20 ressources francophones clefs sur le genre et le développement

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Bibliographie n. 16
20 ressources francophones clefs sur le genre
et le développement.
Une bibliographie annotée
réalisé en collaboration avec Réseau Genre en Action
(http://www.genreenaction.net/)
edité par Paola Brambilla, Bridge
octobre 2006
avec le soutien financier du Département pour le développement international
(DfID) du Royaume Uni
BRIDGE (development - gender)
Institute of Development Studies
University of Sussex
Brighton BN1 9RE, UK
Tel: +44 (0) 1273 606261
Fax: +44 (0) 1273 621202/691647
Website: http://www.ids.ac.uk/bridge
© Institute of Development Studies
1 85864 604 9
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Table de Matières
1. Introduction 1
2. Ressources d’organisations basées dans les pays du nord 2
3. Ressources d’organisations basées dans les pays du sud 20
4. Ressources de réseaux globales 31
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1. Introduction
Ce document contient vingt articles récents rédigés en français sur des thèmes divers en lien avec le
genre. Ils proviennent de sources académiques, féministes et militantes et sont groupés en trois
catégories : ressources d’organisations basées au nord, d’organisations basées au sud et de réseaux
globaux.
Toutes les ressources sont classées par ordre alphabétique dans chacune des sections. La plupart
des ressources sont téléchargeables. Quand ce n’est pas le cas, le document fournit les informations
permettant de se procurer les versions imprimées.
Si vous souhaitez nous recommander d’autres articles en français pour que nous les ajoutions à cette
liste électronique, merci de les envoyer au courriel [email protected] avec un court résumé en
français et/ou en anglais.
Ces vingt sites ont été sélectionnés et résumés par différents membres du réseau Genre en Action,
sous la direction de Claudy Vouhé. Claudy Vouhé travaille sur les questions de genre (mainstreaming)
depuis le début des années 90. Elle est militante, consultante, formatrice et co-fondatrice du réseau
Genre en Action (www.genreenaction.net)
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2. Ressources d’organisations basées dans les pays du Nord
Bisilliat, J. (ed.), 2003, Regards de femmes sur la globalisation, Approches critiques, Editions
Karthala, Paris, mars 2003, 316 p. Cette publication est disponible auprès :
http://www.karthala.com/rubrique/detail_produit.php?id_oeuvre=1571
Cet ouvrage tente d’offrir au public francophone une pensée féministe critique, encore peu connue en
France, de la politique et des pratiques d’aide au développement des institutions internationales
(Nations unies, Banque mondiale, Fonds monétaire internationale) et d’autres organismes de
développement. Les articles se basent sur des exemples d’Afrique, d’Amérique Latine et du sous-
continent indien qui analysent des thèmes comme la division internationale sexuelle du travail, le
microcrédit, les prises de position des organisations internationales. Ils illustrent et expliquent les
mécanismes de la dangereuse récupération des pauvres et des femmes qui doivent devenir des
consommateurs et s’inscrire dans l’économie marchande du système capitaliste. En effet, la
mondialisation a eu comme conséquence un développement de l’emploi et du travail féminin
précaires, renforçant fréquemment leur exploitation et la difficulté de l’articulation entre travail productif
et reproductif. Globalement, les femmes sont encore trop souvent considérées comme des
bénéficiaires passives. Elles sont fortement tributaires des actions de développement mises en place
par les instances internationales et les pouvoirs publics. Or ces derniers ne permettent pas de
recherche d’alternatives réelles. Plusieurs des articles recommandent de renforcer la structuration de
nouveaux collectifs dans le cadre de la globalisation regroupant des femmes du monde entier et
différents courant des mouvements féministes afin d’optimiser la force de proposition face à la remise
en question du modèle de développement. De tels réseaux devront organiser des actions concertées
à l’échelle mondiale contre la précarité grandissante du travail des femmes. Parallèlement, il est
nécessaire d’approfondir des études sur le genre (par exemple sur la division sexuelle du travail) afin
de rendre plus visible la diversité et la complexité des situations des femmes face à la globalisation.
Les constats
La mondialisation a eu comme conséquence un développement de l’emploi et du travail
féminin, mais beaucoup de ces emplois sont précaires et augmentent la vulnérabilité des
femmes.
Les mutations de la division sexuelle du travail ne sont pas globalement favorables aux
femmes, renforçant fréquemment leur exploitation et la difficulté de l’articulation entre travail
productif et reproductif.
En assimilant la pauvreté essentiellement aux femmes et en mettant l’accent sur les
dimensions non-monétaires de la pauvreté, les organisations internationales parviennent à
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mettre en perspective une lutte efficace et peu onéreuse contre la pauvreté, tout en
consolidant leur discours sur l’égalité entre hommes et femmes. Mais pour les femmes
pauvres, cette égalité est conditionnée par sa fonctionnalité au service de l’intérêt commun de
l’humanité tout entière.
Derrière les mécanismes de participation de la société civile promus par l’Organisation des
Nations Unies (ONU), se dessine une subtile dénaturalisation des propositions alternatives, en
particulier portées par le féminisme. L’ONU a créé ainsi progressivement une pensée et une
action de plus en plus unifiée ou unique, qui prétend substituer la planification et
l’administration paisible du statu quo à la recherche d’alternatives réelles.
L’impact du microcrédit sur les femmes n’est pas uniforme. Il peut aller dans le sens de la
mondialisation (micro-endettement de femmes vulnérables), mais il peut aussi contribuer à
l’empowerment des femmes, notamment si il s’inscrit dans le renforcement de groupement de
femmes et s’insère dans un ensemble d’appuis (au-delà de l’accès au crédit).
Les femmes sont encore trop souvent considérées comme des bénéficiaires et non comme
des actrices et elles sont fortement tributaires des actions de développement mises en place
par les instances internationales et les pouvoirs publics.
Recommandations
Renforcer la structuration de nouveaux collectifs dans le cadre de la globalisation pour
proposer des alternatives et des actions concertées à l’échelle mondiale contre la précarité
grandissante du travail des femmes.
Renforcer le regroupement des femmes du monde entier et des alliances entre les différents
courants des mouvements féministes afin d’optimiser la force de proposition face à la remise
en question du modèle de développement.
Poursuivre l’étude de problématiques genrées du marché de travail : la transformation de la
division sexuelle du travail domestique et familial dans des situations de mobilité
géographique accrue sur le marché de travail, les changements technologiques et la
masculinisation/féminisation des emplois, métiers et postes, la présence féminine dans des
chaînes de sous-traitance, les clivages présents au marché de travail (entre hommes/femmes,
entre femmes, entre personnes d’âges, d’ethnies et de nationalités différentes)
Rendre plus visible la diversité et la complexité des situations des femmes face à la
globalisation.
Cet ouvrage comporte une première partie plus analytique et une deuxième partie de témoignages
provenant de différents secteurs et pays. Il est majoritairement constitué d’articles rédigés par des
francophones, auxquels s’ajoutent quelques traductions de l’espagnol et de l’anglais.
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