L’été a déstructuré nos habitudes. Avec la rentrée, c’est le moment de
retrouver un repas à 4 temps : une entrée, un plat garni, un fromage et
un dessert pour trouver équilibre et satiété.
Pourquoi l’entrée a-t-elle une place importante dans l’équilibre alimentaire ?
Comment varier ses formes ? Quels points de vigilance nous indiquent le GEMRCN ?
Voici un rappel de deux axes règlementaires essentiels, ainsi que les liens que l’entrée
entretient avec le plat principal pour mettre en valeurs ses atouts.
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Z0OM
Pour la rentrée, on reprend
les BONNES HABITUDES !
ZOOM sur les ENTRÉES
L’entrée peut avoir de multiples fonctions.
- Elle nous réhydrate après l’effort quand elle est riche en légumes, comme un potage ;
- Elle couvre nos besoins du repas en vitamine C, si elle est présentée crue ;
- Elle peut être énergétique, source de féculents ou de légumes secs comme la lentille ;
- Elle nous reminéralise ou couvre nos besoins du repas en calcium, si elle contient du fromage.
Elle se conçoit en lien avec l’ensemble du repas.
Si la garniture du plat principal est un légume, l’entrée pourra se composer de féculents (salade de pâtes, tarte,
crumble…). Dans ce cas, le dessert choisi ne sera pas source de « sucres lents » pour éviter le cumul de deux féculents
au cours du repas. On évite salade de pomme de terre et gâteau au cours du même repas.
Rappel de la grille d’autocontrôle :
. Un minimum de 10/20 pour les crudités de légumes ou de fruits.
. Un maximum à ne pas dépasser de 4/20 repas pour les entrées supérieures à 15 % de lipides.
Il s’agit des entrées à frire ou préfrits (ex : nems) qui pourront être servies occasionnellement pour des repas à thème.
Les graisses peuvent venir de l’aliment lui-même comme les charcuteries. Ces dernières seront limitées, sans les exclure
totalement car elles sont forts appréciées des petits mangeurs de viandes.
Les entrées grasses pourront également appartenir à la famille des féculents. Il s’agit de préparations pâtissières salées
(pâte feuilletée, garniture « riche » comme friands, quiches, tourtes...). Il faut savoir que les crêpes, pizza et tartes
peuvent contenir moins de 15 % de lipides.
Il convient de regarder les fiches techniques et la taille des portions servies. Les entrées composées contenant du
fromage peuvent contenir plus de 15 % de lipides. Elles sont judicieuses pour véhiculer le calcium du repas si la
quantité est suffisante. Il convient de bien choisir et de quantifier l’assaisonnement (mayonnaise par exemple) afin de
ne pas devenir un facteur limitant dans la grille.
À côté des minimums et des maximums, l’entrée permet souvent un apport de fibres.
Les légumes cuits et les potages représentent l’avantage de présenter des fibres attendries par la cuisson. N’hésitez pas
à les intégrer périodiquement dans les menus. Chauds ou froids, ils peuvent être fort appréciés et mis en relief de la
saison.
À Savoir : l’entrée peut être une source très intéressante d’oméga 3
Les poissons gras sont un bon exemple, hareng, maquereau, sardines… sont encouragés
au moins une fois par semaine pour la santé. Ils peuvent être de saison ou en conserve. Leur
richesse en protéines peut compléter judicieusement un plat protidique inférieur contenant
peu de viande. Enfin, n’ayez pas peur d’intégrer des fruits oléagineux dans vos entrées. Noix,
amandes ou noisettes, peuvent mettre en valeur la saison de l’automne et leurs atouts santé
ne doivent pas les faire limiter. Laissez-vous aller au plaisir de la variété des entrées, qui peuvent
être sources de santé et de plaisir en même temps.