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Epi’Zode : Climat… agir à toutes les étapes
Changement climatique :
Comment les céréales s’adaptent
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Semer
malin !
En semant plus tôt
des variétés adaptées,
on évite à la plante de
souffrir des grosses
chaleurs de
l’été.
La
bonne énergie
Les moulins ou les usines, où
l’on fabrique la farine, les pâtes et
les gâteaux par exemple, s’équipent
de plus en plus pour transformer
les déchets végétaux en énergie.
Ils peuvent utiliser des énergies
renouvelables comme le vent, le
soleil ou la chaleur de la terre
(on appelle ça la
géothermie).
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Eau
en stock
Lac, étang, bassin, il
s’agit de stocker l’eau de
pluie durant l’hiver pour ne
pas en manquer l’été,
quand il fait chaud et que
la plante a besoin
d’eau.
Tous voisins
Les collecteurs(2),
les moulins et même les
usines de transformation sont
souvent installés tout près des
zones de culture. Cela limite
les transports et les
émissions de gaz à
effet de serre.
(1)
Le gaz carbonique, également appelé CO2 (dioxyde de carbone) est émis
de manière naturelle par les hommes et les animaux lorsqu’ils respirent,
mais aussi par les usines et les pots d’échappement par exemple.
(2)
On appelle collecteurs les coopératives et les négociants qui collectent,
stockent et vendent les céréales après la récolte.
(3)
Le parasite vit aux dépens des autres. Exemples : une plante comme le
gui ou un insecte comme le pou, etc…
(4)
1 hectare = 100 x 100 mètres, soit environ la surface de 2 terrains de foot.
Sur Terre, nous vivons à
la bonne température,
grâce à l’équilibre naturel
de notre climat. Ce sont
les « gaz à effet de serre »
comme le gaz carbonique(1),
qui retiennent la chaleur
du soleil, un peu comme
une serre de jardinier.
Sauf qu’actuellement,
le mécanisme se dérègle :
on accumule trop de ces
gaz à effet de serre dans
l’atmosphère, entraînant petit
à petit un réchauffement de
la Terre, qui se traduit par
des sécheresses, la fonte des
glaciers et des inondations.
Le changement climatique,
c’est justement le sujet de la
COP 21 : une conférence inter-
nationale qui réunira début
décembre à Paris près de 200
pays du monde. Tous ensemble,
ils essaieront de trouver des
solutions à ce problème qui
nous concerne tous.
Nous avons de la chance :
en France, les céréales
bénéficient de l’eau et du
soleil nécessaires à leur
développement.
Malgré tout, les acteurs de
la filière céréalière se montrent
prévoyants et cherchent à
s’adapter à ces évolutions. Ils
participent aussi à la réduction
des gaz à effet de serre.