Union Populaire Républicaine | UPR
L’union du peuple pour rétablir la démocratie, en libérant la France de la prétendue union européenne, de l'OTAN et de l'euro
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Or, ce que nous apprend la dernière parution de l’EPI 2016, c'est que l’Islande (2e rang mondial), la Suisse (16e)
et la Norvège (17e) – qui sont les 3 pays d’Europe occidentale non membres de l’UE - se classent en haut du
tableau mondial, comme d’autres États européens qui sont, eux, membres de l’UE : Finlande (1er), France (10e),
Royaume-Uni (12e), Autriche (18e), Irlande (19e), Grèce (21e)…
L’affirmation des 13 « universitaires et anciens hauts fonctionnaires » - qui établit un lien de causalité entre
l’appartenance à l’Union européenne et la protection de l’environnement - ne repose donc sur aucun fondement
scientifique.
Leur mise en garde est d'ailleurs d'autant plus mensongère qu’un nombre significatif d’États membres de l’UE
sont dans des rangs de classement médiocre de leur EPI.
Tel est le cas de la République tchèque (qui se classe au 27e rang mondial, derrière le Canada et les États-Unis qui
sont aux 25e et 26e rangs), mais aussi de la Hongrie (28e), de l’Italie (29e), et de l’Allemagne (qui occupe
étonnamment le médiocre 30e rang).
Sans parler de ces États membres de l’UE qui sont des mauvais élèves en matière de protection environnementale
: la Bulgarie (33e rang mondial, derrière l’Azerbaïdjan et la Russie qui sont aux 31e et 32e rangs), la Roumanie
(34e), les Pays-Bas (36e, derrière le Belarus), Chypre (40e) et la Belgique (41e rang mondial) !
[ Le rapport 2016 est disponible en PDF ici https://issuu.com/2016yaleepi/docs/epi2016_final ; le tableau comparatif
mondial de l’EPI figure en double page 19-20 ]
Conclusion
Les 13 « universitaires et anciens hauts fonctionnaires » qui ont écrit une lettre ouverte pour affirmer craindre les
conséquences environnementales du Brexit n'ont pas agi comme des scientifiques ou des hauts fonctionnaires
neutres.
Ils ont agi comme des propagandistes, chargés de la sale besogne de faire peur aux électeurs.
Cela confirme une nouvelle fois que l'européisme esquive toute analyse rationnelle et joue sur les peurs primaires
de l'électorat, ce qui est très exactement la caractéristique d'un populisme.
François ASSELINEAU
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