N.23
EchoRoche
officine
Pour le pharmacien et son équipe officinale
i
novembre 2006
i
parution trimestrielle
i
Surveiller sa glycémie,
pour quoi faire ?
Diabète
Surveiller sa glycémie,
pour quoi faire ?
pages 4 et 5
Cancer bronchique
Passage en ville
de Tarceva®
page 2
Ostéoporose
75 % de patients
non diagnostiqués
pages 6 et 7
Produits
Un nouveau lecteur
Accu-Chek Go
page 8
échoRoche officine novembre 2006 numéro 23
P 2
Disponible à l’hôpital depuis décembre dernier, Tarceva est délivré
en officine depuis le 9 octobre. Le pharmacien sera en première
ligne pour favoriser le bon usage du produit auprès des patients
ambulatoires et les informer sur les effets secondaires. Le produit se
présente sous forme de comprimés pelliculés de 25, 100 et 150 mg.
Pour accompagner ce nouveau passage en ville, Roche remet en
place le dispositif qui a fait ses preuves : numéro Azur pour répondre
aux questions des professionnels (0 8100 76243), pages consacrées
à la pathologie et au traitement sur Planète Roche Officine, brochure
d’information de 28 pages.
Nouveautés
© ROCHE DR
" Tout faire pour éviter les pertes de chance patient "
Passage en ville de Tarceva (erlotinib)
Valérie Durocher,
responsable de
Roche Action
Officine
Interview
Professeur
Jean-François Morere,
oncologue, hôpital
Avicenne (Bobigny)
© ROCHE DR
Savoir déculpabiliser les malades
Quel est l’état des lieux
du cancer du poumon en
France ?
" On enregistre chaque année
28 000 nouveaux cas(1), et
les chiffres de mortalité sont
proches des chiffres d’incidence.
L’âge moyen du dépistage se situe
vers 59 ou 60 ans. Les facteurs
déclenchants sont bien connus :
exposition aux produits de com-
bustion du tabac, au nickel,
au chrome ou à l’amiante."
Quel est l’état d’esprit des
malades, et comment les
aborder ?
" Ils sont très souvent marqués
par le discours des médias sur
leur maladie, à la fois drama-
tique le cancer bronchique
tue plus que le cancer du sein
et culpabilisant vis-à-vis des
anciens fumeurs. De plus, ces
derniers souffrent souvent
d’autres pathologies liées au
tabac, comme les bronchopathies
ou les maladies cardiovascu-
laires. Il est essentiel d’être à leur
écoute, de les déculpabiliser, de
les aider à prendre de la distance
vis-à-vis du discours des médias :
ce sont des malades, ils doivent
être entourés et non jugés."
Quelles priorités pour les
conseils des pharmaciens ?
" Tarceva déclenche fréquem-
ment des éruptions cutanées ou
des diarrhées, le risque étant
alors un manque d’observance
voire un arrêt du traitement.
Pour les éruptions cutanées, qui
ressemblent à de l’acné, rappeler
qu’il s’agit d’un effet secondaire
mais non d’une toxicité du trai-
tement. Le pharmacien peut
proposer une crème hydratante,
mais il évitera les traitements
classiques de l’acqui, pour la
plupart, n’ont pas d’efficacité et
peuvent même aggraver le mal.
Il doit aussi "coacher" son client
car il est difficile d’accepter un
effet secondaire aussi visible.
Pour les diarrhées, on propo-
sera les traitements habituels,
sauf pour les cas très sévères
le médecin peut décider une
interruption de la prise de
Tarceva."n
(1) Chinaud F. et al. : Incidence du
cancer du poumon en France métropo-
litaine de 1997 à 2002 : les données du
régime général de l’assurance maladie.
Revue médicale de l’Assurance Maladie
volume 35 2/avril-juin 2004 : 69 - 79.
© ROCHE DR
" Les pharmaciens qui veulent s’investir dans la prise
en charge de patients cancéreux et jouer leur rôle
d’acteur de santé peuvent compter sur nous. Nous
sommes à leurs côtés pour les aider à connaître les
pathologies et les traitements, à faire accepter ces
traitements aux patients, à encourager l’observance,
à délivrer des messages cohérents avec ceux de
l’hôpital, etc.
Cette démarche de partenariat, dont le but est
d’assurer une prise en charge efficace et cohérente
entre acteurs de santé, doit éviter toute perte de
chance pour le patient. Pour les pharmaciens, elle
s’inscrit aussi dans l’évolution de leur métier et dans
les priorités actuelles de santé publique : le cancer y
tient une large place." n
http://www.roche.fr
http://www.accu-chek.fr
P 3
échoRoche officine novembre 2006 numéro 23
ÉchoRoche officine
est un trimestriel édité par :
• Roche Diagnostics, Meylan (38)
Tél. 04 76 76 30 00
• Roche, Neuilly-sur-Seine (92)
Tél. 01 46 40 50 00
Contact : diane.bachem@roche.com
Directeur de la publication
Bertrand Le Bert
Directrice de la rédaction
Valérie Delachenal
Comité de rédaction
Valérie Allal, Diane Bachem,
Frédéric Chion, Marc Coquand,
Valérie Delachenal, Valérie Durocher,
Frédéric Jacquey, Sophie de Leiris,
Emmanuelle Stolar
Coordination et réalisation
Format / Éditions Courcoux, Grenoble (38)
Coordination éditoriale
Benoît Playoust
Rédaction Albane Canto, Benoît Playoust
Direction artistique / maquette
Atom Kraft design
Impression Imprimerie Les Deux-Ponts
Numéro 23 / Dépôt légal octobre 2006
ISSN à parution.
Tous les noms de marques cités dans ÉchoRoche
officine sont des marques déposées. Ni article,
ni extraits de cette publication ne peuvent être
reproduits sans l’autorisation des laboratoires
Roche Diagnostics ou Roche.
Pour le pharmacien et son équipe officinale
Actualités
N.23
EchoRoche
officine
POUR L E PHARMACIEN E T SON ÉQUIPE OFFICINALE
I
novembre 2006
I
parution trimestrielle
I
Surveiller sa glycémie,
pour quoi faire ?
Diabète
Surveiller sa glycémie,
pour quoi faire ?
pages 4 et 5
Cancer bronchique
Passage en ville
de Tarceva®
page 2
Ostéoporose
75 % de patients
non diagnostiqués
pages 6 et 7
Produits
Un nouveau lecteur
Accu-Chek Go
page 8
PHOTO BRUNO MOYEN
Formations Roche
Diagnostics :
toujours l’affluence
En 2006 encore, Roche Diagnostics
a animé des formations en soirée
sur le diabète, pour quelque
1 500 pharmaciens et membres d’équipes
officinales. Trois thèmes étaient proposés :
" Lautosurveillance glycémique ",
" L’intérêt de l’autosurveillance glycémique
dans la prévention des complications
comme celle inhérente au pied diabétique "
et " L’intérêt de l’autosurveillance
glycémique dans la validation des choix
alimentaires ", le plus récent, qui suscite
depuis son lancement un vif intérêt. De plus, les
participants ont reçu un document de référence
qu’ils pourront de nouveau consulter.
Un module supplémentaire, " La validation du traitement
médicamenteux par l’autosurveillance glycémique ",
sera proposé en 2007. n
Fondation Roche
Mieux vivre avec une
tumeur du cerveau
réunissant médecins,
psychologues, orthophonistes,
enseignants spécialisés, artistes,
etc., les potentiels des enfants
seront identifiés, et ces derniers
bénéficieront de programmes de
rééducation individualisés basés
sur leurs " forces vives " : musique
pour l'un, travail avec un clown
pour l'autre, écriture et théâtre,
arts plastiques… Cette démarche
innovante dite de réhabilitation
positive, très différente des
approches actuelles ( remédier
aux " ficits " de l'enfant ), sera
expérimentée pendant trois ans sur
des enfants et adolescents. Avec,
bien sûr, l'objectif d'initier leur
réinsertion scolaire et le retour à
une vie normale. n
Ils ont couru
pour le diabète
Plus de sept cents personnes ont participé,
le 1er octobre à Paris, à la deuxième édition
des " Relais Santé Novo Nordisk ", une épreuve
de marche et de course à pied visant à
sensibiliser le grand public au diabète.
Il s’agissait d’un relais par équipe de cinq
personnes, sur une distance de vingt kilomètres.
Les organisateurs ( la Fédération française
d’athlétisme, l’AJD et Novo Nordisk,
en partenariat avec Roche Diagnostics )
ont intégralement reversé les frais d’inscription
au profit de la recherche sur le diabète. n
Des " rendez-vous diabète " ouverts aux pharmaciens
De plus en plus de pharmaciens participent
à des événements autour du diabète, pour mieux
appréhender cette pathologie et la perception
qu’en ont les malades. Si cette démarche
vous intéresse, nous vous conseillons tout
particulièrement les événements suivants.
5 novembre
50 ans de l’AJD ( Association des jeunes diabétiques ) Maison de la Mutualité à Paris
16 au 18 novembre
11e Salon du Diabète " Épidémie dans un monde en déséquilibre "
Espace Charenton à Paris (Conférences, expositions, débats, ateliers)
24 et 25 novembre
- Journées d’Endocrinologie Guérité Faculté des Saints-Pères à Paris
- Journée d’automne de l’Alfédiam Paramédical : "Parlons du diabète autrement"
Les tumeurs du cerveau
concernent aussi les enfants et
les adolescents.
Et si le nombre des guérisons
augmente régulièrement, tout n'est
pas gagné pour les intéressés :
beaucoup ont subi un retard
scolaire, des difficultés d'adaptation
ou des troubles cognitifs
émotionnels. C'est pourquoi
la Fondation Roche a décidé
de soutenir un projet original
de rééducation présenté par une
équipe de l'Institut Gustave Roussy
( Villejuif ). L'idée est de favoriser
une meilleure insertion scolaire
et sociale en revalorisant l'enfant
malade comme personne avec un
potentiel à développer. Grâce à
une consultation multidisciplinaire
EchoRoche
officine
© PIERRE DUVERT
échoRoche officine novembree 2006 numéro 23
P 4
Services
L’autosurveillance de la glycémie,
pour quoi faire ?
Pourquoi faut-il demander à un patient diabétique de contrôler
sa glycémie plusieurs fois par semaine ou par jour selon les situations ?
Quels bénéfices en retirera-t-il selon qu’il est de type 1 ou de type 2 ?
Au-delà du geste et de la technique, dans quel état d’esprit
l’autosurveillance de la glycémie (ASG) doit-elle être pratiquée pour être
utile, et comment les pharmaciens peuvent-ils y contribuer ?
ÉchoRoche officine a rencontré le professeur Serge Halimi,
chef du service de diabétologie du CHU de Grenoble.
Professeur Serge Halimi,
chef du service
de diabétologie
au CHU de Grenoble
Diabétiques de type 1 :
une obligation qui peut
contribuer au confort
" Pour les diabétiques de type 1,
soit 200 000 personnes environ
en France, l’ASG est obligatoire
et indispensable, souligne  le 
professeur  Halimi. C’est le
seul moyen de gérer l’insulino-
thérapie au jour le jour ".  Le 
schéma  le  plus  simple  a  sur-
tout  consisté  à  pratiquer  une 
glycémie  à  jeun  et  avant  les 
repas  pour  doser  ses  insulines 
rapides.
Ce  modèle  qui  laissait  peu 
de  souplesse  au  malade  est 
remplacé  progressivement 
depuis  quelques  années  par  le 
principe  "d’insulinotrapie 
fonctionnelle".  " L’idée est
de donner au patient plus
d’autonomie, de souplesse et
d’efficacité ",  explique  le  pro-
fesseur  Halimi.  La  glycémie 
à  jeun  apprécie  l’efficacité  de 
l’insuline lente injectée  le plus 
souvent  le  soir  et  le  besoin 
en  " basale ".  " Les autres gly-
cémies, avant et/ou après le
repas, ne sont plus un simple
constat à un instant " t ", mais
un indicateur pour ajuster les
doses d’insuline aux repas plus
ou moins copieux, aux change-
ments d’horaire, à une activité
physique prévue ou non… "
Cette  approche  a  été  rendue 
possible  par  l’apparition  de 
divers  types  d’insulines,  lentes 
et ultrarapides (analogues), qui 
autorisent un tel " sur mesure ". 
Le  malade  y  trouve  d’impor-
tants  bénéfices  :  il  peut  enfin 
mieux  adapter  son  traitement 
à  son  mode  de  vie,  et  non 
plus  l’inverse.  Qu’il  veuille 
conduire, animer une réunion 
ou  faire  du  sport,  l’ASG  lui 
permet de savoir où il en est et 
de se préparer en conséquence. 
Un tel renforcement, perçu au 
départ comme une contrainte,
s’avère rapidement un élément 
de confort !
Diabétiques de type 2 :
tout dépend du stade
de la maladie
La France compte plus de deux 
millions  de  diatiques  de 
type  2  et,  pour  eux,  l’intérêt 
de  l’ASG  dépend  du  stade 
d’évolution de la maladie.
Tant  que  le  patient  équilibre 
son  diabète  par  l’hygiène  de 
vie  (alimentation,  activité 
physique),  l’ASG  n’a  aucun 
caractère obligatoire et ne doit 
pas  devenir  une  obsession. 
" Si elle est conseillée, précise le 
professeur  Halimi,  ce doit être
dans un objectif pédagogique,
pour motiver le patient, concré-
tiser l’existence de cette mala-
die indolore et asymptomatique
et lui apprendre à vivre avec
elle, sans excès ou privations
inutiles. Deux à quatre glycé-
mies par semaine me paraissent
suffisantes. "Attention : la péda-
gogie  suppose  aussi  un  suivi. 
Les professionnels de santé qui 
recommandent  l’ASG  doivent 
s’enquérir  régulièrement  des 
résultats  relevés  pour  démon-
trer  qu’ils  ont  un  intérêt  et 
qu’ils en tiennent compte.
Quand  le  patient  commence 
un traitement médicamenteux, 
la nécessité de l’ASG se précise, 
principalement en cas de prise 
de  sulfamides." Ils ont une
action puissante sur la sécrétion
d’insuline et peuvent provoquer
une hypoglycémie, non pas le
matin mais en fin de matinée,
en milieu ou en fin d’après-midi
surtout "  précise  le  professeur 
Halimi.L’ASG intervient alors 
pour  aider  le  malade  à  mieux 
se  connaître,  à  confirmer  une 
© GOODSHOOT
L'autosurveillance de la glycémie est une des grandes contraintes qui pèsent aux diabétiques, mais elle contribue aussi 
à leur confort de vie, à leur compréhension de la maladie et à la limitation des complications.
P 5
échoRoche officine novembre 2006 numéro 23
Services
" Les pharmaciens
ont une place à
prendre "
" La contribution des pharmaciens à
l’ASG se joue à deux niveaux, estime
Serge Halimi. D’abord, la prise en main
des lecteurs et leurs réglages, pour les-
quels les malades ont besoin qu’on leur
consacre du temps. Ensuite, le suivi, la
pédagogie et le soutien, par exemple
pour mettre en garde contre le risque
d’hypoglycémie lié aux sulfamides, pour
compléter une prescription, pour s’as-
surer de l’observance. Il faut dégager
du temps, j’en suis conscient, mais les
pharmaciens doivent savoir qu’ils ont
une place à prendre. En particulier,
ceux qui rejoignent des réseaux de
soins sont très bien accueillis. "
dont  le  médecin  ne  suit  pas 
les résultats (pas de retombées 
sur  l’ajustement  thérapeu-
tique)  n’est  qu’une  contrainte 
sans  bénéfice." C’est une
source d’angoisse pour l’inté-
ressé et de dépenses inu-
tiles pour la collectivité."  En 
revanche,  une  ASG  expliquée,
partagée,  comprise  et  suivie 
prendra toute sa signification et 
contribuera  au  mieux-être  du 
patient." Les maîtres mots sont
pour moi l’éducation, l’alliance
thérapeutique, l’autonomie, le
partage des décisions et le suivi,
décline  le  professeur  Halimi. 
J’y crois d’autant plus que la
grande majorité des patients
sont capables de comprendre
et d’exploiter leurs résultats
d’ASG."
leur pèse  le  plus  dans  leur  vie 
quotidienne,  ils  répondent 
souvent  " l’autosurveillance de
la glycémie ".Réponse logique, 
puisqu’il  s’agit  là  du  seul 
" signe extérieur"  de  la  mala-
die  ;  mais  réponse  paradoxale 
puisqu’on l’a vu, l’ASG contri-
bue  au  confort  du  malade,  à 
son  apprentissage  mais  aussi 
à  la  limitation  des  complica-
tions.  " Plusieurs études ont
montré qu’un diabète traité
très tôt et mieux surveillé par
ASG avait des complications
moindres et plus tardives qu’un
diabète moins suivi les premières
années, souligne  le  professeur 
Halimi.Je préfère donc installer
l’ASG plus tôt, même si elle ne
paraît pas indispensable. Mais
pas n’importe quelle ASG."
En  effet,  une  ASG  présentée 
comme  une  contrainte, 
pratiquée  comme  un  rituel  et 
présomption  d’hypoglycémie 
(les  symptômes  sont  dis-
crets  chez  certains  individus), 
à  éviter  tout  surdosage  et  à 
réagir  en  conséquence." Je
constate que les patients sous
sulfamides qui ne font que la
glycémie à jeun abandonnent
davantage l’ASG : les résultats
varient peu et l’intérêt du geste
est contestable. En revanche,
ceux qui la pratiquent l’après-
midi en saisissent parfaitement
l’utilité. "Cette valeur est indis-
pensable  au  médecin  pour 
adapter le traitement.
Enfin,  les  patients  de  type  2 
qui  passent  sous  insuline
doivent  absolument  pratiquer 
l’ASG afin d’adapter leur dose 
d’insuline  lente  (première 
étape du traitement) au vu des 
glycémies au réveil et d’estimer 
l’efficacité  de  l’ensemble  du 
traitement  par  un  second 
contrôle  à  heure  variable. 
" Deux contrôles par jour me
paraissent nécessaires. "
En conclusion : pour une
ASG expliquée, partagée et
suivie
Quand  on  demande  à  des
diabétiques  de  type  2  ce  qui 
© BRUNO MOYEN
L'autosurveillance de la glycémie est une des grandes contraintes qui pèsent aux diabétiques, mais elle contribue aussi 
à leur confort de vie, à leur compréhension de la maladie et à la limitation des complications.
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