme Seigneur, comme Sauveur, comme Messie. Il est
le seul qui témoigne du Christ.
Ne vivons-nous pas une situation semblable? Bien des
baptisés ont une vague connaissance de Jésus et un petit
nombre le reconnaissent comme le Christ, le Sauveur, le
Messie, le Fils du Père qui envoie la force de l’Esprit Saint.
Le thème de notre année pastorale « Osons des communautés missionnaires » nous invite à revivre notre choix
pour le Christ dans notre vie de tous les jours. Ce choix
est au cœur de la Mission où nous avons à être des
témoins du Christ.
François Lapierre p.m.é.
12 octobre 2016
L’Envoi de Saint-Hyacinthe
Photo : Pixabay
Renoncer à Satan, c’est renoncer à la tristesse que
ce dernier peut mettre en nous, c’est renoncer au
découragement qu’il a l’art de produire. Quand une
personne entreprend le catéchuménat, souvent le diable
cherche à la décourager dans son cheminement vers la
foi dans le Christ.
Le BAPTÊME n’est que
le commencement
d’un parcours.
SEPTEMBRE - OCTOBRE - NOVEMBRE 2016
5
CHRONIQUE DU DIACRE
Michel Pelletier
Disciples missionnaires
Depuis le concile Vatican II, on ne
compte plus les Encycliques et les
exhortations apostoliques faisant
mention de l’importance et du rôle
des laïques dans la mission de l’Église
et rappelant de différentes façons que
« l’Église tout entière est missionnaire »
et qu’ « en vertu du baptême reçu,
chaque membre du Peuple de Dieu
est devenu disciple missionnaire »(EG
120). Le défi missionnaire est donc énorme et chacun a le devoir
d’y participer. C’est toujours important de le rappeler car, si
on jette un coup d’œil à la situation actuelle au sujet de la
transmission de la foi, on est encore bien loin d’arriver à ce que
tous se sentent concernés.
Bon nombre d’adultes au Québec ont laissé aux institutions
scolaires et ecclésiales la tâche de l’initiation chrétienne de
leurs enfants, préférant, au fil des années, jouer un rôle plutôt
secondaire et de plus en plus discret en la matière. Et encore là,
transmettre la foi aux enfants, ça peut toujours aller, mais quand
arrive soudainement la question de la transmettre à d’autres
adultes, là, c’est autre chose. Le chrétien moyen au Québec ne
se sent pas à l’aise ni habilité à le faire.
L’Envoi de Saint-Hyacinthe
À ce sujet, plusieurs se souviendront peut-être du rapport d’enquête Risquer l’avenir paru dans les années 90 et qui concluait,
entre autres, que pour plusieurs « leur identité chrétienne est
confuse » et que « la foi chrétienne se résume à une vague
croyance en Dieu et au souci d’être honnête ». « Les gens ont de
la difficulté à parler de leur foi et leur habileté missionnaire est
réduite. » Depuis longtemps, beaucoup d’efforts ont été investis
dans l’initiation chrétienne des tout petits mais bien peu dans
l’éducation de la foi des adultes. Ce sont pourtant ces derniers
qui doivent, par leur vie chrétienne active, offrir aux jeunes un
milieu propice au développement de la foi.
D’un autre côté, si on vérifie auprès de ceux et celles qui
actuellement, non seulement participent régulièrement aux
célébrations dominicales, mais qui sont davantage impliqués
en Église, la grande majorité répondra que c’est par conviction
profonde et à cause de leur foi. Et si on creuse un peu plus
la question, un grand nombre témoignera qu’ils doivent leur
conversion ou un nouvel élan vers la redécouverte de leur foi
chrétienne à une participation à une soirée de prières ou à une
retraite dans une maison de prières ou bien, qu’à l’invitation d’un
ami, ils ont vécu une fin de semaine offerte par un mouvement
religieux, comme celui des Cursillos ou par un autre mouvement
du même genre.
Les points communs existant entre les organismes qui ont
le plus contribué à l’évangélisation ou la ré-évangélisation
d’adultes au Québec sont qu’ils favorisent une rencontre
personnelle avec le Christ et une redécouverte de la foi. Les
participants y expérimentent l’efficacité d’une prière fervente
et sont en contact avec des enseignements à caractère
kérygmatique, le kérygme étant le noyau de la première
prédication des Apôtres : Jésus Messie est Seigneur et Sauveur.
Pour que nos communautés chrétiennes deviennent davantage
missionnaires, comme nous y invite notre évêque par le
nouveau thème pastoral de cette année, il serait avantageux
pour elles de tisser davantage des liens avec ces mouvements
religieux ou de s’en inspirer pour mettre sur pied des parcours
de redécouverte de la foi pour les adultes en recherche
spirituelle. En ce sens, plusieurs paroisses du diocèse de
Montréal et de Québec l’ont expérimenté en choisissant d’offrir des parcours « Alpha ».
Autour d’un bon repas servi dans une atmosphère détendue
et amicale, les parcours Alpha permettent de découvrir la foi
chrétienne et d’échanger sur le sens profond de la vie. Alpha,
c’est un mouvement international, présent dans environ 165
pays; ces parcours ont été traduits en 50 langues. Ce n’est
pas « LA » formule miracle, mais on peut vraiment dire que
cette approche a fait ses preuves. Dans les milieux où ces
parcours ont été expérimentés, beaucoup de bons fruits de
communion fraternelle en sont ressortis ainsi qu’un désir de
s’impliquer et un nouvel enthousiasme pour la mission. Il y
a quelques années, j’ai moi-même eu la joie d’animer deux
parcours Alpha à Granby et l’expérience fut très positive. Pour
différentes raisons, je n’ai pu poursuivre plus longuement
l’aventure mais il est important de souligner que pour perdurer
dans le temps, ça prend l’implication du pasteur de la paroisse
et une bonne équipe préalablement bien formée et soutenue
dans la prière. C’est ce que j’ai constaté lorsque j’ai rendu visite
à des groupes Alpha de Montréal. Ils étaient bien organisés
et sept ou huit paroisses se sont regroupées pour unir leurs
forces et mettre en commun leurs ressources. J’y ai entendu
de très beaux témoignages.
Pour en apprendre un peu plus sur le sujet, je vous invite
vraiment à visionner la courte vidéo de présentation sur le
site internet ECDQ.TV (La Webtélé de l’Église catholique de
Québec). « Osons des communautés missionnaires. »
http://www.ecdq.tv/les-parcours-alpha/
https://www.alphacanada.org/fr/catholiques/
Michel Pelletier, diacre permanent
Granby
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SEPTEMBRE - OCTOBRE - NOVEMBRE 2016
DOSSIER
OSONS DES COMMUNAUTÉS
MISSIONNAIRES!
par Frédéric Barriault
Communications & Société
Photo : Pinterest
L’Envoi de Saint-Hyacinthe
SEPTEMBRE - OCTOBRE - NOVEMBRE 2016
7
DOSSIER
Osons des communautés missionnaires :
c’est autour de ce thème ô combien d’actualité
que se cristallisera l’année pastorale 2016-2017
dans le diocèse de Saint-Hyacinthe. Ce thème
est lui-même inspiré de La Joie de l’Évangile,
l’exhortation apostolique du pape François
invitant tous les membres de l’Église – les prêtres
et les diacres, les religieuses et les religieux, les
laïcs mandatés et tous les baptisés — à sortir
de leur confort et de leur « torpeur » afin de
(re)devenir pleinement missionnaires. Le pape
exhortait alors les Églises locales à s’engager
dans un authentique tournant missionnaire afin
que « la douce et réconfortante joie d’évangéliser » occupe la toute première place dans la
vie ecclésiale1.
Les évêques catholiques d’ici se sont rapidement
engagés dans ce fameux tournant missionnaire.
Dès 2012, cette question-là était au cœur des
discussions au sein de l’Assemblée des évêques
catholiques du Québec (AECQ). En janvier
dernier, l’AECQ publiait justement un document majeur sur Le tournant missionnaire des
communautés chrétiennes2. Ce document invite
les diocèses, paroisses et communautés
chrétiennes à revoir de fond en comble leurs
structures, leur mode de fonctionnement et
même leurs schèmes de pensée afin de renouer
avec la mission première et fondamentale de
l’Église : l’annonce de l’Évangile et la célébration
de la Parole de Dieu.
L’Envoi de Saint-Hyacinthe
Les communautés croyantes sont donc invitées
à une authentique conversion missionnaire afin
que la Parole de Dieu puisse rayonner jusque
dans les recoins les plus reculés de la Terre,
mais aussi chez nous, auprès des gens qui
« ne connaissent pas Jésus Christ », ou qui ont
délibérément tourné le dos au message des
Évangiles. Apôtre de la miséricorde et d’une
Église aux portes grandes ouvertes, le pape
François nous invite aussi à prêcher inlassablement
— en paroles et en actes — la tendresse infinie
du Père, particulièrement auprès des exclus, des
persécutés, des abandonnés, des malades, des
réprouvés, des oubliés, des écorchés vifs et de
tous ceux qui ont fini par croire que l’amour de
Dieu ne leur est pas destiné.
8
SEPTEMBRE - OCTOBRE - NOVEMBRE 2016
L’annonce de l’Évangile doit donc être la mission
prioritaire de l’Église. Or, cette mission-là
incombe à tous les membres du Peuple de Dieu,
qu’ils soient ministres ordonnés, laïcs mandatés
ou baptisés. Tous sont appelés à devenir des
disciples-missionnaires et à contribuer à cette
œuvre d’évangélisation, en fonction des dons,
des charismes et des talents qui sont les leurs.
Tout en ne perdant jamais de vue la coresponsabilité
et la nécessaire complémentarité entre les divers
ministères au sein de l’Église3.
Cela suppose toutefois que l’Église transforme
les structures dont elle s’est dotée au cours des
derniers siècles, certaines d’entre elles étant
devenues désuètes ou, en tout cas, mal adaptées
à la réalité du Québec d’aujourd’hui. Les catholiques d’ici doivent également cesser de « vivre »
dans le passé et accepter un fait aussi brutal
qu’implacable : le régime de chrétienté qu’ont
connu nos parents et grands-parents est bel et
bien révolu. L’Église triomphante d’autrefois et
l’unanimité religieuse de jadis ont cessé d’exister
— pour le meilleur et pour le pire.
Une (nécessaire) révision des structures
Dire que l’Église d’ici fait face à une crise relève
presque de l’euphémisme. Les symptômes de
cette crise sont trop bien connus pour qu’il
soit nécessaire d’insister plus avant : chute des
vocations, faiblesse de la pratique dominicale
et sacramentelle, « décrochage » des jeunes et
des familles, sommes colossales investies dans
la sauvegarde du patrimoine religieux, etc.
Au cours des dernières décennies, plusieurs
théologiens ont tiré la sonnette d’alarme et
invité leurs coreligionnaires à cesser de rêver à
une éventuelle « renaissance » du catholicisme
triomphant d’autrefois. Cette Église-là est bel
et bien morte.
Les églises patrimoniales et les couvents majestueux de jadis sont certes dignes d’être protégés, restaurés, mis en valeur. Cela dit, ils ne
répondent plus aux besoins de l’Église actuelle.
Trop vastes, trop froides, mal entretenues et
souvent presque vides, ces vieilles nefs nuisent
à la solennité, à la fraternité et à la chaleur
humaine des célébrations liturgiques qui y sont
DOSSIER
célébrées. En outre, en raison de la chute des
vocations religieuses et presbytérales, les assemblées eucharistiques deviendront de plus en plus
rares, faute de prêtres en nombre suffisant pour
les célébrer tous les dimanches. Les Célébrations
de la Parole (ADACE4) risquent donc d’être de
plus en plus fréquentes — célébrations au
sein desquelles les diacres permanents et les
laïcs mandatés par l’évêque joueront un rôle-clé.
L’avenir de l’Église passe donc par un retour
à l’essentiel5. Il s’agit d’abord d’un retour à la
vocation missionnaire de l’Église : « Évangéliser
est, en effet, la grâce et la vocation propre de
l’Église, son identité la plus profonde. Elle existe
[d’abord] pour évangéliser », disait le bienheureux
pape Paul VI dans son encyclique Evangelii
Nuntiandi (1975). Il s’agit aussi d’un retour à
des communautés chrétiennes plus modestes2.
Communautés se réunissant dans des lieux de
culte eux aussi plus modestes — potentiellement
plus fraternels et chaleureux — où le « souffle
de la Pentecôte » et le zèle missionnaire pourront
mieux se déployer.
Ces communautés-là ne sont évidemment pas
appelées à remplacer les paroisses : le maillage
paroissial continuera de jouer un rôle central
dans l’Église de demain. La paroisse continuera
toutefois de connaître de nombreuses transformations, comme c’est présentement le cas dans
de nombreux diocèses, à l’heure des fusions de
paroisses, des regroupements de communautés
chrétiennes, de la fermeture d’églises, de la
création de nouveaux lieux de culte (centres
communautaires, maisons paroissiales, etc.).
quitte à sacrifier tout le reste, dont au premier
chef l’embauche d’agents et agentes de pastorale. On peut certes comprendre l’attachement de
certains à l’église dans laquelle ils se sont mariés,
où leurs enfants ont été baptisés ou confirmés, où
les funérailles de leurs parents ont été célébrées,
et où ils ont eux-mêmes abondamment prié. Mais
au point de sacrifier l’évangélisation et la pastorale
la plus élémentaire, dans une Église en plein
tournant missionnaire?
L’Église, communauté divine et humaine, est ô
combien plus importante que l’église, bâtiment
de bois, de brique et de mortier. Si majestueuses
soient-elles, ces églises-là n’ont pas toujours existé.
Au tout début de la colonie et jusqu’à une époque
assez tardive dans maintes régions du Québec, les
chrétiens se réunissaient dans de modestes églises
en bois, ou aux abords d’une croix de chemin ou
d’une simple chapelle de procession, en attendant
la visite du missionnaire ou du prêtre desservant.
Parfois, faute de mieux, on se réunissait dans la
cabane d’un habitant, ou dans la chapelle privée
du seigneur. Parfois, on érigeait des oratoires de
fortune dans un camp de bûcheron ou même
en plein cœur de la nature sauvage. L’essentiel
étant de « faire Église », de se réunir et de prier
en commun.
Prier en commun mais aussi partager la joie de
l’Évangile, même dans un contexte périlleux et
précaire comme celui de la jeune colonie canadienne. C’est en effet ce qu’on fait les grandes
figures missionnaires de notre histoire, de même
que les fondatrices et les fondateurs de congrégations religieuses7, ou, plus près de nous, les
militants d’Action catholique.
Un changement de mentalité
SEPTEMBRE - OCTOBRE - NOVEMBRE 2016
L’Envoi de Saint-Hyacinthe
Ce tournant missionnaire pose toutefois
problème car il suppose un changement de
mentalité dans nos communautés chrétiennes.
Si la vocation première de l’Église est effectivement
l’annonce de la Parole, il faut faire en sorte que
l’évangélisation soit la toute première priorité
des paroisses et des conseils de fabrique. Or,
trop souvent, des querelles émergent entre
paroissiens, certains d’entre eux étant prêts à
investir des sommes et des énergies colossales
dans la sauvegarde de l’église paroissiale —
Bien des catholiques — et je suis l’un d’eux —
souffrent de timidité lorsqu’il s’agit de devenir
d’authentiques disciples-missionnaires, d’assumer
pleinement leur identité de chrétiens et de se
laisser porter par la joie de l’Évangile et le souffle
de la Pentecôte. Non, il n’est pas aisé de se faire
missionnaire. Mais a-t-il jamais été le moindrement facile d’annoncer la Parole de Dieu? Jésus
n’a-t-il pas été crucifié précisément pour cela?
Les chrétiens de l’Empire romain n’ont-ils pas été
persécutés précisément pour cela, tout comme
d’ailleurs l’ont été bon nombre de croyants par
9
DOSSIER
les régimes fascistes, communistes ou dictatoriaux
d’Europe, d’Amérique latine ou d’Asie, tout
au long du 20e siècle? Les chrétiens d’Irak et
de Syrie ne sont-ils pas persécutés précisément
pour cette raison?
Et nous, au Québec, que risquons-nous donc,
sinon de devoir nous frotter, çà et là, aux railleries,
aux sarcasmes, à la mauvaise foi, ou encore
à l’hostilité ouverte de certaines personnes,
athées ou agnostiques pour la plupart. Que
je sache, nos vies ne sont pas en danger. Qui
plus est, le pape François invite les catholiques
à aller malgré tout au-devant et à la rencontre
de ces gens, pour qu’ils puissent « voir » à quel
point la foi qui nous habite est incandescente, à
quel point la joie de l’Évangile est contagieuse,
à quel point est sincère notre désir d’ériger un
monde plus juste, plus équitable, plus fraternel,
plus miséricordieux. Même dans cet univers
superficiel et parfois haineux qu’est celui des
médias sociaux, il m’est maintes fois arrivé de
transformer le regard que bien des gens jettent
sur les catholiques, la foi et l’Église. Je ne sais pas
si cela fait de moi un authentique disciplemissionnaire. En tout cas c’est un pas dans la
bonne direction.
Et vous, comment entendez-vous vous y prendre
pour devenir des disciples-missionnaires?
Notes
1- PAPE FRANÇOIS, La joie de l’Évangile : exhortation apostolique Evangelii Gaudium, Montréal, Médiaspaul, 2013, 280 p.
2- CONSEIL COMMUNAUTÉS ET MINISTÈRES, Le tournant
missionnaire des communautés chrétiennes. Devenir une «
Église en sortie » à la suite de La Joie de l’Évangile, Montréal,
Assemblée des évêques catholiques du Québec, 2016, 34 p.
3- COMITÉ ÉPISCOPAL DES MINISTÈRES, ASSEMBLÉE DES
ÉVÊQUES CATHOLIQUES DU QUÉBEC, Au service de la mission :
des ministères variés et solidaires, Montréal, Fides, 1999, 35 p.
4- ADACE : Assemblées dominicales en attente de célébrations
eucharistiques.
5- GOUDREAULT Pierre, Faire Église autrement, Montréal,
Novalis, 2006, 240 p.; PROVENCHER Normand, o.m.i., Il n’est
pas trop tard. Présent et avenir de l’Église d’ici, Montréal,
Novalis, 2015, 108 p.
L’Envoi de Saint-Hyacinthe
6- Inspirées des expériences pastorales latino-américaines et
des recommandations de la Commission Dumont (Commission
d’études sur les laïcs et l’Église), ces petites communautés
sont présentes au Québec depuis plusieurs décennies, sous
diverses appellations : communautés ecclésiales de base,
communautés de proximité, etc. À ce sujet : DI MATTEO
Sabrina, « Les communautés de base et l’Église : des interpellations essentielles », Haute-Fidélité, no 126, vol. 2 (2007)
http://diocesemontreal.org/une-foi-vivante/leglise-aujourdhui/
les-mouvements/articles/les-communautes-de-base-et-leglisedes-interpellations-essentielles.html
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7- CONSEIL ÉVANGÉLISATION ET VIE CHRÉTIENNE, Figures
inspiratrices des catéchètes, Montréal, Assemblée des évêques
catholiques du Québec, 2016, 36 p.
SEPTEMBRE - OCTOBRE - NOVEMBRE 2016
REPORTAGE
JUBILÉ
DES AMÉRIQUES
par Dominique Rainville et Martin Thérer
Nous avons eu la grâce de participer à l’édition panaméricaine du Jubilé
extraordinaire de la miséricorde qui s’est tenue à Bogota en Colombie, du
27 au 30 août dernier et qui était organisée par la Commission pontificale pour
l’Amérique Latine et le Conseil épiscopal Latino-Américain (CELAM) avec le
soutien de l’Archidiocèse de Bogota. Cet événement ecclésial a réuni près de
400 personnes, dont plus de 120 cardinaux et évêques du continent américain,
des religieux et religieuses, des prêtres et quelques laïcs.
Notre première journée a débuté avec une vidéo du
pape François nous invitant à nous remémorer notre
propre expérience de rencontre avec le Christ à l’exemple
de saint Paul (1 Timothée 1, 12-17). Au cœur même
de notre péché, de nos limites, de notre misère et de
nos chutes multiples, « Jésus Christ nous a vus, s’est
approché, nous a donné sa main et nous a traités avec
miséricorde. »
SEPTEMBRE - OCTOBRE - NOVEMBRE 2016
11
L’Envoi de Saint-Hyacinthe
Si ce rassemblement se voulait avant tout un temps
pour célébrer la miséricorde de Dieu en Église, il nous a
aussi permis de méditer sur l’appel du pape François à
accueillir pleinement le don de la miséricorde infinie de
Dieu pour soi-même et à devenir « miséricordieux comme
le Père ». Pour y arriver, la voie proposée était d’entamer un chemin de conversion personnelle, pastorale et
missionnaire pour aller vers une culture de la rencontre,
afin qu’un fort éclatement de sainteté envahisse tout le
continent américain… Rien de moins!
REPORTAGE
Après un mot de bienvenue du Président de la Colombie
et du comité organisateur, nous avons passé la porte
sainte de l’église Notre-Dame de Lourdes où tous les
participants ont vécu le sacrement de réconciliation... Que
c’était beau de voir les évêques et les cardinaux se confesser
entre eux et se donner une accolade fraternelle!
Le jour suivant, nous avons visité des œuvres de
miséricorde locales : prison, maison de santé, centre
de distribution alimentaire, etc. et partagé en plénière
sur cette expérience. « On ne peut plus se contenter de
prêcher [en faveur de la miséricorde] : il faut aussi passer
de la parole aux actes », a soutenu le cardinal Lacroix.
En conclusion, voici une phrase qui résume bien notre
pensée en lien avec le message du pape à la Commission
Pontificale de l’Amérique du 19 mars dernier : Consacrés
par leur baptême et « protagonistes de l’Église et du
monde », les laïcs sont appelés à être pleinement
des « disciples-missionnaires » en communion et en
complémentarité avec le clergé et tout le peuple de
Dieu!
Au cœur même de cette expérience jubilaire que nous
pouvons qualifier de Pentecôte pour le continent américain, nous avons réalisé davantage notre appel comme
baptisés et l’importance de l’apport des laïcs à la vie de
l’Église qui est la famille des familles. Faut-il le préciser,
apport complémentaire et non substitutif des laïcs avec
le clergé. Et c’est ce lien très fort que nous avons senti
avec nos évêques du Québec présents à Bogota qui nous
ont accueillis et intégrés à leurs côtés tout au long de ce
jubilé (repas fraternels, ateliers, visite du Monserrate, 5
à 7 de la délégation canadienne, etc...).
Photos : Dominique Rainville
et Martin Thérer
PAROISSES
L’Envoi de Saint-Hyacinthe
C’était fête à l’Unité des Frontières le 15
octobre dernier. Frère Yvon Roy des Frères
de l’Instruction Chrétienne a célébré le
50e anniversaire de sa profession religieuse.
La célébration était présidée par Mgr
François Lapierre. Notre évêque a profité de
l’occasion pour remercier les frères Gilles
Ménard, Georges Gouron et Yvon Roy pour
leur présence et leur grande disponibilité
aux quatre coins de l’Unité. Félicitations et
merci aux membres de cette communauté.
12
Jean Pelletier, prêtre
Photo : Paroisse Saint-Damien
SEPTEMBRE - OCTOBRE - NOVEMBRE 2016
COMMUNIQUÉ DE LA CHANCELLERIE
À nos fraternelles prières
Monsieur l’abbé Guy Joyal
est décédé à Saint-Hyacinthe,
le 12 juillet 2016, à l’âge de 85
ans.
Né à Sorel le 27 avril 1931, il
était le fils de Fabien Joyal et de
Donalda Gaumond.
Ordonné prêtre le 8 juin 1954,
il est vicaire dans différentes paroisses du diocèse
et par la suite curé de Saint-Alphonse et de SaintEugène de Granby, puis de Sainte-Victoire, de SaintOurs et de Saint-Damase. Il se retire au Séminaire de
Saint-Hyacinthe en août 2000.
Ses funérailles, présidées par Mgr François Lapierre,
p.m.é., ont été célébrées en la chapelle du Séminaire
de Saint-Hyacinthe le 18 juillet 2016, suivies de
l’inhumation au cimetière des Saints Anges de
Sorel-Tracy.
P.S. En raison de leur appartenance à la Société
d’une Messe, tous les prêtres incardinés au diocèse
de Saint-Hyacinthe, s’ils n’ont pu se rendre concélébrer aux funérailles, célébreront dès que possible une
messe pour leur confrère défunt.
Monsieur Philippe Fontaine, frère de M. Laurent
Fontaine, candidat au ministère du diaconat permanent
et bien connu dans la région de Granby, est décédé
en Belgique à l’âge de 54 ans. Ses funérailles ont été
célébrées en l’église Noirmont/Chastres en Belgique
le 9 juillet 2016.
Madame Danielle Vincent, sœur de M. l’abbé
André Vincent, est décédée à l’Hôtel-Dieu de SaintHyacinthe le 10 août 2016, à l’âge de 62 ans. Ses
funérailles ont été célébrées en l’église Assomptionde-Notre-Dame de Saint-Hyacinthe le 13 août 2016.
Madame Nicole Robert, qui a été secrétaire pendant
plusieurs années à l’évêché de Saint-Hyacinthe, est
décédée le 30 août 2016, à l’âge de 80 ans. Ses
funérailles ont été célébrées en l’église de Saint-Pie
le 17 septembre 2016.
Monsieur Jean-Claude Giguère, frère du chanoine
Gaston Giguère, est décédé au Centre hospitalier
Honoré-Mercier de Saint-Hyacinthe le 12 septembre
2016, à l’âge de 58 ans. Ses funérailles, présidées
par le chanoine Gaston Giguère, ont été célébrées
en la Cathédrale de Saint-Hyacinthe le 17 septembre
2016.
Madame Jeanne D’Arc Pelletier, mère de Sœur
Louise Latraverse, s.j.s.h., est décédée au Centre
d’hébergement J. Arsène Parenteau de Sorel-Tracy le
2 octobre 2016, à l’âge de 94 ans. Ses funérailles ont
été célébrées en l’église paroissiale de Sainte-Annede-Sorel le 14 octobre 2016.
Sœur Rose-Aimée Landry, s.s.c.m., sœur de
M. Vital Landry, diacre permanent, est décédée à
Québec le 12 octobre 2016, à l’âge de 92 ans. Ses
funérailles ont été célébrées en la chapelle des Sœurs
Servantes du Saint-Cœur de Marie à Québec le 17
octobre 2016.
Madame Mariette Lesage Viau, sœur de M. l’abbé
Gilles Lesage, prêtre collaborateur pour les paroisses
de l’Unité des Vignes, est décédée à l’hôpital SaintSacrement de Québec le 20 octobre 2016, à l’âge de
79 ans. Ses funérailles ont été célébrées en l’église
Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus de Cowansville le
29 octobre 2016.
Madame Madeleine Bousquet, sœur des abbés
Jacques et Omer Bousquet, est décédée à Saint-Jeansur-Richelieu le 25 octobre 2016, à l’âge de 92 ans.
Ses funérailles ont été célébrées en l’église paroissiale
de Saint-Jean-Baptiste-de-Rouville le 8 novembre
2016.
SEPTEMBRE - OCTOBRE - NOVEMBRE 2016
L’Envoi de Saint-Hyacinthe
Monsieur Normand Gariépy, frère de M. le
chanoine Léonard Gariépy, est décédé au Centre
hospitalier Honoré-Mercier de Saint-Hyacinthe le
5 juillet 2016, à l’âge de 89 ans. Ses funérailles ont
été célébrées en l’église Notre-Dame-du-Très-SaintSacrement de Saint-Hyacinthe le 12 juillet 2016.
Sœur Suzanne Gauthier, s.c.s.h., est décédée
à l’infirmerie des Sœurs de la Charité de SaintHyacinthe le 10 août 2016, à l’âge de 99 ans. Ses
funérailles ont été célébrées en la chapelle de la
Maison Généralice le 15 août 2016.
13
COMMUNIQUÉ DE LA CHANCELLERIE
Nominations
Mgr François Lapierre, p.m.é., a procédé aux nominations suivantes :
Madame Priscilla Dupont-Jutras, chargée de pastorale aux paroisses Saint-André d’Acton Vale, SaintNazaire et Saint-Théodore.
Madame Marielle Gendron Bromby, agente de
pastorale à l’unité des Vignes (paroisses d’Abercorn,
Brigham, Cowansville, Dunham, Frelighsburg, LacBrome et Sutton).
Madame Rachel Godbout, agente de pastorale
et animatrice de communauté à la paroisse SainteRosalie de Saint-Hyacinthe.
Monsieur le chanoine Gérald Ouellette, aumônier des
Chevaliers de Colomb, Conseil 2914 de Sorel-Tracy.
Madame Jasbleidy Orjuella, chargée de pastorale à
l’Unité Mgr-Langevin (paroisses Cathédrale et SaintThomas-d’Aquin de Saint-Hyacinthe).
Monsieur Robert Perreault, agent de pastorale à
l’Unité des Quatre-Vents (paroisses Saint-Barnabé,
Saint-Bernard, Saint-Jude et Saint-Louis).
P. Antonio Nimi Pinge, s.v.d., prêtre collaborateur
à la paroisse Notre-Dame de Granby.
P. Dominique M. Quirion, o.s.m., prêtre modérateur aux paroisses Saint-André d’Acton Vale,
Saint-Nazaire et Saint-Théodore.
Monsieur l’abbé Bertrand Tendeng, prêtre collaborateur aux paroisses Saint-Joseph et Saint-Pierre de
Sorel-Tracy et Sainte-Anne de Sainte-Anne-de-Sorel.
L’Envoi de Saint-Hyacinthe
Aumôniers au Service correctionnel du Canada,
établissement de Cowansville :
14
- Monsieur l’abbé David Labossière
- Monsieur l’abbé Gilles Lesage
- Monsieur l’abbé Danik Savaria
Renouvellements
Mgr François Lapierre, p.m.é., a procédé aux renouvellements suivants :
SEPTEMBRE - OCTOBRE - NOVEMBRE 2016
Monsieur l’abbé Michel Allaire, prêtre missionnaire
au Burkina Faso.
Monsieur l’abbé Aurèle Beauregard, responsable
de la pastorale auprès des personnes âgées de la
région de Beloeil et Mont-Saint-Hilaire.
Monsieur l’abbé Georges Benoit, prêtre modérateur de la charge pastorale de la paroisse SainteRosalie de Saint-Hyacinthe.
Madame Stéphanie Bernier, animatrice aux services
diocésains.
Madame Diane Blanchette, agente de pastorale à
la paroisse Notre-Dame de Granby.
Monsieur Denis Charpentier, représentant de
l’Évêque Catholique Romain de Saint-Hyacinthe au
sein du comité du Régime complémentaire de
retraite des prêtres du diocèse de Saint-Hyacinthe.
Monsieur l’abbé Réal Côté, modérateur à la
desserte Saint-Patrick de Granby et animateur de
la vie spirituelle au Centre de santé et services
sociaux de la Haute-Yamaska.
Monsieur l’abbé Réal Decelles, membre de
l’équipe d’animation pour la formation des futurs
prêtres et directeur spirituel du Grand Séminaire
Christ-Roi de Saint-Hyacinthe.
Monsieur l’abbé Louis-Georges Desgagné, animateur de la vie spirituelle à l’Hôtel-Dieu de SorelTracy, aux centres d’hébergement Élisabeth-Lafrance
et J.-Arsène-Parenteau ainsi qu’aux maisons d’hébergement qui y sont rattachées.
Monsieur l’abbé Rosaire Fafard, aumônier à
la maison généralice des Sœurs de la Charité de
Saint-Hyacinthe.
Monsieur André-A. Gauthier, diacre permanent,
visiteur des archives matrimoniales et des registres
paroissiaux.
Monsieur le chanoine André Godbout, animateur
diocésain au service à la mission catéchétique.
COMMUNIQUÉ DE LA CHANCELLERIE
Monsieur Mario Jacques, animateur aux services
diocésains.
P. Jacques-M. Vézina, o.s.m., vicaire paroissial aux
paroisses Saint-André d’Acton Vale, Saint-Nazaire et
Saint-Théodore.
Madame Micheline Lamarche, agente de pastorale aux paroisses Saint-Romuald de Farnham et
Sainte-Brigide.
P. Michel Vigneau, o.ss.t., répondant diocésain du
mouvement Renouveau charismatique.
Monsieur l’abbé Jacques Lamoureux, supérieur
du Grand Séminaire Christ-Roi de Saint Hyacinthe.
Les membres de la Fondation du diocèse de
Saint-Hyacinthe :
Madame Lucille Lanoie, agente de pastorale à la
paroisse Notre-Dame de Granby.
- Monsieur Jacques Brodeur
- Monsieur l’abbé Pierre Cordeau
- Madame Pierrette Guérin Lussier,
présidente d’honneur
- Madame Madeleine Lapierre
- Monsieur Normand Laurin
Monsieur le chanoine Denis Lépine, chancelier
du diocèse de Saint-Hyacinthe, vicaire judiciaire au
Tribunal diocésain et vicaire épiscopal.
Sœur Estelle Moreau, p.m., membre de l’équipe
d’animation pour la formation des futurs prêtres et
professeure à la Corporation du Grand Séminaire
Christ-Roi de Saint-Hyacinthe.
Monsieur Jean-Guy Paquette et madame Cécile
Choinière, responsables de la formation initiale des
diacres permanents du diocèse.
Monsieur Patrice Perreault, collaborateur à l’animation de la région pastorale de Granby.
Monsieur l’abbé Luc Richard, animateur diocésain
de la pastorale des vocations sacerdotales dans le
diocèse de Saint-Hyacinthe.
Madame Lucie Roberge Bérubé, agente de pastorale à la paroisse Notre-Dame-de-Bon-Secours de
Richelieu.
Madame Diane Roch Lepage, agente de pastorale
aux paroisses Saint-Joseph et Saint-Pierre de SorelTracy et de Sainte-Anne-de-Sorel.
Mgr Raymond Saint-Gelais, aumônier à la maison-mère des Sœurs de la Présentation de Marie de
Saint-Hyacinthe.
-
M. le chanoine Yvon Alix
M. l’abbé Aurèle Beauregard
M. l’abbé Benoît Côté
M. l’abbé Réal Decelles
M. l’abbé Éloi Giard
M. le chanoine Gérald Ouellette
M. l’abbé Serge Pelletier
M. l’abbé Luc Richard
P. Nicolas Sengson, s.v.d.
Nouvelle communauté religieuse
Les Fraternités monastiques de Jérusalem prendront en charge la Maison de prière de Mont
Saint-Hilaire dès le 1er janvier 2017 et Mgr l’Évêque
présidera une célébration eucharistique d’accueil le
8 janvier 2017.
En repos
Monsieur l’abbé Jean Girard prendra un temps
sabbatique au Brésil jusqu’à la fin de 2017.
Chanoine Denis Lépine, v.é.
Chancelier
Le 25 novembre 2016
AVRIL - MAI 2016
L’Envoi de Saint-Hyacinthe
Monsieur le chanoine Réjean Racine, modérateur aux paroisses de Saint-Césaire et de
Saint-Paul-d’Abbotsford.
Les membres du Conseil presbytéral :
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Société canadienne des postes
Port payé
Poste Publication
40017271
Livré à :
MA ROYAUTÉ PARTAGÉE
Lorsque je suis descendu dans le Jourdain,
J’ai pensé à toi…
Je t’ai nommé(e)…
Je t’ai entraîné(e) avec moi…
Tu as reçu le même baptême que moi,
Un Baptême royal…
Celui du Père… porté par l’Esprit!
Ma Royauté est Lumière et Paix
Et puisqu’elle baigne dans ton regard,
Toi aussi tu regardes l’autre autrement!
Ma Royauté est Miséricorde et Générosité
Et puisqu’elle déborde de tes mains,
Toi aussi tu relèves et consoles l’affligé!
Ma Royauté est Chemin et Appel
Et puisqu’elle entraîne tes pas de pèlerin,
Toi aussi tu rejoins les chercheurs de Dieu!
Ma Royauté est Mer et Désert
Et puisque son vent bouscule et dérange,
Toi aussi tu espères et tu combats!
Ma Royauté est Don de soi et Service
Et puisqu’elle sait s’élever jusqu’à mon Père,
Avec toi, je célèbre ma Royauté partagée!
Marc Benoît
[email protected]
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