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CERVEAU TRIUNIQUE
Trois cerveaux distincts, apparus successivement au cours de l’évolution, cohabitent en nous.
CONTROVERSE
La théorie du cerveau triunique représente trois cerveaux distincts apparus successivement au cours de
l’évolution de l'espèce humaine.
Cette vision de l'organisation neuroanatomique (organisation générale de ses principales aires en relative
interdépendance) est un outil théorique aujourd'hui controversé.
La totale indépendance de trois cerveaux clairement distincts est aujourd'hui rejetée par de nombreux
scientifiques, ceux-ci préférant considérer les aires cérébrales comme des ensembles en interaction.
Mais ceci n'empêche pas la partie paléontologique et évolutive de la théorie d'être justifiée : le cerveau humain
est le résultat de périodes de céphalisation successives.
Bien que cette totale indépendance des trois cerveaux clairement distincts soit réfutée, la neuropathologie
nous a accidentellement offert un exemple d'humain sans cortex préfrontal, illustrant une certaine
indépendance des autres structures à son égard et ainsi corroborant leur antériorité évolutive (le cortex
préfrontal s'ajoutant aux structures préexistantes étant la plus récente).
Cet exemple nous est donné par le cas de Phineas Gage, un accidenté ayant survécu à la perte, au sens
propre, de son cortex préfrontal.
Le cas Phineas démontre que le cortex préfrontal, bien qu'il participe à toutes, n'est indispensable à aucune
des activités motrices ou perceptives, c'est-à-dire les activités les plus anciennes phylogénétiquement partant,
et celles-ci bénéficient donc d'une certaine indépendance.
En d'autres termes, même si des connexions relient le cortex préfrontal aux autres aires néo-corticales de
même qu'aux structures sous-corticales et notamment au stratium (donc le cerveau reptilien), ces aires
conservent une relative autonomie.
En revanche, des lésions de ce cortex préfrontal s'accompagnent de troubles à la fois cognitifs et affectifs.
CERVEAU REPTILIEN
Siège de l’instinct
Le cerveau inconscient.
Il est le plus ancien.
Il comprend le tronc cérébral et le cervelet.
Il assure la survie de l'individu et de l'espèce : il assure les fonctions vitales de l’organisme (boire, manger,
dormir, se reproduire), il est responsable de notre instinct de conservation et de certains flexes de
défense.
Il a tendance à être plutôt rigide et compulsif.
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CERVEAU PALÉOMAMMALIEN
Siège de l’émotion
Le cerveau de la conscience immédiate du soi.
Il est apparu avec les premiers mammifères.
Il est à l’origine de notre système limbique (principalement l’hippocampe, l’amygdale et l’hypothalamus).
Il est le siège de nos jugements de valeur, souvent inconscients, qui exercent une grande influence sur notre
comportement.
Il est capable de mémoriser les comportements agréables ou désagréables ; il est, par conséquent,
responsable des émotions.
CERVEAU NÉOMAMMALIEN
Siège du raisonnement
Le cerveau de la conscience étendue (à la fois inconscient).
Il comprend le néo-cortex, en particulier le lobe frontal et sa sous-région le cortex pré-frontal.
Il permet le raisonnement logique, la pensée abstraite, la pensée, le langage, l’imagination, la conscience…
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SCHÉMAS
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