Tous ces enfants sans inspiration Regardent autour d`eux Et

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Atelier poésie à Beauregard
Tous ces enfants sans inspiration
Regardent autour d’eux
Et trouvent la magie des mots (Margot)
Les haïkus sont de courts poèmes de trois vers d’origine japonaise.
Les deux poètes à l’origine du haïku sont respectivement Bashô et Senryû-le-vieux. Bashô
poète du 17ème siècle écrit nombre de ses poèmes lors de randonnées à pied et à cheval à travers le
Japon. Ses haïkus peignent donc la nature.
« Une châtaigne tombe
Les insectes font silence
Parmi les herbes » (Bashô)
Comme tout poème, le haïku doit faire partager des sensations, des impressions. Le haïku
est un fragile instant d’émotion.
Le haïku doit pouvoir se lire en une seule respiration et de préférence à voix haute. Il incite à
la réflexion. Il est préférable de le lire deux fois afin d’en saisir complètement le sens et la subtilité.
C’est au lecteur de créer sa propre image.
Voici quelques-uns des poèmes composés lors de notre sortie :
Une très belle coccinelle
Par une belle nuit étoilée
A grandi
au plus profond du ciel
Le vent souffle et l’emporte (Héléna)
s’endorment les blancs nuages (valentin)
Les fleurs blanches
Un jour si beau
Sur le grillage vert
il fait chaud
Flottent dans le vent (Léa)
Le soleil brûle ma peau ( Djezon)
Sous le soleil couchant
Sous l’herbe humide
Les toiles d’araignées
une toile d’araignée scintille
Deviennent fils d’argent (Capucine)
avec en cadeau une perle de rosée (Capucine)
Le vent souffle sur un arbre
Une coccinelle écarlate
Une feuille coquine atterrit
grimpe sur ma jambe
Sur l’antenne d’un escargot (Sarah)
pour me dire bonjour (Carl)
Dans le ciel bleu
Je plonge dans la nature
Le soleil sourit
le soleil et le beau ciel bleu
Et mes yeux sont tout joyeux (Anaïs)
les arbres sont vêtus de très beaux vers (Floriane)
Entre les frondaisons
Sous le soleil brûlant
Le soleil à son zénith
les canards fanfaronnent
Illumine mes pensées (Amélie)
pour nous accueillir (Amélie)
Une coccinelle sur son brin d’herbe
Un après-midi de septembre
Le vent souffle dans ses ailes
une petite chenille rampe sur les racines d’un chêne
Et elle s’envole (Thomas)
je me rapproche et elle me dit bonjour (Alexis)
Entre les frondaisons
Par une nuit d’été
Le soleil cherche son chemin
une éclipse solaire
Et scintille (Audrey)
les étoiles filantes font leur spectacle (Audrey)
Les orties piquent
Les insectes marchent
Comme de minuscules guêpes
sur les feuilles sèches
Nos chevilles fragiles (Romain)
qui crissent sous leurs pattes (Léo)
Le printemps arrive à grands pas
Les bourgeons ouvrent les yeux
La chaleur pose ses valises
une feuille brille
Et les pantalons se font tous petits (Romane)
et l’air la caresse (Florine)
La tourterelle passe
Une goutte de rosée
Elle a perdu
glisse
Une plume (Hugo)
le long du brin d’herbe (Hugo)
Un papillon blanc
la feuille rayée se pose
Vole et se perd
délicatement
Dans la forêt (Julie)
personne ne l’a entendue (Julie)
Dans les poils du poulain
Autour de moi
J’ai trouvé
deux personnes se disputent
L’amour (Amandine)
sans intérêt (Jeanne)
Tous ces enfants sans inspiration
Les fourmis sorties de leur fourmilière
Regardent autour d’eux
en entraînent des millions d’autres
Et trouvent la magie des mots (Margot)
et forment une vague noire (Ruben)
Toutes les feuilles
Un petit insecte
Dansent la vals
couvert de poils
Pour fêter le dernier jour de l’été ()
bronze sur un pissenlit
Les super flowers
Tous ces enfants innocents
Poussent
Ne savent pas ce que cache le monde
Sur une terre tout sèche (Marine)
peut-être le sauront-ils un jour… (Samuel)
Sous la jeune brise
La nature resplendit
Les graines de pissenlits
le soleil étincelle
Prennent la clef des champs (Annabelle)
mais mon inspiration ne brille pas (Gabin)
Avoir de la chance au début de l’automne
La feuille valse comme un oiseau
C’est voir le soleil qui brille
pour se reposer
Et entendre les oiseaux chanter
sur le tapis de fleurs mauves (Luca)
Le chien blanc comme neige
Les fils d’argent de la toile d’araignée
Me prête son bâton
brillent
Il aboie (Lucas)
sous un soleil doré (Juliette)
La coccinelle
Une feuille verte et jaune
Au bout du brin d’herbe
s’est écrasée
Se balance avec le vent (Fiona)
sur ma chaussure mouillée (Mathys)
Les chants des oiseaux
La roche triste
Illuminent
cache son désespoir
La forêt (Léna)
derrière les végétaux (Léna)
La plume d’un oiseau
Le sapin épineux
S’est cachée
s’est déguisé
Entre deux brins d’herbe mouillée
en hérisson (Margot)
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