NEUROBIOLOGIE :
Laurence GOUTEBROZE - Paris
Financement sur 2 ans (rapport intermédiaire) - Avec le soutien de Boutique Malandrino Paris, Rustica S, Espoir
SEP de Moselle Est et Partner reinsurance.
Projet :
Rôle de la protéine SCHIP-1 dans l’organisation des bres myélinisées in vivo
Rapport d’activité : La myéline permet la conduction rapide de l’inux nerveux chez les vertébrés. Elle fournit
une gaine isolante le long des bres nerveuses qui est régulièrement interrompue par des structures appelées
« nœuds de Ranvier », de telle sorte que le potentiel d’action (courant électrique) « saute » d’un nœud à
l’autre, ce phénomène conduisant à une accélération signicative de la conduction de l’inux nerveux.
SCHIP-1 est une protéine que nous avons identiée comme étant fortement enrichie au niveau des nœuds
de Ranvier et des segments initiaux qui sont dénis comme étant les premiers nœuds des bres nerveuses.
L’objectif de notre projet de recherche était de comprendre le rôle de SCHIP-1 dans l’organisation de ces
régions, et plus généralement dans l’organisation et la fonction des bres myélinisées qui sont altérées dans
le cadre de la sclérose en plaques (SEP). Pour cela, nous avons généré des souris modiées chez lesquelles
la protéine SCHIP-1 n’est plus exprimée. L’analyse de souris jeunes (2 mois) a montré qu’elles ne présentent
pas de défauts majeurs d’organisation des nœuds de Ranvier et des segments initiaux, mais présentent par
contre des défauts d’organisation de certains faisceaux de bres myélinisées, indiquant que SCHIP-1 joue
probablement un rôle important pour la mise en place de ces faisceaux au cours du développement.
Nous essayons maintenant de comprendre par quels mécanismes moléculaires SCHIP-1 pourrait exercer ce
rôle. Nous étudions également l’organisation des nœuds de Ranvier et des segments initiaux chez des souris
âgées (10 mois) an de valider une hypothèse selon laquelle SCHIP-1 pourrait participer au maintien de ces
structures au cours du temps (hypothèse basée sur des résultats antérieurs)
Jean-François GHERSI-EGEA et Charlotte SCHMITT - Lyon
Financement et formation post-doctorale sur 2 ans (rapport intermédiaire) - Avec le soutien de la FRC, Martin
Bouygues et UNISER.
Projet :
Rôle du système plexus choroïde/liquide céphalo-rachidien dans la distribution
des cellules immunes dans le cerveau enammé.
Résumé des travaux : Pour inltrer le système nerveux central (SNC), les cellules immunitaires circulant dans
le sang doivent franchir des interfaces cellulaires qui protègent le cerveau. Les plexus choroïdes forment
l’une de ces interfaces, localisée entre le sang et le liquide céphalo-rachidien (LCR) qui circule dans les cavités
ventriculaires du cerveau. Les plexus choroïdes sont connus pour être la source de production du liquide
céphalo-rachidien.
Des travaux récents suggèrent que les plexus choroïdes sont une voie d’entrée jusqu’alors sous-estimée des
cellules immunitaires dans le cerveau au cours de la surveillance immunitaire normale, et peut-être également
au cours de la sclérose en plaques (SEP), contribuant ainsi à la localisation préférentielle des plaques et des
zones dégénératives à proximité des compartiments contenant le liquide céphalo-rachidien. Grâce à deux
modèles animaux de SEP développé chez le rongeur, nous avons suivi l’inltration des cellules immunes dans
le cerveau avant et pendant la phase clinique de la maladie. Nous avons montré que plusieurs espaces du
cerveau contenant le liquide céphalo-rachidien, et en particulier un espace appelé velum interpositum (image
ci-dessus), jouent un rôle particulier dans le trac des cellules immunes au cours de la surveillance neuro-
immunitaire. Chez l’animal malade, ces espaces, ainsi que le tissu nerveux adjacent, sont particulièrement
envahis par les cellules immunitaires (image ci-contre).
An de comprendre le rôle joué par les plexus choroïdes dans le passage des cellules immunitaires au sein de
ces espaces liquidiens du cerveau, nous avons identié plusieurs gènes susceptibles d’être impliqués dans la
migration des cellules immunitaires. Nous avons développé un modèle cellulaire qui permet d’étudier le trac