Roumanie: Âgé de 14 ans, il mesure déjà 2m26 et sa croissance est loin d’être terminée (photos) Sa taille fait de lui l’enfant le plus grand d’Europe… Robert Bobroczky, un adolescent roumain de 14 ans, est déjà plus grand que n’importe quel joueur NBA puisqu’il mesure 2m26. En pleine croissance, il est loin d’avoir atteint sa taille maximale. En moyenne, il grandit de 10 centimètres par an. Grâce à sa taille démesurée, Robert attire les convoitises. De nombreuses équipes de basket-ball professionnel comme le FC Barcelonne et le Real de Madrid l’ont déjà approché. Mais sur les conseils de son père, qui par la même occasion mesure 2m17, Robert a préféré signer à la Stella Azzurra Roma, en Italie. Sherbrooke : Une mosquée en plein essor (SHERBROOKE) Pendant que certaines églises catholiques se vendent pour une bouchée de pain, la communauté musulmane de Sherbrooke vient d’investir 600 000 $ dans la réfection et l’agrandissement de sa mosquée, située au pied du mont Bellevue et de la croix lumineuse… Son objectif : pouvoir rassembler simultanément un millier de musulmans parmi les quelque 4500 fidèles que compte la communauté. [hana-flv-player video= »http://www.livingscoop.com/ls_content/vt/0/091428/8501411917206.flv » width= »400″ description= » » player= »4″ autoload= »true » autoplay= »false » loop= »false » autorewind= »true » /] Pour la première fois depuis sa fondation en 1992, l’Association culturelle islamique de l’Estrie (ACIE) a ouvert les portes de sa mosquée à un média d’information afin de constater l’ampleur des travaux effectués depuis un an. La Tribune a ainsi eu un accès illimité à l’ensemble du lieu de culte ainsi qu’aux responsables de la communauté qui ont eu à superviser ces mêmes travaux. Située au 1200 rue Massé, la mosquée A’ Rahmane (de la Miséricorde, en arabe) occupe l’ancien édifice des Services techniques (géomatique) de la Ville de Sherbrooke. Ses locaux sont répartis sur trois étages, si l’on tient compte des anciens réservoirs d’eau situés sous le bâtiment et auxquels il est possible d’accéder via le rez-de-chaussée. Depuis son acquisition par l’ACIE en 2001, tout l’intérieur de la bâtisse a été refait. Le revêtement extérieur de la façade fait présentement l’objet de rénovation afin d’accroître l’efficacité énergétique du bâtiment. Outre les deux salles de prières (une pour les femmes et une pour les hommes), dont celle des hommes est dotée d’un miqrab (niche de l’imam), on retrouve également un bureau réservé à l’imam, un bureau administratif ainsi qu’une cuisine. « Nous sommes très fiers de notre mosquée, exprime Abdellah Chaker, vice-président de l’ACIE en arrivant dans le vestibule de la mosquée où il invite le journaliste et la photographe de La Tribune à enlever leurs souliers, comme le veut la règle islamique. Pour nous, cette mosquée n’est pas seulement un lieu de prière; c’est aussi un lieu de rassemblement pour les fêtes, un centre culturel et aussi une école de langue (arabe et anglais). » Ingénieur de formation, Talha Hamidi est secrétaire de l’ACIE. Par sa formation, il a participé à l’élaboration des plans ayant servi à l’agrandissement et au réaménagement de la mosquée. « Tous les travaux ont été faits dans les règles de l’art, dit M. Hamidi qui est ingénieur de projets aux Infrastructures urbaines et environnement de la Ville de Sherbrooke, spécialisé en gestion des eaux. C’est un projet qui s’est échelonné sur plusieurs années et qui a fait appel à beaucoup de dons et de bénévolat de la part de nos membres », préciset-il. « Un demi-pain » Quant aux 600 000 $ nécessaires à la réalisation du projet, ceux-ci ont été amassés sur une aussi longue période que le projet lui-même, ajoute M. Hamidi. Comme organisme de charité, l’ACIE a demandé et obtenu des gouvernements de pouvoir bénéficier des exemptions rattachées à ce genre de projet. Elle a ainsi pu amasser sur une période de 15 ans les sommes nécessaires à son agrandissement. « Il faut savoir que pour nous, il est interdit de contracter un prêt, car on ne peut pas hypothéquer la maison de Dieu, explique Tahla Hamidi. Tout l’argent a donc été amassé don par don, sur une très longue période. » Parmi les donateurs, certains se sont montrés particulièrement généreux face au projet d’agrandissement. « Vous savez, chez les musulmans, comme dans la société en général, il y a des gens qui sont à l’aise financièrement et d’autres qui le sont moins. C’est ce qui fait que nous avons reçu un don de 120 000 $ de la part d’un de nos frères de Montréal qui est commerçant. Certains ont donné 5000 $, 1000 $ ou 100 $. Il y a une chose qui est très importante pour un musulman : si quelqu’un a de l’argent pour un pain, il va consommer un demipain et donner l’autre moitié à la mosquée. C’est comme ça que ça fonctionne », ajoute M. Hamidi en ajoutant que de nombreuses activités de financement (ventes de garage, match de soccer, etc.) ont aussi contribué au financement des travaux. M. Hamidi indique qu’une autre campagne de financement est prévue afin d’agrandir une fois de plus la mosquée d’ici 2023. « Nous avons fait parvenir notre demande à Revenu Canada et nous attendons des réponses. » Pour l’heure, les travaux réalisés au cours de la dernière année permettent à l’ACIE de tenir toutes ses activités liées, notamment ses séances de prières. Chaque musulman est tenu d’effectuer cinq prières quotidiennes : fajr (aube), dhouhr (mi-journée), asr (après-midi), maghrib (coucher du soleil) et icha (soir). La prière du vendredi (joumou’ a) est considérée comme la plus importante; celle au cours de laquelle l’imam (chef spirituel) de la mosquée livre son prêche aux fidèles. Pour la prière sacrée du vendredi, entre 350 et 400 fidèles convergent régulièrement vers la mosquée A’ Rahmane. Les jours de fête, comme celui de l’Aïd, leur nombre peut atteindre tout près de 1000, estiment MM. Caker et Mahidi. Une première aux USA : après la décapitation d’une américaine, une association de tireurs exclut les musulmans de son stand de tir Après la décapitation dans l’Oklahoma d’une de ses collègues par un musulman parce qu’il avait été licencié, une association de tireurs, The Gun Cave Indoor Range, située dans l’Arkansas a pris la décision d’exclure les musulmans de son stand de tir. Jan Morgan, le propriétaire a déclaré que son stand est dorénavant Muslim free zone, un lieu sans musulmans, compte-tenu des menaces actuelles de terrorisme islamique. Source : Bearingarms.com Il vole et échange un diamant évalué à 126 000 euros contre du cannabis Un homme de 20 ans est accusé d’avoir volé un gros diamant d’une valeur de 126 000 euros dans un colis et de l’avoir échangé contre un sachet contenant quelques grammes de cannabis… Walter Earl Morrison était anciennement employé de la société UPS. En effet l’homme vient d’être licencié pour une affaire de vol sur son lieu de travail. Salarié à l’aéroport de Phoenix aux États-Unis, il a dérobé un colis qu’il pensait rempli d’argent liquide. Or, au lieu d’en trouver, il a mis la main sur un très gros diamant. Ignorant sa valeur, il l’a échangé contre un sachet contenant vingt dollars (environ 16 euros) de drogue, rapporte le site de ABC 15 qui a pris connaissance des documents judiciaires. D’après une experte interrogée par ABC 15, le diamant est estimé à 126 000 euros. Heureusement la police a rapidement réussi à interpeller le jeune homme qui a ensuite reconnu les faits. Walter a depuis été présenté à un juge. Quant au diamant, un porte-parole d’UPS a expliqué qu’il avait été remis à son destinataire. Le jeune homme a été immédiatement licencié… Le voisin frappe son toutou ? Voici le formulaire pour … La Wallonie vient de mettre en ligne un formulaire de dépôt de plainte qui permet de dénoncer les situations de maltraitance animale. Le ministre wallon Carlo Di Antonio (cdH) avait annoncé qu’il ferait de la lutte contre la maltraitance animale une priorité. « La négligence ou la maltraitance d’animaux doivent être condamnées avec la plus grande fermeté», indique le ministre dans un communiqué. Alors que la Wallonie est, depuis le 1er juillet, compétente en matière de Bien-être animal, il prend aujourd’hui une mesure forte: la mise en ligne d’un formulaire de dépôt de plainte. Le présumé coupable géolocalisé, le plaignant garde l’anonymat Toute situation de négligence ou de maltraitance animale peut y être rapportée: manque d’eau ou de nourriture, absence d’un abri décent ou maltraitance plus grave encore et en quelques clics il est possible de donner aux services compétents les coordonnées du présumé coupable et même de géolocaliser l’endroit où la situation est constatée. Des informations comme l’identité du propriétaire de l’animal maltraité, son nom et son adresse postale, le lieu où l’animal est détenu, le type d’animal concerné et une description des faits sont également demandés. Si les coordonnées du «plaignant» doivent être mentionnées pour valider la plainte, l’anonymat complet est garanti, assure l’Unité Bien-être animal (UBEA) du Service public de Wallonie compétent pour ces matières. Depuis la régionalisation récente de cette matière, cette unité a été intégrée au département de la Police et des Contrôles du Service public de Wallonie (SPW). «Elle garantit une intervention rapide des services lorsque des cas de maltraitance animale sont identifiés », assure le cabinet Di Antonio. Seulement cinq inspecteurs vétérinaires pour la Wallonie À condition que les services de l’UBEA disposent de suffisamment de moyens… Car si le transfert de compétences du Fédéral vers la Région s’est accompagné d’un transfert de personnel, ce ne sont quand même que 5 inspecteurs vétérinaires et un seul agent administratif qui doivent gérer l’ensemble des dossiers wallons… Or, depuis plusieurs années, les services du SPF qui étaient jusqu’alors compétents enregistrent une augmentation constante du nombre de plaintes en matière de maltraitance animale. Notamment en ce qui concerne les équidés. En outre, la régionalisation de la matière bien-être animal s’est accompagnée d’un transfert de compétence de l’AFSCA vers l’UBEA en ce qui concerne les animaux de rente. Ceux destinés à la boucherie. Lorsqu’ils réalisaient leurs contrôles sanitaires, les agents de l’AFSCA pouvaient aussi prendre en charge les problèmes de maltraitance animale qu’ils constataient. Ils laisseront désormais cet aspect du travail aux Régions. Là aussi, ce sera donc du boulot en plus pour les inspecteurs-vétérinaires wallons. Enfin, ce moyen de dénonciation en ligne, facile et rapide, pourrait encore doper le nombre de plaintes et donc la charge de travail des agents. Une évaluation sera faite fin d’année pour voir si c’est effectivement le cas, dit-on au cabinet Di Antonio. Et si c’est effectivement le cas, «des adaptations seront faites de manière à assurer le suivi». S’il sera sans doute difficile d’engager des vétérinaires supplémentaires, la solution de leur adjoindre des agents qui viendraient en appoint pour les contrôles est une solution qui pourrait être envisagée par le ministre Di Antonio. En outre, dit-on chez le ministre, l’expérience des agents, la collaboration avec les polices locales et les associations de protection des animaux permettront aussi de faire le tri parmi les dénonciations farfelues et les cas qui méritent réellement une intervention. Une description de la situation est d’ailleurs demandée dans le formulaire de dépôt de plainte. C’est sur cette base qu’une évaluation du degré d’urgence sera effectuée. lavenir.net Une jeune femme obèse et sans emploi demande une allocation plus élevée car se nourrir sainement coûte trop cher Christina Briggs est une jeune femme de 26 ans, mère de deux enfants, qui souffre d’obésité. Elle est sans emploi et vit grâce aux allocations sociales. Elle demande d’avoir plus d’argent afin de pouvoir se nourrir de façon plus saine car la nourriture saine est plus chère. Le Daily Mail nous explique que cette jeune Anglaise pèse 158 kilos. Son médecin l’a mise en garde contre cette obésité qui pourrait provoquer de grave complications médicale. Alors, Christina Briggs dit ne pas vouloir laisser deux orphelins et demande une allocation sociale plus importante. Elle touche actuellement 20.000 Livres (25.600 Euros) par an se qui donne 2.133 Euros par mois « J’ai voulu aller nager mais l’abonnement coûtait 22 Livres (28 Euros) par mois, explique-t-elle. Cela signifiait que je devais réduire mes pizzas préférées et mes plats à emporter chinois ». Christina explique aussi que bien se nourrir coûte cher et que, si elle était à l’aise financièrement, elle serait plus en mesure d’acheter de la nourriture saine. Alors toute la famille (ses deux enfants et elle) mange tous les jours chips, chocolat et plats préparés. « Ce n’est pas ma faute si je suis trop grosse. Une alimentation saine est trop chère », insiste-t-elle. Le magasin français Auchan vendait une mitraillette aux symboles de l’islam! Les magasins Auchan vendaient, pour un euro, une mitraillette arborant les symboles de l’Islam. Elle est désormais retirée de la vente mais a suscité pas mal de réactions de la part des internautes, choqués. Dans ses pages, le prospectus d’Auchan présentait des produits vendus pour un euro. Parmi ceux-ci, une mitraillette avec une étoile et un croissant de Lune. Ceux-ci sont généralement associés à l’islam et aux pays musulmans, rapporte le Nouvel Observateur. C’est l’hebdomadaire français qui a fait la découverte. D’après celui-ci, Auchan « reconnaît avoir manqué de vigilance » et se dit « désolé si certaines personnes ont été heurtées par le rapprochement des symboles et de la religion ». Le porte-parole des magasins Auchan s’est exprimé sur le sujet : « Ce n’était pas du tout notre intention. Nous avions commandé auprès d’un fournisseur une mitraillette parmi d’autres jouets pour notre opération spéciale. Mais le produit commandé, qui devait être un produit neutre, ne correspondait pas au résultat final. Nous nous renseignons auprès du fournisseur pour savoir ce qu’il s’est passé. » Mais l’information avait déjà fait le tour de Twitter… Après ces réactions, la mitraillette a finalement été retirée de la vente. sudinfo.be Kim Jung-Un, disparu depuis le 3 septembre, est-il mort ? La Corée du Nord pour une confédération L’unification des deux Corées n’est possible que sous une forme de confédération, d’autres scénarios étant irréalistes, a déclaré le ministre nord-coréen des Affaires étrangères Ri Su-yong cité par le Wall Street Journal. « La Corée du Sud doit renoncer aux scénarios irréalistes d’unification de la péninsule coréenne. La seule forme de réunification possible est une confédération qui implique la coexistence des régimes du Nord et du Sud », a indiqué le chef de la diplomatie nord-coréenne devant l’Assemblée générale de l’Onu. Selon le ministre, l’impasse liée au programme nucléaire de Pyongyang pourrait être résolue si les Etats-Unis mettent un terme à leur « politique hostile » envers le régime communiste. Dans ce contexte, M.Ri a déploré la « passivité » du Conseil de sécurité face aux manœuvres militaires conjointes américano-sud-coréennes, considérées par Pyongyang comme des « répétitions d’invasion ». Dans le même temps, le ministre a affirmé que les forces de dissuasion nucléaire de son pays ne visaient pas à « menacer ou attaquer les autres » et ne pouvaient pas servir d’une « monnaie d’échange pour obtenir quelque chose d’autre ». La Corée a été divisée en deux Etats après la Seconde guerre mondiale. La guerre qui a éclaté entre la Corée du Nord et la Corée du Sud en 1950 s’est terminée par un armistice en 1953. Le président sud-coréen Kim Dae-jung a lancé une politique de rapprochement avec Pyongyang en 1998. Toutefois, les relations entre Séoul et Pyongyang se sont aggravées en flèche au printemps 2013, suite à des exercices conjoints américano-sud-coréens. En réponse, la Corée du Nord a annoncé son retrait de l’accord d’armistice avec Séoul et n’a pas exclu des hostilités avec usage d’armes nucléaires. Le pouvoir de Pékin face au défi démocratique des Hongkongais Pendant ce temps, la Chine bloque Instagram pour ne pas que les images de la répression ne circulent Dernier bilan: Au moins 30 blessés Le pouvoir de Pékin face au défi démocratique des Hongkongais Des dizaines de milliers de manifestants pro-démocratie bloquent les rues principales de Hong Kong, le 28 septembre 2014 (Vincent Yu/AP/SIPA) Le pouvoir chinois est confronté depuis samedi au défi démocratique lancé par une partie de la société civile de Hong Kong. Des dizaines de milliers de Hongkongais, réclamant le droit d’élire leurs dirigeants, occupent le centre administratif et d’affaires du territoire. Des affrontements ont eu lieu avec les forces de police hongkongaises, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes et de grenades « au poivre ». Mais les jeunes manifestants s’y étaient préparés, avec masques, lunettes et produits pour se rincer. Manifestant aux yeux brûlés par les grenades « au poivre », à Hong Kong le 28 septembre 2014 (Wally Santana/AP/SIPA) Cela fait des semaines que la crise couvait, et que les activistes avaient lancé le slogan #OccupyCentral, appliquant au quartier de Central, le centre névralgique de Hong Kong, la tactique partie de Wall Street et qui a essaimé. Les manifestants contestent le refus de Pékin de permettre l’élection au suffrage universel, avec liberté de candidature, du Chef de l’exécutif de Hong Kong, lors de la prochaine échéance en 2017. Ce défi lancé à Pékin est le plus important depuis le retour de l’ancienne colonie britannique dans le giron de la Chine en 1997. Explicateur. 1 Le statut de Hong Kong En 1984, à la surprise générale, le premier ministre britannique Margaret Thatcher et le numéro un chinois Deng Xiaoping tombaient d’accord pour que la colonie britannique de Hong Kong retourne dans le giron de la Chine. L’accord prévoyait une rétrocession en 1997, après 155 ans de colonialisme britannique, avec un statut d’autonomie pour le territoire. Le pragmatique Deng, le « Petit Timonier » qui avait succédé à Mao Zedong, avait accepté une innovation politique considérable baptisée « Un pays, deux systèmes ». Ce qui signifie que Hong Kong redevient effectivement chinoise, mais en conservant pendant cinquante ans un système politique et économique original. Le même principe s’appliquera ensuite à l’ancienne colonie portugaise de Macao, redevenue chinoise en 1999. Le « Chief Executive » « Un pays, deux systèmes », cela signifie en clair que Hong Kong reste capitaliste, conserve ses libertés publiques fondamentales, et est géré par les Hongkongais. Pékin assure pour sa part la défense du territoire, et tous les attributs de la souveraineté internationale. Le problème est qu’au moment de la rétrocession, en 1997, Hong Kong bénéficiait de très larges libertés – d’association, de la presse, syndicale, religieuse, etc. –, mais pas du droit de choisir ses dirigeants. A l’époque coloniale, il y avait un gouverneur britannique – Chris Patten fut le dernier –, et un parlement local, le Legco, partiellement élu et aux pouvoirs largement consultatifs. LA RÉTROCESSION DE 1997 Via l’INA Le gouverneur colonial a été remplacé par un Chef de l’exécutif, nommé par un collège électoral totalement sous l’emprise du gouvernement central à Pékin. Et si le Legco a vu sa part de membres élus au suffrage universel direct augmenter, il ne fonctionne pas selon les principes d’un parlement démocratique, avec une part de ses membres désignés sans aucune transparence par les corporations professionnelles. 2 Pékin-Hong Kong : je t’aime, moi non plus En 1997, au moment de la rétrocession, tous les Hongkongais qui en avaient les moyens avaient acquis une « assurance-vie » en allant chercher un passeport canadien au prix d’un investissement de quelques millions de dollars. Puis ils revenaient vivre à Hong Kong, prêts à partir si ça tournait mal. Ils n’ont pas eu à partir. Hong Kong reste une société prospère, vivante, bénéficiant de libertés individuelles et collectives impensables de l’autre côté de ce qui reste une vraie frontière avec la Chine continentale. Pourtant, les relations entre les Hongkongais et la mère patrie se sont gâtées. L’euphorie de 1997, qui avait surpris tous ceux qui redoutaient la rétrocession, a cédé la place progressivement à des irritations, puis un ressentiment, et enfin à des revendications. La guerre du pipi Au début, ce fut même la lune de miel, car peu après la rétrocession, Hong Kong fut victime de la crise financière asiatique, et ne dut son salut qu’au soutien de Pékin qui permit aux touristes chinois d’aller dépenser leur nouvelle fortune dans les boutiques de luxe et de gadgets de Central et de Kowloon. Mais par la suite, les frictions se sont multipliées. L’épidémie de Sras de 2003 fut importée de la province voisine du Guangdong à Hong Kong, menaçant de mettre le territoire à genoux ; puis les Hongkongais se sont mis à détester la présence massive de continentaux moins sophistiqués que la prétentieuse ancienne colonie british, leurs razzias sur le lait en poudre du territoire lorsque les scandales alimentaires ont provoqué une psychose dans la classe moyenne chinoise, ou encore leur complexe de supériorité vis-à-vis de ces Chinois de fraîche date… Un exemple : la « guerre du pipi », au printemps dernier, après une altercation, filmée et publiée sur YouTube, entre un couple de Chinois du continent qui faisait faire pipi dans la rue à leur enfant, et des Hongkongais choqués de cette pratique « non civilisée »… LA « GUERRE DU PIPI » À HONG KONG Avril 2014 Les Hongkongais ont commencé, aussi, à guetter les signes de détérioration de leur système, la montée de l’autocensure dans la presse, les entorses à la liberté de la justice, la moins grande efficacité des garde-fous anticorruption… Ce changement d’humeur ne pouvait pas rester sans conséquences politiques. 3 La question démocratique Depuis 1997, les Hongkongais cultivent leur politique. Hong Kong est ainsi le seul souveraineté chinoise où l’on commémore différence endroit sous chaque année l’anniversaire du massacre de Tiananmen, le 4 juin 1989, défiant la loi du silence en vigueur partout ailleurs en Chine. Le 1er juillet de chaque année, également, une grande manifestation pour la démocratie est organisée à Hong Kong – le jour où le Parti communiste chinois célèbre sa naissance en 1921. La question de la désignation des dirigeants du territoire est posée depuis plusieurs années, mais est véritablement sur la table cette année, dans la perspective du prochain renouvellement du Chef de l’exécutif, en 2017. Une partie de la société civile et de l’opposition démocratique hongkongaise réclament l’élection du « Chief Executive » au suffrage universel, avec liberté de se présenter pour tous les Hongkongais. Le choix entre deux ou trois candidats La douche froide est venue fin août, lorsque le gouvernement central, à Pékin, a refusé tout net. Le principal blocage porte sur la possibilité de se présenter : Pékin accepte de laisser le choix aux Hongkongais, mais seulement parmi deux ou trois candidats approuvés par la Chine, qui auront montré leur « amour pour leur pays »… Depuis, c’est la montée de la tension. La société civile hongkongaise a lancé le mouvement #OccupyCentral afin de paralyser le fonctionnement du quartier administratif et d’affaires du territoire. Tandis que le gouvernement central sonnait la mobilisation de ses relais à Hong Kong, en premier lieu la communauté d’affaires. Le président chinois Xi Jinping reçoit, le 22 septembre 2014 à Pékin, une délégation de businessmen de Hong Kong, conduits par Tung Chee-hwa, premier Chief Executive du territoire et tycoon hongkongais (Rao Aimin/AP/SIPA) Ces efforts pour désamorcer la crise de confiance n’ont pas suffi, et ce sont les étudiants qui ont donné le coup d’envoi de #OccupyCentral, un défi lancé à Pékin dans son arrièrecour. 4 La crainte de la contagion De toute évidence, le pouvoir chinois n’a aucune intention de permettre à Hong Kong ce qu’il refuse au reste de la République populaire. Surtout à un moment où il doit faire face à la montée des périls sur les « marches » de l’empire, au Tibet et surtout au Xinjiang, où il refuse le minimum d’autonomie qui est pourtant accordé à Hong Kong et à Macao. Accorder le suffrage universel à Hong Kong, c’est courir le risque de susciter la même demande au sein de la population chinoise, parfaitement informée, grâce aux réseaux sociaux et à Internet, de ce qui se déroule dans l’ancienne colonie britannique. Seul Taïwan, dans le monde chinois, fonctionne aujourd’hui selon des règles démocratiques, sans doute imparfaites, mais qui ont déjà permis deux alternances politiques pacifiques par le biais des urnes. Taïwan, que Pékin verrait bien un jour revenir dans le giron de la mère patrie, mais qui a refusé, une nouvelle fois, le principe « un pays, deux systèmes », qui montre aujourd’hui ses limites à Hong Kong. Le président Xi Jinping est donc confronté à un test politique à Hong Kong qui a des répercussions dans l’ensemble de la Chine, et même au-delà. Le spectre de Tiananmen Si les autorités de Hong Kong ne parviennent pas à « réduire » la campagne de désobéissance civile lancée par les partisans de la démocratie, et si celle-ci parvient à gagner le soutien d’une large partie des 7,5 millions d’habitants du territoire, Pékin devra trancher. Certains opposants font planer le spectre de Tiananmen, et donc d’une intervention de l’armée chinoise stationnée à Hong Kong. Mais 2014 n’est pas 1989 et Hong Kong n’est pas le centre symbolique du pouvoir chinois comme l’est la place Tiananmen à Pékin. Tous les yeux chinois sont donc fixés sur Hong Kong, ce territoire à l’improbable profil de rebelle, avec ses tours arrogantes et sa place financière conquérante. nouvelobs.com Les policiers US peuvent s’emparer de l’argent des personnes sous le prétexte de lutte anti-terroriste «Si vous devez aller aux Etats-Unis, surtout, ne prenez pas d’espèces sur vous ». Ce conseil, c’est le gouvernement canadien qui l’a donné à ses citoyens, pour leur éviter une mauvaise surprise. Les policiers américains disposent en effet d’un arsenal juridique qui leur permet de s’emparer des espèces des automobilistes qu’ils sont amenés à contrôler dans le cadre de leur travail sur la simple suspicion que cet argent peut provenir d’un trafic de drogues, et cela sans aucune autre forme de procès. Ces saisies sont possibles parce qu’à la suite des attentats du 11 septembre, le gouvernement américain s’est doté d’un ensemble de lois pour faire participer les forces de police à la lutte anti-terroriste. Leurs prérogatives ont donc été étendues pour leur permettre de contribuer à la recherche des terroristes, trafiquants de drogues et d’autres produits de contrebande. Ils disposent donc maintenant de la possibilité de s’emparer de l’argent des personnes qu’ils peuvent être amenés à contrôler, sur la simple allégation qu’ils soupçonnent que ces sommes sont le produit d’un trafic de drogue, par exemple, et sans avoir à justifier ce soupçon par un élément de preuve tangible. Selon le Washington Post, au cours des 13 dernières années, les policiers locaux américains auraient ainsi effectué près de 62.000 saisies pour un total de 2,5 milliards de dollars dans tous les Etats du pays. La moitié de ces saisies portaient sur des sommes inférieures à 8.800 dollars. Le propriétaire n’a la possibilité de récupérer son argent qu’au terme d’une procédure dont le coût dépasse souvent les sommes en cause, ce qui explique pourquoi seulement une victime sur 6 décide de contester cette saisie au tribunal. Souvent, c’est le service de police dont dépend le policier qui conserve l’argent saisi, et l’utilise pour se financer et financer les pensions des policiers, ce qui stimule en retour ceux-ci à déployer un certain zèle dans ce domaine. Le Washington Post relate ainsi que les policiers n’hésitent pas à se concurrencer et à comparer leurs trophées sur des « chat rooms ». Pour les voyageurs aux États-Unis, le message est clair: n’emportez que très peu d’argent sur vous. Express.be