influencer l'avenir et le cours des choses. En d'autre termes, un moyen de défense, contre une attaque ou une
menace, qui pourrait éventuellement surgir à l'est. De plus, « la doctrine Monroe exprimait la logique voulant
garder l'hémisphère ouest désengagé par rapport à l'Europe, et le premier Congrès Pan-Américain était une autre
étape dans cette direction quand les États-Unis l'organisèrent en 1889. Mais cela ne pouvait plus prévenir la
multiplication de liens économiques évidents avec l'Europe. Alors que le siècle s'achevait, il devenait évident que
l'arrière-plan stratégique de la doctrine Monroe avait changé. Les bateaux à vapeur et la montée en grandeur des
intérêts américains en extrême-orient et dans le pacifique fit des États-Unis un pays beaucoup sensible, en
particulier, dans les développements en Amérique Centrale et dans les caraïbes, où la construction d'un canal
devenait de plus en plus évidente. »[2] Alors, il est possible d'affirmer que le fait que cette doctrine fut temporaire,
dans l'histoire américaine, aura permis de créer un climat propice à la préparation de la puissance du pays que nous
avons vu au 20ème siècle et que nous connaissons aujourd'hui.
Le concept d'isolationnisme
Il est possible de constater que l?arrivée du président Monroe est d?une grande importance en ce qui concerne les
fondements politiques des États-Unis en Amérique du Nord. Monroe pourrait bien être considérer comme le
parrain de l?Amérique, elle qui a tirer de sa vision ses politiques non seulement lors de la première guerre
mondiale, mais aussi de la deuxième, alors que le pays hésitait à s?engager dans les conflits. James Monroe est
donc l?un des piliers de la politique étrangère américaine : « Afin d?établir pleinement leur sécurité territoriale, les
États-Unis marquent qu?ils sont le parrain de l?Amérique : tout le continent américain est sous leur garde et leur
protection. Le 2 décembre 1823, le président James Monroe (1758-1831) formule la doctrine portant son nom :
«En ce qui concerne les colonies et dépendances des puissances européennes sur le continent américain, nous
n?interviendrons pas dans leur affaires À l?inverse, s?agissant des gouvernements ayant proclamé leur
indépendance et que nous avons reconnus comme indépendants conformément aux principes établis, nous
considérons que toute intervention des puissances européennes visant à les opprimer ou à contrôler leur destin
d?une manière quelconque comme un geste inamical à l?encontre des États-Unis.» En d?autres termes, l?Amérique
aux américains sous la stricte surveillance de Washington. En 1850, les États-Unis sont le patron de l?Amérique.
Ils le savent, le monde l?apprend. »[3] Il semble que l'élément clé du protectionnisme soi le pays en question.
L'investissement au niveau politique dans les affaires intérieures de l'État est l'élément prévalant sur le reste. Si les
États-Unis de l'époque ne s'étaient pas doté de politiques protectionnistes, le pays n'aurait pas été aussi puissant,
puisqu'à cette époque, « le président Monroe, le 2 décembre 1823, avait étendu les affaires intérieures des
États-Unis à l'ensemble du continent américain, qu'il considérait comme sa chasse gardée. » [4] Le protectionnisme
est donc l'élément clé aux États-Unis, qui permit au pays de pouvoir adopté, par la suite, un caractère plus agressif
au niveau politique, en adoptant une vision impérialiste. La doctrine Monroe repose sur des principes bien simples:
« L?ensemble du continent ne peut plus être soumis à la colonisation ou à l?ingérence européenne qui sera
considéré comme une menace pour la sécurité et la paix ; et de même, les Etats Unis s?abstiendront d?intervenir
dans les affaires des pays européens. La référence à ces principes comme doctrine de politique étrangère n?eut lieu
qu?à partir de sa désignation comme telle au milieu du 19ème siècle. Tout comme la Russie maintient, ou tente de
maintenir, un « espace proche » sous son influence, les Etats Unis entendaient se poser comme défenseurs des
jeunes Etats latino-américains d?une menace extérieure. Par cette doctrine les Etats Unis semblent de plus vouloir
se démarquer un peu plus de la puissance britannique. »[5] La doctrine Monroe semble être, avec le recul, un outil
pour mieux faire reculer les pays européens ayant des intentions impérialistes en Amérique Latine, donnant
l'avantage du contrôle de cette portion aux États-Unis et permettant d?asseoir une certaine ingérence au sud.
Conclusion
Pour conclure, James Monroe a été un modèle pour ses futurs remplaçants, car il se démarquait par ses qualités de
meneurs et par sa capacité à vouloir coopérer avec les États. Son ascension au trône est exemplaire, car il a passé
La_présidence_de_James_Monroe
La politique étrangère 3