Résumé des caractéristiques du produit
Enfants et adolescents de sexe féminin, femmes en âge de procréer et femmes enceintes:
Valproate Retard EG ne doit pas être utilisé chez les filles, les adolescentes, les femmes en âge de
procréer et les femmes enceintes, sauf en cas d’inefficacité ou d’intolérance aux alternatives
médicamenteuses, en raison de son potentiel tératogène élevé et du risque de troubles du
développement psychomoteur chez les enfants exposés in utero au valproate. Le rapport
bénéfice/risque doit être réévalué attentivement, à intervalles réguliers au cours du traitement, à la
puberté, et de manière urgente quand une femme en âge de procréer traitée par Valproate Retard EG
envisage une grossesse, ou en cas de grossesse.
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et
être complètement informées des risques associés à l'utilisation de Valproate Retard EG pendant la
grossesse (voir rubrique 4.6).
Le médecin doit s’assurer que la patiente a reçu une information complète sur les risques à l’aide
de documents tels que le livret d’information patient pour l’aider à comprendre les risques.
Le médecin doit notamment s'assurer que la patiente ait bien compris:
•la nature et l’importance des risques d'une exposition pendant la grossesse, en particulier
des risques tératogènes et des risques de troubles du développement;
•la nécessité d'utiliser une contraception efficace;
•la nécessité de réévaluer régulièrement le traitement;
•la nécessité de consulter rapidement son médecin si elle envisage une grossesse ou pense
être enceinte.
Chez les femmes envisageant une grossesse, toutes les mesures doivent être mises en œuvre pour
recourir à un autre traitement avant la conception, si possible (voir rubrique 4.6).
Le traitement par une spécialité à base de valproate ne peut être maintenu qu'après une
réévaluation du rapport bénéfice/risque du traitement par un médecin spécialiste de l'épilepsie ou
du trouble bipolaire.
Mises en garde
De manière peu fréquente, on observe une atteinte hépatique sévère. Une atteinte pancréatique survient
rarement.
Ces affections surviennent le plus souvent chez les nourrissons et les jeunes enfants de moins de 3 ans, qui
sont susceptibles de développer des crises épileptiques sévères, particulièrement en cas d’association de
l’acide valproïque à d’autres antiépileptiques ou en présence d’une lésion cérébrale, d’un retard mental ou
d’une maladie métabolique héréditaire. Dans ce groupe de patients, l’administration d’acide valproïque doit
s’effectuer de manière particulièrement prudente, sous forme d’une monothérapie et seulement après une
évaluation de la balance risques/bénéfices.
Dans la majorité des cas, l’atteinte hépatique s’observe au cours des six premiers mois de la thérapie, en
particulier entre la seconde et la douzième semaine.
L’expérience a révélé qu’au-delà de trois ans (surtout chez les patients de plus de 10 ans), la fréquence des
maladies hépatiques se réduit considérablement.
L’évolution de ces maladies peut s’avérer fatale. La survenue concomitante d’une hépatite ou d’une
pancréatite augmente le risque d’évolution fatale.
Suicide/pensées suicidaires ou aggravation clinique
Des pensées et comportements suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par antiépileptiques pour
plusieurs indications. De plus, une méta-analyse des études randomisées au sujet des antiépileptiques,
contrôlées contre placebo, a démontré une légère augmentation du risque de pensées et de comportements
suicidaires. Le mécanisme de ce risque n’est pas connu et les données disponibles n’excluent pas la
possibilité d’un risque accru avec l’acide valproïque.
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