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II ] EXERCICE 2 : sur 4,5 points.
ÉTUDE ÉNERGÉTIQUE DU
ÉTUDE ÉNERGÉTIQUE DUÉTUDE ÉNERGÉTIQUE DU
ÉTUDE ÉNERGÉTIQUE DU MOUVEMENT D’UNE BAL
MOUVEMENT D’UNE BAL MOUVEMENT D’UNE BAL
MOUVEMENT D’UNE BALLE
LELE
LE
Une balle de masse m = 80 g lancée avec une vitesse initiale V0 effectue un rebond sur le sol.
L'enregistrement vidéo de son mouvement et le traitement informatique des données permettent de visualiser :
les positions successives de son centre d'inertie dans un repère (O, x, y) (Figure 1). L'origine des altitudes
est choisie en O au niveau du sol ;
les variations des énergies cinétique Ec, potentielle de pesanteur Epp et mécanique Em de la balle au
cours du mouvement (Figure 2).
Donnée : g = 10 m.s-2.
Aides aux calculs : 130
4 ≈ 5,7 ; 20 ≈ 4,5 ; 5 ≈ 2,25 ; 1, 2 5 ≈ 1,1.
1. 1.1. Donner les expressions littérales des énergies Ec, Epp et Em en fonction des données de l'énoncé et de la
vitesse V de la balle.
1.2. Identifier chaque courbe de la Figure 2 en justifiant les choix.
2. Déduire des courbes la valeur de la vitesse initiale V0 de la balle, de l'altitude y0 de départ de la balle et de la vitesse
maximale Vmax atteinte par la balle lorsqu'elle touche le sol.
3. De quoi résulte la variation de vitesse de la balle entre le départ et le rebond ?
4. 4.1. Commenter la courbe représentative de l'énergie mécanique à l'instant du choc et proposer une explication.
4.2. Évaluer l'énergie dissipée à cet instant.
5. 5.1. Après le rebond, quel transfert d'énergie permet à la balle d'atteindre le point culminant de sa trajectoire ?
5.2. Après le rebond, déterminer les valeurs de la vitesse V1, et de l'altitude y1 de la balle au sommet de sa
trajectoire.
6. Avant et après le rebond, les frottements dus à la résistance de l'air sont négligeables. Justifier.
III ] EXERCICE 3 : sur 6,5 points.
LANCEMENT D’UN SATEL
LANCEMENT D’UN SATELLANCEMENT D’UN SATEL
LANCEMENT D’UN SATELLITE MÉTÉOROLOGIQUE
LITE MÉTÉOROLOGIQUELITE MÉTÉOROLOGIQUE
LITE MÉTÉOROLOGIQUE
Le centre spatial de Kourou a lancé le 21 décembre 2005, avec une fusée Ariane 5, un satellite de météorologie de seconde
génération, baptisé « MSG-2 ». Tout comme ses prédécesseurs, il fut placé sur une orbite géostationnaire à 36 000 km d'altitude.
Opérationnel depuis juillet 2006, il porte le nom de « Météosat 9 ».
Les satellites de seconde génération sont actuellement les plus performants au monde dans le domaine de l'imagerie
météorologique. Ils assureront jusqu'en 2018 la fourniture de données météorologiques, climatiques et environnementales.
L'objectif de cet exercice est d'étudier plusieurs étapes de la mise en orbite de ce satellite.
Les parties 1, 2 et 3 de cet exercice sont indépendantes.
Certaines aides au calcul peuvent comporter des résultats ne correspondant pas au calcul à effectuer.
1. Décollage de la fusée Ariane 5.
Pour ce lancement, la fusée Ariane 5 a une masse totale M. Sa propulsion est assurée par des
moteurs fournissant une force de poussée verticale et constante, F
, de valeur F. Tout au long du décollage,
on admet que la valeur g du champ de pesanteur est également constante. On étudie le mouvement du
système {fusée} dans le référentiel terrestre, supposé galiléen, et on choisit un repère (O, j
) dans lequel j
est un vecteur unitaire vertical dirigé vers le haut et porté par l'axe ( Oy
). À l'instant t0 = 0 s, Ariane 5 est
immobile et son centre d'inertie G est confondu avec l'origine O.
L'accélération du centre d'inertie G de la fusée sera notée : a
G = ay j
, sa vitesse : v
G = vy j
et la
position de son centre d'inertie : OG
= y j
(Voir Figure ci-contre).
Données : Masse totale de la fusée : M = 7,3.105 kg ; Force de poussée : F = 1,16.107 N ; g = 10 m.s-2.
Aides aux calculs : 1, 1 6
7,3 ≈ 1,6.10 –1 ; 7,3
1, 1 6 ≈ 6,3 ; 1,16x7,3 ≈ 8,5 ; 1,24x6,1 ≈7,6 ; 6,67x6,0 ≈ 40 ; 6,0
4,0 ≈ 1,2 ; 4,0
7,0 ≈ 0,76.
On suppose que seuls le poids P
et la force de poussée F
agissent sur la fusée.
Pendant la durée de fonctionnement, on admettra que la masse de la fusée reste constante.
.../ p. 3