DERMATOLOGIE
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guérison s’exécute de manièr
e or
donnée et dans une dir
ection bien
définie. Les symptômes disparaissent du haut vers le bas, et de l’intérieur
vers l’extérieur
, dans l’or
dr
e inverse de leur apparition. Il est pr
obable que
la raison principale qui explique que ce principe ne soit pas r
econnu est la
réticence de la médecine conventionnelle à établir des connections là où
aucune base physiologique ne l’autorise. Il n’y a, par exemple, aucun
moyen tangible de montr
er de connexion physique entr
e la suppr
ession
d’une ér
uption et celle de la maladie mentale ou de l’épilepsie. Un
hom
é
opath
e
n’aurait au
c
un
m
al à le fair
e
sur bas
e
d
e
notre
compréhension de
La Loi
de Hering qui stipule donc qu’une maladie doit
êtr
e guérie de l’intérieur vers l’extérieur et que, durant ce pr
ocessus de
guérison, les symptômes sont déplacés des or
ganes les plus vitaux vers
l
e
s
m
oins vi
t
aux. Tout
e
ac
t
ion inv
e
r
s
e
t
r
a
hir
a
it un
e
suppr
e s s i o n
préjudiciable pour le patient. Nous voyons l’or
ganisme humain comme un
ensemble éner
gétique qui per
met l’établissement de r
elations entr
e tout
type de symptômes, indépendamment des systèmes physiologiques
dans lesquels ils sur
viennent.
D’autr
es facteurs peuvent également fr
einer l’établissement de
connections. L
’un d’eux est la position de la médecine conventionnelle
sur la r
elation entr
e la vaccination et les maladies chr
oniques. L
’idée que
de telles r
elations existent peut avoir des conséquences lour
des et
complexes.
Le postulat de base de cet ouvrage est que tout homéopathe, qui
utilise ce livr
e dans le but d’amélior
er ses connaissances dans le
traitement de l’eczéma, s’est documenté au préalable sur la philosophie
de base de l’homéopathie, pr
omulguée par Samuel Hahnemann. Ceux
d’entr
e vous qui désir
eraient s’infor
mer de son point de vue sur la
suppr
ession des symptômes et sur les maladies de la peau, en général,
peuvent se référ
er aux paragraphes 187 à 203 de l’Or
ganon et au chapitr
e
«
Psor
e
» dans
Les Maladies Chr
oniques
.
Comme cela a déjà été spécifié précédemment, la minutie
appor
tée à la classification et à la ter
minologie médicales n’est pas de
p r
e m i è r
e
impor
t
anc
e
pour l’hom
é
opa
t
h
e
. L’un d
e
s
m
ir
a
cl
e
s d
e
l’homéopathie est qu’il est possible de réaliser de nombr
euses choses
avec une faible connaissance de l’anatomie et de la physiologie de
LE TRAITEMENT HOMÉOPATHIQUE DE L’ECZÉMA
14
exceptions à cette simplification, puisque l’idée de traiter les maladies de
manièr
e holistique gagne du ter
rain au sein du corps médical. Cer
taines
af
fections cutanées sont soignées avec des médicaments systémiques
comme, par exemple, l’utilisation d’hor
mones contr
e l’acné. Des ter
mes
comme «
neuroder
mites
» et «
œdèmes angioneur
otiques
» existent en
der
matologie, mais ne sont pas très répandus car le lien entr
e le mental
et la peau ne peut êtr
e mesuré et est, par conséquent, subjectif. Même
lorsque l’influence du psychisme est r
econnue dans le cas de maladies de
la peau, l’appr
oche habituelle est de traiter les symptômes cutanés de
manièr
e dir
ecte.
Cette manièr
e de pr
océder dif
fèr
e clair
ement de l’appr
oche
homéopathique qui considèr
e tous les symptômes, même super
ficiels,
comme la manifestation d’un tr
ouble intérieur
. Ce tr
ouble peut êtr
e
psychologique, héréditair
e, miasmatique, ou encor
e multi-factoriel et à
mul
t
ipl
e
s fac
e
t
t
e
s. Dans c
e
derni
e
r
c
as , il s
e
ra d
é
cri
t
co mm
e
«
constitutionnel
». Lorsque nous soignons une af
fection de la peau, nous
avons toujours le souci de traiter
, soit simultanément, soit ultérieur
ement,
le tr
ouble sous-jacent qui en est l’origine.
Le
c
on
c
ep
t
d
e
s
uppre
s
sion, t
e
l qu
e
l
e
s hom
é
opath
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e
xi
s
t
e
pas
e
n d
e
rma
t
ologi
e
. D’un point d
e
vu
e
homéopathique, éliminer des symptômes périphériques par des moyens
mécaniques, locaux ou chimiques, sans s’intér
esser au déséquilibr
e
éner
gétique sous-jacent, for
ce le mécanisme de défense de l’or
ganisme
à rétablir un nouvel état d’équilibr
e. Dans le cas d’une suppr
ession
répétée ou continuelle, les nouveaux symptômes - ou le déséquilibr
e -
r
esur
gissent à un niveau plus pr
ofond qu’à l’origine, en af
fectant alors des
or
ganes et des systèmes vitaux plus impor
tants. Ainsi, des symptômes
périphériques exter
nes peuvent mener à des tr
oubles systémiques
inter
nes s’ils sont traités sans se pencher sur leur cause sous-jacente.
Dans le cadr
e de la médecine allopathique, la suppr
ession ef
fective de
symptôm
e
s
c
utan
é
s s
e
ra don
c
consid
é
r
ée
com
m
e
un
e
conclu
s
ion
positive à un traitement et nullement comme une por
te ouver
te à
d
’
é
ven
t
uell
e
s cons
é
qu
e
nc
e
s grave
s
.
L
a
L
oi d
e
H
e
ring, co m
m
e
l’entendent les praticiens de médecines alter
natives, n’est pas r
espectée.
L
’ouvrage de Hering,
The Law of Cur
e
, affir
me que le pr
ocessus de