cours d’eau et les milieux annexes associés : ripisylves, prairies humides, plans d’eau,
boisements humides... Ce corridor revêt une importance communale et extra-communale, il s’agit
d’un axe de migration majeur à l’échelle interrégionale (axe nord-sud). Il est à la fois support de la
sous-trame cours d’eau et milieux associés, et des sous-trames forêt, prairie-bocage et plans
d’eau et zones humides. Sur la commune de Varennes-les-Mâcon, il est fragmenté par l’emprise
de l’A406 et de la voie-ferrée, dont les talus grillagés constituent des obstacles à la perméabilité
terrestre du corridor. Dans l’ensemble, ce corridor (dont la majeure partie est inscrite comme
réservoir de biodiversité) est assez préservé et est encore bien fonctionnel, mais doit être protégé
contre de nouvelles atteintes liées à l’urbanisation.
- des connexions terrestres possibles : il s’agit de petits corridors linéaires terrestres
permettant le franchissement d’obstacles. Ils sont associés à des passages inférieurs sous les
emprises de l’A406 et de la voie ferrée qui fragmentent les réservoirs du Val de Saône. Ces
connexions terrestres sont essentielles à maintenir car elles contribuent à la fonctionnalité du
corridor paysager de la Saône (n°1). Quatre ont été identifiés sur la commune : n°6 et n°7 le long
de la Saône, n°8 et n°9 en limite avec la frange urbaine.
- un corridor linéaire lié à la Petite Grosne (n°2) : Comme le corridor de la Saône, il est à la
fois le support de la sous-trame aquatique et boisée, voire également de la sous-trame prairie-
bocage avec les quelques prairies préservées qui lui sont associées. Ce corridor se trouve en
limite nord de la commune et est en partie sur la commune de Mâcon. La partie aval de ce
corridor (avant la confluence de la Petite Grosne avec la Saône au niveau de la darse) est
fortement contrainte, de nombreux obstacles à l’écoulement des eaux ont été recensés (ROE –
ONEMA) et s’ajoutent à la pression foncière le long de la RN6 et à la traversée de nombreuses
infrastructures de transport. Ce corridor peut être considéré comme peu fonctionnel sur la
commune. La restauration de la continuité aquatique (gestion des seuils en rivière) peut faire
l’objet d’une opération menée dans le cadre du contrat de rivière par exemple.
- des corridors très contraints, à restaurer : trois corridors très contraints ont été identifiés sur
la commune (n°3, 4 et 5). Il s’agit de petits corridors linéaires qui permettraient d’assurer les
connexions est-ouest sur le territoire communal. Ces 3 corridors sont actuellement très contraints
par l’urbanisation et sont confrontés à la traversée du bourg de Varennes, de la RN6 et de la voie
ferrée, le tout concentré sur une largeur de quelques dizaines de mètres. La fonctionnalité de ces
corridors peut être considérée comme faible (corridor n°5 avec passage inférieur pour la petite
faune) à très faible, voire même nulle (corridor n°3 et 4 fortement grillagés et non équipés pour la
traversée terrestre).
Obstacles et points de conflits
Comme il l’a été évoqué précédemment, les obstacles linéaires à la libre circulation des espèces
sont nombreux sur le territoire de Varennes-les-Mâcon. Les structures routières et ferroviaires qui
traversent les réservoirs de biodiversité (A406, RN6, voies ferrées) ont été identifiées par le
SRCE comme obstacles linéaires.
Le croisement entre ces obstacles et les corridors écologiques traduit donc des points de conflits
(zones de collisions potentielles ou avérées, obstacles infranchissables…).
La traversée de la RN6 constitue probablement les points de conflits les plus nombreux et
dangereux, d’une part par le trafic routier très important sur cet axe, et d’autre part car l’emprise
de cette route n’est pas grillagée (comme c’est le cas sur les autoroutes ou les voies ferrées, ce
qui limite les collisions avec la faune).
La RN6 (ou D906) est un des axes les plus circulés du département avec un trafic moyen annuel
de 15 000 à 20 000 véhicules par jour (Source : Trafic et comptages 2013 – CG71).
Au niveau du centre commercial Le Clos (corridor n°5), un aménagement inférieur (lié à la
gestion des eaux) permet le passage pour la petite à moyenne faune sous la route.
Par contre, au niveau du parc d’activité des Combes, une seule zone non urbanisée permet la