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BULLETIN D’INFORMATION DU CENTRE HOSPITALIER JAN YPERMAN
IEPER/POPERINGE - ANNÉE 16 - SEPTEMBRE 2015 - N° 27
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Aussi
Sp Gériatrie 2
Cardiologie 3
Pleins feux sur 4-5
TaTME 6
Rapid recovery 7
Lifting à Wervik 8
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Partenaires de soins
> Le centre hospitalier Jan
Yperman a toujours accordé
beaucoup d’importance à
une bonne coopération avec
les médecins généralistes
de la région. Ce partenariat
sera encore renforcé dans
les années à venir, comme
le promet le docteur Lieven
Allaert, médecin en chef. «Le
rôle du médecin généraliste
s’orientera davantage vers
celui de coordinateur des
soins.» <
Le cercle de médecins généralistes
Westhoek
a élu
un nouveau conseil d’administration au début de
l’année. Ce renouvellement a été une véritable cure de
jouvence puisque, 7 membres sur les 10 sont nouveau.
«Au début, chacun a un peu cherché ses marques»,
explique le nouveau président Geert Dekorte, médecin
généraliste à Dikkebus. «Les premiers résultats sont
très prometteur. Nous voulons constituer une équipe
dynamique et nous avons l’ambition de travailler dans
la transparence. Le nouveau site a été rendu aussi
clair et aussi facile à consulter que possible.»
CONCERTATION INTENSIVE
Sur le site www.huisartsenwesthoek.be, les patients
sont en mesure de trouver la liste des généralistes
proches de chez eux ainsi que des informations sur
le régime des gardes. L’organisation de ce service de
garde (pour Ypres, Langemark-Poelkapelle, Vleteren,
Heuvelland et Poperinge) est une des missions les
plus importantes du cercle de médecins généra-
listes. Une autre tâche moins visible, mais tout aussi
importante, consiste à organiser la concertation
entre la première et la deuxième ligne, donc entre les
médecins généralistes, les spécialistes, l’hôpital, le
personnel infirmier, les praticiens paramédicaux et
les institutions de soins. «Les pouvoirs publics veulent
un approfondissement des réseaux horizontaux et ver-
ticaux dans les régions de soins», explique le docteur
Lieven Allaert. «Le médecin généraliste jouera un
rôle essentiel, car c’est lui qui sera de plus en plus le
coordinateur des soins médicaux et paramédicaux qui
sont prodigués au patient.»
La coopération entre le généraliste et l’hôpital est un
élément crucial des soins. Cela fait déjà plusieurs
années que le CH Jan Yperman invite les cercles de
médecins généralistes à des concertations. Cette
coopération passera bientôt à la vitesse supérieure.
Dr Dekorte: «A partir du mois de septembre, nous
allons planifier des réunions de concertation entre les
délégués du cercle de médecins généralistes et des
différentes disciplines présentes au centre hospitalier.
De cette manière, on pourra discuter des souhaits et
aspirations de chacun. Ces contacts intensifs permet-
tront d’offrir des soins encore meilleurs.»
L’accréditation a déjà permis d’optimaliser la
communication avec les généralistes, affirme le
docteur Allaert. «Pensez à la transmission correcte
et rapide des lettres de sortie, à l’accès au dossier
médical et au transfert du trajet préopératoire vers
le médecin généraliste. La prochaine procédure
d’accréditation ira encore plus loin sur cette voie.»
Dr Geert Dekorte: «C’est une satisfaction pour le
médecin généraliste de pouvoir diriger le patient près
de son domicile pour obtenir des soins de qualité,
mais il est toujours possible de faire mieux. Nous
sommes optimistes quant aux résultats de cette
concertation.»
Info: www.huisartsenwesthoek.be
info@huisartsenwesthoek.be
-mail PB- PP B-
BELGIE(N) - BELGIQUE
15617
De gauche à droite: dr. Jan De Groote, dr. Joke Fouvry, dr. Koen Bacquaert, dr. Benoit Denys, dr. Sigfried
Provoost, dr. Wim Debrabandere, dr. Olivier Rouseu, dr. Peter Chielens, dr. Geert Dekorte.
2
DR ELS VIAENE
Service de Cardiologie
Vu que son père fut médecin généraliste,
le docteur Els Viaene a été plongée, en
quelque sorte, dans la médecine depuis
sa plus tendre enfance. «Je me suis
spécialisée en cardiologie parce que
cette spécialité couvre un large éventail
de pathologies allant de problèmes
électriques à des problèmes de valve en
passant par des pannes de pompe et ce,
à tous les âges.»
La cardiologue, qui vient d’être diplo-
mée, débutera au centre hospitalier Jan
Yperman en janvier 2016. «Je vais me
consacrer à la cardiologie générale, mais également à la rééducation.
Je me réjouis déjà de pouvoir travailler dans cet hôpital de pointe
équipé d’un nouveau cathlab, et disposant d’une équipe de collègues
dynamiques.»
Info: Secrétariat Cardiologie – Pneumologie
057 35 71 90, seccar[email protected]
APR. BIOL. STIJN JONCKHEERE
Laboratoire de Biologie clinique
Stijn Jonckheere intègre le Labora-
toire de Biologie clinique à partir du 15
octobre. «Après mon assistanat, j’ai opté
pour un ‘Fellowship Clinique’ de deux ans
à l’OLV à Alost afin de me perfectionner
en microbiologie. Au centre hospitalier
Jan Yperman, mes domaines spéci-
fiques se situent également au niveau
de la microbiologie ainsi que la biologie
moléculaire et la sérologie. J’ai hâte de
commencer. En décrochant le label de
qualité JCI, le centre hospitalier a prouvé
qu’il est capable de travailler en équipe.
Cette mentalité est indispensable pour optimaliser en permanence les
soins aux patients.» Après une formation complémentaire en mycolo-
gie médicale, gestion des antibiotiques et maladies infectieuses, Stijn
Jonckheere suit actuellement un master supplémentaire en hygiène
hospitalière. «À partir du second semestre 2016, c’est moi qui repren-
drai les tâches de l’hygiéniste hospitalier Rafael Joseph.»
Info: Laboratoire de Biologie clinique, 057 35 73 20,
Sp Gériatrie
> Tous les patients gériatriques sont désormais réunis
sous un même toit. Le déménagement du département Sp
Gériatrie, qui accueille 21 patients gériatriques souffrant
d’un problème mental, fut l’avant-dernière phase du
déménagement vers le troisième étage du nouveau
bâtiment. La dernière phase de ce programme sera
l’ouverture, dans le courant du mois de septembre, d’un
troisième service G classique (G2) au deuxième étage. <
Le nouveau bloc G abritait déjà deux sections ‘ordinaires’ de
gériatrie, avec au total 76 lits. Depuis le déménagement du
service de gériatrie Sp, qui accueille des patients gériatriques
souffrant de problèmes mentaux, tous les patients sont à présent
réunis dans le même bloc. Le docteur Philip Van Belle (chef de
service): «L’étage supérieur est réservé à 21 patients gériatriques
présentant un profil spécifique: des patients souffrants de
moments d’égarement, d’absences, de confusion, de démence,
de dépression, etc. On leur a donc prévu l’espace nécessaire pour
que les patients puissent bouger et marcher à loisir. Des espaces
déparés distincts pour les personnes qui veulent s’isoler du
groupe pendant un certain temps ont également été emménagés.»
Les gériatres responsables sont les docteurs Van Belle, Geert Ga-
briel et Bart Werbrouck. L’équipe, responable des soins, se com-
pose d’infirmières gériatriques et d’infirmières psychiatriques. Un
diététicien, un psychologue, un ergothérapeute et une infirmière
sociale sont en mesure de renforcer cette équipe lorsque ceci est
nécessaire. Dr Van Belle: «De cette manière, nous pouvons aider
les patients sous l’angle de diverses expertises. L’accent est mis
sur l’accompagnement et le soutien pratique et psychologique. Les
journées des patients sont structurées, ce qui est essentiel à leur
rééducation.» Les patients admis au Sp Gériatrie y séjournent en
moyenne un mois. «Pendant tout ce temps, les patients sont aidés
et stimulés à se laver eux-mêmes, à manger par eux-mêmes…
Bref, à retrouver leur autonomie. Après leur séjour dans ce ser-
vice, deux tiers des patients vont pour la première fois dans une
résidence services. Les autres rentrent chez eux, mais avec un
maximum de soins à domicile.»
Info: Sp Gériatrie, 057 35 64 81, [email protected]
www.yperman.net/geriatrie
De gauche à droite: dr. Bart Werbrouck, Lynn Crombez, dr. Geert Gabriel, Chantal Catteeuw,
Ellen Detavernier et dr. Philip Van Belle. Absent sur la photo: Hendrik Vandaele.
Nouveaux médecins
Rééducation gériatrique
multidisciplinaire
3
De gauche à droite: le docteur Veerle Soufflet, prof. dr. Werner Budts et le docteur Els Troost.
>
Au cathlab du CH Jan Yperman, les cathéters se
posent aussi bien au niveau de l’aine qu’au niveau
du poignet. «Ceci est possible pour environ 70 %
de nos patients», explique le cardiologue Dries De
Cock.
<
Depuis un quart de siècle le cathétérisme cardiaque
se pratique en passant via la veine fémorale. En effet,
cette voie d’accès était la seule voie suffisamment
large permettant l’introduction des gaines de cathéter
d’un diamètre d’environ 4 mm. «Actuellement le
diamètre des cathéters ne font plus que 1,5 à 2 mm »,
ajoute le docteur De Cock. «Nous pouvons donc
souvent passer par l’artère radiale au niveau du
poignet, pourvu que celle-ci soit suffisamment large.
Ceci n’est pas toujours le cas, entre autres chez les
femmes, les patients diabétiques et les patients plus
âgés. Environ 7 patients sur 10 entrent en ligne de
compte pour cette technique.»
Cette procédure est proposée depuis 18 mois au
cathlab du CH Jan Yperman. Dr De Cock: «Même
lorsqu’elle est effectuée correctement, la procédure
via l’aine présente un risque d’hémorragie de l’ordre
de 2 à 3 %. La prudence s’impose, d’autant plus que
beaucoup de nos patients prennent des anticoagulants.
Les complications se limitent la plupart du temps à
des ecchymoses. Plus rarement, il peut se produire
une hémorragie au niveau du rétropéritoine. La pro-
cédure via le poignet ne provoque aucune hémorragie.
Elle offre également plus de confort au patient qui ne
doit pas porter de pansement compressif et qui peut
s’asseoir directement à table. En cas de procédure par
l’aine, le patient doit rester alité pendant 6 à 12 heures
avec la jambe en position tendue.»
Info: Service de Cardiologie
057 35 71 90
> Tous les trois mois, un cardiologue de l’UZ Leuven
se rend au CH Jan Yperman, pour y assurer, avec
la cardiologue Veerle Soufflet, le suivi de patients
adultes souffrant d’une maladie cardiaque
congénitale stable. <
Certaines malformations cardiaques congénitales
complexes requièrent un suivi pointu par un spécialiste
dans un centre universitaire. Actuellement, les patients
stables ont, dans la plupart des cas, la possibilité
d’obtenir ce suivi dans leur propre région grâce à
une coopération unique avec le professeur Werner
Budts de l’UZ Leuven, qui est un expert au niveau des
maladies cardiaques congénitales chez les adultes. Le
professeur Budts se rend à Ypres tous les trois mois
pour y assister à des consultations conjointes avec la
cardiologue yproise Veerle Soufflet.
Professeur Budts: «C’est le médecin qui se rend chez
le patient et non l’inverse. Je viens à Ypres, ou bien
personnellement, ou c’est ma collègue, le docteur Els
Troost, qui se déplace.»
Le docteur Veerle Soufflet a fait de la recherche au
niveau des maladies cardiaques congénitales durant
ses stages à l’université. Au cours des trois dernières
années, elle s’est rendue chaque semaine à Louvain
pour assurer des consultations avec le professeur
Budts et le docteur Troost. Cette expérience s’avère
actuellement très utile. Dr Soufflet: «Les collègues de
Louvain viennent passer ici une demi-journée quatre
fois par an. Le reste du temps, nous disposons de suf-
fisamment de savoir-faire en cardiologie pour évaluer,
par exemple, si un patient peut être suivi à Ypres ou s’il
est préférable de le diriger à Louvain.»
Info: Secrétariat Cardiologie – Pneumologie
057 35 71 90, secc[email protected]
Louvain
renforce
Ypres
Un robot
comme
Pharmacien
La pharmacie vient d’être
équipée d’un nouveau
robot – qu’on a appelé
‘Botti’. Ce robot met à la
disposition des différents
postes infirmiers tous les
médicaments à adminis-
trer par voie orale. Après
avoir été testé pendant
plusieurs mois dans le
département de gériatrie
G1, l’utilisitation du robot
sera déployé dans les
autres services à partir
du mois de septembre.
Eveline Lauwers (pharma-
cienne en chef): «Le robot
est couplé à la prescription
électronique aux patients.
Il prépare toutes les 24
heures les médicaments à
prendre par voie orale pour
chaque patient et ceci dans
l’ordre de leur administa-
tion.»
D’où vient le nom Botti?
«Les collaborateurs du
centre hospitalier ont
organisé un concours et
ils ont adopté le nom du
premier pharmacien de la
Belgique: Thomas Botti. Ce
nom est en outre facile à
retenir et à prononcer
L’aine
ou le poignet?
4
La campagne de promotion de l’examen de dépistage du cancer du côlon a remporté un franc succès. Dans
les hôpitaux, le délai d’attente pour le test de suivi, c’est-à-dire la coloscopie, s’est considérablement allongé.
C’est pourquoi le centre hospitalier Jan Yperman a pris l’initiative d’ouvrir une clinique de jour dédicacée pour
cet examen. Le délai d’attente n’est maintenant plus que d’une petite semaine.
Pleins feux sur
la prévention
du carcinome
colorectal
Ablation de polypes
Environ la moitié des iFOBT sont négatifs. Lorsqu’une personne a un test posi-
tif, son médecin généraliste l’envoie passer une coloscopie.
Dr Koen Thorrez (gastro-entérologue): «Lors des coloscopies, nous décou-
vrons chez 25 à 30 % des patients des polypes qui sont enlevés directement au
cours de l’examen. La plupart sont bénins, mais certains peuvent dégénérer en
carcinome. En cas de doute sur la nature de la lésion, on effectue une biopsie.
Les polypes enlevés sont systématiquement envoyés au labo pour un examen
anatomopathologique par le pathologiste. Dans 10 % des cas, nous détectons
un carcinome colorectal et une intervention chirurgicale est alors nécessaire.
Le taux de survie dépend fortement du stade de la tumeur. À un stade précoce
et superficiel de la tumeur, le taux de survie s’élève
à 95 % des patients.»
Dr Bart van Besien: «Lorsque la coloscopie est
négative – aucun polype ni tumeur – un contrôle
tous les dix ans suffit. Le délai est ramené à cinq
ans lorsque l’on constate la présence d’un cancer
du côlon à un stade précoce. Lorsque des polypes
sont enlevés, un suivi intensif est nécessaire. Pour
les polypes à faible risque, un contrôle tous les cinq
ans suffit. Si les polypes font plus d’un centimètre ou
qu’ils ont une forme suspecte, le délai est tous les
trois ans.»
Tous les hommes et femmes âgés de 56 à 74
ans ont reçu ou vont bientôt recevoir par la
poste une invitation à se soumettre à un test
gratuit des selles. L’invitation est accompa-
gnée d’un kit de prélèvement permettant de
récolter un échantillon de selles. Environ la
moitié des personnes contactées ont parti-
cipé en renvoyant l’échantillon au labo. Deux
semaines plus tard, le patient et le médecin
reçoivent le résultat, comme l’explique le
gastro-entérologue Bart van Besien. «L’on
utilise le test iFOBT qui vise à détecter la
présence de sang occulte dans les selles, ce
qui peut être dû à la présence de polypes ou
de tumeurs. Le test iFOBT détecte spécifi-
quement l’hémoglobine humaine provenant
du côlon. L’ancien test donnait aussi un
résultat positif lié à la présence de sang dans
le tractus gastro-intestinal supérieur et à la
présence de sang animal. Le fait de manger
de la viande rouge ne donne plus aujourd’hui
un résultat positif au test.»
Info: secrétariat de Médecine interne,
057 35 72 70,
[email protected] Dr. Bart van Besien
Les patients dont le test des selles donne un résultat positif sont envoyés par leur généraliste chez un gastro-entérologue pour subir
une coloscopie. Cet examen est pratiqué la plupart du temps sous sédation légère ou profonde en présence d’un anesthésiste.
5
Sédation profonde ou légère?
La coloscopie nécessite un intestin propre. Le patient doit suivre
pendant deux jours un régime sans résidus et prendre une solution
de lavement intestinal. L’examen proprement dit s’effectue de plus en
plus souvent sous sédation profonde, en présence d’un anesthésiste.
Dr Koen Thorrez: «Comme il s’agit d’un examen de dépistage et qu’il
faut pouvoir motiver les patients à se soumettre à une coloscopie de
contrôle quelques années plus tard, la coloscopie ne peut pas être
une expérience traumatisante. C’est pourquoi nous optons souvent
pour un examen sous sédation profonde, même pour les patients
souffrant de problèmes cardiaques ou pulmonaires. Le patient qui le
souhaite peut opter pour une sédation légère. Dans ce cas, c’est le gastro-entérologue qui admi-
nistre lui-même un narcotique léger et un analgésique morphinique.» Comme la campagne de
dépistage a entraîné une forte augmentation du nombre de coloscopies, il a été décidé de consa-
crer à cet examen une clinique de jour spécialisée, distincte de la clinique de jour ordinaire.
Écho-endoscopie
Lorsque des tumeurs malignes sont découvertes, il est important
de savoir dans quelle mesure elles ont franchi la paroi de l’intestin
et si les ganglions voisins sont touchés. Quand il s’agit d’une tumeur
au rectum, elle peut être examinée par écho-endoscopie. La gastro-
entérologue Marie Gallant a suivi une formation spécifique et cet
examen est désormais aussi proposé à Ypres. Dr Marie Gallant: «À
l’extrémité de l’écho-endoscope, ce n’est pas une caméra qui est ins-
tallée, mais une sonde échographique. Le résultat de cet examen est
déterminant pour la stratégie à suivre et pour l’ordre des différentes
parties du traitement: radiothérapie, chimiothérapie et intervention
chirurgicale
(ndlr: pour en savoir plus sur les nouvelles technolo-
gies chirurgicales transanales, voir p.6).
L’écho-endoscopie s’utilise
d’ailleurs aussi pour les tumeurs à l’œsophage et au pancréas ainsi
qu’en cas de problèmes au canal biliaire.»
Promenade virtuelle
Il n’est parfois pas possible de
réaliser une coloscopie classique,
par exemple lorsque le patient a un
côlon anormalement long ou pour
d’autres raisons. Dans ce cas, on peut
malgré tout pratiquer un dépistage
par le biais d’une coloscopie virtuelle.
Dr Sofie Allewaert (service d’image-
rie médicale): «Il s’agit en fait d’un
examen CT à faible dose. Comme
pour la coloscopie classique, l’intestin
doit être préparé. Un marqueur fait en
sorte de colorer les selles résiduelles
afin de bien voir la différence avec
les polypes. Le patient reçoit d’abord
un antispasmodique. Ensuite, nous
insufflons du CO2 dans le rectum au
moyen d’une sonde afin de dilater
l’intestin de telle manière que les
petites lésions ne puissent pas rester
cachées dans les plis de l’intestin.
Nous faisons ensuite un scan en posi-
tion couchée dorsale et un en position
couchée ventrale. Un logiciel convertit
les images en images 3D, ce qui nous
permet de nous promener virtuelle-
ment dans le côlon du patient.»
La coloscopie virtuelle est rapide et
moins invasive. Mais si l’on découvre
des polypes suspects lors de cet
examen, une coloscopie classique
restera nécessaire pour les retirer.
Chiffres et faits
40 à 50 % de la population développe au cours de sa vie des polypes au niveau du gros intestin.
La plupart restent bénins.
Chaque année, plus de 5.000 Flamands sont atteints d’un cancer du côlon. C’est la deuxième forme de
cancer la plus répandue chez la femme et la troisième chez l’homme.
Environ 1.750 personnes décèdent chaque année en Flandre des suites d’un cancer du côlon.
Le dépistage généralisé permettra de faire reculer ce nombre de décès de 400 unités.
Plus ce cancer est détecté à un stade précoce, meilleur est le pronostic, le taux de survie atteignant
alors 95 % des patients. En cas de métastases, le taux de survie retombe à seulement 10 %.
Facteurs de risque?
L’âge et les antécédents familiaux sont des facteurs de risque important du cancer du côlon. Le tabac,
l’alcool, l’obésité, la viande rouge et le manque d’exercice augmentent également le risque.
Prévention
du cancer
Les trois gastro-entérologues, à savoir le Dr Bart van Besien, le Dr Koen Thorrez et le Dr Marie Gallant, forment une association au sein du groupe de Médecine interne.
Dr. Marie Gallant
Dr. Koen Thorrez
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