BSV Grandes cultures n°21 - Chambre d`Agriculture de la Haute

Tournesol
Réseau Tournesol 2016
5 parcelles font l’objet d’observations cette semaine.
Les stades sont les suivants :
- 2 parcelles au stade B4 :4ème feuille
- 1 parcelle au stade B12 : 12ème feuille
- 2 parcelles au stade E1 : Formation du bouton floral
Observation des ravageurs
Pucerons verts
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Grandes cultures
N° 21 du 21/06/2016
A retenir
Tournesol
Pucerons vert : pression faible évolution à surveiller. Les populations d’auxiliaires (coccinelles) se
développent. Fin du risque pour les parcelles les plus avancées (E1).
Maïs
Croissance rapide des maïs, confirmation du début de vol de pyrales et conditions favorables à leur
installation.
Bulletin de santé du végétal Auvergne
Puceron vert (Brachycaudus helichrysi)
Crédit photo : INRA Bernard Chaubert
Identification Pucerons verts du prunier
Taille 1.1 à 2.2 mm.Aptère : vert pâle, tarses noirs, cornicules courtes
et coniques
Ailé : vert jaunâtre, large tache dorsale brune, antennes courtes et
sombres, cornicules courtes et pigmentées, cauda courte.
Piégeage-
comptage
Sur plantes : une présence est détectée sur 1 parcelle ayant fait
l'objet d’observations, 45 % des plantes y portent des pucerons. Un
gaufrage des feuilles est signalé sur cette parcelle.

Pucerons noirs de la fève (Aphis fabae)
Leur présence est repérée sur 1 parcelle (Mareugheol).
Pour mémoire, ces pucerons n'occasionnent pas de crispation et leur nuisibilité est considérée négligeable pour la culture.
Attention à ne pas confondre pucerons noirs et pucerons verts dont la forme ailée peut apparaître noirâtre.
Pucerons noirs de la fève.
Crédit Photo : Laurent Jung
Autre
Les dégâts d’oiseaux sont toujours signalés sur une des parcelles les moins développée.
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Seuil indicatif de
risque
Une présence de pucerons sur les plantes est à considérer comme
un indicateur d'alerte, mais le risque est à apprécier, en intégrant la
présence des auxiliaires, notamment adultes et larves de coccinelles,
larves de chrysopes et de syrphes, qui contribuent grandement à la
régulation des populations
Seuil de nuisibilité considéré atteint si plus de 10 % des plantes
montrent des crispations marquées sur feuilles avec présence de
pucerons,
Période de
sensibilité de la
culture
De la levée à la formation du bouton floral (stade E1).
Analyse indicative
du risque
La pression est actuellement faible Maintenir la surveillance dans les
parcelles les moins avancées.
On note une augmentation de la présence des auxiliaires
(coccinelles…).

Maïs
Réseau maïs 2016
Ce bulletin fait état des observations réalisées en ce début
de semaine sur 20 des 28 parcelles
déclarées à ce jour dans le réseau Auvergne
(13 dans l’Allier, et 8 dans le Puy-de-Dôme).
Stade des cultures
Les stades vont de 6 à 12 feuilles, accélération de la
croissance du maïs à la faveur des températures estivales
de la semaine.
PARASITISME
PYRALE
Identification : à ce stade seuls les papillons sont
capturés dans les pièges ou visibles en parcelle. Il est
maintenant temps de surveiller l’activité de ponte fraiche
des pyrales (photo 1 ci-contre).
Observations : sur les 14 parcelles observées pour ce
ravageur (pièges à phéromones), 2 parcelles présentent
des captures sur les communes de Limoise dans l’Allier et
Lussat dans le Puy de Dôme.
Le vol de pyrale commence généralement autour de 500°C base 10 à compter du 1er janvier, cette année au 21 juin nous
cumulons 300°C à Issoire et Charmeil contre 328°C à Clermont-Fd : (voir graphique ci-dessous).
On observe une rapide hausse des cumuls de températures, les prévisions font apparaître un pic de vol autour du 5 au 10
juillet. Le modèle INRA, utilisé par la société BIOTOP pour prévoir les lâchés de trichogrammes, confirme la distribution des
plaquettes la semaine prochaine.
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Photo 1: Ponte de pyrale

Seuil indicatif de risque : la présence de papillons n’est pas problématique, par contre dès que les pontes sont visibles
(photo 1), et les larves présentes, ces dernières perforent la tige de maïs pour y nicher. Les galeries qu’elles creusent,
provoquent la verse du maïs, et favorisent l’entrée des champignons comme les fusarioses. Il n’existe pas de seuil de
risque, mais étant donnée sa nuisibilité potentielle (forte verse et développement de fusariose), la seule présence des
chenilles constitue un risque.
Analyse indicative du risque : pas de risque pour le moment, car les pontes n’ont pas commencé.
La distribution des trichogrammes est confirmée pour la dernière semaine de juin.
PUCERONS : Sitobion avenae
Identification : de couleur variable, souvent d’un vert
plutôt foncé, parfois brun ou rose jaunâtre, cette
espèce mesure environ 2 mm (photo ci-contre). On la
distingue par la couleur noire de ces cornicules. En
général, les populations importantes s'observent à la
base de la tige et sur les premières feuilles. Ce
puceron peut monter sur les étages supérieurs dès 8-
10 feuilles. A la floraison les populations peuvent être
exceptionnellement très importantes.
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Photo 2 Pucerons Sitobion avenae

Observations : 5 parcelles du réseau sur les 12 observées présentent des pucerons, de 1 à 10 par plante, ce qui est un
niveau faible d’infestation.
Pucerons Sitobion avenae : nombre de parcelles du réseau par classe de dégâts
Seuil indicatif de risque : en cas de pullulation sur les feuilles du haut de la plante lors de la fécondation des épis, le
miellat peut recouvrir les soies et empêcher toute fécondation. Mais en général, Sitobion avenae disparaît avant la sortie
des soies.
Période sensibilité de la culture : le maïs est sensible autour de la floraison-fécondation.
Analyse indicative : la présence des pucerons est trop précoce pour être nuisible.
Pucerons: Metopolophium dirhodum
Identification : ce puceron mesure environ 2 mm,
il est de couleur vert amande pâle et présente sur
le dos une bande longitudinale d’un vert plus foncé
(photo 3). Les cornicules ne sont pas colorées, de
même que les pattes. Il est généralement présent
sous la feuille de la base. Ce puceron transmet
une salive toxique à la plante entraînant un
ralentissement du développement de la culture.
Les plus jeunes feuilles présentent des stries
blanchâtres, le cornet peut également jaunir et les
feuilles peuvent se gaufrer. L’attaque est le plus
souvent généralisée à la parcelle.
Observations : 1 parcelle du réseau sur les 11
observées présente des pucerons, de 1 à 10 par
plante, ce qui est un niveau faible d’infestation.
Seuil indicatif de risque : tout comme Sitobion
avenae en cas de pullulation sur les feuilles du
haut de la plante lors de la fécondation des épis, le
miellat peut recouvrir les soies et empêcher toute
fécondation.
Période sensibilité de la culture : le maïs est
sensible de la levée au stade 7-8 feuilles. Au-delà
de ce stade il peut supporter jusqu’à 200 pucerons
par plantes.
Analyse indicative : la pression des pucerons est
trop faible pour être nuisible. Observez vos
parcelles afin de bien identifier le ravageur
(schéma 1).
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Tendance
Absence
de
dégâts
Faible
présence
(≤1% de
pieds
touchés)
Quelques
dégâts
(<20%)
Nombreux
dégâts par
zones
privilégiées
(≥ 20%)
Nombreux
dégâts
bien
répartis (≥
20%)
Nombre de
parcelles 7 5
0 0 0
Photo 3 : Metopolophium dirhodum
Schéma 1: Reconnaissance des pucerons syur maïs