TUTORAT UE spé MCF 2013-2014
CORRECTION Séance n°1 – Semaine du 24/02/2014
Les biofilms
Dr. Valcarcel, Dr. Michaleisko
QCM n°1 : B, D
A. Faux. On ne parle pas de biofilm à l'état planctonique. Un biofilm n'existe qu'à l'état sessile.
B. Vrai. Seul le vide empêche la formation du biofilm ( de la vie en général ).
C. Faux. Les biofilms sont retrouvés dans les états pathologiques comme dans les états physiolo-
giques.
D. Vrai.
E. Faux. L'adhésion des amas à une surface se fait avec un remaniement permanent : les micro-orga-
nismes continuent à croître, à se différencier.
QCM n°2 : A, C, D
A. Vrai. Le développement en conditions expérimentales est majoritairement homogène :
lorsque les conditions particulières de champs de forces ou de monocultures sont réunies,
le développement est homogène. Cependant, si ces conditions ne sont pas réunies, on re-
trouvera un développement hétérogène, comme in vivo.
B. Faux, les communautés se développant ou microcolonies sont très organisées, structurées. Rappe-
lons qu'elles présentent des tailles, formes, densités et organisations variées.
C. Vrai.
D. Vrai.
E. Faux. La structure d'un biofilm dépend des micro-organismes qui le composent. Rappelons qu'un
biofilm est composé de microcolonies discontinues qui vont grandir pour former des clones. Toutes
les bactéries d'un même clone sont identiques mais un biofilm peut être constitué de clones diffé-
rents.
QCM n°3 : A, E
A. Vrai. La nature et l'état de surface conditionnent l'adhésion des biofilms. Tout comme les groupe-
ments Arg-Gly-Asp ou PEG, une concentration élevée en cations divalents va faciliter l'adhésion.
B. Faux. Tout d'abord une adhésion non spécifique réversible puis spécifique non réversible.
C. Faux. La théorie DLVO décrit l'adhésion non spécifique. Elle permet de déterminer l'énergie totale
d'interaction Vt qui est la résultante de l'énergie d'attraction Va et de répulsion Vr.
D. Faux. Plus on est éloigné de la surface, plus l'énergie d'attraction est importante. Plus on est
proche de la surface, plus l'énergie de répulsion est importante.
E. Vrai.
QCM n°4 : A, C, D
A. Vrai. Il s'agit de structures moléculaires telles que les phospholipides, les acides téichoïques
( Gram + ) ou les LPS ( Gram - ). Les organelles impliqués sont les pili ou fimbriae.
B. Faux. L'item serait vrai pour les pili communs d'attachement. Les pili sexuels quand à eux sont
longs, peu nombreux, et permettent les échanges.
C. Vrai.
D. Vrai. Rappelons que le biofilm monocouche présente une épaisseur d'une dizaine de microns
contrairement au multicouche qui lui est plus épais : une centaine de microns.
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E. Faux. Adhésion spécifique = irréversible.
QCM n°5 : A, D
A. Vrai. Contrairement aux bactéries Grams négatifs.
B. Faux. Les bactéries Grams positifs ne possèdent pas de LPS. Ce sont les acides téichoïques qui
interviennent.
C. Faux. Il s'agit du processus d'activation chez les bactéries Grams négatifs. Chez les bactéries
Grams positifs, la communication fait intervenir trois composants moléculaires : un peptide signal qui
va se lier à un ligand membranaire ( histidine kinase portées par un récepteur membranaire ), la sti-
mulation du récepteur va alors enclencher la transcription de gènes pour la formation du biofilm via
des molécules régulatrices ( RR ).
D. Vrai. La CSP est le peptide signal qui va se lier au ligand membranaire de la bactérie Gram positif
Streptococcus mutans, induisant la cascade de réactions aboutissant à la perte de mobilité et donc la
formation du biofilm. Le quorum sensing correspond à l'atteinte du seuil de concentration moléculaire
induisant des modifications phénotypiques conduisant à la formation du biofilm.
E. Faux. Leur action est portée sur les HSL qui participent à la formation des biofilms bactériens
Grams négatifs et non Grams positifs.
QCM n°6 : C
A. Faux.
B. Faux.
C. Vrai.
Ciliature monotriche : pilus unique en position polaire
Ciliature lophotriche : pili multiples en position polaire
Ciliature amphitriche : un pilus à chaque pôle
Ciliature péritriche : pili multiples tout autour de la cellule
D. Faux.
E. Faux.
QCM n°7 : A, B, D
A. Vrai. Maturation primaire puis secondaire.
B. Vrai.
C. Faux. Les cellules de la tiges ont perdu leur capacité à se mouvoir, elles sont dites mutantes. Les
cellules du chapeau sont mobiles car possèdent plus de pili communs, elles sont dites sauvages.
D. Vrai.
E. Faux. La colonisation est suivie par la phase de dispersion/dissolution.
QCM n°8 : B, C, E
A. Faux. Les molécules de croissance du biofilm ( quorum sensing ) jouent également un rôle dans la
dispersion/dissolution.
B. Vrai. Tout comme les fluctuations de concentration en oxygène.
C. Vrai.
D. Faux. Il s'agit d'Aggregatibacter actinomycetemcomitans ( à vos souhaits ). Notons bien le fait que
c'est la dissolution des liaisons entre la matrice et les bactéries qui va entraîner leur libération.
E. Vrai.
QCM n°9 : D
A. Faux. Il s'agit d'un processus de régulation du biofilm.
B. Faux. Entre bactéries différentes.
C. Faux. Il peut conduire à la limitation de formation du biofilm, mais dans certains cas, comme par
exemple avec Sm, le quorum quenching va permettre une association avec d'autres espèces bacté-
riennes, qui vont « co-habiter » dans le milieu, en profitant les unes des autres. C'est la notion de co-
aggrégation entre espèces différentes.
D. Vrai.
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E. Faux. Elles dégradent les HSL et donc diminuent la communication inter-cellulaire dans le milieu.
Elles participent donc au quorum quenching.
QCM n°10 : B, C, D
A. Faux. 95 % sont retrouvées sous forme adhérentes, organisées en biofilm.
B. Vrai.
C. Vrai.
D. Vrai.
E. Faux. Streptococcus mutans est principalement retrouvé au niveau des surfaces dentaires (caries).
QCM n°11 : A, C
A. Vrai.
B. Faux. Il y a seulement 3 couches cellulaires. La PAE est uniquement formée de protéines d'origine
salivaire.
C. Vrai.
D. Faux. Il s'agit de la définition de la bactérie. Un protozoaire est un eucaryote unicellulaire (donc
avec un noyau).
E. Faux. Streptococcus concerne les bactéries GRAM +.
QCM n°12 : A, C, D, E
A. Vrai.
B. Faux. Ce sont des protéines d'origine salivaire uniquement.
C. Vrai. Il s'agit de l'arrivée des bactéries sur la PAE.
D. Vrai.
E. Vrai.
QCM n°13 : A, C, E
A. Vrai. Les bactériocines spécifiques à un type bactérien vont aller gêner, inhiber les autres types de
bactéries. Elles permettent donc à une bactérie de s'imposer par rapport à une autre.
B. Faux. Ce ne sont pas les bactéries que l'on appelle auto-inducteurs, mais les petites molécules
qu'elles sécrètent.
C. Vrai.
D. Faux. Le QQ lutte contre le QS en inactivant les auto-inducteurs.
E. Vrai.
QCM n°14 : C, D, E
A. Faux. La pulpe n'est pas un tissu dur, la déminéralisation concerne seulement l'émail, la dentine et
le cément.
B. Faux. Le PH limite est à 5,7 et non 7,5.
C. Vrai. Il s'agit des caractéristiques de l'individu (morphologie des sillons, salive...), des bactéries, de
l'alimentation (sucrée, acide) et du temps.
D. Vrai.
E. Vrai.
QCM n°15 : A
A. Vrai.
B. Faux. Xérostomie signifie une sensation de bouche sèche (c'est subjectif, le patient le ressent)
alors que l'asialie est l'absence de salive (signe objectif).
C. Faux. L'indice CAO a tendance à diminuer.
D. Faux. La fréquence d'ingestion de sucre est bien plus cariogène que la quantité ingérée. Attention
au grignotage !
E. Faux. Attention, le sorbitol ou encore le xylitol ne sont pas métabolisés par les bactéries, et ne mo-
difient donc quasiment pas le PH buccal.
QCM n°16 : B, C, E
A. Faux. Le citron, très acide, favorise la déminéralisation des dents en diminuant le PH buccal.
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B. Vrai.
C. Vrai.
D. Faux. Le risque carieux est fort chez les enfants mais maximal chez les personnes agées.
E. Vrai.
QCM n°17 : B, C, E
A. Faux. A.a. est une bactérie GRAM – responsable de parodontopathies.
B. Vrai. Si l'indice de plaque augmente, alors l'indice gingival augmente aussi.
C. Vrai.
D. Faux. Lors d'une gingivite, il y a une dominance des bactéries GRAM -.
E. Vrai.
QCM n°18 : B, C, D
A. Faux. Les LPS sont retrouvés sur la paroi des bactéries GRAM -.
B. Vrai.
C. Vrai.
D. Vrai.
E. Faux. Au contraire, les bactéries mobiles sont plus pathogènes que les autres car elles peuvent se
déplacer et coloniser différents endroits au sein de la cavité buccale.
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