Méthodologie pour le calcul de la charge administrative La structure des coûts et des recettes des organisations d‘utilité publique Zurich, le 1 juin 2011 ZEWO Stiftung | Fondation | Fondazione 1Introduction La méthodologie pour le calcul de la charge administrative est expliquée ci-après. Elle devra être appliquée en âme et conscience, au sens d’une base de décision pragmatique. Si vous avez des questions concernant l’attribution de certaines charges et activités, la fondation ZEWO est volontiers à votre disposition pour y répondre. 2Terminologie 2.1 «Projets» et «prestations» Pour simplifier, on entend par projet un processus visant à atteindre un objectif concret, défini et mesurable, son but principal étant en principe d’atteindre un «changement». D’autres caractéristiques peuvent en être une limitation thématique, spatiale ou temporelle, la spécificité des conditions cadre, la délimitation par rapport à des travaux de routine, le fait qu’il soit axé sur un problème et que des hommes et des femmes y participent. En règle générale, pour les organisations d’utilité publique, le terme de «projet» est mis en rapport avec les travaux classiques de coopération au développement. Toutefois, pour la thématique qui nous occupe, cette description ne suffit pas. Les tâches d’un établissement pour personnes handicapées mentales ou physiques, par exemple, qui ne sont pas limitées dans le temps, ne peuvent en principe pas être décrites comme «projets». Il faut donc parler plutôt de «projets ou prestations» au sens large du terme, de sorte que des tâches d’établissements ou d’autres organisations dans le domaine des soins, de la santé, de la prévention, de l’intervention en cas de crise et dans le domaine social puissent être prises en considération. Les projets et prestations d’une organisation d’utilité publique doivent cependant, et dans tous les cas, pouvoir être mis en relation directe avec ses statuts et ses objectifs généraux. Les mesures d’accompagnement comme la recherche de fonds ne sont donc pas des projets ou des prestations au sens où nous l’entendons ici. Les activités de sensibilisation et d’information du public, elles aussi, ne peuvent être considérées comme projets ou prestations que dans des conditions restreintes et très particulières. 2.2 Catégories de charges à différencier Jusqu’à présent, l’utilisation des termes les plus importants sur la «structure des coûts des organisations d’utilité publique» était tout sauf unitaire. On comprenait souvent comme synonymes des termes tels que «Frais de gestion», «Charge administrative», «charge d’administration», «Coûts de gestion», «Coûts de structure/d’infrastructure» et «Coûts administratifs». Toutefois, leur utilisation et leur interprétation variaient selon le contexte. Dans ses «Documents relatifs à la présentation des comptes pour les contributions aux programmes», la DDC utilise par exemple le terme général de «Frais de gestion» qui comprend les «Frais de suivi», «de recherche« et «de contrôle» des programmes» ( synthétisés en «Frais annexes du programme») ainsi que les coûts publicitaires et de collecte de fonds et les «Frais administratifs». Contrairement à cette démarche, Swiss GAAP RPC 21 parle de «charge administrative du projet» et de «charge administrative» en plus de la «charge directe du projet» pour les organisations à but non lucratif (NPO). Le contenu et la délimitation de ces termes ne sont pas clairement précisés. Selon Swiss GAAP RPC 21, les coûts pour la coll- Méthodologie pour le calcul de la charge administrative La structure des coûts et des recettes des organisations d‘utilité publique page 2 ecte de fonds ( publicité, création de fichiers des donateurs, appels aux dons et activités similaires ) doivent être dans tous les cas présentés séparément. Dans le cadre de l’étude, on utilise le terme plus adéquat de «charge d’accompagnement du projet/de la prestation» comme synonyme de «charge administrative du projet». Ces termes ne sont pas non plus utilisés de manière unitaire dans la littérature internationale. En pays germanophones, on retrouve plus où moins les mêmes interprétations qu’en Suisse. Les textes anglo-saxons utilisent les termes de «core costs», «overhead», «indirect costs» ou «adminsitrative costs». Ces termes peuvent se comprendre différemment en fonction de la publication dans laquelle ils sont utilisés. Pour les organisations d’utilité publique en Suisse, titulaires du label de qualité ZEWO, la présentation des comptes selon Swiss GAAP RPC est obligatoire à partir de 2004, resp. de 2005.1 Dans ce contexte, le présent rapport se base uniquement sur les termes de Swiss GAAP RPC 21. En cas de besoin, les «anciens» termes seront utilisés pour préciser les contenus. Dans le cadre de ce projet, les termes suivants seront donc utilisés: • Charge de projet, resp. de prestation • Charge d’accompagnement de projet, resp. de prestation • Charge administrative ( charge d’obtention des financements ( collecte de fonds et publicité ) , ainsi que les autres charges administratives ) 3Définitions Les autres explications dans le cadre du présent rapport s’appuient sur les définitions présentées ci-dessous des termes «charge directe du projet / de la prestation», «charge d’accompagnement du projet / de la prestation» et «charge administrative». Les charges et les activités devront être attribuées aux catégories de charges à chaque fois que cela sera possible, sur la base de ces définitions. Dans le cadre du chapitre 4, ces définitions font l’objet d’une explication précisant qu’une attribution claire et transparente est possible même en cas de doute. 1 À partir de l’année de rapport 2004 pour les «grandes» organisations, à partir de l’année 2005 pour les «petites» organisations. Selon Swiss GAAP RPC 21, une organisation est considérée comme «grande» lorsque deux des trois critères suivants sont respectés: a) Somme de bilan de CHF 2 millions; b) Produits apportés par le public dans le cadre d’allocations sans contrepartie (dons, legs) et fonds liés à un but fournis par les pouvoirs publics (contribution publique) pour un total de CHF 1 million; c) Salariés payés équivalant à 10 emplois à plein temps en moyenne sur l’exercice. Source: Fondation pour les recommandations relatives à la présentation des comptes (2004): Swiss GAAP RPC Recommandations relatives à la présentation des comptes 2004, page 150. Méthodologie pour le calcul de la charge administrative La structure des coûts et des recettes des organisations d‘utilité publique page 3 Charge administrative On qualifie de «charge administrative» tous les coûts liés aux activités qui n’apportent qu’une contribution indirecte à la réalisation des objectifs statutaires de l’organisation et qui ne sont donc pas prises en compte ou utilisés directement par le partenaire de projet, le groupe cible ou la région cible de l’organisation. Ces coûts surviennent dans des domaines soutenant et autorisant la réalisation des objectifs fixés et la mise en œuvre des activités en tant que telle. Ils assurent les fonctions indispensables à l’organisation de l’exploitation et contiennent notamment la collecte de fonds et les coûts publicitaires. À l’arrêt d’une activité ou d’un projet/d’une prestation, ces coûts doivent encore être assumés au moins à moyen terme. Une charge est administrative lorsque la réponse aux deux questions ci-dessous est positive: • KommtLe groupe cible ou l’organisation partenaire ne bénéficie-t-il qu’indirecte­ ment de cette activité et des coûts qui lui sont liésungen? • En cas d’arrêt du projet /de la prestation, cette activité reste-t-elle nécessaire à l’organisation? Charge d’accompagnement du projet /de la prestation Charge directe du projet /de la prestation On qualifie de «charge d’accompagnement du projet / de la prestation» les coûts induits par les activités de recherche, de préparation, de planification et de choix des projets/des prestations, par leur accompagnement et par leur contrôle. Comme la charge administrative, les coûts liés à ces activités soutiennent et permettent la réalisation des objectifs proprement dits de même que la mise en œuvre des activités intrinsèques de l’organisation. Toutefois, ils se réfèrent directement et exclusivement à un projet/à une prestation dans la mesure où ils disparaîtraient en cas d’arrêt du projet/de la prestation en question. Lorsque la réponse aux deux questions ci-dessous est positive, on peut considérer les coûts comme une charge d’accompagnement du projet / de la prestation: On qualifie de «charge directe du projet / de la prestation» les coûts liés aux activités qui apportent une contribution directe à la réalisation des objectifs statutaires de l’organisation et qui sont donc pris en compte ou utilisés directement par l’organisation partenaire, le groupe cible ou la région cible de l’organisation. Ils peuvent être attribués directement et clairement à un projet ou à une prestation. Ces coûts disparaissent dès l’arrêt d’une activité, d’un projet ou d’une prestation. Lorsque la réponse aux deux questions ci-dessous est positive, on peut considérer les coûts comme une charge directe du projet/de la prestation: • L’activité concerne-t-elle la recherche, la préparation, la planification, le choix, l’accompagnement resp. le contrôle du projet /de la prestation? • L’activité contribue-t-elle directement à la réalisation des objectifs, par exemple par un contact direct ou une coopération et/ ou un soutien apportés au groupe cible visé ou à l’organisation partenaire concernée? • L’activité disparaît-elle en même temps que le projet/ la prestation? • L’activité disparaît-elle en même temps que le projet / la prestation? 4 Guide de délimitation 4.1Introduction Dans le cadre des précédents chapitres, nous avons élaboré d’une part une terminologie unitaire (chapitre 2) et d’autre part une définition de ces termes ( chapitre 3 ) . Ces définitions ne garantissent toutefois pas toujours qu’une organisation pourra répartir ses dépenses et ses activités de manière transparente, claire et sans équivoque. En conséquence, il faut concrétiser ces définitions générales dans le cadre d’un guide de délimitation de manière à permettre, en cas de doute, de déterminer à quelle catégorie de charge il faut attribuer une dépense ou une activité précise. Le guide de délimitation, en complément des définitions, constitue une base commune et unitaire permettant de répartir concrètement la charge administrative des organisations d’utilité publique. La charge administrative ainsi calculée apporte une image de l’organisation correspondant à sa situation réelle. Soulignons expressément ici qu’il ne peut exister de «guide parfait» qui prendrait en compte tous les cas particuliers pour toutes les organisations. Il s’agit bien plus d’une base de décision pragmatique qui doit permettre d’atteindre une précision raisonnable avec des charges proportionnellement adaptées. Le guide de délimitation permettrait en principe une attribution pour une simple inscription comptable ou un seul justificatif. Toutefois, il va de soi que ceci ne mènerait à rien. L’attribution aux diverses catégories de charges doit s’effectuer en fonction des particularités des organisations, à l’aide Méthodologie pour le calcul de la charge administrative La structure des coûts et des recettes des organisations d‘utilité publique page 4 de données et d’évaluations agrégées. Par exemple, un centre de coûts peut être classé globalement dans une catégorie de charges s’il ne comprend que des types de coûts isolés et sans importance ( jusqu’à 5% du centre de coûts ou CHF 5 0 00.– maximum ) qui devraient être classifiés différemment si on les considérait séparément. Le graphique 4 –1 montre comment les divers coûts et activités d’une organisation peuvent se répartir dans les catégories «charge directe du projet /de la prestation», «charge d’accompagnement du projet /de la prestation» et «charge administrative» à l’aide des définitions et du guide de délimitation. Grafik 4 –1 | Délimitations activités / charges en considération attribution claire et transparente selon les définitions est possible (chapitre 3) charge administrative oui non guide de délimitation charge autre charge d‘obtention administrades finance- tive ments •charge directe du projet/de la prestation •charge d‘accompagnement du projet/de la prestation •charge directe du projet/de la prestation •charge d‘accompagnement du projet/de la prestation charge administrative charge autre charge d‘obtention administrades finance- tive ments Les charges qui peuvent déjà être attribuées de manière précise, transparente et évidente sur la base des définitions du chapitre 3, doivent être directement affectées aux rubriques correspondantes. Les répartitions forfaitaires sur la base d’une clé de répartition n’en font expressément pas partie. Dans tous les autres cas, les explications du guide des délimitations doivent être prises en considération. Dans le cadre de l’étude préliminaire, il s’est avéré que la délimitation correcte des charges de personnel influence considérablement la qualité des résultats. Cela provient notamment du fait que les charges de personnel représentent généralement le facteur de coût le plus important. Il faudra en conséquence accorder suffisamment de temps et d’attention à la délimitation des charges de personnel. Le principe de l’importance et de la proportionnalité peut ainsi être respecté. Les charges et activités considérées doivent être affectées, dans la mesure du possible, directement aux catégories de charges en question. On admet dans ce contexte le principe suivant: la décision d’attribution repose sur des bases d’évaluation établies. En font partie par exemple des systèmes de saisie du temps, des contrats de travail ou des profils de postes qui justifient l’attribution effectuée. Méthodologie pour le calcul de la charge administrative La structure des coûts et des recettes des organisations d‘utilité publique page 5 Lorsque cette démarche s’avère impossible, on utilisera des estimations correspondantes. À cet égard, il faut veiller à une continuité. En général, on part du principe du produit brut. Cela signifie que les charges ne peuvent pas être compensées par d’éventuels revenus qu’elles génèrent. Pour un journal interne, par exemple, essentiellement financé par le biais des cotisations de membres, l’ensemble des charges doit être pris en considération, et pas seulement le solde entre les cotisations et les dépenses pour le journal. L’évaluation des charges et des activités sur la base des définitions et du guide de délimitation, resp. des propositions de décompte, permettent d’établir la «charge directe du projet/de la prestation», la «charge d’accompagnement du projet/de la prestation» et la «charge administrative». Il va de soi qu’il reste toujours une certaine marge d’appréciation et de manœuvre. C’est le cas notamment en raison des informations réparties de manière asymétrique entre le public et les organisations concernées ( destinataires des dons et fonds accordés ) . Dans la perspective d’une approche pragmatique, il faut éviter, en faisant un effort considérable, d’atteindre une «exactitude fictive». L’attribution des activités aux diverses catégories de dépenses se fait en âme et conscience. Le fait de savoir quelle activité au sein d’une organisation occasionne quel coût est une information qui est en particulier indispensable pour les décisions stratégiques de l’organisation ellemême. 2 4.2 Guide de délimitation 4.2.1 Introduction 4.2.2 Personnel du bureau 4.2.3 Personnel sur le terrain ou sur le lieu de fourniture de la prestation 4.2.4 Charge d’obtention des financements ( collecte de fonds / publicité ) 4.2.5 Charges de locaux 4.2.6 Information interne 4.2.7 Déplacements, voyages 4.2.8 Gestion de fortune et comptabilité 4.2.9 Informatique 4.2.10 Coûts généraux de bureau 4.2.11 Assurances 4.2.12 Taxes, impôts et intérêts 4.2.13 Adhésions 4.2.14 Activités de conseil 4.2.15 Provisions et fonds 4.2.16 Autres charges et activités 4.2.1Introduction Dans le cadre de l’étude préalable, les organisations impliquées ont reçu un «tableau des coûts» et ont été invitées, en fonction de leur expérience et du point de vue de l’organisation, à évaluer si les types de coûts et les activités indiquées font partie des charges administratives et si oui, dans quelle proportion. 2 Voir à ce sujet en particulier CIDA (Canadian International Development Agency (CIDA), cité dans CIDA (1999)). Méthodologie pour le calcul de la charge administrative La structure des coûts et des recettes des organisations d‘utilité publique page 6 Les délimitations expliquées ici ont été élaborées sur la base de ces premières indications, en dialogue constant avec les organisations impliquées. Les chapitres suivants contiennent les types de coûts et les activités discutées dans ce contexte, ainsi que les instructions de délimitation qui en ont résulté. Ces instructions se basent sur les dépenses discutées dans le cadre du tableau des coûts et sur d’autres dépenses et activités apparentées. Pour la première fois, une méthodologie aussi unitaire, transparente, reproductible et en même temps aussi pragmatique que possible pour le calcul des charges administratives d’organisations d’utilité publique est ainsi à disposition. Dans le cadre du renouvellement de l’étude, un nouvel élément a été ajouté. Dans la mesure où, il s’agira de comparer les recettes aux coûts, trois catégories apparaîtront dans le tableau des coûts: •autre charge administrative •charge d’obtention des financements ( collecte de fonds et publicité ) •charge de projet de la prestation y compris charge d’accompagnement 4.2.2 Personnel du bureau Types de coûts et activités en discussion •Indemnités versées aux membres de l’organe dirigeant ( conseil de fondation, comité ) •Salaire du directeur •Salaires des autres membres de la direction •Salaires des collaborateurs de la comptabilité •Salaires des autres collaborateurs ( hors secrétariat ) •Salaires du secrétariat •Frais annexes de personnel AVS, AI, LPP, AC, maternité, etc. •Formation continue •Assurances ( accident, indemnités journalières maladie, etc. ) •Recrutement •Apprentis •Autres frais de personnel •Cadeaux ( anniversaires, ancienneté, indemnités de départ, etc. ) •Honoraires Guide de délimitation Il ressort clairement de l’étude préalable que les indemnités à l’organe directeur ( conseil de fondation, comité ) sont considérés comme une charge administrative.­ Tout l­e reste est considéré de manière différente, en fonction de la situation des organisations. Pour l’attribution des coûts conformément aux définitions précisées ci-dessus, il faut se fonder sur les activités des collaboratrices et collaborateurs concernés. L’organigramme du graphique 4 – 2 ainsi que les explications du chapitre 4.2.3 servent de base de décision. Dans ce cas, les frais annexes de personnel doivent être répartis dans la même proportion que les salaires. Méthodologie pour le calcul de la charge administrative La structure des coûts et des recettes des organisations d‘utilité publique page 7 4.2.3 Personnel sur le terrain ou sur le lieu de fourniture de la prestation Types de coûts et activités en discussion •Salaire des collaborateurs sans attributions de coordination •Salaire des collaborateurs avec attributions de coordination •Honoraires Guide de délimitation Dans les réponses des organisations dans le cadre de l’étude préliminaire on retrouve la pratique actuelle consistant à considérer en principe tous les coûts salariaux à l’étranger resp. sur le lieu de la fourniture de la prestation, comme des charges directes du projet /de la prestation. Il faut se demander si cette démarche se justifie toujours pour les collaborateurs et les collaboratrices ayant des attributions de coordination ( par exemple dans des bureaux de coordination plus importants ). Pour l’attribution de ces coûts, il faudrait considérer principalement les activités des collaboratrices et collaborateurs en question. L’organigramme de décision selon graphique 4 – 2 peut servir de base de décision. La base de la discussion resp. les premières ramifications de l’organigramme de décision respectent les aspects structurels: où les collaboratrices et collaborateurs en question sont-ils établis? Sont-ils sur le lieu de fourniture de la prestation ou travaillent-ils au bureau resp. au siège de l’organisation? Cette ramification entraîne un changement du point de vue qui s’oriente en fonction de l’activité. Quelles activités les collaboratrices et collaborateurs en question exercent-ils? Cette activité ou ces activités sont testées à l’aide des définitions et sont considérées comme la base de décision pour les prochaines ramifications. Pour le personnel sur le terrain ou sur le lieu de fourniture de la prestation, les coûts salariaux des collaboratrices et des collaborateurs qui travaillent pour plus de 80% en contact direct avec la cible ou le «partenaire» peuvent être attribués intégralement à la charge du projet /de la prestation. On admet ainsi qu’une partie des coûts du service du personnel, que l’on considèrerait comme charge administrative selon la définition, soit transférée sur les «charges du projet /de la prestation» ou sur les «charges d’accompagnement du projet /de la prestation». Pour tous les collaborateurs et collaboratrices sur le terrain ou sur le lieu de fourniture de la prestation, l’attribution doit s’effectuer sur la base des activités ( au sens du Activity Based Costing ( ABC ) 3 et s’appuyer sur les justificatifs adéquats. Une saisie du temps de travail détaillée constituera un justificatif idéal en la matière. À défaut, des accords dans le cadre des contrats de travail, des descriptions de postes ou des cahiers des charges pourront également être pris en considération. Avec cette méthode de délimitation, il va de soi que l’externalisation de certains domaines ( par exemple la comptabilité ou l’informatique ) dans un pays tiers ne permet pas de transformer en «charge du projet /de la prestation» une «charge administrative». Les définitions selon le chapitre 3 de ce rapport constituent – comme dans les autres cas – le premier niveau de décision. 3 Connu en région germanophone sous le terme «Prozesskostenrechnung» (comptabilité analytique des processus). Méthodologie pour le calcul de la charge administrative La structure des coûts et des recettes des organisations d‘utilité publique page 8 Grafique 4 –2 | Organigramme pour le personnel ( bureau, terrain ou lieu de fourniture de la prestation) où le collaborateur/la collaboratrice est-il/elle basé/e? bureau terrain/lieu de fourniture de la prestation excl. contact direct avec le groupe cible ou l‘organisation partenaire? non oui contact directe > 80%? oui non ABC sur la base des définitions et justificatifs (par ex. contrat de travail ou description de poste) •charge directe du projet/de la prestation •charge d‘accompagnement du charge administrative charge d‘obtention des financements projet/de la prestation autre charge administrative Dans cet esprit, et conformément à une stratégie pragmatique, il s’agit d’éviter de produire à grands frais une «précision qui ne serait qu’apparente». Bien plus, il s’agit d’évaluer, en âme et conscience, et de décider quelle proportion de la charge de personnel considérée doit être attribuée à la charge administrative. Pour les collaborateurs et les collaboratrices du bureau, de la centrale ou du siège, il faut s’interroger sur leurs activités. L’attribution s’effectue alors sur la base de ces activités et se fonde sur des justificatifs appropriés. Sont considérés comme des justificatifs appropriés la saisie des heures de travail ou des accords de base dans le cadre de contrats de travail, de descriptions de postes et /ou de cahiers des charges. Si le bureau et le lieu de fourniture de la prestation sont identiques, c’est la méthodologie de délimitation utilisée pour les collaboratrices et les collaborateurs du bureau qui est appliquée. 4.2.4 Charge d’obtention des financements ( collecte de fonds / publicité ) Types de coûts et activités en discussion •Collectes réalisées par l’organisation •Opérations de collecte avec des tiers 4 ( agences de collecte de fonds ) •Collectes de rue et porte à porte •Marketing téléphonique •Mailing direct •Campagnes de collecte de fonds •Achat, location, gestion d’adresses •Création d’une banque de données des donateurs •Création et production de matériel publicitaire •Publicité dans les médias, spots télé et radio, annonces, affiches, etc. 4 L‘externalisation d‘activités de collecte de fonds à d‘autres NPO, par exemple à des ateliers de personnes handicapées, peut être attribuée à la charge de projet et de la prestation pour autant que cette démarche corresponde au but de l‘organisation. Méthodologie pour le calcul de la charge administrative La structure des coûts et des recettes des organisations d‘utilité publique page 9 •Manifestations publicitaires et actions •Agences de publicité •Sponsoring 5 •Merchandising 6 •Participation à des appels d‘offres pour des fonds publics •Etudes de marché •Relations publiques •Campagnes d’image et thématiques •Sensibilisation •Remises de prix •Marketing événementiel •Traitement de successions, marketing en matière de legs •Prise en charge et stockage de dons en nature •Rapport annuel •Périodiques, rapports fondamentaux •Traductions •Site Internet Guide de délimitation La collecte de fonds et la publicité sont des exemples classiques de dépenses et d’activités qui sont indispensables tant à la survie et au développement d’une organisation qu’à la réalisation durable et à long terme de projets et de la prestation. Ces activités permettent la mise en oeuvre des objectifs statutaires réels d’une organisation sans y contribuer toutefois de manière directe. Elles doivent être comprises comme des investissements pour le maintien de l’organisation à moyen et à long terme respectivement pour le financement à moyen et à long terme des projets et prestations concernés. En conséquence, les activités visant à l‘obtention de financements ( collecte de fonds et publicité ) doivent être désignées intégralement de charge administrative et ne doivent pas être attribuées à des projets ou à des prestations. Ceci s‘applique naturellement également aux charges de personnel liées à la collecte de fonds et à la publicité. Conformément à Swiss GAAP RPC 21, chiffre 37, les dépenses pour la collecte de fonds devront toujours être indiquées séparément. Dans ces conditions, la structure des coûts d‘une organisation d‘utilité publique est présentée de manière complète par les composantes charge de projet et de la prestation y compris charge d‘accompagnement, charge d‘obtention des financements ( collecte de fonds et publicité ) et autre charge administrative. La charge d‘obtention des financements doit être comprise comme un élément de la charge administrative. Nous allons traiter ci-après la composition la charge d’obtention des financements de charge directe d’obtention des financements, charge générale de publicité, de communication et de marketing et charge pour l’information externe. a) Charge directe d’obtention des financements 5 6 On entend ici par sponsoring l‘allocation à votre organisation (sponsorisée) de moyens financiers, de services ou de matériels par une entreprise ou des particuliers (sponsors) contre l‘octroi de droits à l‘utilisation dans la communication de projets et/ou d‘activités de votre organisation sur la base d‘un accord contractuel. Le sponsoring est basé sur le principe de la réciprocité et comporte donc toujours une contre-prestation. Le merchandising comprend la charge pour l‘achat et la vente de produits à des fins de publicité, de collecte de fonds et/ou de marketing, par exemple pour entretenir le portefeuille des membres et des donateurs. Il n‘existe pas de rapport direct avec le but de l‘organisation resp. avec les destinataires des services ni aucune intégration dans un programme d‘envergure (à l‘exception par exemple de l‘achat et de la vente de produits du commerce équitable liés aux destinataires de l‘aide). Méthodologie pour le calcul de la charge administrative La structure des coûts et des recettes des organisations d‘utilité publique page 10 Grafique 4 – 3 | Composition de la charge d‘obtention des financements charge d‘obtention des financements (collecte de fonds et publicité) charge directe d‘obtention des financement Mailing direct Campagne groupée a) Campagne d‘image b) charge générale de publicité de communication et de marketing c) Rapport annuel charge d‘information externe La charge directe d’obtention des financements permet de générer les catégories de recettes suivantes: Dons •Cotisations des membres et donateurs (paiements réguliers, LSV) •Parrainages •Dons individuels privés •Dons importants (gros montants de donateurs privés, mécénat, donations de son vivant) 7 •Legs (dispositions testamentaires prévoyant un don après le décès du donateur, ­héritages) •Autres ONG, fondations donatrices, églises 8 •Chaîne du bonheur •Dons des entreprises (pas de sponsoring 9 ) •Dons des cantons et communes (dons sans contrepartie/mandat de prestation) •Événements spéciaux (p. ex. concert au bénéfice de l’œuvre/du projet, galas de ­charité, etc.) •Autres recettes de dons Prestations propres • Prestations propres ( vente de produits et de services; l‘achat de produits utilisés ultérieurement à des fins publicitaires, de collecte de fonds et /ou de marketing est classé comme charge directe d’obtention des financements ). •Sponsoring ( Sponsoring, cause related marketing, coopérations ) Pouvoirs publics 7 8 9 Un don important est un don d’un montant à partir duquel le donateur reçoit un traitement différent/plus intensif qu’un donateur normal. Nous ne donnons volontairement pas de définition des montants. La distinction doit être faite à partir du traitement différent accordée au donateur. On entend par les dons d’autres ONG, les cotisations d’autres œuvres de bienfaisance, de réseaux internationaux, de fondations donatrices, d’associations de soutien/fondations de soutien et d’organisations religieuses. On entend par sponsoring ici le don de moyens financiers, de prestations matérielles et/ou de service par des entreprises ou des personnes privées (sponsors) à votre organisation (sponsorisée), contre l’accord de droits pour l’exploitation sous forme de communication de projets, de votre organisation et/ou de vos activités sur la base d’un accord contractuel. Le sponsoring est basé sur le principe de la réciprocité et comprend ainsi toujours une contrepartie. Méthodologie pour le calcul de la charge administrative La structure des coûts et des recettes des organisations d‘utilité publique page 11 •Contributions des pouvoirs publics •Mandats de prestation ( OFAS [assurance invalidité], DDC, etc.) La charge directe d’obtention des financements ( charge de collecte de fonds ) peut être considérée comme des mesures pouvant être attribuées directement à une catégorie de recettes. La charge directe d’obtention des financements se compose comme suit: charge d‘obtention des financements par des dons, charge d‘obtention des financements par des prestations propres et charge d‘obtention des financements par des contributions des pouvoirs publics. b) Charge générale de publicité, de communication et de marketing Les mesures qui ne peuvent pas être attribuées à une catégorie de recettes sont considérées comme charge générale de publicité, de communication et de marketing. Elles sont toutefois à la base de l‘obtention des financements car elles contribuent à améliorer la notoriété de l‘organisation, attirent l‘attention des donateurs sur les thèmes qu‘elle traite, soutiennent son image, renforcent la marque ou sa position sur le marché. Selon leur structure, de telles mesures génèrent des parts définies de recette dans les catégories ci-dessus. 10 C’est la raison pour laquelle cette charge doit être intégralement attribuée à la charge d’obtention du financement et passe donc dans la charge administrative. c) Information externe Types de coûts et activités en discussion •Rapport annuel •Périodiques, rapports fondamentaux •Traductions •Site Internet Guide de délimitation Déjà en 2005, ce sujet a fait l’objet de débats intenses et controversés. Il est ressorti de la discussion avec les organisations concernées que les différences concernant les objectifs des divers moyens d‘information sont grandes et doivent être prises en compte. L‘attribution des charges et activités correspondantes aux diverses catégories de charges doit résulter de l‘intention mentionnée. Il faut se demander quels sont les motifs d’une activité d’information ou d’un produit d’information, ce qui justifie sa conception, sa réalisation et /ou sa distribution. Si elle a lieu dans un but publicitaire, ces coûts sont considérés comme charge d‘obtention des financements et font partie de la charge administrative. Toutefois, s’il s’agit du mandat «constitutionnel» de l’organisation consistant à informer et à sensibiliser la population à différents thèmes ou problèmes ou à pratiquer la 10 Des campagnes groupées, par exemple une opération de mailing auprès des donateurs individuels privés (obtention directe de financements) et une campagne d’image menée en parallèle (charge générale de publicité, de communication et de marketing) avec des spots télévisés et des affiches peuvent être réparties sur la charge indirecte et la charge générale. Méthodologie pour le calcul de la charge administrative La structure des coûts et des recettes des organisations d‘utilité publique page 12 prévention à l’aide de matériel de sensibilisation, les coûts correspondants peuvent être désignés d‘activités liées au projet et attribués à la charge de projet et de la prestation. 11 Les coûts pour l’établissement du rapport annuel doivent généralement être traités comme une charge d’obtention des financements. Avec son rapport annuel et de performance, une organisation communique sur les activités menées durant l‘année de rapport et se présente ainsi que les projets et prestations qu‘elle réalise à un public intéressé, notamment aux donateurs et donatrices actuels et futurs. Il en va de même pour les coûts liés à la présence sur Internet d’une organisation. Dans certains cas particuliers (par exemple pour des prestations de conseil concrètes sur un chat-room spécialement installé 12) des écarts peuvent être justifiés sur la base des définitions. L’information et la sensibilisation de public au moyen de revues périodiques ou d’autres publications ( par exemple rapports fondamentaux ) ne peuvent être qualifiées d’activité liée au projet que si les bases statutaires correspondantes sont disponibles et si les concepts internes ont été concrétisés ( par exemple concept d’information ). Si, dans le cadre de telles publications destinées à informer et à sensibiliser, des appels aux dons ou des bulletins de versement sont joints, les coûts correspondants ne peuvent pas être considérés totalement comme une charge de projet et de la prestation ( voir graphique 4 – 4 ). Ces activités doivent être comprises au sens large comme des mesures de plaidoyer et constituent en conséquence une base nécessaire pour l’obtention des financements pour l’organisation concernée.13 Les distinctions suivantes sont proposées: •Travail de base sans appel explicite aux dons, sans bulletin de versement, mais avec indication des coordonnées bancaires ou postales: 90% de la charge de projet et de la prestation, 10% de la charge d’obtention des financements. • Travail de base sans appel explicite aux dons mais avec un bulletin de versement: 70% de la charge de projet et de la prestation, 30% de la charge d’obtention des financements. • Travail de base avec appel explicite aux dons et bulletin de versement joint: 50% de la charge de projet et de la prestation, 50% de la charge d’obtention des financements. Important On soulignera ici que ces explications ne concernent que des publications et des périodiques (par exemple travaux de base) qui répondent aux exigences ci-dessus Grafique 4 – 4 | Délimitation information externe charge d‘information externe •charge directe du projet/de la prestation •charge d‘accompagnement du charge d‘obtention des ­financements (collecte de fonds et publicité ) projet/de la prestation Lors du calcul des dépenses administratives et publicitaires, le DZI s‘oriente dans le même sens, au moyen d‘un règlement général : «les dépenses pour les travaux d‘information et de vérification ne sont pas des dépenses publicitaires si aucun travail d‘information et de vérification n’est ancré comme mission dans les statuts de l‘organisation» 12 Exemple: la «Main tendue» qui ne propose plus ses offres de soutien et de conseil uniquement au 143 mais également sur son site Internet. 13 En plus des questions de cohérence, il existe un intérêt des agences de développement publiques à un plaidoyer plus général, pour ainsi dire pédagogique des organismes d‘entraide privés. Ils doivent, par des travaux de sensibilisation du public et l‘information sur les problèmes des pays en développement, éveiller et maintenir la sympathie de la population pour la coopération au développement. Il s‘agit d‘un travail exigeant un professionnalisme en matière de communication et par ailleurs très coûteux. Les organismes d‘entraide travaillent beaucoup dans ce domaine. Il s‘agit aussi d‘une base nécessaire pour leurs collectes de fonds». Voir à ce sujet Niggli, Peter (2004). 11 Méthodologie pour le calcul de la charge administrative La structure des coûts et des recettes des organisations d‘utilité publique page 13 ( travail d’information et de sensibilisation avec base statutaire correspondante et concrétisation par exemple dans le cadre d’un concept ) . Les rapports annuels, descriptions de projet, rapports de performance, mailings, etc. ne sont expressément pas concernés. 4.2.5 Charges de locaux Types de coûts et activités en discussion •Immeubles et locaux du bureau •Immeubles et locaux sur le lieu de fourniture de la prestation •Intérêts hypothécaires •Amortissement des immeubles •Taxes d’eau et d’élimination des eaux usées •Électricité, gaz et huile de chauffage •Autres Guide de délimitation Idéalement l’attribution des charges de locaux s’effectue sur la base des activités qui y sont exercées ou des motifs de leur utilisation ( voir graphique 4 – 5 ) . Si un immeuble loué ou un local loué est utilisé pour le personnel de l’organisation, l’attribution peut s’effectuer comme l’attribution pratiquée pour les personnes occupant cet immeuble ou ce local, conformément au graphique 4 – 2. Nous proposons de se baser sur les surfaces des locaux en question. Si cette information n’est pas disponible ou ne peut être obtenue que moyennant des frais disproportionnés, une estimation loyale pourra servir de base de travail. Si un local sur le terrain ou sur le lieu de fourniture de la prestation n’est pas utilisé pour le personnel propre de l’organisation ( par ex. local de stockage pour matériaux de construction ou autres ), la charge qui y est liée peut être qualifiée intégralement de charge du projet ou de la prestation. Toutefois, si les locaux sont clairement utilisés sans lien direct avec l’activité ( par ex. location à des tiers, locaux vides, locaux non utilisés ), les coûts qui y sont liés sont considérés comme charge administrative. Les locaux du bureau dans lesquels aucune collaboratrice ou aucun collaborateur n’exerce d’activité ( par exemple locaux vides ou stock ) sont considérés comme charge Grafique 4 – 5 | Organigramme charges de locaux Utilisation du bâtiment/des locaux autres buts bureau autre charge administrative personnel propre terrain utilisation sans lien avec le projet autrement •charge directe du projet/ de la prestation •charge d‘accompagnement du projet/de la prestation selon la délimitation des coûts du personnel dans ce bâtiment/ ce local charge administrative charge d‘obtention des financements Méthodologie pour le calcul de la charge administrative La structure des coûts et des recettes des organisations d‘utilité publique autre charge administrative •charge directe du projet/ de la prestation •charge d‘accompagnement du projet/de la prestation page 14 administrative. Il en va de même pour des locaux utilisés de manière irrégulière, par exemple des salles de réunion. 4.2.6 Information interne Types de coûts et activités en discussion •Acquisition de littérature et de documents •Recherches ( ARGUS, etc.) •Bibliothèques internes •Bibliothèques publiques Guide de délimitation L’acquisition de littérature et de documentation ( par exemple pour une bibliothèque interne à l’organisation ) est en principe considérée comme une autre charge administrative, sauf si les définitions permettent de conclure à une autre affectation claire, transparente et justifiée. Il faut à nouveau s’interroger pour savoir si la publication en question aurait été acquise sans le projet ou la prestation en question. Une documentation technique, par exemple, achetée pour une partie précise d’un projet ou d’une prestation, pourrait ainsi être désignée de charge d’accompagnement. Par contre, une publication sur des thèmes généraux de la coopération au développement, sur la problématique Nord-Sud ou un ouvrage général sur un concept dans le domaine de la pédagogie spécialisée doivent être considérés comme charge administrative. L’exploitation d’une bibliothèque spécialisée, accessible au public et régulièrement utilisée par des tiers ou d’autres organisations, peut être considérée comme projet ou prestation si elle correspond à un but de l’organisation. Le prêt occasionnel de livres de la bibliothèque interne à l’organisation n’en fait bien entendu pas partie. 4.2.7 Déplacements, voyages Types de coûts et activités en discussion •Visites sur le lieu de fourniture de la prestation •Visa •Réunions, manifestations •Propre parc de véhicules, amortissement de véhicules Guide de délimitation Sur la base des définitions du chapitre 3, les coûts pour une visite du projet ou du lieu de la prestation ne peuvent pas être désignés globalement de charge du projet/de la prestation. Ils ne sont considérés comme charge du projet /de la prestation que s’ils sont liés à un mandat clair de contrôle ou d’accompagnement. Si des réunions ou des manifestations selon la définition du chapitre 3 ne peuvent pas être attribuées clairement et sans aucun doute à la charge du projet /de la prestation, les coûts qui en découlent sont considérés comme autre charge administrative. Il en va de même pour l’utilisation de véhicules appartenant à l’organisation. 4.2.8 Gestion de fortune et comptabilité Méthodologie pour le calcul de la charge administrative La structure des coûts et des recettes des organisations d‘utilité publique page 15 a) Gestion de fortune Types de coûts et activités en discussion •Frais bancaires et postaux •Pertes de cours ou pertes financières Guide de délimitation Les frais bancaires et postaux ( comptes, transactions, gestion de dépôts, etc. ) sont en principe qualifiés d’autre charge administrative. Les pertes réalisées ou non réalisées de la fortune d’une organisation ( immeubles, titres ), même si elles sont indiquées dans le compte d’exploitation, ne sont pas prises en considération. Selon Swiss GAAP RPC 21, les charges financières et le produit financier doivent figurer séparément dans le compte d’exploitation. Pour l’évaluation des immeubles, nous renvoyons au guide de délimitation sur les charges de locaux ( chapitre 4.2.5 ). b) Comptabilité Types de coûts et activités en discussion •Révision •Conseil ( achèvement, introduction des Swiss GAAP RPC ) Guide de délimitation La révision des comptes annuels de l’organisation doit être considérée comme une autre charge administrative. Si les comptes d’un projet, d’une prestation ou une partie de ceux-ci sont soumis à une révision ( par exemple à la demande des bailleurs de fonds ), les coûts liés à cette révision peuvent être imputés comme charge d’accompagnement du projet / de la prestation, pour autant que cette révision ait été facturée séparément. 4.2.9Informatique Types de coûts et activités en discussion •Matériel (hardware) •Logiciels (software) •Conseil •Amortissement du TED Guide de délimitation Les services de conseillers extérieurs dans le domaine informatique doivent être attribués comme si un collaborateur ou une collaboratrice de l’organisation avait effectué ces activités (voir «Personnel»). Pour le matériel et les logiciels, la stratégie doit être différenciée. Il faut examiner tout d’abord si le matériel et les logiciels sont utilisés pour l’usage exclusif d’un projet /d’une prestation ou pour l’usage exclusif d’un service interne ( par exemple la comptabilité ). Si le matériel est utilisé directement et pendant toute sa durée de vie dans le cadre d’un projet ou d’une offre de prestation pour le «groupe cible» ou par celui-ci, la charge correspondante est considérée comme charge du projet /de la presta- Méthodologie pour le calcul de la charge administrative La structure des coûts et des recettes des organisations d‘utilité publique page 16 tion. Citons en exemple un ordinateur portable utilisé directement sur le terrain pour des saisies dans le cadre d’un projet sur plusieurs années. En revanche, les coûts d’un logiciel comptable ( y compris les licences ), acheté et utilisé exclusivement pour le bureau, devront être désignés de charge administrative. Il ressort du graphique 4 – 6 que le matériel et les logiciels qui ne peuvent pas être attribués directement et clairement à une catégorie ( par exemple infrastructure réseau, prix de base pour système d’exploitation et logiciels standards ) sont, si possible, à répartir de manière analogue à celle de leurs utilisateurs. Si cette démarche implique un effort disproportionné, on pourra aussi répartir ces éléments selon le rapport d’attribution des coûts de personnel sur les sites correspondants ( c’est-à-dire pas globalement ). On admet ainsi qu’une partie des coûts d’informatique, qui en fait devraient être considérés comme charges administratives, soient désignés comme charge de projet /de prestation. 4.2.10 Coûts généraux de bureau Grafique 4 – 6 | Organigramme Informatique Informatiqe conseil Infrastructure / Hardware / Software les conseillers externes sont attribués comme le personnel propre charge administrative charge d‘obtention des financements autre charge administrative acquisition/utilisation exclusivement pour le projet/la prestation achat/utilisation uniquement pour ­ le service interne •charge directe du charge administrative projet/de la prestation •charge d‘accompagnement du projet/de la prestation charge d‘obtention des financements difficile à ­attribuer clairement autre charge administrative •charge directe du projet/ de la prestation •charge d‘accompagnement du projet/de la prestation si possible: comme attribution utilisateur sinon: comme attribution personnel Méthodologie pour le calcul de la charge administrative La structure des coûts et des recettes des organisations d‘utilité publique page 17 Types de coûts et activités en discussion •Matériel de bureau •Mobilier de bureau •Téléphone, fax •Frais de ports en général •Services de coursiers •Internet, Email •Matériel de nettoyage •Cartes de vœux, etc. •Frais de leasing pour le mobilier de bureau, p.ex. photocopieuse, etc. Guide de délimitation Les coûts généraux de bureau sont en principe considérés comme une autre charge administrative. Sur la base des définitions du chapitre 3, des attributions différentes peuvent exceptionnellement être justifiées dans certains cas clairs et compréhensibles. 4.2.11Assurances Types de coûts et activités en discussion •Assurance immobilière •Assurance mobilière •Assurance responsabilité civile •Autres assurances Guide de délimitation Les primes d’assurances ( par exemple responsabilité civile et vol ) sont en principe considérées comme des autres charges administratives. Des exceptions peuvent exister dans certains cas précis et justifiés, lorsque ces primes peuvent par exemple être attribués exclusivement à une assurance conclue pour un projet ou une prestation ( assurances spéciales sans lien direct avec le reste de l’organisation, test à l’aide des définitions du chapitre 3 ). 4.2.12 Taxes, impôts et intérêts Types de coûts et activités en discussion •Taxe sur la valeur ajoutée •Droits de douane •Crédit à la construction et intérêts du droit de superficie •Intérêts sur emprunts •Droits de mutations, certifications •Certification ZEWO •Autres certifications Guide de délimitation Les coûts liés aux taxes, impôts et intérêts doivent être traités comme des autres charges administratives. Une exception peut être justifiée dans un cas clair et compréhensible, si les charges peuvent être attribuées directement et clairement à un projet/à une prestation ( test sur la base des définitions du chapitre 3 ). 4.2.13Adhésions Méthodologie pour le calcul de la charge administrative La structure des coûts et des recettes des organisations d‘utilité publique page 18 Types de coûts et activités en discussion •Associations •Abonnements •Contributions à des organisations supérieures ( organisations faîtières, associations euro-péennes ou mondiales ) •Patronages Guide de délimitation Les adhésions à des associations et les abonnements à des revues ( spécialisées ) doivent en principe être attribués intégralement à l’autre charge administrative. Les contributions à des organisations supérieures doivent être attribuées aux différentes catégories de charges en fonction de leur objectif. S’il s’agit d’une contribution générale pour la coordination du réseau national ou international, elle est considérée comme autre charge administrative. Si les contributions sont toutefois versées pour le co-financement de projets ou de prestations clairement définis ( voir les définitions à ce sujet ), il faut alors procéder à leur répartition correspondante. Dans certains cas particuliers, on peut faire valoir le «soutien», au sens d’une participation impérative et substantielle, notamment pendant la phase de création d’une organisation tierce, comme charge de projet ou de prestation, à condition que cette organisation tierce représente une partie importante du contexte dans lequel se déroulent les propres activités de l’organisation. Si, de plus, l’abandon du soutien à cette organisation tierce ne remettait peut-être pas en question son existence, mais la rendrait difficile, voire la menacerait. Ne font explicitement pas partie de ces exceptions les associations professionnelles, les représentations générales d’intérêts, les adhésions par solidarité et le lobbying. 4.2.14 Activités de conseil Types de coûts et activités en discussion •Conseils professionnels / techniques •Conseils en matière de stratégie •Conseils aux équipes, supervision •Autres activités de conseil Guide de délimitation Les coûts des activités de conseil dans le cadre du développement de la stratégie, de la supervision des collaboratrices et des collaborateurs et /ou de la direction ainsi que d’autres activités de conseil sont en principe considérés comme des autres charges administratives. Les activités de conseil directement liées à des projets, des prestations ou des personnes peuvent être traités de manière analogue aux coûts de personnel des personnes concernées. Les conseils professionnels ou techniques, directement et exclusivement requis pour un projet ou une prestation, peuvent être désignés comme charge du projet ou de la prestation. Pour l’attribution, les définitions du chapitre 3 sont déterminantes. 4.2.15 Provisions et fonds Méthodologie pour le calcul de la charge administrative La structure des coûts et des recettes des organisations d‘utilité publique page 19 Types de coûts et activités en discussion •Provisions pour impôts •Provisions pour obligations de prévoyance •Provisions pour restructuration •Autres provisions •Contributions à des fonds libres et affectés Guide de délimitation Conformément aux Swiss GAAP RPC 23, chiffre 1, des provisions ne peuvent être enregistrées que lorsqu’un engagement actuel résultant d’un événement se situant dans le passé survient et qu’une probable sortie de fonds peut être estimée de manière sûre. La diminution de futures recettes n’est explicitement pas un événement résultant d’un engagement. Pour l’année de constitution des provisions, les montants correspondants doivent être répartis dans les différentes catégories de charges en fonction des raisons qui les motivent. Pour la différenciation entre charge d’obtention des financements ( collecte de fonds et publicité ), autre charge administrative et charge de projet/de prestation, il faut se demander comment ces montants seraient attribués s’ils n’étaient pas enregistrés comme provisions mais dépensés directement. Par opposition, les fonds concernent des événements qui surviendront à l’avenir. Ainsi, les sommes versées à des fonds au cours d’un exercice ne doivent pas être prises en considération ici. Par contre, elles devront faire partie du calcul des charges administratives de l’année d’exercice au cours de laquelle elles seront effectivement utilisées. 4.2.16 Autres charges et activités D’autres charges sont encore énumérées ci-après, pour lesquelles un guide de déli-mitation a été élaboré en 2005. Elles ne sont pas significatives pour l’enquête 2008, mais peuvent apporter de bonnes références si des coûts plus spécifiques se présentent pour votre organisation, qui n’avaient pas été traités jusqu’à présent. Toutes les autres charges et activités devront être attribuées en fonction des définitions proposées, en âme et conscience. a) Networking Types de coûts et activités en discussion •Conférences, congrès fréquentés, etc. •Conférences, congrès organisés, etc. •Collaboration avec d’autres organisations Guide de délimitation L’organisation et la fréquentation de congrès et de conférences sont considérées en principe comme des autres charges administratives. D’éventuelles exceptions à cette règle résultent des définitions et questions présentées au chapitre 3. Les coûts liés à la collaboration avec d’autres organisations sont en principe considérés comme une autre charge administrative, sauf si cette coopération est une partie intégrante du projet /de la prestation en question et n’est recherchée qu’exclusivement en raison de ce projet /de cette prestation ( par exemple la formation d’une organisation pour les soins et les traitements prodigués aux personnes souffrant d’une maladie Méthodologie pour le calcul de la charge administrative La structure des coûts et des recettes des organisations d‘utilité publique page 20 ou d’un handicap particuliers, pour coordonner les activités, etc.). Ne font explicitement pas partie de ces exceptions les associations professionnelles, les représentations générales d’intérêts, les adhésions par solidarité et le lobbying. b) Empowerment (promotion de la prise en charge individuelle), collaboration interdisciplinaire Types de coûts et activités en discussion •Empowerment de membres ou d’organisations membres Guide de délimitation La promotion de la prise en charge individuelle de membres ou d’organisations est à considérer comme charge de projet ou de prestation, pour autant que les activités qui y sont liées correspondent aux qualifications qu’en donnent les définitions du chapitre 3. De plus, ces activités doivent faire partie des tâches essentielles et statutaires de l’organisation. c) Garantie à long terme de la réalisation du but de l’organisation Types de coûts et d’activités en discussion •Dépenses en vue de garantir à long terme la réalisation du but de l’organisation Guide de délimitation Dans une situation de société qui se modifie constamment, pour pouvoir lancer de nouveaux projets et prestations appropriés, une organisation a besoin, d’une part, d’un capital de base ( dans le sens «d’investissements à risque» ) et, d’autre part, elle doit bénéficier d’une large crédibilité. Pour ancrer leur organisation dans son environnement, beaucoup d’entre elles ont crée une possibilité d’y adhérer en tant que membre ou proposent un statut analogue à celui de membre. Assurer leur suivi occasionne également des coûts, qui peuvent être considérés comme faisant partie de l’atteinte à long terme des buts de l’organisation ( des modifications de l’environnement sont par exemple communiquées ). Ces coûts font partie de la survie à long terme de l’organisation et ne peuvent pas être mis en relation directe avec un projet, une prestation ou un programme. Ils doivent donc être considérés comme autre charge administrative. d) Acquisitions / offres Types de coûts et activités en discussion •Demandes de projet •Participation à des appels d’offres publiques •Autres acquisitions Guide de délimitation Les coûts pour la participation à des appels d’offres publiques ou le dépôt d’une demande de projet ( offres, etc. ) sont des charges d’accompagnement de projet ou de prestations lorsque l’acquisition / l’offre peut être conclue avec succès ( c’est-à-dire que l’organisation en reçoit le mandat / l’adjudication ). Lorsqu’une offre est refusée ou que l’acquisition n’est pas obtenue, les charges y relatives sont à considérer comme autres charges administratives. e) Autres charges et activités Méthodologie pour le calcul de la charge administrative La structure des coûts et des recettes des organisations d‘utilité publique page 21 Types de coûts et activités en discussion •toutes les autres charges et activités, par exemple: – amortissements du mobilier – entretien et réparations autres charges directes de projet / de prestation Toutes les autres charges et activités doivent être attribuées conformément aux définitions proposées, en âme et conscience. 4.3 Autres points de discussion 4.3.1 Organisations avec un faible pourcentage de «propre projets» Si une organisation verse des contributions à des organisations tiers, la question de savoir si cela doit être pris en compte lors de l’établissement des charges administratives se pose. Lors du calcul des charges administratives, l’organisation qui «octroie une contribution» devrait par conséquent, pour cette somme, prendre en considération la charge administrative de l’organisation «réceptrice de la contribution». De plus, la question se pose de savoir si cela est globalement valable pour toutes les contributions à des organisations tierces ou uniquement pour des organisations dont une «partie essentielle» des activités consiste à financer des projets de tiers ( p.ex. fondations de contributions ). Dans la pratique actuelle du DZI, les dépenses de publicité et d’administration ne sont mises en compte qu’aux organisations qui versent «plus de la moitié de leurs dépenses à une autre organisation» pour une utilisation finale des moyens . La mention particulière de «une» dans la publication du DZI permet de conclure que cette règle n’est applicable que si plus de la moitié des dépenses est attribuée au profit d’une seule organisation. Dans la plupart des cas, il n’est pas possible de procéder au relevé de la charge administrative d’une organisation tiers. Ce point n’est donc pas pris en considération dans la présente méthodologie. Par contre, cette problématique joue un rôle de premier plan dans la discussion sur les «groupes homogènes». 4.3.2 Transferts de paiements Les paiements, qui sont par exemple distribués à une organisation faîtière dans le cadre d’un contrat de prestation et qui sont directement transférés à une organisation tiers dans le cadre de contrats de sous-traitance ( en général des organisations subordonnées ), ne doivent PAS être pris en compte par l’organisation faîtière pour le calcul des charges administratives. Ces transferts de paiements se caractérisent notamment par le fait que ces sommes sont certes brièvement en main de l’organisation faîtière en vue d’être transférées, mais qu’elles n’appartiennent pas à cette organisation. 4.3.3 Travail volontaire et dons en nature Dans de nombreuses organisations d’utilité publique, et ceci tant au niveau des prestations directes que dans le cadre d’autres activités, par exemple la recherche de fonds ou la publicité, des travaux très importants sont effectués par des collaboratrices et des collaborateurs volontaires. Il se pose donc la question de savoir si ce travail volontaire Méthodologie pour le calcul de la charge administrative La structure des coûts et des recettes des organisations d‘utilité publique page 22 doit être pris en compte et monétarisé pour le calcul des charges administratives, et si oui sur la base de quels principes méthodologiques. Si, par exemple, une organisation peut compter sur le soutien d’un vaste réseau de volontaires pour une action de rue, ce fait va se traduire par un rapport coûts / recettes assez faible, et par conséquent avoir des répercussions «positives» sur les charges administratives. Par la monétarisation et l’intégration des frais de gestion dans le calcul, une organisation de ce type serait en quelque sorte «punie». Par contre, par la monétarisation et l’intégration des charges administratives, une organisation qui engage des volontaires dans le cadre de ses prestations directes serait en quelque sort «récompensée». La même question se pose par rapport à des dons en nature. Si une organisation reçoit par exemple un montant lié pour l’achat et l’installation d’un équipement d’approvisionnement en eau, ces dépenses sont directement attribuées aux charges directes du projet et «améliorent» ainsi le rapport entre les charges administratives et les charges globales. Toutefois, si l’organisation reçoit cet équipement d’approvisionnement en eau directement sous forme d’un don en nature, cela n’est pas le cas aussi longtemps qu’il n’a pas été monétarisé et intégré dans le compte d’exploitation. Un exemple largement répandu en sont les annonces gratuites, qui sont offertes par divers médias aux organisa-tions d’utilité publique. Concernant le travail volontaire et par rapport aux dons en nature, il faut en particulier se poser la question selon quels critères ces derniers peuvent être évalués. Pour une discussion approfondie sur ce sujet, il faudrait de plus clarifier, par exemple, dans quelles conditions un don en nature pourrait être intégré ou doit être intégré dans le compte d’exploitation. Une analyse approfondie de cette question dépasserait le cadre de ce projet et doit faire l’objet d’un examen séparé. Le travail volontaire et les dons en nature ne sont donc pas pris en considération dans ce projet. Les recommandations Swiss GAAP RPC n’envisagent d’ailleurs la mention du travail volontaire uniquement en unités de temps, à l’annexe du compte annuel. 4.3.4 Valeurs de référence «charge globale» vs. «recette globale» Lorsqu’on examine la moyenne de la charge administrative sur plusieurs années, sa mise en relation par rapport à la valeur de référence de la charge globale ou de la recette globale ne joue aucun rôle. Pour deux raisons, il est proposé, dans la discussion sur les charges administratives, de choisir la charge globale comme valeur de référence: •La charge administrative est ainsi mise en relation avec la valeur globale correspondante; •La recette globale est souvent sujette à d’importantes fluctuations ( p.ex. des legs ou des événements exceptionnels, qui signifient une importante hausse temporaire des recettes de dons ). Si vous avez des questions concernant l’attribution de certaines charges et activités, la fondation ZEWO est volontiers à votre disposition pour y répondre. Méthodologie pour le calcul de la charge administrative La structure des coûts et des recettes des organisations d‘utilité publique page 23 Méthodologie pour le calcul de la charge administrative La structure des coûts et des recettes des organisations d‘utilité publique page 24