Syrie: Londres menace Moscou Le secrétaire au Foreign Office britannique a appelé la Russie à retirer son soutien au président syrien et aider au renversement du gouvernement légal syrien. Selon le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson il est temps que Moscou fasse « un compromis judicieux ». Johnson a en fait offert à la Russie « une chance de mettre fin à la crise de la Syrie » lui recommandant de retirer son soutien au président syrien Bachar al-Assad et de rejoindre la soi-disant coalition internationale anti-Daech. Johnson n’a pas oublié de rappeler à la Russie qu’elle peut ainsi maintenir ses intérêts stratégiques en Syrie, avec la perspective de relations plus productives avec le président américain et en sachant que l’Occident finira par aider à reconstruire la Syrie. « En échange la Russie devrait s’engager à produire un véritable cessez-le-feu, à mettre fin à l’utilisation d’armes chimiques et à des bombes à barriques et à mettre en place un règlement politique qui soulage les Syriens de la tyrannie d’Assad », a ajouté Boris Johnson, dans un article pour The Sunday Telegraph. Appelant le président syrien, Bachar al-Assad « le principal terroriste », le ministre britannique des Affaires étrangères a promis que le Royaume-Uni et les forces alliées recueilleraient des preuves de « poursuites pour crimes de guerre pour les responsables ». Johnson conseille à Moscou de se réveiller et de retirer son soutien à Assad qui utilise, selon lui, des armes chimiques. Cela étant dit, le ministre britannique des Affaires étrangères a oublié de dire que son pays est, avec des ÉtatsUnis et la France, l’un des principaux protecteurs des terroristes armés en Syrie. Il a oublié, également, d’évoquer le soutien en armements du Royaume-Uni à l’Arabie saoudite dans son agression contre le Yémen, une agression qui a fait près de 13 000 victimes et des centaines de milliers de blessés. Hamas: retour militaire? à l’option Selon le site web « Defense News», l’armée israélienne a identifié un drone appartenant au Hamas palestinien à quelques kilomètres des frontières du nord au sud de Gaza, mais l’avion sans pilote s’est caché immédiatement et a regagné sa base. Selon les analystes politiques, Israël s’est concentré ces derniers temps sur la suprématie aérienne du Hamas et le développement de ses drones surtout après l’assassinat de Mohamed Zouari en Tunisie et il regarde avec inquiétude le développement des capacités aériennes du Hamas ; c’est pourquoi il a renversé, le 20 septembre 2016, un drone du Hamas survolant la mer de Méditerranée. Dans l’optique des dirigeants de Tel-Aviv, ces avions pourraient se développer davantage pour transporter par exemple des armes ou des explosifs ou atteindre les bases sensibles en Israël. Cela intervient alors que « Defense News » a évoqué la crainte d’Israël des drones du Hamas ainsi que de ses capacités pour l’achat des drones et des bateaux et leur transfert vers Gaza. Par ailleurs, un porte-parole de la Résistance islamique palestinienne a dit que le Hamas se réservait le droit de se doter de tous ces équipements militaires afin de protéger le peuple palestinien face au massacre et aux agressions récurrentes du régime occupant israélien. Israël ne cesse de surveiller tous les essais et les tests du Hamas, ce qui témoigne de l’état de panique et d’anxiété de l’ennemi face à l’évolution de la puissance du Hamas à Gaza. Des centaines de civils dans les bombardements syrien et irakien de Londres En 2017, l’aviation britannique, opérant dans le cadre de la coalition anti-Daech, a bombardé, presque quotidiennement, l’Irak et la Syrie, rapporte le site d’information Al-Arabi. 69 jours sur 99 jours qui se sont écoulés de l’année 2017, l’aviation britannique a mené des opérations en Irak ainsi qu’en Syrie et y a bombardé les positions de Daech, précise encore ce site. Selon ce rapport, en 2014 et justement un an après avoir donné l’autorisation de mener des raids contre les positions de Daech en Syrie, le parlement britannique a donné le feu vert à la force aérienne du pays pour mener les mêmes opérations en Irak.Toujours selon ce rapport, en 2016, la Grande Bretagne, a procédé, dans le cadre des opérations menées par la coalition contre Daech, à environ 1200 raids aériens en Irak et en Syrie, raids qui sont supérieurs à ceux menés par d’autres pays membres de la coalition, à l’exception des États-Unis. En 2016, le Royaume-Uni a largué, respectivement, 12192 et 12095 bombes sur les territoires irakien et syrien. En Irak, l’aviation britannique a concentré, principalement, ses raids contre Mossoul, tandis qu’en Syrie, elle a nourri un appui aérien à l’Armée syrienne libre. Durant ces années, les bavures de la coalition anti- Daech en Syrie et en Irak, ont causé la mort de centaines de civils, dont des femmes et des enfants. USA: Campagne de Somalie Les États-Unis décident de dépêcher des forces militaires en Somalie pour combattre les Shebab, un groupe terroriste basé dans le pays et qui a fait allégeance à al-Qaïda. À en croire de nombreux médias, ce serait la plus grande campagne militaire américaine à la Corne de l’Afrique depuis 1993. Selon RT cité par Mehr News, la 101e division aéroportée US – en anglais 101st Airborne Division (Air Assault) – sera expédiée en Somalie. Cette division a participé pendant sept ans à la guerre du Vietnam, à la première guerre du Golfe [Persique, ndlr] en 1991 et à la guerre en Irak en 2003. Cette grande campagne a notamment pour objectif de former les militaires somaliens à lutter contre les Shebab. Les États-Unis n’ont jamais eu une telle présence militaire dans le pays depuis qu’ils s’en sont retirés après la première bataille de Mogadiscio, en 1993 ; une débâcle dans laquelle 18 soldats américains avaient trouvé la mort. Le commandement américain en Afrique (Africom) a annoncé que cette nouvelle campagne visait uniquement à fournir une aide logistique à l’armée somalienne qui mène un rude combat contre le groupe Shebab. La campagne de Somalie a été approuvée par le président Obama et transmise à son successeur Donald Trump. Libye: vers une intervention internationale? À la suite de l’intensification des affrontements dans le sud de la Libye, le Premier ministre du gouvernement d’entente nationale libyen a demandé une intervention immédiate de la communauté internationale et mis en garde contre déclenchement d’une guerre interne dans le sud de ce pays. le Le Premier ministre du gouvernement d’entente nationale libyen à Tripoli, Fayez el-Sarraj, a adressé des lettres à l’UE, aux Nations unies et à la Ligue arabe, les appelant à une intervention rapide en Libye pour mettre fin aux affrontements, a-t-on appris ce dimanche 16 avril du site syrien Youm7. « Nous souhaitons une position ferme de internationales face à ces intenses apportons notre soutien à toute l’instauration de la sécurité en Libye cette lettre. la part des instances affrontements. Nous mesure permettant », est-il écrit dans « Ces affrontements ont été déclenchés à la suite d’attaques à l’artillerie lourde menées par les forces de l’armée nationale commandée par Khalifa Haftar contre la base de Tamanahat dans la ville de Sabha », a poursuivi el-Sarraj avant d’ajouter : « Cette situation a poussé le pays vers une guerre interne. » Par ailleurs, cette autorité libyenne a fait état de nouvelles attaques pour chasser les forces de Haftar dans le Sud. El-Sarraj a également mis l’accent sur l’attachement de toutes les parties au dialogue, loin de toute tentative d’attiser les tensions dans ce pays. La base aérienne de Tamanahat est située dans le sud de la Libye, où s’affrontent les différentes coalitions armées de ce pays pour prendre le contrôle de certains territoires. Normalisation Damas-Tunis en bonne voie Plusieurs fractions parlementaires du Parlement tunisien ont présenté un projet de normalisation des relations avec la Syrie. Selon l’agence de presse iranienne Mehr, il s’agit des 4 fractions parlementaires suivantes : le Front populaire, l’Union patriotique libre, Afek Tounes (Horizons de Tunisie) et Nidaa Tounes (Appel de la Tunisie), qui ont donc présenté leur projet au cours d’une séance du Parlement. Le projet insiste sur l’importance d’une coopération entre les institutions syriennes et tunisiennes pour une lutte plus efficace contre le terrorisme. Au retour de la délégation de parlementaires tunisiens qui revenait d’une visite en Syrie, le président Béji Caïd Essebsi a annoncé, le mardi 11 avril, que la Tunisie n’avait pas mis un terme à ses relations avec Damas. En février 2012, la Tunisie, en compagnie de certains pays membres du CCGP, a fermé son ambassade en Syrie. La Tunisie était alors dirigée par Monsef Marzouqi. Cependant, après la présidence de Marzouqi, Tunis a ouvert à Damas un bureau destiné à « s’occuper de la situation des 300 Tunisiens résidant en Syrie ». Tout juste après avoir remporté les élections parlementaires de 2014, le parti Nidaa Tounes a annoncé être prêt pour la reprise des relations diplomatiques avec Damas. Guerre USA/Russie aura-t-elle lieu? Une majorité de russes voit à travers les initiatives de Trump plutôt des « manœuvres de diversion » qu’une « réelle volonté de guerre » Plus de 30% des Russes se sont déclarés inquiets d’une éventuelle guerre entre Washington et Moscou. Selon les résultats d’un nouveau sondage réalisé par le centre d’étude de l’opinion publique VTSIOM 63% des sondés estiment qu’un affrontement armé entre la Russie et les États-Unis et l’Otan semble toujours impossible ou peu probable. La majorité des Russes jugent toujours improbable ou peu probable une guerre entre la Russie et les États-Unis, mais 30% évoquent désormais la possibilité d’un affrontement ou disent même que la guerre est déjà en cours. Ainsi, 16 % des personnes interrogées jugent un tel affrontement absolument incroyable, 47 % de peu probable, 16 % estiment qu’une guerre est très probable et qu’elle peut avoir lieu d’ici peu, et 14 % croient qu’elle est déjà en cours. En mars 2014, un quart des sondés (25 %) considéraient improbable une telle guerre, plus de la moitié (51 %) la jugeaient peu probable, 16 % très probable, et seulement 4 % estimaient qu’elle était en cours, selon VTSIOM. Le sondage national VTSIOM-Sputnik a été réalisé par téléphone les 11 et 12 avril 2017 auprès de 1 200 personnes. La marge d’erreur statistique ne dépasse pas les 3,5 %. Et vous qu’en pansez-vous, quel est votre pronostic ? France: « le risque terroriste est maximum » Le ministre français de l’Intérieur a mis en garde contre de possibles attentats terroristes au moment des élections. Dans une interview accordée à l’hebdomadaire français JDD, le ministre français de l’Intérieur Matthias Fekl a déclaré, ce dimanche 16 avril, qu’« aucune menace n’est écartée » pendant les élections présidentielles. Il a ajouté que plus de 50 000 policiers seraient mobilisés pour garantir la sécurité du scrutin. Matthias Fekl (C) part après une réunion du cabinet à l’Élysée, le 12 avril 2017. ©AFP L’opération que mènera la police française pendant les élections présidentielles s’appelle Sentinelle. Les policiers impliqués dans cette opération se trouveront en état d’alerte afin de neutraliser toute menace terroriste et ils auront pour mission d’assurer la sécurité de 67 000 bureaux de vote à travers la France. Matthias Fekl a affirmé que « le risque terroriste est maximum ». Les deux tours de la présidentielle française se dérouleront les 23 avril et 7 mai. GB : Un bébé convoqué par l’ambassade US pour soupçons de liens avec le terrorisme ! Selon Sputnik, l’ambassade des États-Unis au Royaume-Uni a soumis un bébé de trois mois à un interrogatoire pour soupçons de liens avec le terrorisme. Le grand-père du bambin se souviendra longtemps de ce qu’il peut en coûter pour une toute petite erreur dans un formulaire d’autorisation électronique de voyage. Harvey Kenyon-Cairns, un bout de chou de trois mois, devait passer ses vacances en Floride, mais son grand-père a fait une erreur en remplissant le formulaire d’autorisation électronique de voyage, obligatoire pour entrer aux ÉtatsUnis. À la question « Cherchez-vous à vous engager, ou vous êtesvous jamais engagé(e) dans des activités terroristes, d’espionnage, de sabotage, ou de génocide ? » Paul Kenyon, pour son petit-fils, a coché la case « oui ». Suite à cette erreur, le bébé a été convoqué pour être interrogé à l’ambassade américaine à Londres. « Je n’en revenais pas qu’ils ne se soient pas rendu compte qu’il s’agissait d’une pure erreur et qu’un bébé de trois mois ne peut nuire à personne », a indiqué le grand-père, cité par le quotidien britannique The Guardian. France présidentielle 2017 : et le vote musulman? Réunis pour la 34ème Rencontre annuelle de l’UOIF, les musulmans appellent à éviter l’abstention. Devant le hall 2 du parc des expositions du Bourget (SeineSaint-Denis), la file d’attente pour la 34e Rencontre annuelle des musulmans de France s’allonge, samedi après-midi 15 avril. L’affiche du prochain débat, « Onze candidats à l’élection présidentielle, pour qui voter ? », attire un public fourni. Le président L’UOIF Amar Lasfar, au Bourget le 15 avril 2017.© AFP Amar Lasfar, le président de l’UOIF, a conseillé de ne « pas se cantonner à ce que dit un candidat sur l’islam pour se prononcer sur ce candidat », dans ce qui peut passer pour une main tendue au candidat du parti Les Républicains. « Votez ! » a-t-il lancé lors de son discours, avec pour seule consigne : « Préservons la France de la menace de l’extrême droite. » Dans la salle, Ahmed Mcherfi, un responsable associatif de la région de Reims, relève : « Il fut un temps où on se posait la question de savoir s’il fallait voter. Aujourd’hui, on se demande pour qui voter. C’est un signe d’intégration. Les musulmans s’abstiennent depuis trente ans, ça fait le jeu de ceux qui ne veulent pas de présence musulmane en France. » « L’abstention, c’est le mauvais choix : on ne pèse rien du tout », abonde dans ce sens Nabil Ennasri, président du Collectif des musulmans de France, déclenchant des applaudissements.