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2 La Tunisie à l’horizon 2040
2.1 La politique tunisienne
Introduction :
En 1956, la Tunisie a vécu son indépendance et en 25 juillet de l’année suivante la Tunisie est
devenue une république. En 1959, on commencé à utiliser la troisième constitution dans
l’histoire de la Tunisie après la constitution de Carthage et la constitution de 1864.
La Tunisie a vécu une dictature avec le premier président de la république Habib Bourguiba
qui a régné la Tunisie jusqu'à 7 novembre 1987 la date du coût d’Etat réalisé par le deuxième
président de la république Zine El Abidine Ben Ali qui était lui-même un dictateur malgré ses
promesses et la confiance de beaucoup de partis politiques envers lui comme les islamistes.
La période de Bourguiba était caractérisée par la construction de l’Etat, de l’administration, de
l’enseignement, de système sanitaire, de l’organisation de la société à travers le planning fa-
milial.
Pendant la présidence de Ben Ali, il y’avait un certain développement économique mais il
n’était pas à la hauteur des attentes de la population surtout au niveau de l’employabilité qui
était l’une des causes de l’enclenchement de révolution.
Cette révolution a rendu le nom de la Tunisie réputé sur nombreuses stations de télévision et
de radio dans le monde entier. On a parlé de la révolution de Jasmin ainsi que le printemps
arabe. Il a eu des élections après la révolution qui était selon la plupart des analystes des élec-
tions libres, transparentes et démocratiques.
Les islamistes du parti Ennahda on eu la part de lion avec 41% des sièges dans l’assemblé
nationale constituante (ANC). Beji Caïd Essebsi a fait la passation du gouvernement en cé-
dant sa place à Hammadi Jebali qui est l’un des grands dirigeants du parti Ennahda et le chef
du gouvernement Troïka.
Le nom Troïka est la signification de la coalition des trois partis du gouvernement qui sont
Ennahda, le Congrès Pour la République (CPR) et Ettakattol.
Le gouvernement a eu beaucoup de problèmes au niveau socio-économique avec les grèves et
les sit-in et pire encore la propagation de l’extrémisme religieux qui voulait imposer ses con-