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Monographie du produit DOVOBET® Gel, version 2,0 Page 4 de 53
Lésions cutanées virales (p. ex. herpès ou varicelle), infections cutanées fongiques ou
bactériennes, infections parasitaires, manifestations cutanées relatives à la tuberculose ou à la
syphilis, dermite périorale, atrophie cutanée, vergetures, fragilité des veines cutanées,
ichtyose, acné vulgaire, acné rosacée, rosacée, ulcères, plaies, prurit périanal ou génital.
Psoriasis érythrodermique, exfoliatif, pustuleux ou en gouttes.
Personnes atteintes d’insuffisance rénale grave ou de troubles hépatiques graves.
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
Généralités
Le gel DOVOBET (gel de calcipotriol et de dipropionate de bêtaméthasone) ne doit pas être
appliqué sur le visage, les aisselles, les plis de flexion, les aines ou les organes génitaux.
On a observé des cas d’hypercalcémie et d’hypercalciurie lors de l’utilisation du gel DOVOBET.
Le calcipotriol contenu dans ce médicament peut entraîner une hypercalcémie si la dose
maximale quotidienne (15 g) ou hebdomadaire (100 g) est excédée. La zone traitée ne doit pas
excéder 30 % de la surface corporelle. Les effets du gel DOVOBET sur le métabolisme calcique
à la suite de traitements durant plus de huit semaines n’ont pas été évalués.
Si une hypercalcémie ou une hypercalciurie apparaissent, on doit interrompre le traitement,
jusqu’à ce que les paramètres relatifs au métabolisme calcique se soient normalisés. Le taux de
calcium sérique revient rapidement à la normale à l’arrêt du traitement. Le risque
d’hypercalcémie est minimal lorsque les recommandations relatives au calcipotriol sont
respectées (consulter les sections intitulées Surveillance et épreuves de laboratoire et
POSOLOGIE ET ADMINISTRATION).
Carcinogenèse et mutagenèse
Lorsqu’il est utilisé en combinaison avec des rayons ultraviolets (RUV), le calcipotriol peut
amplifier l’effet cancérogène connu des RUV sur la peau. On a évalué ce risque potentiel à partir
d’observations précliniques de souris dont le temps de formation de tumeurs était réduit à la suite
d’une exposition à long terme à des RUV et à des applications topiques de calcipotriol (voir la
section intitulée TOXICOLOGIE, Cancérogénicité).