synthese generale - mooc-batiment

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DIAG NO STIC ET PREC O NISATIO NS PO UR LA REHABILITATIO N ENERG ETIQ UE ET ENVIRO NNEMENTALE
VILLAG E SAINT-PAUL - 75004 PARIS
SYNTHESE GENERALE 10/ 10/ 2012
I ‐ ANALYSE DE L'EXISTANT A‐ DIAGNOSTIC PATRIMONIAL B‐ DIAGNOSTIC ETAT SANITAIRE C‐ DIAGNOSTIC URBAIN D‐PRECONISATIONS E‐ DIAGNOSTIC ENERGETIQUE F‐ DIAGNOSTIC ENVIRONNEMENTAL G‐ DIAGNOSTIC TECHNIQUE ET REGLEMENTAIRE II‐ PRIORITE D’ACTIONS A‐ DEFINITION DES CATEGORIES DE GISEMENTS ENERGETIQUES B‐ DEFINITION DES PRIORITES D'ACTION III ‐ QUANTIFICATION ENERGETIQUE ET ECONOMIQUE:ZOOM SUR 7 BATIMENTS A ‐ PRINCIPE DE LA MODELISATION B ‐ DEFINITION DES PRIORITES D'ACTION C ‐ RESULTATS SUR LES 7 BATIMENTS D ‐ EXTRAPOLATION A L'ECHELLE DE L'ILOT Atelier Monchecourt & Cord, Architectes du Patrimoine
Avenir Investir Environnement, B.E.T. HQE, Fluides et Thermicien
CETBA Ingénierie, B.E.T. Technique et économiste
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E‐ DIAGNOSTIC ENERGETIQUE Le thème "consommation d'énergie" concerne, à l'instar du DPE, les postes de consommation à la fois en chauffage et en eau chaude sanitaire, qui sont généralement les postes de consommations prédominants dans du logement ancien. Le poste d'éclairage est quant à lui traité dans la partie environnementale. Les différents documents en notre possession ‐ plans partiels de l'existant, archives de descriptif des travaux de rénovation historiquement effectués.‐, ainsi que les constats réalisés au cours des visites ont conduit à collecter un ensemble de données permettant d'apprécier la performance énergétique des bâtiments de l'îlot tels qu'ils existent dans leur état actuel. Les principales caractéristiques influençant le niveau de consommation concernent: la compacité des bâtiments, c'est à dire le rapport entre la surface de parois froides et le volume intérieur à chauffer, l'orientation et la surface des baies, ainsi que la nature des vitrages, le niveau d'isolation des parois, le mode d'énergie utilisé et les systèmes de production et de distribution de chaleur, l'étanchéité à l'air des locaux. A partir de ces différents éléments, les consommations d'énergie ont été évaluées par des méthodes de calcul simplifiées prenant en compte les équations statiques de la thermique du bâtiment (calculs des déperditions paroi par paroi en fonction des surfaces, calcul des apports solaires, estimation de l'inertie..). Les résultats sont exprimés en kilowattheures d'énergie primaire par mètre carrés et par an. Une note d'appréciation sur une échelle de 1 à 5 est ensuite affectée à chaque bâtiment. NB: Bien que les méthodes de calculs utilisées soient très similaires à celle d'un Diagnostic de Performance Energétique, les résultats obtenus ne peuvent en aucun cas être considérés comme des étiquettes énergies officielles. Niveau atteint
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Très bon
☺
☺
bon
moyen
mauvais
Très mauvais
Une majorité des bâtiments de l'îlot (50%) atteste aujourd'hui d'une consommation d'énergie primaire, pour le chauffage et l'ECS, évaluée comme étant "très mauvaise", c'est à dire correspondant à l'équivalent d'une étiquette G de DPE. Seuls 7 %, soient 2 bâtiments, ont un niveau de performance correct: le 12 rue des jardins Saint Paul et le 1 rue Charlemagne, qui se distinguent, l'un par de faible hauteurs sous plafond et donc un plus petit volume à chauffer relativement à la surface habitable, l'autre par une bonne étanchéité à l'air (d'après nos constats de terrain). Les répartitions des différents niveaux de consommations sont indiquées sur le plan de masse de l'ilôt. La moyenne globale de consommation des bâtiments du village Saint Paul est donc mauvaise. Cette contre‐
performance est à relier, certes à une déficience marquée d'isolation sur la plupart des parois, mais surtout au mode de production d'énergie en place: pour 40% à l'électricité, très pénalisante pour les consommations en énergie primaire. Atelier Monchecourt & Cord, Architectes du Patrimoine
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Néanmoins, il existe un fort potentiel d'amélioration pour ces bâtiments, par changement du mode d'approvisionnement énergétique (confère partie II Perspectives d'action). La moyenne de consommation des bâtiments de l'ilot pour les postes de chauffage et d'ECS correspond à une étiquette G (supérieure à 450 kWhep/m²/an). Ceci étant nous attirons votre attention sur le fait que cette estimation relève de calculs simplifiés, approximation à laquelle il faut bien sûr rajouter des extrapolations liées aux plans déficients (toitures et façades essentiellement).Ce résultat ne représente donc pas un DPE "officiel". F‐ DIAGNOSTIC ENVIRONNEMENTAL L'analyse environnementale inclut les caractéristiques d'équipements des parties communes (éclairage, existence de locaux dédiés au tri des déchets, existence de local vélos) et de confort des occupants (thermique d'hiver et d'été, acoustique, visuel). Les données de confort sont majoritairement issues des dialogues avec les locataires. Les indicateurs définis comportent donc une certaine part de subjectivité inhérente au niveau d'exigence de chacun. Néanmoins, certaines observations de terrain ont permis d'affiner ou confirmer les ressentis (orientation des baies, infiltrations manifestes au niveau des menuiseries, sensation de courant d'air, perception acoustique..) Comme pour les consommations d'énergie, cinq niveaux d'appréciation ont été définis et attribués aux bâtiments en fonction des équipements en place. caractéristiques bât
symbole
tri+vélos+ au moins 3
conforts bons
☺
tri+vélos+ au moins 1
confort bon ou tri/vélos+
4 conforts bons
tri/vélos+ au moins 1
confort bon+ au moins 1
confort moyen ou 0 local+
4 conforts bons
Il apparaît que 4 bâtiments (soit 13% du total) seulement Aucun local+ au moins 1
disposent à la fois d'un local de tri des déchets et de confort bon+ au moins 1
stationnement vélos; les autres ayant pour moitié un des deux confort moyen
locaux, pour l'autre moitié aucun des deux. ☺
aucun local+ au moins 3
Si le confort visuel est globalement bon sur l'ensemble des conforts mauvais
bâtiments, le confort acoustique et le confort thermique d'hiver sont souvent médiocre voire mauvais, à rapprocher de la mauvaise étanchéité à l'air, notamment des menuiseries. Le confort thermique d'été est assez mitigé sans apparaître comme problématique; il conviendra néanmoins d'y prêter attention lors de la définition des perspectives de rénovation. Atelier Monchecourt & Cord, Architectes du Patrimoine
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II ‐ PERSPECTIVES D'ACTION Dans un deuxième temps, les différentes informations collectées au cours de l'étape de diagnostic ont été recoupées pour dégager des possibilités et des priorités d'action de rénovation. Les possibilités d'action correspondent au potentiel d'amélioration des performances énergétiques des bâtiments. Les principaux leviers de rénovation ont été définis en fonction des possibilités d'actions réalisables sur l'extérieur des bâtiments et les parties communes, en raison de l'occupation permanente des logements. Il s'agit principalement de: l'isolement par l'extérieur de certaines façades, le changement d'approvisionnement énergétique, l'implantation de panneaux solaires en toiture. La possibilité d'agir sur aucun, un, deux ou trois de ces leviers permet de répartir les bâtiments selon des catégories ou familles différentes, d'après leur potentiel de gain énergétique. Les priorités d'action sont quant à elles principalement définies à partir de l'état sanitaire et technique des logements, qui déterminent l'urgence à réaliser certains types de travaux, que ce soit pour assurer la pérennité du bâti si celui‐ci souffre de dégradations importantes, ou pour préserver la sécurité des occupants (installations électriques, risques d'incendie...). Le niveau de priorité d'intervention sur chaque bâtiment, défini au cours de cette étape, sera à rapprocher d'un éventuel phasage des travaux au niveau de l'îlot. A‐ DEFINITION DES CATEGORIES DE GISEMENTS ENERGETIQUES Il s'agit de repérer les possibilités d'action permettant d'améliorer la performance énergétique: isolation, équipements, intégration d'énergies renouvelables, en tenant compte de l'ensemble des caractéristiques de l'état existant. L'analyse des aspects patrimoniaux, notamment, a permis de repérer les éléments remarquables à conserver, mais aussi les parties de bâtiment n'ayant pas de réelle valeur historique, et qui peuvent de ce fait être modifiées sans altérer la qualité architecturale des dits bâtiments. Il résulte de cette analyse la mise en évidence de 2 principaux leviers d'actions influençant la performance énergétique des bâtiments: d'une part un repérage des façades pouvant a priori recevoir une isolation par l'extérieur (surlignés en orange sur le plan de masse), d'autre part les pans de toiture exploitables pour l'implantation de panneaux solaires. Nous avons également choisi de représenter les bâtiments dont le chauffage et la production d'E.C.S. sont actuellement réalisés à l'électricité: en effet, ces bâtiments disposent de ce fait d'un gisement conséquent d'économie d'énergie primaire par changement du mode d'approvisionnement (remplacement des convecteurs par une chaudière individuelle ou collective au gaz notamment). Les autres leviers d'action agissant sur la performance énergétique (changement des menuiseries, isolation des combles, mise en place d'une ventilation mécanique, traitement de l'étanchéité à l'air, remplacement d'une chaudière existante, isolation du plancher entre commerce et logements) n'ont pas été considérés dans la définition des familles de gisement, car pouvant être mis en œuvre dans tous les types de bâtiment. Les bâtiments de l'îlot se répartissent ainsi selon 8 catégories, d'après les combinaisons d'actions de rénovation possibles: • catégorie 1: travaux communs (menuiseries, étanchéité, ventilation, isolation planchers bas et combles) • catégorie 2: potentiel solaire + travaux communs • catégorie 3: ITE partielle + travaux communs • catégorie 4 : potentiel changement d'énergie + travaux communs • catégorie 5: ITE partielle + potentiel solaire +travaux communs • catégorie 6: ITE partielle + potentiel changement d'énergie + travaux communs • catégorie 7: ITE partielle + potentiel changement d'énergie + potentiel solaire + travaux communs Atelier Monchecourt & Cord, Architectes du Patrimoine
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Un calcul précis d'économie d'énergie est ensuite réalisé par simulation thermique pour 1 bâtiment de chaque catégorie, pour chaque levier d'actions envisageable. Les résultats obtenus sont détaillés dans la partie suivante. Une estimation de gains énergétiques globaux à l'échelle de l'ilôt est enfin donnée par extrapolation, en considérant que des bâtiments rénovés selon les mêmes bouquets de travaux conduisent à des gains énergétiques du même ordre de grandeur. B‐ DEFINITION DES PRIORITES D'ACTION Dans l’ordre hiérarchique la priorité doit être donnée : 1) à la sécurité des occupants, travers d’une part la remise aux normes des logements, aux travaux de reprises structurelles déterminants. A ce titre il convient de s’assurer par une campagne de sondages de l’état des pans de bois ; 2) à l’engagement de campagnes de travaux de remise en état des façades et couvertures pour assurer le clos et le couvert, limiter le développement des dégradations des bâtiments, et remettre les immeubles en conformité avec les prescriptions du règlement du PSMV ; 3) à l’occasion de ces différentes interventions, il s’agirait d’intégrer toutes les améliorations thermiques et énergétiques; 4) enfin, à l’amélioration du confort des occupants, à travers la requalification des parties communes et des locaux annexes, la sécurisation de l’îlot en période diurne, et la remise en valeur des espaces extérieurs et des commerces en cœur d’îlot. Atelier Monchecourt & Cord, Architectes du Patrimoine
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