VIGI-PHARMA Bulletin d`informations pharmaceutiques Service

VIGI-PHARMA, N°8, Juin 2007, Page 2
Fdg ;sfqksfjksdfjksdfjsd ;:f,sd ;f,d ;, ;, ;cc,xc ;c,
,,cncn,cn,cn<wcn<cn ;<,wxc ;<wxcnw< ;xc<kcj<s :dk :<kdkfj :ldj/LZEF
F
FL
LU
UO
OR
RO
OQ
QU
UI
IN
NO
OL
LO
ON
NE
ES
S
:
:
D
De
es
s
e
ef
ff
fe
et
ts
s
i
in
nd
dé
és
si
ir
ra
ab
bl
le
es
s
p
ps
sy
yc
ch
hi
ia
at
tr
ri
iq
qu
ue
es
s
En France, les fluoroquinolones (ciprofloxacine, énoxacine, lévofloxaci
ne,
loméfloxacine, moxifloxacine, norfloxacine, ofloxacine, péfloxacine) sont
les
médicaments non psychotropes les plus souvent impliqués dans les
notifications de troubles psychiatriques
. Les principaux effets indésirables
psychiatriques rapportés sont :
des confusions, des hallucinations, des
agitations, des délires, des insomnies, des somnolences et dans une moindre
fréquence
: des amnésies, des anxiétés, des accès maniaques, des troubles de la
pensée, des dépressions et des troubles de la personnalité.
A côté de ces
troubles psychiatriques, les fluoroquinolones peuvent aussi être responsables de
troubles neurologiques (convulsions), de photosensibilisations, de
tendinopathies, de troubles du rythme cardiaque.
En pratique : la plupart des fluoroquinolones
sont éliminées par voie rénale et
leurs effets indésirables sont le plus souvent dose-dépendants
penser à évaluer la fonction rénale et à adapter les posologies en conséquence.
Il est aussi bon parfois de savoir mettre en cause un médicamen
t non
psychotrope à l’origine de troubles de l’humeur ou du comportement.
Prescrire, 2007, n°284, p 433
INDISPENSABLE
Vigilance au volant !
L
L
E
E
M
ME
ED
DE
EC
CI
IN
N
E
ET
T
S
SO
ON
N
P
PA
AT
TI
IE
EN
NT
T
C
CO
ON
ND
DU
UC
CT
TE
EU
UR
R
.
.
Brochure réalisée par le
Centre d’Etudes et de
Recherches en Médecine du
Trafic et la Prévention
routière. Très complète,
cette brochure expose la
réglementation et les
recommandations
concernant la conduite et
les différentes pathologies
et propose des conduites à
tenir en fonction des
situations. Normalement
cette brochure a été
envoyée à tous les médecins
inscrits à l’Ordre, si vous ne
l’avez pas reçue, contactez-
nous !
I
I
N
NH
HI
IB
BI
IT
TE
EU
UR
R
D
DE
E
L
L
E
EN
NZ
ZY
YM
ME
E
D
DE
E
C
CO
ON
NV
VE
ER
RS
SI
IO
ON
N
(
(I
IE
EC
C)
)
O
OU
U
S
SA
AR
RT
TA
AN
N
+
+
D
D
I
IU
UR
RE
ET
TI
IQ
QU
UE
E
+
+
A
AI
IN
NS
S
=
=
R
R
I
IS
SQ
QU
UE
E
D
D
I
IN
NS
SU
UF
FF
FI
IS
SA
AN
NC
CE
E
R
RE
EN
NA
AL
LE
E
De nombreux cas d’insuffisance rénale ont été notifiés chez des patients qui ont été exposés à
cette association. Dans plusieurs cas, l’évènement précipitant a été une maladie aiguë ou une
déshydratation. Dans d’autres cas, il s’agissait de l’ajout récent d’un AINS chez un patient
recevant déjà un diurétique + un IEC ou un sartan
.
Prescrire, 2007, n°279, p 22
V
VI
IG
GI
I-
-P
PH
HA
AR
RM
MA
A Bulletin d’informations pharmaceutiques
Service Pharmacie
N° 8 / Juin 2007 Centre Hospitalier Spécialisé du Jura
Rédacteurs : Christel Chalmendrier (Poste 1284) et Guy Martin (Poste 1397)
E
ED
DI
IT
TO
OR
RI
IA
AL
L
Le voilà enfin ce Numéro 8
de
VIGI
-
PHARMA
qu’il nous
importait de boucler
absolument avant les
vacances d’été !
Comme vous le constaterez,
l’actualité en matière de
vigilance est cette fois-ci
particulièrement axée « psy »,
mais que les somaticiens se
rassurent nous nous
rattraperons sur le N°9 car
nous avons toujours sous le
coude quelques dossiers
chauds en attente...
D’ici là, nous ne savons pas
si chaud sera l’été mais
restons vigilants et relisons le
VIGI
-
PHARMA
N°3, si
nécessaire !
En attendant, nous vous
souhaitons de
B
BO
ON
NN
NE
ES
S
V
V
A
A
C
C
A
A
N
N
C
C
E
E
S
S
☻, reposez
-
vous
V
VE
EI
IL
LL
LE
E
S
SA
AN
NI
IT
TA
AI
IR
RE
E
L
L
A
Af
fs
ss
sa
ap
ps
s
m
me
et
t
à
à
j
jo
ou
ur
r
l
le
e
R
Ré
éf
fé
ér
re
en
nt
ti
ie
el
l
n
na
at
ti
io
on
na
al
l
d
de
es
s
i
in
nt
te
er
ra
ac
ct
ti
io
on
ns
s
m
mé
éd
di
ic
ca
am
me
en
nt
te
eu
us
se
es
s
(
(T
Th
he
es
sa
au
ur
ru
us
s)
).
.
Ont ainsi été rajoutées les interactions suivantes (entre autres !) :
Acide fusidique + simvastatine, pravastatine, fluvastatine, atorvastatine, rosuvastatine
Risque majoré d’effets indésirables concentration-dépendants à type de rhabdomyolyse, par
diminution du métabolisme hépatique de la statine. A
SSOCIATION DECONSEILLEE
Benzodiazépines + Clozapine
Risque accru de collapsus avec arrêt respiratoire et/ou cardiaque. A
PRENDRE EN COMPTE
Ciprofloxacine + Clozapine
Augmentation des concentrations de Clozapine, avec risque de surdosage, par diminution de son
métabolisme hépatique par la Ciprofloxacine. P
RECAUTION D
EMPLOI
Paracétamol + Anticoagulants oraux
Risque d’augmentation de l’effet de l’anticoagulant et du risque hémorragique en cas de prise du
paracétamol aux doses maximales (4G/Jour) pendant au moins 4 jours. P
RECAUTION D
EMPLOI
(contrôle plus fréquent de l’INR)
Sertindole + fluoxétine, Sertindole + Paroxétine
Risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe
VIGI-PHARMA, N°8, Juin 2007, Page 2
T
T
O
OX
XI
IC
CO
OM
MA
AN
NI
IE
E
A
A
L
LA
A
T
TI
IA
AN
NE
EP
PT
TI
IN
NE
E
(
(
S
ST
TA
AB
BL
LO
ON
N
*
*)
)
La tianeptine est un antidépresseur inducteur de la recapture présynaptique de la sérotonine, de profil d’action intermédiaire. Elle
est chimiquement proche de l’amineptine (ex
SURVECTOR
*) antidépresseur dont le pouvoir toxicomanogène avait conduit à son
retrait du marché en 1999. Depuis sa commercialisation en 1987, plusieurs cas de toxicomanie à la tianeptine ont été rapportés.
L’Afssaps estime la fréquence des abus à 1 à 3 cas pour 1000. Il a été signalé des prises atteignant 300 comprimés par jour.
On espère vivement une mise à jour du RCP du VIDAL qui, en 2007, mentionne toujours « la tianeptine est par ailleurs
dépourvue d’effet toxicomanogène ». Mais ne désespérons pas : l’amineptine retirée en 1999, a éclassée comme stupéfiant en
2005, alors que les surconsommations étaient signalées depuis la fin des années 1970 ….
Lettre des laboratoires SERVIER reçue le 15 Mai 2007
Prescrire, 2007, n°280, page 108
VIDAL 2007, page 2057
A
A
C
CI
ID
DE
E
V
VA
AL
LP
PR
RO
OÏ
ÏQ
QU
UE
E
E
ET
T
M
MO
OL
LE
EC
CU
UL
LE
ES
S
A
AS
SS
SO
OC
CI
IE
EE
ES
S
(
(
D
DE
EP
PA
AK
KI
IN
NE
E
*
*,
,
D
DE
EP
PA
AK
KO
OT
TE
E
*
*,
,
D
DE
EP
PA
AM
MI
ID
DE
E
*
*)
)
G
GR
RO
OS
SS
SE
ES
SS
SE
E
E
ET
T
T
TR
RO
OU
UB
BL
LE
ES
S
B
BI
IP
PO
OL
LA
AI
IR
RE
ES
S
.
.
L’acide valproïque est le plus tératogène des anticonvulsivants et des thymorégulateurs, en multipliant par 4 ou 5 la fr
équence de base des
malformations (égale à 2 à 3% dans la population générale) entraînant un syndrome polymalformatif dans environ 9 à 15% des cas.
Les malformations les plus souvent rencontrées sont des anomalies de fermeture du tube neural, des dysmorphi
es faciales, des fentes
labiales et/ou palatines, des craniosténo
ses, des malformations cardiaques, craniales, urogénitales et des malformations de membres. Des
posologies > 1000 mg/jour et l’association à d’autres anticonvulsivants sont des facteurs de ri
sque importants dans l’apparition de ces
malformations. Plusieurs études récentes mettent en évidence une diminution du QI verbal chez les enfants exposés in utero à l’acide
valproïque, expliquant un recours accru au soutien scolaire et à la rééducation or
thophonique (le QI global est conservé). Quelques
troubles du comportement sont également signalés chez ces enfants justifiant une thérapie adaptée. En pratique :
Prescription d’acide valproïque chez la femme en âge de procréer
Prescrire si possible un autre thymorégulateur
S’assurer qu’il n’y a pas de grossesse en cours
L’utilisation d’une contraception est souhaitable
Informer la patiente des effets de l’acide valproïque en cas de grossesse.
En prévision d’une grossesse
Arrêter le traitement par acide valproïque avant la conception (en accord avec le prescripteur)
Si l’abstention thérapeutique risque de compromettre l’équilibre maternel, le thymorégulateur qui so
ulève le moins d’inquiétude à
ce jour chez la femme enceinte est l’olanzapine (
ZYPREXA
*).
En cas d’inefficacité ou de mauvaise tolérance de l’olanzapine, peuvent être utilisés le Lithium ou la carbamazépine pour lesquels
le risque malformatif est moindre.
En dernier recours, l’acide valproïque pourra être poursu
ivi. Une prescription d’acide folique est préconisée au moins un mois
avant le début de la grossesse et pendant les 2 mois suivants à la posologie de 5 mg/jour
.
Traiter une femme enceinte
Evaluer le bien fondé de la prescription
Compte tenu des risques, on préférera instaurer un autre thymorégulateur chez la femme enceinte, quel que soit l’âge de la
grossesse : l’Olanzapine soulève le moins d’inquiétude à ce jour en cours de grossesse
Si inefficacité ou mauvaise tolérance de l’olanzapine : Lithium ou carbamazépine.
Découverte d’une grossesse pendant le traitement
Ne pas arrêter le traitement sans avis du prescripteur
Evaluer le bien fondé de l’utilisation d’acide valproïque en cours de grossesse dans les troubles bipolaires.
Compte tenu des risques de l’acide valproïque, si possible changer de thymorégulateur (olanzapine)
quel que soit l’âge de la
grossesse
Si inefficacité ou mauvaise tolérance de l’olanzapine : Lithium ou carbamazépine
En cas d’exposition à l’acide valproïque au cours du 1
er
trimestre de la grossesse
: la surveillance prénatale sera orientée sur le
tube neural, la face, le cœur, le rein, les organes génitaux externes, le squelette et la croissance fœtale +
prescription d’acide
folique pendant les 2 premiers mois de la grossesse à la posologie de 5 mg/jour.
Si le traitement thymorégulateur a ésuspendu en raison de la grossesse, il sera tabli au plus tôt après l’accouchement du fait
du risque de décompensation dans le post-partum.
Site internet du Centre de Référence sur les Agents Tératogènes
(consulté le 18 Juin 2007)
: http://www.lecrat.org
G
G
R
RA
AV
VI
IT
TE
E
D
DE
ES
S
S
SU
UR
RD
DO
OS
SE
ES
S
S
SO
OU
US
S
V
VE
EN
NL
LA
AF
FA
AX
XI
IN
NE
E
(
(
E
EF
FF
FE
EX
XO
OR
R
*
*)
)
En octobre 2006, la FDA informe les professionnels de santé des risques mortels des surdoses de venlafaxine. Les troubles les plus fréquents
rapportés sont des tachycardies, troubles de la conscience, des mydriases, des convulsions et des vomissements. Des modifications de l’ECG,
des tachycardies ventriculaires, des bradycardies, des hypotensions artérielles, des rhabdomyolyses, des vertiges, des nécroses hépatiques, des
syndromes rotoninergiques et des décès ont aussi été notifiés. Selon la FDA, le risque de décès par surdose est plus éle avec la
venlafaxine qu’avec un antidépresseur IRS. Attention donc à cet antidépresseur dont il semble utile de rappeler la posologie maximale
autorisée : 225 mg/jour pour la forme à libération prolongée.
Prescrire, 2007, n° 279, page 22
1 / 2 100%

VIGI-PHARMA Bulletin d`informations pharmaceutiques Service

La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !