LA RELANCE
DE L’EXTRACTION
MINIÈRE, UN
ATOUT
POUR LA FRANCE
EFFICACE, RESPECTUEUSE
DE L’ENVIRONNEMENT,
CRÉATRICE DE RICHESSE…
RELANÇONS
L’EXTRACTION MINIÈRE
EN FRANCE
Cette relance ouvre de nouvelles perspectives sur le plan économique,
puisque cette réindustrialisation vise à créer de la richesse pour le pays
et pour les territoires avec des emplois non délocalisables.
L’industrie minière d’aujourd’hui est une industrie responsable, ouverte,
respectueuse et innovante. Le renouveau de cette filière industrielle est
porté par un renouveau technique, et intègre également une démarche
réglementée et volontariste dans les domaines environnemental et sociétal.
L’industrie minière regroupe les activités d’exploration, d’exploitation et
de reconversion des mines. Cette industrie œuvre tout particulièrement
à l’extraction et à la transformation des minéraux, minerais et métaux
présents dans de nombreuses applications stratégiques et objets
du quotidien. Les mines approvisionnent ainsi l’industrie en métaux de
base (fer, plomb, cuivre, zinc, nickel, étain, etc), en métaux précieux
(argent, or, etc.), en métaux aux applications plus techniques (terres rares,
tungstène, germanium, uranium, etc.) et en minéraux (bauxite, sel, barytine,
fluorine, etc.). Ces ressources minérales et les métaux qui en découlent
sont recherchés et utilisés pour leurs propriétés : résistance mécanique
ou à l’oxydation, conduction de la chaleur ou de l’électricité, stabilité au
chaud et au froid, usinabilité, transparence ou protection face aux rayons X
ou aux neutrons, luminescence, etc.
Dans un contexte de mondialisation et de hausse continue des besoins
en matières premières, la question de la dépendance des États vis-à-vis
des métaux indispensables à des pans entiers de l’économie est posée.
C’est pourquoi la France et l’Europe redoublent de vigilance et se mobilisent
pour sécuriser leurs approvisionnements et relancer l’activité minière.
Dans cette optique, les pouvoirs publics et la profession minière créent
aujourd’hui les conditions nécessaires au redéveloppement de cette industrie
sur le sol métropolitain.
NOTRE SOUS-SOL
EST RICHE, VALORISONS-LE
ASSURONS NOTRE
SOUVERAINETÉ
ET LA SÉCURITÉ
D’APPROVISIONNEMENT
DE NOS INDUSTRIES
LES MÉTAUX
ET LES MINÉRAUX SONT
OMNIPRÉSENTS
DANS NOTRE VIE
QUOTIDIENNE ILS SONT SOUVENT
CONCENTRÉS
ENTRE LES MAINS D’UNE
POIGNÉE DE PAYS
Indispensables aux besoins du quotidien et aux secteurs industriels, aval
et stratégiques, ces matières premières conditionnent l’activité de nombreuses
filières industrielles comme la construction, l’aéronautique et l’espace,
la défense, l’automobile, la mécanique, les composants électroniques ou les
énergies renouvelables… Le secteur high-tech est particulièrement dépendant
de certains métaux ou minerais. Le tungstène, par exemple, entre dans la
composition de superalliages utilisés, entre autres domaines, dans l’aéronautique.
L’indium et le germanium sont indispensables pour la fabrication de certains
composants électroniques. Les composés fluorés évitent les empreintes sur
les écrans tactiles.
Dans leur majorité, les minerais et métaux sont présents en quantité suffisante
sur la Terre. C’est également vrai pour les terres rares. En revanche, c’est
la question de la disponibilité et de l’accessibilité de tous ces métaux dans
la durée et à un prix stable, qui est posée. Une cinquantaine d’entre eux –
le lithium, le cobalt, le gallium, le tungstène, les terres rares … – sont ainsi rangés
dans la catégorie des métaux stratégiques au regard de deux critères : leur impact
économique et les risques liés à leur approvisionnement. Leur production est
souvent concentrée dans les mains d’une poignée de pays, voire d’un seul.
Faciliter la relance de l’industrie minière sur le sol français métropolitain a donc
pour objectif de sécuriser certains approvisionnements clés pour les entreprises
françaises et de réduire la dépendance de la France vis-à-vis de pays tiers.
La production
mondiale d’une
quinzaine de métaux
stratégiques est
assurée à
+ de 50 %
par un seul pays.
Chine :
80 %
de la production
annuelle
d’antimoine,
de bismuth,
de magnésium,
de terres rares et
de tungstène,
et plus de la moitié
de la production
annuelle de
germanium,
d’indium, de
magnésium et
de strontium.
LA CRISE DES TERRES RARES.
Provoquée en 2011-2013 par une
réduction soudaine de 40 %
des exportations chinoises afin de
privilégier l’industrie nationale,
cette crise s’est traduite par une
hausse spectaculaire des cours
qui a souligné la vulnérabilité
d’approvisionnement en matières
premières de plusieurs pays
comme le Japon et la France.
Brésil :
90 %
de la production
de niobium.
États-Unis :
90 %
de la production
de béryllium.
Afrique du Sud :
70 %
de la production
de platine.
République
démocratique
du Congo :
50 %
de la production
de cobalt.
Chili :
50 %
de la production
de rhénium.
ILS SONT DE
PLUS EN PLUS DEMANDÉS :
PRESSION DÉMOGRAPHIQUE ET NOUVEAUX USAGES
Nous sommes plus de sept milliards sur Terre et nous serons plus de neuf
milliards à l’horizon 2050. La croissance de la population, la volonté légitime
de nombreux pays d’offrir de meilleures conditions de vie à leur population
(eau potable, énergie, moyens de transport et de communication, médicaments,
logements) et l’explosion des classes moyennes entraînent une demande
soutenue en matières premières.
La mobilité électrique, les énergies renouvelables comme le solaire et
l’éolien, l’éclairage LED, en liaison avec les objectifs de la COP 21… créent
des besoins supplémentaires en matériaux stratégiques, à l’instar du lithium
pour les batteries électriques, du dysprosium pour les aimants ou du gallium
pour les cellules photovoltaïques et l’électronique de pointe.
RECYCLAGE ET EXTRACTION :
LE DUO GAGNANT
Il est indispensable de développer
en parallèle les filières du recyclage
et de l’extraction minière.
Le recyclage d’un maximum
de métaux utiles contenus dans
les produits en fin de vie et dans
les déchets de production ne peut,
à lui seul, satisfaire la demande
croissante en métaux. En effet,
les rendements de récupération et
de recyclage n’atteignent pas 100 % ;
leur remise en circulation
n’intervient qu’après la fin du
premier cycle de vie ; dans certains
cas, les coûts du recyclage sont
supérieurs à ceux de la production
de métal à partir de minerai.
X 2
Le nombre de
smartphones
commercialisés en
Afrique entre 2015
et 2017 doublera.
L’indium, sous-produit
du zinc ou du cuivre
et dont l’offre n’est
pas élastique, est
indispensable pour
fabriquer les écrans
tactiles.
23 %
d’énergies
renouvelables
dans la consommation
finale d’énergie
en 2020 en France
(objectif fixé par
la loi de transition
énergétique)
contre
9,4 % en 2014.
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