Sophie Maisonneuve, Institut universitaire européen/EHESS

Sophie Maisonneuve, Institut universitaire européen/EHESS
Geneviève Teil, SAD-APT, INRA
Antoine Hennion, CSI, Ecole des Mines, conseiller scientifique
Le goût comme un « faire ensemble »
une comparaison entre le goût alimentaire et le goût musical
mars 2002
Cette enquête a pu être réalisée grâce à la gentillesse des nombreuses personnes que
nous avons interrogées, suivies, accompagnées, sollicitées, ennuyées… Nous les remercions
chaleureusement. Ce sont les musiciens amateurs, les abonnés de salles diverses, les voisins
de concert, les vendeurs de vin ou de musique, les producteurs, les élèves, les professeurs, les
œnologues, les buveurs de toutes sortes, les relations, les amis, les collègues chercheurs eux-
mêmes… qui ont fait de leur mieux pour réagir aux questions et aux situations que notre
présence engendrait. Par respect pour elles, nous avons respecté le plus strict anonymat et
transformé tous les noms cités dans le texte. Selon la formule consacrée, nous sommes seuls
responsables des interprétations, et sans doute aussi des jugements avec lesquels elles seraient
en désaccord et des erreurs qui doivent subsister, dans ce texte que leur collaboration de
formes si variées nous permet de présenter.
Sommaire
Le goût comme un « faire ensemble »une comparaison entre le goût alimentaire
et le goût musical
Sommaire
Le goût comme un « faire ensemble »une comparaison entre le goût alimentaire
et le goût musical
Introduction :d’une sociologie du goût à une ethnographie de la dégustation
Une nécessaire critique à mener de la sociologie critique
Le goût comme un « faire ensemble »
L’amateur et le sociologue : à malin, malin et demi !
La fabrication des goûts
Des goûts à la dégustation
Enquêtes comparatives
Questions de méthode
Transition
La « Folle journée Bach »Un dispositif dense de dégustation musicale
Introduction
I. Problèmes de saisie (observation et description) du dispositif
1. faire parler
2. observer
3. filmer
3
II. Festival versus disque ou concert : le contraste comme ressource
herméneutique
1. différences avec le disque
2. un concert qui n’en est pas un
3. le concert mis à nu
- la vue
4. Une observation personnelle : Baumont versus Hantaï
III. Un « temps fort », lui-même fortement relié à un lieu et un moment9
1. lien à l’espace de la ville
2. un événement/avènement préparé
3. un événement relié au passé
4. un festival qui est un bain-cure :
- ambiance, immersion
- un marathon
5. une « occasion »
- d’abord au sens commun : un événement exceptionnel
- côté acteurs : saisir ou créer l’occasion
6. un événement qui lance une dynamique : comment le festival transforme
IV. Les objets médiateurs
1. stands
2. exposition
3. guides divers
4. programmes4
5. films et conférences
V. Des coulisses transparentes ou abolies
1. techniciens, installation
2. les instruments accessibles
3. les interprètes
- en répétition
- distance abolie en concert
VI. Participation, communication et communion
4
1. être ensemble
2. des commentaires performatifs
c. les « tables rondes » : discours, partage, explicitation et performance du goût
(Diapason versus le Monde de la musique)
VII. L’auto-production de l’amateur
1. Réflexivité et mise en mots performatifs
2. Goût et dé-goût : l’évolution comme ressort essentiel du goût....
3. Comparaison et mise en relation : la construction d’un univers..
4. Dispositifs de confiance et recommandation
Conclusion
Transition
Aimer le vin :
le goût comme travail d’ajustement
L’appui sur le produit : des registres de prises à ordonner
« Fidèle » ou « collectionneur »
L’amateur « culturel » : l’ajustement à des « situations de consommation »
Le buveur : la perception gustative des différences
Le buveur hédoniste : les « bons » vins
Les « goûts » du buveur : l’amour du vin comme rencontre
Les affects à régler : plaisirs « trompeurs », « instables »
L’appui sur le collectif : le jugement des autres pour s’ajuster soi-même
Celui dont on connaît « les goûts »
Celui qui « connaît » le vin
L’évaluation complexe d’un décalage : le vigneron
Les amateurs et le vin : une relation « collective »
De multiples formats de mise en relation
L’écoute à la question
La musique n’est pas la partition
Ce sont les écouteurs qui font la musique
L’auto-validation des théories par les expériences
Feuilles d’album
Imbertynences : une expérience par l’absurde (24/1/00)
5
1 / 188 100%

Sophie Maisonneuve, Institut universitaire européen/EHESS

La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !