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Au vu de la topographie au sein du périmètre de protection des collines, aucune extension de
l’urbanisation n’est envisageable dans ce secteur.
ü Périmètre de protection des pelouses
Le DOG du SCoT de Besançon identifie également des secteurs de pelouses calcicoles dans lesquels
toute urbanisation est interdite.
Cette pelouse a fait l’objet d’une analyse écologique par le bureau d’études BIOTOPE en 2007. Les
pelouses calcicoles sont caractérisées par un état de sécheresse marqué.
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Rapport de présentation. 78
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ü La trame verte et bleue
Suite au constat de dégradation du patrimoine biologique et écologique national, le Grenelle de
l’Environnement a fait ressortir la nécessité de recréer un réseau d’échange fonctionnel pour les espèces
animales et végétales à l’échelle nationale par la mise en place du concept de Trame verte et bleue. Ce
réseau a pour but de permettre aux différentes espèces de réaliser l’ensemble de leur cycle de vie, à
savoir : s’alimenter, se reproduire, se reposer, circuler, communiquer. Ce réseau contribue ainsi à la
survie des espèces et à long terme au maintien des services écosystémiques (qualité de l’eau,
prévention des inondations, pollinisation, amélioration du cadre de vie…) liés à la biodiversité. La trame
verte représente les milieux naturels et semi-naturels terrestres (forêts, prairies…). La trame bleue
correspond aux cours d’eau et zones humides (fleuves, rivières, étangs, marais).
La trame verte et bleue est ainsi définie comme un outil d’aménagement du territoire constitué de 2
éléments principaux :
- les réservoirs de biodiversité ou zones nodales qui correspondent aux zones vitales où les
espèces peuvent réaliser l’ensemble de leur cycle de vie,
- les corridors écologiques, correspondant aux voies de déplacements de la faune et de la flore,
plus ou moins larges, continues ou non, qui relient les différentes zones vitales. Ces corridors sont
eux-mêmes classés en différents types:
ü les structures linéaires : haies, chemins, cours d’eau et leurs rives,
ü les structures dites en « pas japonais » : ponctuation d’éléments relais ou d’îlots refuges (mares,
bosquets)
D’autres éléments viennent compléter ce réseau (zones de développement, zones tampons…). La trame
verte et bleue regroupe plusieurs sous-trame regroupant des milieux de même nature (sous-trame des
milieux herbacés, sous-trame des milieux forestiers, sous-trame des milieux humides, sous-trame des
milieux thermophiles, sous-trame des milieux aquatiques…). La superposition de l’ensemble des sous-
trames donnent lieu à la trame verte et bleue.
La trame verte représente les milieux naturels et semi-naturels terrestres (forêts, prairies…). La trame
bleue correspond aux cours d’eau et zones humides (fleuves, rivières, étangs, marais).
L’objectif de la TVB est d’analyser les continuités écologiques d’un territoire en identifiant :
- les zones à enjeux de préservation (réservoirs de biodiversité) ;
- les zones à enjeux de gestion (zones relais, zones d’extension et zones de développement) ;
- les zones à enjeux de restauration (corridors écologiques).
La définition d’un réseau écologique fonctionnel à l’échelle du territoire communal, nécessite ainsi
l’identification de l’ensemble de ces éléments, ainsi que des obstacles potentiels au fonctionnement du
réseau.
Pour établir une trame verte et bleue « efficace », les analyses doivent être déclinées à plusieurs
échelles. En effet, une échelle globale (nationale, régionale…) permet d’identifier les grands éléments,
garantissant les flux d’espèces, à maintenir/ renforcer qui seront ensuite traitées de manière plus
concrète et précise à une échelle plus fine (communale).
Schéma de la trame verte et bleue (réservoirs de biodiversité et corridors)
Rapport de présentation. 79
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La TVB est ainsi déclinée à l’échelle régionale dans le Schéma Régional de Cohérence Ecologique
(SRCE), qui permet d’identifier les grandes continuités à restaurer ou à maintenir. Ces données/sous-
trames sont ensuite déclinées à l’échelle communale et complétées par les informations recueillies au
cours des échanges avec les élus et des différents passages effectués sur la commune dans le cadre
des investigations de terrain. Des éléments plus ponctuels et plus concrets (bosquets, haies, mares…)
jouant un rôle dans la constitution de la trame verte et bleue à l’échelle de la commune, pourront ainsi
être mis en évidence, de même que ceux limitant la mise en œuvre de celle-ci (routes, bâtiments…).
Ø Analyse au niveau régional
Sept sous-trames ont été retenues pour la constitution de la trame verte et bleue en Franche-Comté :
- la sous-trame des milieux forestiers
- la sous-trame des milieux herbacés permanents
- la sous-trame des milieux agricoles en mosaïque paysagère
- la sous-trame des milieux xériques ouverts
- la sous-trame des milieux humides
- la sous-trame des milieux aquatiques
- la sous-trame des milieux souterrains
Le SRCE Franche-Comté a été approuvé le 2 décembre en 2015.
- Sous-trame des milieux boisés/forestiers : l’ensemble des boisements de la commune sont considérés
comme réservoirs de biodiversité. 2 corridors se dessinent pour relier les boisements du nord à ceux du
sud.
- Sous-trame des milieux herbacés : la plupart des milieux ouverts de la commune sont considérés
comme réservoirs de biodiversité
- Sous-trame des milieux aquatiques : Les ruisseaux du territoire communal sont considérés comme
corridors et/ou réservoirs locaux.
- Sous-trames des milieux en mosaïque paysagère : la commune présente également un intérêt d’un
point de vue de cette sous-trame
- Sous-trame des milieux xériques : le nord de la commune, présente un réservoir de biodiversité inclut
dans la ZNIEFF de type I « Côte du Doubs aux environs de Besançon ».
Arguel
Rapport de présentation. 80
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Ø Analyse au niveau du SCoT de l’agglomération bisontine
D ‘après le SCoT, la commune d’Arguel se situe au niveau d’un continuum d‘agriculture extensive et
forestier.
Ø Caractérisation de la trame écologique à l’échelle de la commune
§ Zones nodales/Pôles de biodiversité
Les zones nodales ou « pôles de biodiversité » sont des espaces particulièrement propices au
développement de la biodiversité. Ces espaces sont considérés comme étant à forte valeur écologique.
Sur la commune, ces espaces englobent :
- Le nord de la commune et notamment la ZNIEFF de type I « Côtes du Doubs aux environ de
Besançon » et l’APPB de l’Ecrevisse à pattes blanches et des espèces patrimoniales associées, lié à la
protection du ruisseau des Mercureaux. Cet espace regroupe des milieux forestiers, des milieux rocheux
(falaises calcaires) ainsi que des milieux ouverts (pelouses calcaires) favorables à la présence d’espèces
typiques tels que le Faucon pèlerin. Le classement de ce secteur en ZNIEFF de type I confirme son
intérêt non négligeable sur le plan faunistique et floristique et ainsi son classement en réservoir de
biodiversité.
- La réserve de chasse présente sur le territoire communal est également classée en tant que réservoir
de biodiversité, de par son rôle dans la gestion/protection de certaines populations. Ce type de secteur
est favorable au développement des espèces et à leur maintien sur le territoire.
Le troisième secteur considéré comme un réservoir de biodiversité est situé au sud de la commune. Il est
composé de groupements forestiers ponctués d’espaces ouverts. Cet ensemble constitue une mosaïque
d’habitats intéressante car pouvant accueillir diverses espèces.
ARGUEL
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