Thème 3: Féminin, masculin Chapitre 1: devenir un homme ou une femme L’identité sexuelle ou identité de genre L’identité sexuelle est le fait de se sentir totalement homme ou femme. Cette identité de genre appartient à la sphère publique. Chacun de nous est reconnu socialement comme appartenant à un genre. Facile ou pas ? Garçon ou fille? Le sexe phénotypique. Fœtus de 15 semaines Au cours du développement embryonnaire, l’appareil génital se développe progressivement si bien qu’a partir de de la 15ème semaine d’aménorrhée on peut identifier le sexe du futur bébé. Attention aux apparences trompeuses! Homme, stérile, présence de testicules Femme, présence d’un vagin , pas de règle et stérile Après examen gynécologique et génétique: XX Comment peut-on expliquer cela? XY Le caryotype et l’identité sexuelle. Du sexe chromosomique au sexe gonadique La présence du gène SRY, un gène de la masculinité , permet la transformation des gonades indifférenciée en testicules. En son absence, ce sont des ovaires qui se développent. La différenciation sexuelle au cours du développement embryonnaire. Au début du développement embryonnaire et jusqu’à la 8ème semaine de grossesse , aucune différence n’est visible entre les régions génitales des embryon mâles et des embryons femelles: c’est le stade phénotypique indifférencié Cette différenciation est-elle due uniquement au caryotype? Une observation troublante 1916 L’observation des placentas fusionnés, avec des connexions sanguines entre eux, a conduit à l’idée que le testicule fœtal du jumeau mâle élabore au moins une hormone véhiculée par le sang et affectant le développement des gonades chez le jumeau femelle. Le rôle des hormones. Les testicules sécrètent 2 hormones: la testostérone et l’AMH. De leur présence découle la différenciation des voies génitales Hormone: molécule produite par des cellules spécialisées, transportée par le sang et agissant sur d’autres cellules possédant des récepteurs spécifiques à cette hormone. Régression des canaux de Wolff Bilan Le fonctionnement des appareils reproducteurs 1: vésicules séminales; 2. prostate; 3.épididyme;4. testicules; 5.scrotum;6. canal déférent; 7. vessie; 8. urètre; 9. pénis; 10. gland 1-utérus; 2- cavité utérine; 3- muqueuse utérine; 4- muscle utérin; 5-col de l’utérus; 6vagin; 7- trompe de Fallope; 8- ovaires; 9- pavillon de la trompe. Les ovaires. •A la naissance, les ovaires d’un bébé contiennent environ un million de follicules seulement 400 sont destinés à atteindre leur maturité pendant la période d’activité génitale de la femme. • La ménopause (arrêt des règles) correspond à un épuisement du stock d’ovocytes. • Le cycle de l’ovaire permet la libération d’un ovocyte capable avec un spermatozoïde de donner naissance à une cellule -œuf. Parallèlement au cycle ovarien, s’établit le cycle utérin afin d’accueillir une éventuelle grossesse. La synchronisation des cycles Rôle des hormones ovariennes . Ces cycles sont contrôlés par des hormones sécrétées par des cellules de l’ovaire. Les œstrogènes (sécrétés par les cellules folliculaires) participent au mécanisme de l’ovulation et permettent le développement de la muqueuse utérine. La progestérone (sécrétée par les cellules du corps jaune) contrôle le développement de la muqueuse utérine lors de la phase lutéale. Le contrôle par le cerveau L’hypothalamus et l’hypophyse sont deux glandes situées à la base du cerveau. L’hypothalamus, sécrète une neurohormone, la GnRH, fabriquée par des neurones. Cette GnRH va agir sur les cellules de l’hypophyse, qui sécrète deux hormones, la FSH et la LH. Rôle du complexe hypothalamus -hypophyse Hypophyse et hypothalamus sont indispensables au bon fonctionnement des ovaires et de l’utérus. La FSH et la LH, sont deux hormones qui agissent sur l’ovaire. L’ovaire, en réponse à cette sécrétion, produit des oestrogènes et de la progestérone. Ces deux glandes cérébrales sécrètent des hormones . Les hormones ovariennes exercent un « contrôle retour »sur le complexe hypothalamus –hypophyse. Si ce contrôle fait baisser la concentration des hormones hypophysaires, il se nomme rétrocontrôle négatif Si ce contrôle fait augmenter la sécrétion alors il se nomme « rétrocontrôle positif » Bilan • -En phase folliculaire (1er au 14ème j), les œstrogènes exercent un rétrocontrôle négatif sur l’axe hypothalamohypophysaire. • -Au 14ème j, l’ovaire libère une grande quantité d’oestrogènes, ceci provoque un rétrocontrôle positif sur l’axe hypothalamo-hypophysaire, qui produit plus de LH-FSH (pic), l’ovulation a lieu. • -En phase lutéale (14ème j au 28ème j), les œstrogènes et la progestérone exercent de nouveau un rétrocontrôle négatif sur l’axe hypothalamo-hypophysaire. FSH Œstrogènes progestérone Chez l’homme Les testicules assurent 2 rôles: -Produire des spermatozoïdes -Produire del a testostérone. Le testicule est capable de secréter une molécule chimique capable d’agir par le sang sur des organes cibles. Cette molécule est une hormone, la testostérone. La testostérone est une hormone stéroïde, dérivée du cholestérol secrétée par des cellules interstitielles localisées entre les tubes séminifères appelées des cellules de Leydig. La sécrétion de la testostérone est quasi constante durant la vie de l’homme La sécrétion de testostérone est pulsatile • La testostérone agit sur des organes qui disposent de récepteurs à cette hormone. Elle est responsable de : -L’apparition et du maintien des caractères sexuels primaires (voies génitales et glandes annexes) - Stimule la spermatogenèse (à partir de la puberté). Les cellules de Sertoli possèdent des récepteurs à la testostérone et agissent sur les cellules germinales. - L’apparition et du maintien des caractères sexuels secondaires, elle stimule le désir sexuel. La capacité de reproduction de l’homme repose sur les différents effets de la testostérone. La concentration de la testostérone est relativement constante. Stimulé par les gonadostimulines, le testicule exerce en retour un contrôle sur le sécrétion de ces hormones ou rétrocontrôle. Une hausse de testostérone freine l’activité du système de commande: rétrocontrôle négatif. Le but de ce rétrocontrôle est de corriger les écarts; le système est autorégulé.