Annexe 4
3
La prise ne charge à domicile de patients fragiles et/ou dépendants nécessite la
présence quotidienne d’une ou plusieurs personnes ressources (famille, entourage,
auxiliaires de vie…)
L’absence de toute personne ressource sur le lieu de vie envisagé pour une HAD
empêche, le plus souvent, le recours à ce type de structure ; les conditions de
confort et surtout de sécurité de prise en charge ne peuvent alors être réunies.
5. Prises en charge spécifiques :
La réglementation initiale suggérait que l’HAD reste « généraliste » (ou au moins
polyvalente) n’évoluant pas vers la spécialisation telle qu’elle s’est mise en place dans
les services d’hospitalisation classique intra-muros et qui leur pose maintenant des
problèmes en matière d’offre de soins.
Cependant la circulaire de 2004, tout en réaffirmant la vocation polyvalente de ces
structures, précise les possibilités et les modalités de prise en charge de patients
relevant de la psychiatrie, de la pédiatrie et néonatalogie ou de l’obstétrique.
5.1. Prise en charge de patients psychiatriques :
Bien que la récente circulaire du 4 février 2004, dans sa partie IV, autorise et
définisse les conditions de prise en charge de patients psychiatriques en HAD
(alors que le champ de la psychiatrie était jusqu’alors fermé aux HAD) il ne semble
pas que le développement de ce type d’activité dans notre région soit une priorité,
au moins pour la durée du SROS 3.
La psychiatrie de secteur est en effet suffisamment développée et expérimentée
pour suivre, avec la compétence que lui confère sa spécialisation, les patients
psychiatriques en dehors des murs de l’hôpital.
Il n’y a d’ailleurs jamais eu dans les bassins de population couverts par les HAD de
la région de demande de collaboration émanant du secteur psychiatrique.
Il demeure par contre légitime de pouvoir prendre en charge en soins ponctuels,
continus ou même de réadaptation, pour une pathologie non psychiatrique, des
patients par ailleurs suivis par les équipes de secteur.
5.2. Obstétrique et néonatalité :
Les conditions et modalités de prise en charge de patientes en post-partum
physiologique ou pathologique et de nouveau-nés, sont définies dans la partie II de
la circulaire du 2 février 2004.
La réserve émise sur ce type de prise en charge porte sur l’obligation faite aux
structures qui désirent les assumer de s’adjoindre les services de personnels
spécialisés, tels que des sages-femmes ou des puéricultrices…
Or les petites structures de moins de vingt lits, qui représentent à l’heure actuelle
4/5 des structures d’HAD de notre région, n’auront pas les moyens nécessaires