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DÉFINITION DE CAS
MALADIE RESPIRATOIRE SÉVÈRE JANVIER 2006*
Toute personne fébrile avec symptômes respiratoires qui revient d’une zone
avec épizootie d’influenza aviaire est considérée comme un cas suspect
devant faire l’objet d’une évaluation clinique et épidémiologique.
On demande aux médecins cliniciens de signaler à la Direction de santé publique (DSP) les
personnes répondant aux critères suivants1 :
1 CAS SUSPECT
Personne hospitalisée avec : Personne décédée :
Syndrome respiratoire aigu avec fièvre > 38 °C
(buccale) et toux et/ou difficultés à respirer
(dyspnée).
ET
Preuves, sur une radiographie pulmonaire,
d'infiltrats correspondant à une pneumonie, à un
syndrome de détresse respiratoire (SDR) ou à une
autre maladie respiratoire sévère pour laquelle
aucun diagnostic alternatif n’a pu être établi.
Histoire de maladie respiratoire aiguë fébrile inexpliquée
(fièvre > 38°C) et toux ou difficulté à respirer.
OU
Résultats d’autopsie correspondant à une pneumonie ou
au SDR sans autre cause connue.
ET ET
Une ou plusieurs des expositions suivantes, dans les 10 jours précédant le début des symptômes ou le décès :
1. Avoir résidé ou voyagé dans une zone2 où des épizooties d’influenza aviaire sont rapportées chez les animaux
(volaille, oiseaux sauvages, porcs, etc.) avec ou sans cas humains notifiés (consulter la Direction de santé
publique pour la liste à jour des pays).
2. Avoir eu une exposition professionnelle avec :
Des prélèvements biologiques, d’origine animale ou humaine, infectés ou présumés infectés par le virus
H5N1 (ex.: membre du personnel hospitalier (soignant ou non), travail en laboratoire).
Des humains ou animaux infectés ou présumés infectés par le virus H5N1.
3. Avoir été en contact prolongé, répété et/ou à moins d’un mètre avec une source (potentielle ou confirmée) de
virus aviaire3.
4. Avoir été en contact étroit4 avec un cas humain confirmé ou suspecté d’influenza aviaire H5.
1 Ces définitions sont des outils de santé publique utilisés à des fins de vigie et de surveillance et elles ne sont pas conçues
pour le diagnostic clinique.
2 Les zones visées sont les suivantes (en date du 13 janvier 2006) : Cambodge, Chine, Croatie, Indonésie, Kazakhstan,
Laos, Mongolie, Roumanie, Russie, Thaïlande, Turquie et Vietnam.
3 Les sources potentielles ou confirmées comprennent : volaille (ex.: poulet, canard, oie, dinde, caille, pintade), oiseaux
sauvages ou domestiques, autres animaux infectés (ex.: porc); vivants ou morts; produits avicoles mal cuits ou crus;
fientes et litières contenant des concentrations élevées de virus; surfaces et espaces aériens contaminés, véhicules,
équipements, vêtements et chaussures contaminés dans des lieux touchés par l’influenza aviaire.
4 Définition de contact étroit : Personne ayant donné des soins (sans protection appropriée), ayant vécu sous le même toit,
ayant eu un contact prolongé, répété et/ou face à face (< 1 mètre) ou ayant eu un contact direct avec les sécrétions
respiratoires ou les liquides organiques d’une personne affectée d’une maladie.
* Source : Adapté des recommandations de la Direction générale de santé publique du ministère de la Santé et
des Services sociaux – Pour une surveillance rehaussée et pour la conduite à tenir au regard des cas
possibles de grippe aviaire sans transmission interhumaine et de maladies respiratoires sévères
émergentes – 22 décembre 2005.
Personne vue en consultation clinique ou à l’urgence avec :
Syndrome respiratoire aigu avec fièvre > 38 °C (buccale) et un ou plusieurs des symptômes suivants : toux,
mal de gorge, ou difficultés à respirer (dyspnée)
ET
Une ou plusieurs des expositions suivantes, dans les 10 jours précédant le début des symptômes ou le
décès :
1. Avoir résidé ou voyagé dans une zone5 où des
épizooties d’influenza aviaire sont rapportées chez les
animaux (volaille, oiseaux sauvages, porcs, etc.) avec
ou sans cas humains notifiés (consulter la Direction
de santé publique pour la liste à jour des pays).
ET
2. Avoir été en contact prolongé, répété et/ou à moins
d’un mètre avec une source (potentielle ou confirmée)
de virus aviaire6.
OU
3. Avoir été en contact étroit7 avec un cas humain
confirmé ou suspecté d’influenza aviaire H5.
ET
Avoir eu une exposition professionnelle avec :
Des prélèvements biologiques, d’origine
animale ou humaine, infectés ou présumés
infectés par le virus H5N1 (ex.: membre du
personnel hospitalier (soignant ou non), travail
en laboratoire).
Des humains ou animaux infectés ou présumés
infectés par le virus H5N1.
2 CAS CONFIRMÉ
Un individu qui répond aux critères de cas suspect et dont les résultats de laboratoire confirment la
présence du virus d’influenza aviaire H5N18 dans l’un ou l’autre des prélèvements des voies
respiratoires et/ou en sérologie par un des moyens suivants :
¾ Isolement du virus en culture cellulaire.
¾ Technique de RT-PCR (confirmé par un autre test de RT-PCR effectué sur un deuxième
échantillon).
¾ Signe de séroconversion d’un sérum aigu et convalescent, prélevé à intervalle de deux semaines,
avec une augmentation de quatre fois du titre d’anticorps.
5 Les zones visées sont les suivantes (en date du 13 janvier 2006) : Cambodge, Chine, Croatie, Indonésie, Kazakhstan,
Laos, Mongolie, Roumanie, Russie, Thaïlande, Turquie et Vietnam.
6 Les sources potentielles ou confirmées comprennent : volaille (ex.: poulet, canard, oie, dinde, caille, pintade), oiseaux
sauvages ou domestiques, autres animaux infectés (ex.: porc); vivants ou morts; produits avicoles mal cuits ou crus;
fientes et litières contenant des concentrations élevées de virus; surfaces et espaces aériens contaminés, véhicules,
équipements, vêtements et chaussures contaminés dans des lieux touchés par l’influenza aviaire.
7 Définition de contact étroit : personne ayant donné des soins (sans protection appropriée), ayant vécu sous le même toit,
ayant eu un contact prolongé, répété et/ou face à face (< 1 mètre) ou ayant eu un contact direct avec les sécrétions
respiratoires ou les liquides organiques d’une personne affectée d’une maladie.
8 Outre la souche A H5N1, d’autres souches animales du virus de l’influenza aviaire ont été mises en évidence comme
source d’infection chez l’homme au cours des dernières années, dans le monde mais également au pays. Par
conséquent, les recommandations de vigie et de surveillance puis d’identification des cas ne couvrent pas uniquement les
situations impliquant la souche H5N1 mais toute souche potentiellement hautement pathogène (ex.: H5N3, H7 et H9) qui
pourrait avoir un potentiel épidémique. Lors de ces situations impliquant d’autres souches que le H5N1, des travaux
supplémentaires seraient complétés afin de définir la portée des interventions recommandées.
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