6 - Il faut n’avoir d’yeux que pour la morphologie parfaite …
•C’est la « chasse aux compensations » : il faut savoir regarder ailleurs que seulement là où l’on agit, car ainsi on verra se
révéler une rétraction. « On ne peut pas tourner une clé dans une serrure sans que tout notre corps n’ y participe … »
•Le modèle idéal de l’Apollon du Belvédère doit demeurer dans notre esprit alors que nous travaillons dans la globalité pour
recréer une forme esthétique (nombre d’Or).
7- Nous faisons de la sculpture sur le vivant …
Car tel des sculpteurs, nous recherchons une « norme équilibrante harmonique » applicable à l’esthétique du corps
humain et à sa plasticité pour une fonctionnalité « équilibrée », c’est-à-dire confortable, en agissant sur la forme (la répartition
des volumes), certes, mais aussi sur le rythme (la dynamique, la gestuelle) de l’harmonique humaine .
8 - Nous redonnons la forme pour rendre la bonne fonction …
•Une forme ostéo-musculaire équilibrée permet un juste mouvement en évitant les contraintes des hyper-pressions frénatrices
du geste.
•La fonction est tributaire d’un « juste équilibre tensionnel réciproque ». D’où la recherche d’esthétisme …
•« La structure gouverne la fonction » et la fonction façonne la structure ...
9 - Ce sont les muscles qui déterminent la forme du corps …
•Et plus encore les équilibres tensionnels réciproques des fascias et aponévroses (conjonctif) qui conditionnent la forme du
muscle, canalisent la fonction, et orientent le mouvement. Récupérer l’élasticité perdue par un travail isométrique
excentrique, contrer l’aggravation que je produis en étirant ici ou là me permettra d’étirer et d’harmoniser la forme tout en
régulant agonistes-antagonistes (réflexe myotatique inversé) et polyarticulaires.
10 - Les lignes du corps sont obliques et rectilignes …
•Les chaînes musculaires polyarticulaires se définissent en :
chaînes directes rectilignes
chaînes croisées obliques
et répondent à l’organisation des lignes de gravité régissant la statique
11 - Toujours aligner l’Occiput sur le Scapulum et le Sacrum …
•Pour étirer la chaîne postérieure il faut mettre dans un même plan les sommets de cyphoses.
•Pour reculer la tête, il convient de reculer l’occipital puis de basculer le menton en soufflant (pas de « menton sternum » comme
le veut la légende). En décubitus je demande au patient de diriger le regard sur ses pieds.
12 - Il n’y a que des lordoses, des crispations diaphragmatiques, des rotations internes …
13 - La lordose se déplace comme un anneau sur une tringle …
La lordose n’est pas statique, « elle se déplace comme un anneau sur une tringle » et pas seulement le long du seul rachis : la
hanche, le creux poplité peut devenir hyper ou hypo lordose, ainsi que le coude, la main ou le pied …
14 - La lordose s’accompagne toujours de la rotation interne des membres …
•Cela vient du fait de la prédominance des muscles pronateurs et des muscles rotateurs internes ( le « prendre et amener
à soi » hégémonique de Souchard ), premiers muscles apparus chez les sauriens vertébrés (les crocodiles ne peuvent pas
reculer par manque de muscles supinateurs-rotateurs externes !)