Lycée Newton - PTSI T3 - Deuxième principe de la thermodynamique
•Alors que le travail et le transfert thermique joue un rôle équivalent dans le premier principe, l’expres-
sion de l’entropie échangée fait apparaître la dissymétrie entre ces deux grandeurs : seul le transfert
thermique intervient.
•L’entropie s’exprime en J·K−1.
•Au lieu d’écrire une égalité et de parler d’entropie créée, on aurait pu écrire simplement ∆S≥Se.
L’intérêt de cette écriture est qu’elle fait apparaître clairement une inégalité, signifiant que l’entropie
est une grandeur non conservative.
•Autrement dit, la présence de Sc≥0dans le bilan d’entropie signifie que l’entropie n’est pas une
grandeur physique conservative. Contrairement à l’énergie, qui ne peut être créée, mais uniquement
échangée.
1.4 Cas particulier d’un système isolé
Dans le cas d’un système isolé, l’entropie du système ne peut qu’augmenter :
∆S≥0(8)
Ainsi, un système isolé abandonné à lui-même va spontanément évoluer de manière à augmenter son entro-
pie. Lorsqu’il atteint l’équilibre thermodynamique, son entropie n’augmente plus et a donc atteint sa valeur
maximale. Dans ce cas, l’augmentation de l’entropie est une indication de la flèche du temps. L’entropie
d’un système isolé croît lorsque le temps s’écoule.
2 Bilans d’entropie
2.1 Utilisation du deuxième principe
Faire un bilan d’entropie, c’est expliciter les termes ∆S, variation de l’entropie du système étudié, et
Se, entropie reçue par le système. On n’a pas accès directement à Sc: cette grandeur se calcule à partir de
l’application du deuxième principe :
Sc= ∆S−Se(9)
On pourra alors discuter le caractère réversible (Sc= 0), irréversible (Sc>0) ou impossible (Sc<0) d’une
transformation.
2.2 Variation d’entropie d’un système
La variation d’entropie ∆Sd’un système se calcule à partir de l’expression de son entropie, qui sera
donnée : l’établissement de l’entropie d’un système n’est pas au programme.
2.2.1 Variation d’entropie du gaz parfait
Les variables d’état du gaz parfait dont sa pression p, son volume Vet sa température T/ L’état de n
moles de ce gaz à l’équilibre est entièrement déterminé par la donnée de deu de ces variables : (p, V ),(p, T )
ou (T, V ) ; la troisième de ces variables se déduit de l’équation d’état pV =nRT .
L’entropie, fonction d’état, ne dépend que de l’état macroscopique du gaz ; elle est donc entièrement
déterminée par la donnée de deux des variables d’état p,Vet T. On peut donc l’écrire comme une fonction
de deux variables S(p, V ), S(p, T )ou S(T, V ). L’expression de l’entropie Sen variables (T, V )est admise :
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