9 cancer l soigner examens e eri g a m i analyse Diagnostic Différents examens de dépistage permettent de rechercher la présence d’une tumeur maligne. À l’issue de ces examens, un diagnostic est établi. A fin © BS IP/RAG UET H. d’établir un diagnostic, le médecin peut recourir, en fonction notamment de la tumeur et de l’organe, à différents types d’examen : • des analyses sanguines ou urinaires afin de rechercher la présence de substances liées à l’existence d’une tumeur ; • des techniques d’imagerie médicale telles que l’échographie, le scanner, l’IRM, etc., qui permettent de visualiser la tumeur ; • une biopsie, à savoir un prélèvement chirurgical de tissus au sein de la tumeur pour les analyser. Une fois le diagnostic posé, le médecin peut proposer un traitement. ! t n i o p Faire le En fonction de la réaction du patient au traitement, du stade d’avancement de la tumeur…, le médecin pourra établir un pronostic permettant d’évaluer les chances de rémission de la maladie. se aly 3 An ti pa 2 on ra nt Pré Prél èv em 1 e Étapes d’une biopsie vous êtes ici Reconnue d'utilité publique 10 cancer l palliatif soigner if t n e v é curatif pr Traitements Chaque patient recevra un traitement spécifique lié au type de cancer, à son stade d’avancement et à de nombreux autres facteurs (âge, antécédents médicaux…). Le © PH AN V. IE / BU RG ER médecin propose au patient un traitement personnalisé qui fait appel à une ou plusieurs techniques : chirurgie, radiothéra pie, chimiothéra pie, biothérapies. Pendant le traitement, le médecin évalue son efficacité et l’adapte en fonction de la réponse de la tumeur. L e traitement peut être préventif, curatif ou palliatif (dont le but est d’améliorer la qualité de vie lorsque les traitements curatifs ne sont plus efficaces). L es traitements anticancéreux p rovo q u e n t s o u ve n t d e s e ff e t s secondaires. Ceux-ci varient d’un pa tient à l’autre. Les médecins choisissent les traitements les plus efficaces contre la maladie tout en essayant de minimiser les effets secondaires. . . . r u e l u o d La De grands progrès ont été réalisés dans la prise en compte de la douleur liée à la maladie ou aux traitements. Reconnue d'utilité publique 11 cancer tech l niqu soigner f i s a v n i n o es s l i t u o n Chirurgie La chirurgie consiste à retirer la tumeur et, par précaution, les tissus qui l’entourent. C’est le principal mode de traitement des tumeurs solides localisées. Re / P.G NIE r o f es l r ine s s de HA ©P chirurgie est le plus ancien des modes de traitement du cancer. Elle conserve une place importante dans les traitements anticancéreux. Elle peut être employée seule ou en association avec d’autres thérapies (chimiothérapie, radiothérapie, etc.). L es techniques ont beaucoup évolué. Elles sont de moins en moins invasives et de plus en plus précises grâce à l’amélioration continue des outils (assistance par ordinateur par exemple). Ces évolutions permettent de réduire les suites opératoires et de faciliter la récupération du patient. ARO La . . . s me La chirurgie peut également être utilisée à des fins réparatrices pour rétablir des formes (seins) ou des fonctions (estomac, etc.) modifiées à la suite de l’ablation d’une tumeur. Reconnue d'utilité publique 12 cancer l ef fe soigner ts r e u q blo ir t n le se ra co nd ai re s Chimio thérapie La chimiothérapie anticancéreuse substances chimiques pour T consis te en l’adminis tration de ra m e it t n e imi t n a totique traiter la maladie. Le traitement médicamenteux vise à ralentir ou bloquer la progression de la tumeur. Les Age e e ntiang iogé a t n n iq u Tr a it em nt antimitotiqu e principales molécules utilisées en chimiothérapie détruisent les cellules cancéreuses en arrêtant leur division cellulaire. Ce sont des antimitotiques. D’autres médicaments dits « antiangiogéniques » empêchent l’irrigation sanguine de la tumeur. N’étant pas assez irriguée, la tumeur ne reçoit pas assez de nutriments : elle va régresser. Les cellules cancéreuses sont des cellules à croissance rapide. En les détruisant, la chimiothérapie s’attaque également à d’autres cellules saines à croissance rapide comme, par exemple, les cellules des cheveux. C’est ce qui explique les effets secondaires du traitement (perte de cheveux, fatigue…). s è r s! g o nt r p e n s a e D rm e p Grâce à la recherche, les modes d’administration évoluent. Ainsi, cer taines chimiothérapies sont administrées par voie orale et donnent au patient un plus grand confort de soins (maintien à son domicile, poursuite de l’activité professionnelle…). Les effets secondaires sont, par ailleurs, de plus en plus atténués par l’emploi de « thérapies ciblées » qui visent spécifiquement la tumeur en préservant les cellules saines. Reconnue d'utilité publique 13 ie ons ér ap soigner iati cu rie th cancer l rad localisé Radio thérapie La radiothérapie émet des radiations dirigées contre la tumeur. Elle vise à détruire l’ADN des cellules cancéreuses, bloquant ainsi leur division. La radiothérapie externe, la plus utilisée, consiste Dé tru ire ! à diriger sur la tumeur un flux de radiations. Ces radiations suppriment la capacité de division et de croissance des cellules. La radiothérapie est un traitement localisé, affectant peu les cellules saines environnantes. Il existe des techniques de radiothérapie interne : • la curiethérapie consiste à implanter au contact ou au sein de la tumeur une source radioactive qui agit localement ; • la radiothérapie métabolique vectorielle met en jeu une substance radioactive liquide et injectable. Celle-ci se fixe sur les cellules cancéreuses pour les détruire. D’autres types de radiations sont utilisés dans des cas bien particuliers et dans des centres de traitement peu nombreux. Ce sont notamment les techniques dites de « protonthérapie » et d’« hadronthérapie ». Reconnue d'utilité publique 14 cancer l sys soigner tèm e im mu ni tair e hormones Bio thérapies Chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie ne sont pas les seuls traitements possibles. D’autres solutions thérapeutiques, regroupées sous le terme de « biothérapies », existent déjà telles que l’hormonothérapie ou l’immunothérapie. Les cellules cancéreuses ne sont pas reconnues par le système immunitaire Certains cancers sont « hormonodépendants ». La croissance de la tumeur est stimulée par des hormones, naturellement présentes dans le corps. L’hormonothérapie consiste à traiter ces cancers en agissant sur l’action des hormones. immunothérapie La cellule cancéreuse n’est pas reconnue comme étrangère et dangereuse par notre système de défense immunitaire. L’immunothérapie utilise des médicaments pour stimuler le système immunitaire contre les cellules tumorales. Les cellules cancéreuses sont reconnues et détruites par le système immunitaire Il existe également des techniques de vaccination préventives ou curatives : • vaccination préventive contre un vir us responsable d’un cancer (vaccin contre le papillomavirus humain responsable des cancers du col de l’utérus) ; • vaccination curative ou thérapeutique contre la tumeur établie. Cette vaccination reste pour l’instant au stade expérimental. On progresse ! Ces traitements sont le fruit de la recherche. Celleci continue de progresser dans un souci d’évolution et d’amélioration des traitements au bénéfice des patients. Reconnue d'utilité publique D Q H M D OQlU Q D M F H N R B@MBDQ KDR L N S R CT © Octopode création / photo - getty image B Q C M D Q NLO Reconnue d'utilité publique cancer l remerciements Exposition produite par l’Espace des sciences et l’Association pour la Recherche sur le Cancer © 2008 Espace des sciences Président Paul Trehen Directeur Michel Cabaret Rédaction Dominique Galiana Diffusion Patrick Le Bozec Association pour la Recherche sur le Cancer Président Jacques Raynaud Directeur Général Axelle Davezac Coordination Marianne Minkowski Valérie Mulot Suivi du projet Edith Buisson Pascal Delamarre Wafaa Naim Conception graphique, illustrations ludiques Octopode Création Illustrations scientifiques Pierre-André Cousin Fabrication Agelia Reconnue d'utilité publique